|
|
| Les 45èmes Hunger Games. Fic terminée | |
|
+14sred eliana22 Arwen DelenaHungerGames MockingJayForEver Auurore May11 Feilyan irina grunthird I-Ice Quatre LittleSunshine fyre addict elicul25 18 participants | |
Auteur | Message |
---|
elicul25 Tue Cato
Messages : 707 Date d'inscription : 10/08/2012
| Sujet: Re: Les 45èmes Hunger Games. Fic terminée Sam 30 Mar - 21:05 | |
| Merci c'est trop sympas Je ferais de mon mieux, promis. | |
| | | elicul25 Tue Cato
Messages : 707 Date d'inscription : 10/08/2012
| Sujet: Re: Les 45èmes Hunger Games. Fic terminée Dim 14 Avr - 11:34 | |
| Je vous poste la moisson d'une des tributs, j'imagine que vous devinerez de qui il s'agit : - Spoiler:
Le sorte de piaillement étouffé, qui provenait d'un drôle d'appareil posé sur une table de chevet, réveilla la jeune fille. Elle bailla longuement avant de poser les yeux sur la source du bruit qui s'avéra être un réveil. Nom de dieu !
La jeune fille blonde approcha le réveil de ses pour s'assurer qu'elle avait bien vu. C'était impossible ! Il ne pouvait pas être si tard. Les pacificateurs seraient déjà venus la chercher. À moins... à moins qu'ils l'ai oubliée. Cela expliquerai l'heure tardive qu'affichait son réveil. Prise d'un soudain sentiment d'excitation, l'adolescente leva les yeux vers le petit vasistas, seule fenêtre de sa chambre d’où s'échappait une faible lueur. Elle l'ouvrit en grand et eu un soupir déçu.
Elle n'échapperait pas à la moisson.
Ou plutôt, elle n'y survivrait pas. Elle était bien trop dangereuse à leurs yeux. Ils l'avait déjà laissée vivre assez longtemps. Convaincue de son entrée prochaine dans l'arène, la jeune fille avait bien songé à s'enfuir. Seulement, la peur qui lui tordait les tripes à l'idée de ce qu'ils lui ferait si ils la retrouvait, l'avait empêchée de quitter son district.
Le choix était simple : l'arène ou la fuite. Elle avait bien réfléchit avant de choisir l'arène. Puisqu'elle devait crever, autant que ce soit à la place d'une innocente, d'un rapide coup de couteau, plutôt que de se faire bouffer par les loups, ou pire, torturée jusqu'à la mort par des bourreaux tout droit sortis du Capitole.
Pour en revenir à l'heure, la jeune fille blonde avait compris en regardant par le vasistas, que le soleil venait juste de se lever. En l’occurrence, son réveil devait encore être déréglé, car il indiquait une heure se situant en fin d'après-midi. En soupirant de nouveau, elle entrepris de régler son réveil défaillant, avant de se rendre compte que ce geste était parfaitement inutile. De tout de manière, elle ne rentrerait pas.
Pour s'occuper l'esprit, elle travailla toute la matinée sur un projet qui l'occupait depuis des mois. Elle songea avec tristesse qu'il ne serait jamais terminé. Peut-être qu'avec un peu de chance, quelqu'un le trouverait et le continuerai... non, c'était sans doute trop demander.
-Aller, je met une dernière vis et je vais manger, dit-elle à voix haute.
Elle avait pris l'habitude de parler toute seule, voilà des lustres que son père n'était pas rentré. Sans doute s'était-il trouvé une nouvelle maîtresse. Ses voisins les plus proches habitaient à un quart d'heure de chez elle, ce qui lui laisser le loisir de travailler à de bruyantes inventions à n'importe quelle heure. Pour la nourriture, Mme Welen l'une de ses voisines, lui cuisinait deux/trois plats chaque semaine, en échange de quelque sous que la jeune fille gagnait en vendant ses inventions. Ce matin, elle découvrit avec surprise un petit récipient devant sa porte. Sa voisine ne devait pourtant rien lui apporter aujourd'hui. En soulevant le papier allu qui recouvrait le récipient, elle eu la surprise de découvrir des truffes.
-Wahou, murmura t-elle, ça coûte incroyablement cher.
Un petit papier était posé en équilibre sur les quelques truffes. La jeune fille se pencha pour le lire, il y était inscrit pour la moisson. Le cœur de la blonde s'emplit d'une tristesse mêlée de reconnaissance. Sans doute Mme Welen savait-elle qu'elle serait désignée comme tribut, tout à l'heure sur la grand-place.
L'adolescente mangea sans appétit les truffes, si jamais elle n'était... Non, inutile de se faire de faux espoirs : elle serait tirée au sort. Elle ne pourrait sans doute pas remercier Mme Welen pour ses truffes.
Quand l'horloge qui ornait le mur de la cuisine indiqua 13h30, elle jugea qu'il était temps de se préparer. Elle enfila sa robe brodée, celle-la même qu'elle portait le jour où l'on lui avait remis son diplôme de la "plus jeune scientifique".
Alors qu'elle sortait de chez elle, elle se rendis compte que c'était certainement la dernière fois qu'elle voyais sa maison. Une soudain envie d'aller se blottir sous ses épaisses couvertures la pris. Elle du faire appel à toute sa volontée, pour ne pas céder à la panique. Elle aurait voulu pouvoir se rouler en boule et ne plus bouger. Ce serait tellement plus facile, que de devoir ce rendre sur la grand-place, au milieux de tout ces pacificateurs. *** -Ah, te voilà ! S'exclama le maire, soulagé en voyant la jeune fille se frayer un chemin parmi la foule, rassemblée pour le moisson. Je craignait que tu ne vienne pas. C'est bon elle est là ! Cria t-il à l'intention des pacificateurs, qui, au vu de leurs postures, s'apprêtaient à aller la chercher.
On ne prit même pas la peine de prélever du sang à la jeune fille, on la mit tout de suite avec les seize ans. Peut-être que je ne serait pas tirée au sort finalement ? Espéra t-elle en jetant un regard en coin au groupe de pacificateurs armés jusqu'aux dents. Peut-être que cette représentante aux cheveux vert, prononcera un autre nom que le mien ? Et peut-être... peut-être même que le Capitole m'aura oubliée ? Non. Ça c'était impossible. Le Capitole n’oublie jamais. La mort "accidentelle" de sa mère lui avait au moins fait comprendre ça.
| |
| | | elicul25 Tue Cato
Messages : 707 Date d'inscription : 10/08/2012
| Sujet: Re: Les 45èmes Hunger Games. Fic terminée Jeu 9 Mai - 19:20 | |
| Désolée, j'ai mis du temps à écrire et corriger la suite, en plus elle est un peu courte : - Spoiler:
L’évènement, c'était un joyeux feu de camp, que des tributs apparemment idiot avaient décidé d'allumer. Mais oui, un barbecue géant, quelle bonne idée ! Ai-je pensé railleuse. Peut-être que les tribut -vu la taille du feu, ils s'y étaient forcément mis à plusieurs pour l'allumer- espéraient faire brûler la forêt et la plupart des autres tributs avec. Mais c'était parfaitement idiot, puisqu'il y avait de gros risques qu'ils y passent eux aussi. Savaient-ils au moins à quelle vitesse se propage des flammes de cette envergure ?
Après un instant à observer le feu, j'ai remarqué que étonnement, il ne semblait pas se propager. Il restait restait sagement dans ses limites. Étrange...
Ça n'a pas parut déranger les carrières, parce qu'ils se sont immédiatement armés, réjouit par la probabilité d'un meurte prochain. Après un rapide échange stratégique entre eux, il a été décidé que ce serait Némia qui garderait le camp. Qui nous garderaient aussi, mais ça, presonne n'a jugé utile de le mentionner. En tout cas, si on confiait une telle responsabilités à Némia, c'est qu'elle ne devait pas être mauvaise. Cela peut paraître évident : c'est une carrière. Mais il est déjà arrivé au cour de quelques jeux, que certaines de ces brutes ne soit pas aussi fortes qu'on aurait pu le croire. Bien sur ces cas sont restés extrêmement rares.
À y repenser, avec un sabre d'une si grande envergure, Némia doit être une adversaire redoutable. Je ne l'ai vue que très peu de fois le manier, mais j'ai pu constater qu'elle était très habile. Trop habile même. Un frisson m'a parcouru le dos. Finalement, ce n'était peut-être pas le bon moment pour filer. En plus, Iona avait encore besoin de moi. Je n'avais quand même pas rejoint les carrière-risquant ma vie à chaque instant- pour finir par fuir comme une lâche. Non, je devais rester jusqu'à avoir accomplir l'objectif que je m'étais fixée. Si seulement je pouvais parler seule à seule avec Iona. Léna m'avait pourtant prévenue que ce ne serait pas facile, je me rendait maintenant compte d'a quelle point elle avait eu raison
-On va s'installer vers la corne d'abondance, nous a ordonné Némia d'une voix qu'elle voulait dure mais dont je perçu le léger tremblement, on pourra surveiller les alentours plus facilement.
Avait-elle peur parce que les autres carrières n'étaient pas là ? Ou mieux, de Iona et moi ? Si oui, c'était le moment idéal pour tenter ma chance avec mon alliée. Il n'y aurait sans doute pas d'autres occasions comme celle là. Je me suis rapprochée furtivement d'elle, tandis que Némia devant nous, marchait à pas rapides vers la corne d'abondance.
-Tu sais, lui murmurais-je d'une voix à peine audible, à la place de lâcher la bombe sur d’innocents tributs, on pourrait la faire exploser sur...
-Je t'interdit de lui parler ! Me coupa Némia, furieuse. Hors de questions que vous fassiez des plans !
-Mais, répondit-je innocemment, je croyais qu'on était alliées toutes les trois. Nous n’avons pas l’intention de comploter …
-Je ne sais pas ce qui te passe par la tête Aleela du Onze, me répond-elle perplexe. Allan m'a dit de te surveiller de près, et c'est ce que je fais.
Ainsi, Allan n’avait rien dit ? Il voulait cependant que je reste sous surveillance. Intéressant... Némia se hissa sur la corne d'abondance. Elle avait attaché ses cheveux bruns en une natte serrée. Elle gardait ses armes à portée de main et semblait tendue. Mais qui aurait-elle à craindre ?
Une pression que je ne comprenais pas, montait lentement en moi. Je sentais que quelque chose n'allait pas, sans arriver à mettre le doigt dessus. J'ai jeté un coup d'oeil à Iona, elle aussi avait l'air inquiète. Elle palpait frénétiquement la mèche de sa bombe, puis prenait un morceau de fer, cherchait un endroit ou l'encastrer, n'en trouvait vraisemblablement pas puisqu'elle le reposait pour prendre un autre bout de fer qu'elle finissais par reposer aussi. J'observais son manège un petit moment, me demandant ce qu'elle fabriquait.
Lorsque je compris, une grande peur mais aussi de l'espoir m'envahirent aussitôt. Quelle idiote de ne pas l'avoir réalisé plus tôt !
Depuis hier, Iona faisait semblant de construire la bombe. En vérité, le génie qu'elle était devait l'avoir achevée depuis longtemps. Alors... alors ça voulait dire qu'elle attendait le bon moment pour la balancer sur les carrières ?
Un projectile siffle à mon oreille. Je pousse un cri de surprise et me jette à terre. J'ai bien fait car aussitôt, une pluie de projectiles s'abats sur nous. Ils sont divers : Des pierres, des bouts de bois, des éclats de verre... L'une des pierres atteint Némia en pleine tête, l’assommant sur le coup. Je me met en boule, la tête entre les bras, attendant que les projectiles cessent de pleuvoir sur nous.
| |
| | | MockingJayForEver Fait des noeuds avec Finnick
Messages : 3012 Date d'inscription : 15/10/2012 Age : 33 Localisation : Au district 9 3/4 ♥
| Sujet: Re: Les 45èmes Hunger Games. Fic terminée Ven 10 Mai - 0:34 | |
| Wow qu'est ce qui s'est passé là?? ^^ Ah c'est super d'avoir la suite, même si c'est court! C'est toujours aussi bien. c'est toujours le même chapitre? | |
| | | elicul25 Tue Cato
Messages : 707 Date d'inscription : 10/08/2012
| Sujet: Re: Les 45èmes Hunger Games. Fic terminée Ven 10 Mai - 15:21 | |
| Oui oui ça traîne, ça traîne... Mais je me suis promis d'aller plus vite pour pouvoir passer à la suite. En tout cas merci ! | |
| | | elicul25 Tue Cato
Messages : 707 Date d'inscription : 10/08/2012
| Sujet: Re: Les 45èmes Hunger Games. Fic terminée Dim 26 Mai - 22:08 | |
| Voilà une autre scène à part : - Spoiler:
~ Léna ~
60 secondes. C'est le délai qui nous est accordé pour nous repérer dans notre environnement, avant que le bain de sang commence. 60 petites secondes, pourtant si importantes. Une minute de vie, qu'on nous accorde, avant de nous plonger dans la terreur. Mais je n'ai pas peur. Je ne suis plus seule, et je sais me battre. Il me suffit de trouver des poignards. 50 secondes
Mon regard se pose sur un petit tas de poignard. Parfait. Ils ont l'air bien aiguisés, fait pour trancher la peau des ennemis. Carrières ou mutations. 40 secondes
Mon attention était tellement centrée sur la corne d'abondance que je n'ai pas fais attention au décors. Je regarde autour de moi et constate que nous nous trouvons dans une jungle. Je prend soudain conscience de la chaleur qu'il fait. Au moins, on en crèvera pas de froid ici. Mais ou est donc Aleela ? 30 secondes
J'aperçois mon alliée sur une plateforme à plusieurs mètres de moi. Merde. Voilà une chose qui ne va pas nous faciliter la vie. Elle semble troublée. Tout à coup je la vois faire des grands gestes à une autre personne, je tourne la tête et découvre Nora qui fixe un trident. Je retiens un sifflement de rage. On n'a pas de temps à perdre ! 20 secondes
Aleela a réussi à attirer l'attention de Nora. Ne reste plus qu'à lui faire changer d'avis. Mais cette idiote reste fixée sur sa position. Et bien tant pis , me dis-je, cherchant le visage de Iona, parmis celui des autres tributs. Ce n'est pas que je sois cruelle, mais je sais très bien que seule l'une d'entre nous s'en sortira. Ah voilà Iona ! Et qu'est-ce-que c'est que cette bête qui sort de la forêt, derrière elle ? Ne me dite pas que c'est un lion ? J'en ai vu à l'oeuvre une fois, lorsque les juges les on lancé sur des tributs. Il ne restaient plus que les os de ces pauvres malheureux. Et-ce-que c'est ce qui va m'arriver à moi aussi ? Non hors de question. J'aurais une mort plus digne, que celle d'être dévorée par des lions. 10 secondes
Les lions entourent la corne d'abondance, mais il doit bien y avoir une faille par laquelle mes alliées et moi pourrions nous échapper. Je sais bien que les Hunger Games sont une sorte d’exécution camouflé sous des airs de jeux cruel. Mais pour que ce soit un jeu, il faut justement qu'il y est un moyen de s'en sortir. Ah voilà la faille ! J'attire l'attention d'Aleela, mon alliée la plus fiable, par de grands gestes. Cette dernière m'aperçois rapidement. Je lui désigne l'endroit par lequel on pourra s'échapper sans tomber sur les lions, et elle acquise l'air soulagée. Bon ça c'est fait... 3...2...1...0
Le gong retenti. Aussitôt je m'élance vers la corne d'abondance et le tas de poignard que j'ai repéré. Rapide comme une flèche, Aleela à déjà récupéré son sac et s'apprête à s'enfuir dans la direction que je lui ai indiqué. Parfait. Arrivée au tas de poignard, je me dépêche de les fourrer dans les poches de ma veste. Alors que je m’apprête à m'enfuir, un tribut m'enssere la taille de son bras, m’empêchant de bouger. Booster par l’adrénaline, je tente de me dégager en lui envoyant des coups de pieds, mais il ou elle est trop fort pour moi. Alors que le tribut m'enssere à me faire craquer les côtes, je me tortille et réussi à attraper le manche de l'un de mes poignards, qui dépasse de ma poche. Je le brandit, et l'enfonce profondément dans le bras de mon adversaire. Aussitôt celui-ci me lâche en poussant un hurlement de douleur. C'est bien un mec, aucune fille ne peut pousser de tels cris. Mais pas le temps de se pencher sur la question. Je bondis vers l'ouverture laissée par les juges, sans tomber sur aucun autre tributs. Derrières moi, des bruits de batailles et des hurlements retentissent. Je suis bien contente de m'éloigner de cet horrible bain de sang.
En arrivant à l'orée de la forêt je me retourne juste pour voir ou en sont les combats. Et là, j'aperçois avec surprise Aleela poursuivie par un lion, qui s'enfuit dans la direction opposée. Mais qu'est-ce-qu'elle fabrique bon sang ? Une lance qui fonce droit sur moi, me rappelle que je ne suis pas encore totalement à l'abri. Je me jette au sol pour l'esquiver, puis je me relève rapidement et poursuis ma course. Plus vite je m'éloignerais de la corne d'abondance, mieux ce sera.
| |
| | | elicul25 Tue Cato
Messages : 707 Date d'inscription : 10/08/2012
| Sujet: Re: Les 45èmes Hunger Games. Fic terminée Mer 29 Mai - 19:22 | |
| Voilà enfin la suite, désolée, je sais que je met ma vie à poster. En espérant qu'elle vous plaira (ps : J'ai mis de la musique à écouter en même temps que vous lisez, et pour ceux qui n'aiment pas les scènes violents, ne lisez pas ce chapitre). [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] - Spoiler:
Un projectile siffle à mon oreille. Je pousse un cri de surprise et me jette à terre. J'ai bien fait car aussitôt, une pluie de projectiles s'abats sur nous. Ils sont divers : Des pierres, des bouts de bois, des éclats de verre... L'une des pierres atteint Némia en pleine tête, l’assommant sur le coup. Je me met en boule, la tête entre les bras, attendant que les projectiles cessent de pleuvoir sur nous. Un bout de verre m'entaille le bras, m'arrachant une grimace de douleur. Comprenant que les tributs sont loin d'être à cour de munitions, je tente de ramper discrètement jusqu'à la corne d'abondance. Plusieurs pierres m'atteignent dans le dos, m'arrachant des cris de douleur. L'un des mes genoux et en sang car j'ai rampé sur un poignard qui était à moitié enfoui dans le sol, et ma tête bourdonne depuis qu'une pierre m'a atteinte à la tempe. C'est alors que je commence à perdre espoir, que la pluie de projectile s'arrête soudainement. Je relève la tête, et découvrir ainsi le visage de mes agresseurs. Ils sont cinq, trois garçon et deux filles. Ce ne sont pas des carrières, et pourtant ils brandissent tous leurs armes avec assurance. Au sol, ils ont laissés quelques sac vides, qui devaient contenir les projectiles. L'une des fille et deux des garçon ont des lances-pierres qu'ils abandonnent pour quelque chose de plus tranchant, comme des poignard ou une épée. Je me lève, les jambes tremblantes. J'ai n'ai plus le tournis, mais mon genou saigne toujours. Je déchire un bout de mon débardeur et l'enroule autour de ma blessure, pendant que les tributs avancent d'un pas tranquille vers moi, un grand sourire aux lèvres, l'air sur de leurs victoire. Je me munis discrètement de deux poignards que j'avais dissimulé sur moi. Je me prépare à mener le combat de ma vie. Némia est toujours assommée et Iona s'accroche à sa bombe comme si sa vie en dépendait. Je suis seule contre cinq. Je n'ai aucune haine envers ses tributs, mais malgré tout, je ne mourrais pas s'en m'être battue. Pour l'honneur de mon district, pour ma famille, pour survivre. Je ne les laisseraient pas me tuer sans en emporter un ou deux avec moi. Je rassemble les forces qu'il me reste, me préparant à riposter. Je suis rapide et j'ai l'effet de surprise. Eux sont plus nombreux et plus grands. Une des filles âgée de dix-huit ans à la tignasse blonde, et qui au vu de sa position est très certainement la chef de cette alliance, pousse un cri de guerre. C'est le signal qu'attendaient les autres tributs pour charger. Ils se précipitent vers nous en hurlant, brandissant leurs armes. Je serre les dents, me préparant à recevoir des coups et à en donner. C'est alors qu'un évènement improbable surgit devant moi. Némia. Elle faisait apparemment semblant d'être assommée, car elle n'a pas l'air du tout sonnée. Elle se place devant moi, fendant l'air avec son sabre, et réussi l'exploit de tenir nos assaillants à distance. Les tributs nous encercles, et nous nous retrouvons dos à dos, elle avec son long sabre et moi avec mes poignards, prête à en lancer. Némia m'en tend deux autres qu'elle gardait sur elle, et je les glisse dans la poche avant de mon pantalon. Ils vont m'être utiles. Iona n'a pas bougé d'un pouce. Elle continue de serrer sa bombe contre elle, comme un doudou et aborde un air hésitant et effrayé. J'ai envie de détaler le plus loin possible, malheureusement c'est impossible. Les tributs qui nous entourent, veillent à ce que nous n'ayons aucun échappatoire. Je me surprend à espérer que les carrières reviennent vite. Pour l'instant, Némia empêche nos assaillant de nous porter des coups. Mais viendra un moment ou l'un d'entre eux parviendra à franchir la limite qu'elle leurs impose avec son sabre. Et alors ce sera la début de la fin. Et ça a finit par arriver. Alors que Némia repoussait l'attaque de l'un de garçon, l'une des filles, sournoise, en a profité pour lui déchirer le bras avec son poignard, lui laissant une longue entaille sanguinolente. Némia à poussé un hurlement ou douleur et colère se mêlaient, et a envoyé un grand coup de sabre dans la direction de la fille, qui a réussi de justesse à l'esquiver. Ensuite, tout est allé très vite. Deux garçon on pénétré dans l'espace qu'elle maintenait jusqu'à alors hors de leur portée, empêchant jusqu'à présent qu'ils aient la portée nécessaire pour nous atteindre. Némia se fatiguait de plus en plus, et n'arrivais plus à repousser les attaques. L'un des garçon a réussi à planter son poignard dans la cuisse. La brune carrière a chancelé tandis qu'une grimace de douleur lui barrait le visage, mais elle a tout de même réussi à entailler le garçon au niveau de l'abdomen. Étant derrière elle, les tributs ne pouvaient pas m'atteindre. Mais si elle succombait, j'était foutue. J'ai donc très vite décidé de passer à l'attaque. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ---) Rips to rule J'ai envoyé un poignard de toute mes forces vers la masse que formaient nos assaillants. Il s'est planté dans l'épaule de l'un des tributs, qui à poussé un hurlement de douleur à glacer le sang, en agrippant le poignard à l'endroit ou il perçait sa chaire. Je me suis placée aux côtés de Némia, et ai envoyé un autre poignard que l'une des filles à esquivé de justesse. Nous tenions bon avec Némia, mais tout allait très vite. Bientôt, nous nous sommes retrouvées couvertes de sang et d'entailles. L'un des tributs avait réussi à me lacérer le ventre, et je souffrais le martyr. Nous avions mis hors d'état de nuire l'un des tributs, et nous en avions amoché salement deux autres. Malgré tout, c'était loin d'être suffisant, ils continuaient d'attaquer avec la même hargne, alors que nous faiblissions. Je sentais mes forces m'abandonner, en même temps que le sang ruisselait de mes plaies. Alors que ma vision commençait à se brouiller, j'ai réussi à atteindre l'un des tributs en pleine poitrine. J'ai entendu quelqu'un crier son nom, puis l'une des fille folle de rage s'est jetée sur moi, me faisant basculer au sol. J'ai tenté de me débattre pour échapper à son étreinte, mais je n'y arrivais pas. Je n'arrivais pas à lui résister. Je n'en avais pas la force. -Je vais te tuer espèce de sale petite traîtresse, m'a sussuré la fille à l'oreille tandis que je gémissais de douleur, comment as-tu osé t'allier avec les carrières !? Comment as-tu pu !? Elle m'ensserait la gorge avec ses mains. Ma vision rétréciçait petit à petit, je n'arrivais plus à respirer. J'ai tenté de répondre dans un dernier souffle. -Survivre... ai-je hoqueté, je dois survivre. La fille à plongé son regard dans le mien, tout en continuant à serrer mon cou. Je n'arrivais pas à réfléchir correctement, tout ce que je voyais, c'était ses yeux vert rivés sur moi et son air cruel. Mes idées étaient embrouillées. Tout me paraissait si vague... Le manque d'air me brûlait les poumons avec force. Je sentais mon cœur ralentir. Je ne veux pas mourir... Pas maintenant... Je suis si jeune... Je veux revoir ma famille... Au moins une dernière fois... Embrassez mes parents... Rire avec mes frères... Serrer mes sœurs dans mes bras... Remercier Shad... Je veux...Subitement, la pression autour de mon cou s'est relâchée. J'ai tout d'abord cru que la fille était trop faible mentalement pour me tuer. Mais en observant plus attentivement, j'ai remarqué qu'elle avait les yeux exorbités et la respiration suffocante. Elle a basculé en avant, et j'ai pu voir qu'elle avait un poignard planté dans le dos. Elle allait mourir. Quelqu'un m'avait sauvée.
| |
| | | MockingJayForEver Fait des noeuds avec Finnick
Messages : 3012 Date d'inscription : 15/10/2012 Age : 33 Localisation : Au district 9 3/4 ♥
| Sujet: Re: Les 45èmes Hunger Games. Fic terminée Mer 29 Mai - 20:46 | |
| Aaah enfin!!!! Wow enfin du combat et du sang, j'adore!! Hum qui l'a sauvée..? Némia? Iona? Les autres carrières qui sont revenus? Hâte de savoir ça! | |
| | | elicul25 Tue Cato
Messages : 707 Date d'inscription : 10/08/2012
| Sujet: Re: Les 45èmes Hunger Games. Fic terminée Mer 29 Mai - 20:59 | |
| Moi même je ne sais plus x) Héhé, moi aussi je me suis rendue compte que j'aimais bien ça. Psycooooooooopathe En tout cas merci Camille ! | |
| | | MockingJayForEver Fait des noeuds avec Finnick
Messages : 3012 Date d'inscription : 15/10/2012 Age : 33 Localisation : Au district 9 3/4 ♥
| Sujet: Re: Les 45èmes Hunger Games. Fic terminée Mer 29 Mai - 22:28 | |
| Mdrr, jcrois qu'on est tous sur ce fo' des psychopathes en puissance. Mais quand on aime Hunger Games, forcément on aime aussi les scènes violentes, pleine de sang. | |
| | | elicul25 Tue Cato
Messages : 707 Date d'inscription : 10/08/2012
| Sujet: Re: Les 45èmes Hunger Games. Fic terminée Jeu 30 Mai - 15:57 | |
| Ouai, je crois bien qu'on est assez Capitoliens dans l'âme (; | |
| | | MockingJayForEver Fait des noeuds avec Finnick
Messages : 3012 Date d'inscription : 15/10/2012 Age : 33 Localisation : Au district 9 3/4 ♥
| Sujet: Re: Les 45èmes Hunger Games. Fic terminée Jeu 30 Mai - 23:33 | |
| Mon dieu qu'elle horreur! | |
| | | elicul25 Tue Cato
Messages : 707 Date d'inscription : 10/08/2012
| Sujet: Re: Les 45èmes Hunger Games. Fic terminée Ven 31 Mai - 19:27 | |
| | |
| | | elicul25 Tue Cato
Messages : 707 Date d'inscription : 10/08/2012
| Sujet: Re: Les 45èmes Hunger Games. Fic terminée Lun 24 Juin - 15:58 | |
| Voilà enfin la fin de cette longue correction J'avoue que je suis soulagée, ça m'a pris pas mal de temps. Je vais écrire beaucoup plus vite maintenant, surtout que je suis en vacances. Je vais essayer de finir la fic cette été. ça m'aura pris un an pour l'écrire. Chapitre 16 :Je me suis relevée en toussant, alors que la tribut poussait un dernier râle d'agonie. Un coup de canon a retentit. J'avais du mal à stabiliser ma respiration, je haletais désespérément. Mes jambes tremblait tant que je devais prendre sur moi pour ne pas m'effondrer. Une sorte de minuterie résonnait dans ma tête. Une minuterie ?-COUR ALEELA COUR ! Me hurle Iona. VA T'EN VITE ! Je ne me retourne même pas pour voir ce qu'elle fabrique : je suis trop faible pour ça. Je met toutes mes dernières forces, ma détermination et mes espoir dans le sprint que je pique pour échapper à l'explosion. Je dois m'éloigner le plus possible. Courir pour ne pas être tuée sur le coup. Je ne veux pas mourir. Je voudrais ne pas devoir participer à ces jeux horribles, à toute cette boucherie. Si seulement je n'avais pas été tirée au sort ! J'aimerais aller plus vite, mais mes jambes me supporte à peine. C'est une course contre la montre et on dirait bien que je vais la perdre. Je cours, je cours, je cours.... Je sauve ma peau. J'abandonne Iona. Je suis si lâche... BAAAAAAAAAAAAAAAAAAMMMMLe bruit assourdissant me vrille les tympans. Je suis projetée en l'air par le souffle de l'explosion. Je pousse un cri de terreur tandis que comme dans un rêve, je chute vers le sol en terre battue au ralentit. L'impact contre le sol incroyablement violent me coupe le souffle, une douleur horrible irradie à l'avant de mon ventre. Je n'arrive plus à bouger, je suis comme paralysée par un mal lancinant qui me déchire les côtes. J'ai mal. Mon dieu j'ai si mal !Je n'arrive même plus à respirer correctement. Je veux revoir mon district. Je suis tellement désolée de toute les fois ou j'en ai dit du mal. Comparé à ici c'est la paradis. On crève de faim, mais on ne ressent pas de telles souffrances. Pardon, pardon. Je veux rentrer. Je veux rentreeeeeeer !Je me met à sangloter. Chaque tressautement de mon corps me fait ressentir une terrible douleur, mais c'est manifestement la seule chose que j'arrive à faire. Recroquevillée par terre, je pleure toutes les larmes de mon corps. Je tousse aussi. Beaucoup. La fumée qui emplis l'air m'empêche de respirer correctement et brûle mes poumons, je crois bien que je vais finir par mourir d'intoxication. Chaque inspiration est une torture. Je voudrais tant que ma mère soit à mes côtés, qu'elle me rassure. Je serais allongée dans un grand lit douillet, et elle m'embrasserais sur le front après m'avoir bordée. Mon père lui, m'encouragerais comme il le fait chaque fois que j'en ai besoin « Aller Aleela c'est pas si grave ! Lève toi ma fille ! ». Mes frères me tapoteraient le dos maladroitement, ils n'ont jamais été doués pour consoler, mais qu'ils s'inquiète pour moi me faisait tellement plaisir. J'aurais du leur dire, je n'en aurais sans doute jamais l'occasion.Leevia poserait la tête sur mon épaule et Trilia se serreraient contre moi. Ce serait utopique. Je voudrais tant être avec eux. Je suis tellement désolée. Je vais mourir. Pardon. Je vous aime.Je ferme les yeux, très certainement définitivement. Aleela tribut féminin du district Onze aux Quarante-Cinquièmes Hunger Games. Éliminée. Morte dans une explosion. *** -Bordel ! Mais qu'est-ce-qu'il se passe !? Le cri perçant me tire de mon engourdissement. J’entrouvre péniblement les paupières et aperçois quatre formes encore floues qui arrivent en courant. Ils doit s'agir de Kelos, Kalie, Allan et Kyle, les carrières. Ils regardent autour d'eux l'air hébétés. Ça y est, je suis fichue. Je n'ai pas la force de courir, je ne pourrais pas échapper à leurs fureur dévastatrice. -Némia ? Némia ou es-tu ? S'époumone Kelos. Il remarque alors que je suis consciente et se penche vers moi. -Dit moi ou elle est Aleela. Dit le moi ! Je tente de me redresser, mais j'arrive à peine à relever la tête. Mes poumons me brûlent toujours avec force. Les larmes me montent aux yeux. -Morte. -Comment !? S'exclame Kalie. -Elle est morte, répétais-je plus fort, avant d'avoir un violent haut le cœur et de vomir sur les chaussures de Kelos. Étonnement, nulle réaction dégoûtée n'émane de ce dernier. Il m'empoigne fermement et me soulève jusqu'à ce que nos visage se touche presque La haine déforme le sien. Mes pieds ne touchent plus sol et ainsi agrippée, j'ai encore plus de mal à respirer. J'ai toujours envie de vomir. -C'est de ta faute hein, m'accuse t-il, espèce de sale garce ! Même avant qu'il mette ses mains autours de mon cou, je sais d'avance ce qu'il va faire. Je l'ai vu s’entraîner j'ai pris conscience de sa force titanesque. Je me débat, lui envoie des coups de pieds, tentant de me soustraire à son étreinte. Mais il est trop fort, j'ai la sensation d'être une petite fille voulant s'attaquer à un adulte. Il me maintient en l'air aussi facilement que si je ne pesait qu'un kilo, comme s'il voulait contempler une dernière fois mon visage terrifié juste avant de me tuer. Il va me briser le cou. Je le sais. Alors comme une gamine effrayée ne voulant pas voir son meurtrier en face, je ferme les yeux de toute mes forces tandis qu'une vague de souvenir m’asseye. La panique qui m'avait prise lors de l’atterrissage de l'hovercraft. Shad qui me prend dans ses bras et qui me propose que l'on s'allie. Moi qui refuse. Lui qui me dit que si je suis en danger il est là.... En rouvrant les yeux, je sais quelle est la seule chose qu'il me reste à faire. -SHAAAAAD ! Hurlais-je. A L'AIDE ! Kelos m'allonge un grand coup de pied dans le ventre pour me faire taire. Une violente nausée me monte à la gorge je suffoque de nouveau. Comme la tribut de tout à l'heure, Kelos enserre mon cou de ses mains et exerce une forte pression sur ma trachée. Mon destin doit être de mourir étranglée.Il a beaucoup plus de force que la tribut de tout à l'heure. Je mourrais rapidement. Rapidement... Et pourtant comme la première fois, l’étreinte finit par se desserrer Peut-être que je suis vraiment morte cette fois ? Du sang m'éclabousse, j'espère de tout cœur que ce n'est pas le mien. Ma vision est de moins en moins floue et c'est pourquoi je peux voir le corps de Kelos basculer en arrière. Toujours retenue par ses main qui semblent fixées autour de mon cou, il m'entraîne dans sa chute. Il aborde un air étonné et son visage est blanc comme un linge. Je m'écroule sur lui alors que son corps heurte le sol. Ma tête est collée à sa poitrine. Pendant un instant, je tente de percevoir le boum boum habituel des battements de cœur. Mais je n'entends rien, absolument rien, et c'est ce qui m'effraye. Suis-je devenue sourde ? Je tente de me dégager, mes ses mains ne veulent pas se décoller de mon cou, elles sont froides et rigides. Je pousse un petit cri de terreur quand dans un soubresaut je réussis à me dégager de son étreinte et aperçois enfin la cause de ce silence. Un épieu long de deux mètres est planté dans sa poitrine. Oh mon dieu ! Lui aussi est mort ! Un hurlement silencieux s'échappe de mes lèvres entrouvertes de stupeur. Un violent mal me vrille la tête et je crois apercevoir Shad ainsi que Léna. Ils courent vers moi. Je veux leur crier de fuir, leur dire de sauver leurs peaux. Mais tout ce que je réussi à faire, c'est vomir encore avant de m'évanouir. | |
| | | MockingJayForEver Fait des noeuds avec Finnick
Messages : 3012 Date d'inscription : 15/10/2012 Age : 33 Localisation : Au district 9 3/4 ♥
| Sujet: Re: Les 45èmes Hunger Games. Fic terminée Lun 24 Juin - 20:18 | |
| Ah super Eli, encore une suite géniale, mais un peu court! (ce qui est normal vu que c'est la suite du même chapitre ) Contente de savoir qu'on va avoir la suite rapidement! Mais pourquoi les autres carrières n'ont pas attaqués quand Shad et Léna sont intervenus? | |
| | | elicul25 Tue Cato
Messages : 707 Date d'inscription : 10/08/2012
| Sujet: Re: Les 45èmes Hunger Games. Fic terminée Mar 25 Juin - 17:59 | |
| Aleela est à peine consciente, donc on ne sait pas vraiment si Shad et Léna sont là ou si c'est juste une hallucination. Et si oui, tu verra bien pour le prochain chapitre héhé En tout cas merci | |
| | | elicul25 Tue Cato
Messages : 707 Date d'inscription : 10/08/2012
| Sujet: Re: Les 45èmes Hunger Games. Fic terminée Mar 2 Juil - 15:09 | |
| Je reprend la suite de la fic ici- Chapitre 17:
J'oscille entre la conscience et l'inconscience. Des murmures me parviennent aux oreilles. Je tente de me souvenir de quels jours nous sommes et d'ou je me trouve, mais mon esprit est encore embrouillé. Je crois qu'il fait nuit, car seule une faible lumière pénètre à travers mes paupières endolories. Les sensations me reviennent petit à petit, comme si je sortais d'un long coma. Je sens d'abord le sol dur, tapissé de végétation, et le doux clapotis de l'eau. Je suis allongée, ma tête est posé contre quelque chose de soyeux et doux - une veste certainement. Je me sens reposée, et seul un tiraillement vers le bas de mon ventre m'indique que mon corps n'est pas entièrement rétablit.
Il fait assez frais, mais le sol contre lequel je repose est encore chaud, la température a du rapidement baisser. Je palpe les objets autours de moi, tentant de trouver un repère qui pourrait m'indiquer ou je me trouve. Ma main s'arrête sur un sac à dos que je tire vers moi. Les chuchotements s'interromptent. Je relâche le sac, persuadée d'avoir fait une bêtise.
-Elle est réveillée, murmure une voix féminine.
J'entrouvert les paupières. Je suis allongée sur un tapis de feuilles, un bandage m’enserre le ventre et un feu crépite devant moi. Tout autours ce dresse des palmiers et d'autres arbres exotiques, un petit ruisseau coule sur ma droite. La vue d'un cocotier me fait reprendre mes esprits. Paniquée, je bondis hors de ma couche de feuille et piétine le feu affolée. Une forme sombre bondit sur moi et me plaque au sol.
-Hé qu'est-ce-qui te prend Aleela !? S'exclame Léna alors qu'elle me maintient à terre.
-Le feu ! Je chuchote furieusement. Il va attirer les carrières !
Léna pousse un soupir de soulagement et relâche la pression qu'elle exerce sur moi. Elle secoue la tête et lâche un petit rire.
-Ne t'en fait pas pour eux, me dit-elle en repoussant la cascade de cheveux noir qui lui tombent sur les épaules, ils sont à peine en état de se défendre. Shad et moi on les a bien abîmés.
Elle se tourne et c'est là que je l'aperçois. Il est assis à quelques mètres du feu et nous observe silencieusement. Il m'adresse un sourire.
-Content de voir que tu va bien Aleela.
Un sourire de soulagement se dessine sur mon visage à mesure que je réalise que mon partenaire de district est bien là, sain et sauf devant moi. Je me précipite vers lui et il m'ouvre ses bras. Je l'étreint avec affection, tellement tellement soulagée qu'il soit toujours en vie. Léna nous observe en souriant, mais son air reste grave. Je la prend elle aussi dans mes bras, reconnaissante. Car si j'en crois mes souvenirs, elle m'a sauvée la vie. C'est un geste qui ne s'oublie pas.
Mon ventre gargouille et Léna me repousse gentiment pour me tendre une tranche de saucisson que je dévore en quelques secondes. Elle m'en donne trois autres, puis un bout de viande tout sec et une poignée de baies sauvages. Je ne suis toujours pas rassasiée, mais c'est déjà mieux que tout à l'heure.
-Alors qu'est-ce-qu'il s'est passé ? Je demande. Vous avez mis une raclée aux carrières ?
-Tu aurais du voir ça, me répond Léna avec un large sourire, quand j'ai vu le feu, je me suis dit qu'il se passait quelque chose et j'ai accouru vers la corne d'abondance. Je suis venue le plus vite possible, malheureusement la bombe avait déjà explosé. Tout les tributs on du entendre le bruit de l'explosion d'ailleurs. Le souffle m'a projetée en arrière, alors que je me trouvais à plusieurs dizaines de mètres. Ensuite, l'air a était envahit pas la fumée, et j'ai du me mettre à couvert pour ne pas être intoxiquée par cette maudite brume. Je ne voyais presque plus rien et ma gorge me brûlait. Je me suis mise à courir vers le cœur de la forêt, croyant être victime d'un piège de l'arène.
-Et c'est là qu'elle m'est tombée dessus, reprend Shad d'une voix calme, je voulais savoir ce qu'il s'était passé et c'est pour ça que je me dirigeais vers le campement des carrières. On ne voyait pas à deux mètres, elle m'a foncé dedans.
-Et il a bien faillit me tuer, continu Léna d'un air grave (puis son air s’adoucit), mais heureusement il m'a reconnue à temps, ce qui m'a évité de finir embrochée. (Shad rigole, l'air tout de même assez mal à l'aise, et Léna lui sourit. C'est plus fort que moi, je ne peux m'empêcher de ressentir un élan de jalousie face à leur début de complicité). Il m'a demandé ce que je faisait là, si près du campement des carrières et je lui ait répondu que tu avais certainement des ennuis. Tout les deux, on s'est armés puis on à courut vers le campement des carrières. Kelos était à deux doigt de te tuer, heureusement, Shad l'a anéantit d'un coup d'épieu pendant que moi je repoussait la garce blonde. Je l'ai salement amochée d'ailleurs.
-Kalie ? Ai-je demandée ne pouvant m'empêcher de sourire à l'idée de l'arrogante carrière se prenant une raclée.
-Ouai c'est elle, répond Léna satisfaite, je lui ai laissé une longue estafilade sur la tempe. Les deux autres carrières on mis plus de temps à réagir, et j'avoue qu'un moment, j'ai cru voir venir ma dernière heure arriver quand ils se sont jetés sur moi. Ils m'aurait tué si les juges n'étaient pas intervenus. Alors que Kyle me tordait un bras dans le dos, j'ai entendu un rugissement terrifiant. Les lions, ils étaient revenus. Ces crétins de carrières on poussé des hurlements terrifiés et se sont enfuis comme des lâches vers la forêt. Shad a réussi à en tuer un, puis nous nous sommes enfuis nous aussi. De toute façon, ils en avaient après le cadavre de Kelos. (Elle a une grimace de dégoût) C'était pas beau à voir, crois moi.
-Combien de temps suis-je resté assommée ?
-Un jour et demi, m'apprend la jeune fille aux cheveux de jais, tu étais dans un sale état quand on t'a retrouvée. Pour t'avouer la vérité, tu serais morte sans ça.
Elle se penche et attrape le tissu soyeux qui me servait d'oreiller. Je m'étais trompée. Ce n'est pas une veste mais un parachute couleur argentée.
-Un cadeau des sponsors, je murmure en palpant le doux tissu, que contenait-il ?
-Un quitte contre les brûlures, m'indique Shad, ta peau était rougie par les inflammation et tu arrivais à peine à respirer. Ces produits sont miraculeux. On t'a vaporisé une sorte de gaz dans la bouche, pour te dégager les bronches, et on t'a appliqué de la crème sur la peau. En quelques minutes tu allais déjà mieux, et tes brûlures on mis seulement quelques heures à disparaître.
En baissant les yeux sur mes jambes nues, je constate qu'il a raison. Elles ne gardent aucune trace de marques rouges et ma peau est parfaitement lisse. Seule quelques estafilades viennent troubler le tableau.
-Et ça ? Je demande en désignant le bandage qui m’enserre le ventre.
-On n'avait rien pour soigner les blessures à arme, se désole Léna, on a fait du mieux qu'on pouvait. Tu risquais l'hémorragie, les tributs ne t'on pas ratée. Heureusement, Shad possédait quelques bandages. On les a changés plusieurs fois pour nettoyer la plaie, et franchement je ne suis pas mécontente du résultat.
Je hoche la tête, préférant rester silencieuse le temps d'assimiler les nouvelles.
-Merci, finis-je par dire reconnaissante, vous m'avez sauvé la vie en risquant le votre, je ne sais pas comme vous prouvez ma gratitude. C'est dur, surtout que nous savons très bien que seul l'un d'entre nous survivra. J'aimerais vous proposer quelques chose, maintenant que nous sommes là tout les trois. -Je t'écoute, me répond Shad.
-Les carrières ne sont plus que trois si j'ai bien compris (Léna hoche la tête), les frères et sœurs du huit son alliés et je ne sais pas ce qu'il en est des tributs survivants, mais il me semble que presque tout le monde a formé une alliance. Seul, nous sommes démunis, mais à plusieurs, c'est autre chose. Voilà ce que je vous propose : formons une alliance tout les trois. Ainsi, nous aurons beaucoup plus de chance de survie.
-Je suis d'accord, m'approuve Léna, et toi Shad ?
-Je ne sais pas, répond-il incertain, on n'est plus beaucoup et je ne voudrais pas qu'on doive s’entre tuer. Je veux bien rester avec vous quelques temps, mais je finirais bien par vous quitter. Rappellez vous bien qu'il n'y aura qu'un seul vainqueur.
-Je sais bien, répondit-je une boule se formant dans ma gorge, je voudrais....
-Combien reste t-il de tribut ? Me coupe Léna, voyant que je suis a deux doigt de pleurer. On sait que la carrières du Un, le garçon du Sept et la fille du Douze sont mort dans l'explosion, la garçon du Dix a aussi clamsé un jour plus tard. Oubliant mon chagrin à l'idée de leur mort, je réfléchis à toute vitesse.
-On est plus que Dix ! Je m'exclame. Il reste les trois carrières, les frères et sœur du Huit, nous trois, une tribut dont j'ignore le district et...
-Et mon partenaire de district, complète Léna.
Soudainement une pensée me traverse l'esprit, tellement évidente que je me sens bête de ne pas y avoir songé avant.
-Qu'en est-il de Iona ? Je demande la gorge nouée.
-Je suis désolée Aleela, me répond doucement Léna, elle est morte.
La nouvelle me fait un choc. Je me doutais qu'elle ne survivrait pas, mais l'apprendre comme ça, sachant qu'elle s'est sacrifiée pour moi, me fait monter les larmes aux yeux. Je sais bien que même sans moi elle serait morte, mais je ne peux m'empêcher de me sentir coupable de l'avoir abandonnée, préférant fuir. Bientôt, je ne peux retenir des larmes salées qui dégoulines sur mon visage crasseux. Shad dans un élan de compassion, m'entoure les épaules de son bras.
-C'est comme ça Aleela, me dit-il, on savait tous qu'elle avait peu de chance de survivre. Le plus important maintenant, c'est que toi tu sois en vie. N'oublie pas que ta famille te regarde sans doute en ce moment même.
Comprenant le message qu'il chercher à me faire passer, j'essuie mes larmes et prend une grande inspiration. Ce n'est certainement pas le moment d'être faible, pas en plein milieux des jeux de la faim.
- Chapitre 18:
Shad, Léna et moi, nous décidons de chercher à manger. Nos réserves s'épuisent a vue d'oeil, et nous sommes tout trois affamés. Les noix de coco ne suffisent pas à nous subvenir, nous avons besoin de viande. Le jour se lève quand nous nous mettons en route. Nous ratissons la forêt, à la recherche de petits animaux faciles à tuer, mais à part une chauve-souris déjà morte, nous ne trouvons rien. Pendant notre progression difficile à travers la jungle, nous croisons une bande de singe, et Léna rate d'un cheveux l'un d'entre eux, particulièrement agaçant avec ses cris stridents.
Nous récoltons en chemin quelques baies et autres plantes. À notre retour, je prépare une sorte de grande salade avec tout ce que nous avons trouvés et y rajoute les derniers bout de saucisson, tandis que Léna et Shad fouille les alentours. Ça ne fait que six jours que je me trouve dans l'arène, et je suis déjà affamée. En plus de ça, la chaleur étouffante me rammolit. Je ne sais pas si j'arriverais à tenir jusqu'au bout.
L'après-midi, nous nous rendons à la cascade que Léna m'avait fait découvrir le premier jour. Shad a lui aussi le souffle coupé par la beauté des lieux. Nous lavons nos vêtements dans la cascade, puis en sous-vêtement nous nous baignons dans la rivière. Cela me fait un bien fou d'enlever toute la crasse et la saleté qui recouvrait mon corps. Je me sens enfin propre, et j'ai comme un regain d’énergie. Alors que je me retourne pour faire par de mes impressions à Léna et Shad qui se trouvent au milieux de la rivière, là ou le courant est le plus fort, je les aperçois en train de s'éclabousser. Une jalousie, si forte qu'elle m’impressionne moi même, me tord le ventre. Tout à coup, me baigner dans un lieu pareil me paraît ridicule et futile. Je m'empresse de sortir de l'eau sous leurs regards surpris « Ou est-ce-qu'ils se croient ? Songeais-je rageuse en enfilant mes vêtements encore mouillés. En vacances peut-être ? On est pas là pour s'amuser. Bon sang est-ce-qu'ils réalisent que dans une semaine on sera peut-être tous morts ? »
-Qu'est-ce-qu'il se passe Aleela ? Me demande Shad étonné.
-Ce n'est pas un endroit pour se baigner, je répond sèchement, vous réalisez ou nous nous trouvons !? C'est vraiment n'importe quo... ATTENTION !
Shad et Léna me regardent surpris, tandis que j'observe avec frayeur la masse verte qui se tient à quelques mètres d'eux, silencieuse.
-Sortez de l'eau ! M'écriais-je paniquée. Vite vite !
Léna et Shad réagissent aussitôt. Il s'empresse de nager jusqu'à la rive tandis que paniquée je leur hurle de se dépêcher. Malheureusement, le reptile comprend qu'il est repéré et s'élance à leur poursuite, nageant souplement, sa gueule garnie de dents pointues grande ouverte. S'il les rattrape c'est la fin.
-Attention ! Le crocodile ! Il va vous rattraper !
Léna laisse échapper un cri terrifié en comprenant quel genre de prédateur la poursuit. Elle redouble d'effort et prend de l'avance sur Shad. Je me précipite sur la berge pour l'aider à monter, un poignard dans la main gauche. Elle attrape la main que je lui tends, épuisée et tremblante. Je la hisse, tout en criant à Shad d'aller plus vite. Mais il n'est pas aussi bon nageur que Léna et a du mal a se dépêtrer des algues qui tapissent la rivière. Le crocodile se rapproche de plus en plus, il panique et nous crie de venir l'aider. Je me penche en avant et lui tend la main. Il réussit à l'attraper alors que le crocodile referme ses mâchoires sur sa jambe.
Shad pousse un hurlement de douleur effroyable, tandis que Léna et moi le tirons vers la berge. J'ai peur que le Crocodile finisse par lui sectionner la jambe avec sa force incroyable, si nous attendons trop. Nous sommes bloqués, si nous tirons il perd sa jambe, si nous ne faisons rien le crocodile va le dévorer. Mon cœur tambourine avec force dans ma poitrine tandis je prend ma décision. Je sais que je risque fort de mourir, mais je ne peux pas le laisser comme ça, se faire déchiqueter sous nos yeux.
Sous les cris horrifiés de Léna je plonge dans l'eau. Je ne sais pas très bien nager et j'ai du mal à lutter contre les courants qui m’entraînent. Mais en m’agrippant à Shad, dont le corps est parcouru de tressautement, je parviens à ne pas me faire emporter. Je progresse difficilement vers le crocodile, concentré sur sa cible. Il tente de refermer totalement sa mâchoire sur la jambe de Shad, qui l'en empêcher en balançant des coups de pieds. J'agrippe mon poignard avec détermination et le brandit au dessus de sa tête. Il lève les yeux vers moi une demi-seconde avant que je ne les lui crèves. Et je peux lire la peur dans ces derniers.
Le crocodile pousse un rugissement terrifiant en balançant sa tête ensanglantée. Sa pression autour de la jambe de Shad se relâche, et mon partenaire en profite pour extraire la jambe de sa mâchoire. J'ai à peine le temps d'être soulagée pour lui qu'une violente rafale m'emporte. Le courant vient tout à coup de devenir surpuissant. Je tente de lutter contre les flots qui m'entraîne loin de la cascade, mais c'est peine perdue. Je suis bien trop faible pour cela. Le courant me tire avec force vers le bas, et je dois lutter pour garder ma tête hors de l'eau. Je tente de m'agripper à la berge, mais la terre se désatègre sous ma poigne, et je suis de nouveau emportée.
Je suffoque quand une nouvelle fois, ma tête se retrouve sous l'eau. Je ne sais plus si je suis à l'endroit ou à l'envers. Je ne sais pas de quel côté je dois pousser pour remonter. Je pousse un hurlement terrifié, qui résonne silencieusement sous l'eau. Je n'ai quasiment plus d'air, et je parviens toujours pas à remonter à la surface. Ma tête tourne et autour de moi, tout deviens flou. J'ai entendu dire que la noyade était une mort agréable quand on cessait de se débattre. Alors je relâche mes muscles et me laisse couler, mes yeux se ferment petit à petit.
Subitement, une pression sur mon épaule me tire vers le haut. Alors que je crève la surface, j'aperçois une cascade de boucles noires. Je prend de grandes goulée d'air, peinant à respirer correctement. Je sens qu'on me tire vers la berge, tandis que petit à petit, je parviens à reprendre mon souffle. Je redresse la tête, cherchant des yeux mon sauveur.
-T'es complètement cinglée ! Me crie Léna. Ça va pas bien dans ta tête ou quoi !? Quel idée de plonger pour délivrer Shad de ce foutu crocodile !
-Merci, je murmure, tu m'a encore sauvée.
Je respire toujours par acoue, mais je vais bien mieux. Je regarde tout autour de moi et aperçois Shad à quelques mètres de là, les yeux levés vers le ciel. Je regarde à mon tour et aperçois un deux parachutes argentés qui descendent lentement. Léna et moi nous précipitons pour les attraper.
-Ne les ouvrons pas tout de suite, dit-je, il faut qu'on bouge absolument, on a du alerter toute la jungle. Shad tu es en état de te déplacer ?
Il hoche la tête, sa jambe ruisselle de sang mais est en bien moins pire état que je ne pensais la trouver. Nous n'allons pas bien loin, car il a trop de mal à avancer. Nous nous arrêtons sous un palmier, et nous l'allongeons sur le sol recouvert d'herbe douce. Léna ouvre le premier paquet et nous découvrons un vrai repas. Du poulet, des petites pommes de terre, de la salade, quelques fruits et même une mousse au chocolat contenue dans un tupperware.
-Oh merci ! Je m'exclame, me sentant si reconnaissante que j'aurais pu entamer une danse de la joie. Merci beaucoup !
La douce odeur de nourriture chaude me monte aux narines, et je dois m'empêcher de me jeter dessus, alors que Léna ouvre le deuxième paquet. Il contient quelques bandes blanches et un petit tube de désinfectant.
-C'est pour Shad, comprend t-elle, et regarde ! Il y a même un petit mot pour vous.
Je m'approche d'elle intéressée. Elle me tend un bout de papier recouvert d'une belle écriture, que j'entreprend de lire tandis qu'elle se penche sur la jambe de Shad pour la désinfecter.
-Shad et toi aussi Aleela, lus-je à voix haute pour que Shad puisse entendre le message lui aussi, sachez que je suis très fière de vous, vous vous débrouillez très bien. Ne perdez pas courage mes enfants. Tailla. Ps : N'oubliez pas, il n'y aura qu'un seul vainqueur.
Je lui jette un coup d'oeil pour voir sa réaction au message de notre mentor, et m'aperçois qu'il est bien plus mal en point que je ne le pensais. Son visage au teint mate a pris une blancheur inquiétante et il est ruisselant de sueur. Je m'approche de lui, anxieuse. Léna est en train de nettoyer ses plaies. Je m'assois à ses côté et pose une main sur son front.
-Tu es brûlant, constatais-je, je vais chercher de l'eau.
Je tente de me lever, mais il m'attrape le bras et m'oblige à me rassoir.
-Non Aleela, ça ne sert à rien, me dit-il d'une voix douce, j'irais mieux demain, une fois que mes blessures auront cicatrisées. C'est grâçe à toi que ma jambe et moi sommes toujours là, je ne te remercierais jamais assez.
-Toi aussi tu m'a sauvée, je lui répond en souriant. On n'a qu'à dire qu'on est quittes, rajoutais-je devant son air dubitatif.
Il éclate de rire, et je suis soulagée de voir qu'il a assez de force pour ça. Soudain, je songe que le Capitole doit être en train de nous regarder en cette instant même. Ah ils ont du bien s'amuser avec le crocodile cet après-midi ! Je suis sure qu'ils regrettent même qu'il n'y est pas eu un mort. Je rougis en songeant que tout le monde doit avoir compris que je crevais de jalousie. Quand j'y repense, je me dit que c'est un heureux hasard, car si je n'étais pas sortie de l'eau, je n'aurais pas repéré le crocodile et nous serions mort tout les trois.
- Chapitre 19:
Un coup de canon me réveil en sursaut. Je cherche du regard Shad et Léna, vérifiant ainsi qu'ils sont bien en vie, et que nous ne venons pas de subir une attaque nocturne. C'est avec soulagement que j'aperçois deux silhouettes qui se redressent, au aguets.
-Je parie sur une attaque de mutation, lâche Léna, une fois sure que personne d'autre que nous ne se trouve dans les environs.
-Et moi sur les carrières, la contre Shad, ils sont vicieux, attaquer dans la nuit c'est bien leur genre. Ils doivent s'être remis de leurs blessures maintenant.
-Nous verrons bien demain soir, conclus-je.
Nous nous rallongeons sur les couches de feuilles de palmiers qui nous servent de lit. Je ne peux m'empêcher de trembler, à l'idée qu'une mutation rode peut-être près de nous, pouvant nous tomber dessus à n'importe quelle moment. Le moindre petit bruit me fait tressaillir. Recroquevillée sur moi même, je sursaute violemment quand une main se pose sur mon épaule. Un rire bas se fait entendre.
-Du calme Aleela, ce n'est que moi, chuchote Shad.
-Tu m'a fait peur, je proteste.
-Tu n'a pas à t'en faire, (il attrape ma main), nous avons assez divertit le Capitole pour aujourd'hui. Il n'en s'en prendront pas à nous avant demain. Rendors-toi.
Je le remercie silencieusement et ferme les yeux, tentant de trouver le sommeil. Sa main tient toujours la mienne.
***
Le lendemain, nous sommes réveillés par un autre coup de canon. Le soleil est bien trop haut à mon goût. Nous avons dormis trop longtemps. Je réveille Shad et Léna, avant de chausser mes ranger encore mouillées. Nous aurions voulu pouvoir conserver notre campement, mais une horde de fourmis rouge certainement envoyée par le Capitole vient troubler nos plans. C'est en poussant des cris de douleur, agonisant d'injure les fourmis et pestant contre la malchance que nous nous dépêchons de quitter les lieux.
Après quelques heures de marches, nous nous arrêtons enfin à couvert sous un arbre, entourés de lianes encombrantes mais qui on le mérite de nous camoufler à la vue de nos adversaires. Je n'en peux plus, mon estomac vide me tiraille. Dans le district Onze, j'étais tant habituée à ne pas manger à ma faim, que je pensais avoir l'avantage de ne pas y être sensible dans l'arène. Grave erreur.
C'est avec extase que je mâche lentement un bout de pomme de terre tiède. Hier, j'avais insisté pour que nous ne finissions pas tout, et je réalisais aujourd'hui que j'avais bien fait de ne pas céder face à la hargne d'une Léna affamée. Car sans ça nous aurions été à geins, et je ne sais pas si j'aurais réussi à me relever.
Ce soir là, nous revenons victorieux avec deux singes mort. Léna et moi en avons chacun eu un avec un poignard, et Shad les a achevés. Pendant que Léna vide les prises, Shad et moi tentons d'allumer un petit feu. Nous nous trouvons dans un tel enchevêtrement de végétations, que je doute que les carrières parviennent à ce glisser jusqu'à nous sans qu'on les repères. Heureusement que Shad possédait des allumettes, sinon nous n'aurions sans doute pas réussi à en allumer un. Nous dégustions donc la chaire des singes -qui n'est pas si mauvaise que ça finalement- quand l'hymne retentit.
Levant la tête vers le ciel, je prie pour que ce soit le visage de l'un des carrières qui apparaisse. C'est finalement celui du garçon du Cinq, le partenaire de Léna. Je tourne la tête vers elle, et ai juste le temps d'apercevoir un éclat de tristesse sur son visage, avant qu'elle ne reprenne une expression neutre. Le visage de la fille du Huit est en train de disparaître quand je tourne de nouveau la tête. Je songe au pauvre tribut du Huit qui vient de perdre sa sœur.
Un long silence pesant s'installe.
-Il... c'était quelqu'un de bien, finit par murmurer Léna.
Je comprend qu'elle parle de son partenaire. Mue par un élan de compassion, je m'assois à côté d'elle et passe un bras autour de ses épaules. Elle pose la tête sur mon épaule, le regard mélancolique. Nous restons ainsi un bon bout de temps. Puis, Shad se lève l'air décidé, et commence à rassembler ces affaires.
-Qu'est-ce-que tu fait ? Je demande surprise.
-Je m'en vais. Nous sommes restés ensembles bien trop longtemps, nous ne devons pas nous attacher les un aux autres tu en es consciente ? Le message de Taila, c'était un avertissement par apport à ça. Et puis nous ne sommes plus que Huit, je ne voudrais pas que ça se finisse entre nous.
Les larmes me montent soudain aux yeux, avec une telle rapidité que j'en suis moi-même surprise. Je me redresse et attrape Shad par le bras.
-Tu ne peux pas partir comme ça, pas maintenant. Attend au moins demain matin.
-Non Aleela, fit-il en me repoussant en douceur, je ne sais pas si j'en aurais la force demain. Je m'en vais, maintenant.
Abasourdie, je me tourne vers Léna qui affichait un air fataliste. Elle haussa les épaules en réponse à mon appel à l'aide silencieux. C'était comme si elle savait que ce moment finirait par ce produire. Je me suis laissée tomber au sol, abattue. Non je ne pleurerais pas.
Léna a insisté pour donner à Shad un tiers des provisions. Un partage équitable. Moi je restais assise sans rien dire, à le contempler amasser les maigres affaires qu'il possédait. Je sentais que si je proférais un mot, j'allais éclater en sanglot. L'heure de se séparer était venue bien trop tôt à mon goût.
-Il est temps pour moi d'y aller, a finit par dire Shad, j''espère... j'espère que l'une d'entre vous survivra.
Il s'est détourné de nous, comme si notre simple vision était trop dure à supporter. Je ne pouvais pas le laissez partir comme ça. Pas avec des adieux si cours, sachant que nous ne nous reverrions pas vivant.
-Shad ! Me suis-je écriée en courant vers lui.
Il s'est retourné surpris alors que je me jettais dans ses bras. Nous nous sommes étreints avec force, persuadés que c'était la dernière fois. «N'oublie pas notre promesse » lui ai-je murmuré à l'oreille, devant me dresser sur la pointe des pieds du fait de ma petite taille. « Jamais, m'a t-il assuré d'une voix grave, et toi, méfie-toi de Léna. On ne sais pas ce qu'elle est capable de faire pour survivre ».
J'ai hoché la tête, souriant tristement. Shad m'a regardé longuement, l'air d'hésiter, et alors que j'allais lui demander ce qui n'allait pas, il s'est brusquement penché sur moi et a posé ses lèvres sur les miennes.
-Adieu Aleela, m'a t-il murmuré en se redressant.
Il a fait volte face brusquement, et s'est éloigné d'un pas rapide. Je suis resté clouée sur place, abasourdie. Léna m'a rejoins, un sourire idiot plaqué sur le visage. Elle m'a gentiment frotté le dos avant de dire :
-Je crois bien que tu as une touche.
-Je.... J'ai l'impression que...
Un hurlement effroyable m'a interrompu.
- Chapitre 20:
Sans nous concerter, Léna et moi nous précipitons vers la source du bruit. Armée d'un poignard, je m'attends au pire. J'écarte une feuille de palmier de mon chemin et tombe sur une scène si horrible qu'elle restera à jamais gravé dans ma mémoire.
Kalie tient Shad en joute avec une flèche. Livide, il est étendue au sol, une flèche plantée dans l'épaule et une autre dans la jambe. Horrifiée, je n'ai que le temps de pousser un cri d'effroi. Kalie relâche la corde et une troisième flèche se plante dans le cœur de Shad. Aussitôt tout son corps se relâche et il cesse de se débattre.
Je reste un instant hébétée alors qu'un coup de canon retentit. Léna elle, réagit aussitôt. Elle envoie son poignard de toute ses forces qui se plante dans l'épaule de Kalie. La blonde carrière pousse un cri de douleur et lâche son arc. Alors que Léna se réarme, elle fait volte-face et s'enfuit. Sans réfléchir, je me lance à sa poursuite. Chaque parcelle de mon corps est emplis de rage. Je n'ai qu'une idée en tête : La tuer.
-Viens te battre espèce de sale garce ! Je m'égosille alors qu'elle tente de m'échapper en virant d'un coup sur la gauche.
D'un coup elle trébuche et je lui tombe dessus. Elle lève le regard vers moi alors que je la plaque au sol. C'est avec délectation que je constate qu'elle a l'air terrifiée. Son épaule est en sang.
-Pitié Aleela, me supplie t-elle en me voyant lever mon poignard, ne me tue pas. Laisse moi, je te promet de ne pas m'en prendre à toi... Je t'en prie, je pourrais t'aider. On pourrait s'allier.
Furieuse, je lui donne un grand coup dans la mâchoire. Elle pousse un gémissement de douleur.
-Ta gueule, je lui assène de nouveau un coup, des larmes brouille ma vue. Tu n'es qu'un horrible monstre ! Je hurle, et à ce moment là, je me fiche bien d'alerter d'autres tributs. Tu ne mérite pas de vivre ! Je devrais te torturer, te faire vivre un supplice, mais je ne suis pas comme vous. Comment peux-tu être aussi cruelle !? Tu me donne envie de vomir !
Je la frappe plus fort, tout en continuant de m'égosiller. Une main se pose sur mon épaule. C'est Léna. Elle m'a trouvée, attirée par mes braillements.
-Ne perd pas de temps avec elle Aleela, me dit-elle d'un ton brûlant de rage, tue-la. Fait lui payer ce qu'elle a fait à Shad.
-Nooon ! S'écrie Kalie le regard fou, tentant de se redresser. Attend... je pourrais vous aid....
Je ne lui laisse pas le temps de finir sa phrase. Je lui plante mon poignard dans le cœur. Ses yeux s'agrandisse de stupeur, elle a un dernier hoquet, et puis elle bascule en arrière. Mes mains tremblent. Je n'arrive pas à détacher mon regard de son corps rigide. J'ai tué quelqu'un. J'ai commis un meurtre.
-Allez viens Aleela c'est finit, me murmure Léna en me détachant du corps de Kalie, elle ne reviendra plus nous hanter maintenant.
Je lui lance un regard affolé. Elle me prend par le bras et me force à bouger. Je me demande comment j'arrive à la suivre, c'est comme si mon corps se mouvait tout seul. J'ai le cerveau déconnecté, les images de ces derniers instants ne cessent de défiler dans mon cerveau, comme si la touche replay était bloquée. Je revois le corps sans vie de Shad, puis moi enfonçant mon couteau dans le torse de Kalie, sa tête retombant mollement au sol.
-C'était de la légitime défense, je dis et en voyant la regard inquiet que me lance Léna, je comprend que j'ai pensé à haute voix.
-Le monde se porte bien mieux sans cette garce, me répond elle, et puis c'était elle ou toi, tu le sais Aleela.
Je reste silencieuse, méditant ses paroles . Au campement, nous récupérons nos affaires, puis nous nous éloignons. Aucune d'entre nous ne veux rester là plus longtemps, ça nous rappel trop de souvenir. Léna décrète qu'aujourd'hui nous allons nous reposer, comme si c'était parfaitement normal dans un contexte tel que les Hunger Games de décréter un jour de repos. Je suis trop perturbée pour protester.
Je l'attend en haut d'un arbre, les jambes pendant mollement dans le vide, pendant qu'elle va nous chercher de quoi manger. J'ai cessé de trembler, la première période due au choc est passée. Maintenant, la douleur de la perte de Shad m'assaillit. Des larmes roulent sur mes joues tandis que je réalise que je ne le reverrais jamais. J'ai comme un trou béant dans le cœur, creusé par le chagrin. Je regrette tellement de ne pas être arrivée à temps pour le sauver. Si seulement je ne l'avais pas laissé partir...
Léna tarde, et je commence à m’inquiéter quand je l'aperçois enfin. Elle abord un air triomphant, tenant un petit singe mort par la queue. Je lui souris faiblement, le cœur encore meurtri. Je mange à peine ce soir, je n'ai aucun appétit. Je sais que dès demain, je vais devoir me remettre d'aplomb si je veux avoir une chance de survivre.
-Combien sommes nous maintenant ? Me demande Léna en suçotant un os, après la fin de l'hymne.
Voir s'afficher le visage de Shad a était particulièrement douloureux. J’espère que ou qu'il soit, il est enfin en paix.
-Il reste encore deux carrière, Allan et Kelos, je répond tout en comptant sur mes doigts, nous deux, le garçon du Huit et un dernier tribut dont j'ignore le district. Ça fait six
-On est plus que six ! On a vraiment une chance de s'en sortir Aleela !
Léna a le regard qui brille d'excitation. Pour ma part, je suis partagée. Le fait que nous soyons si peu de survivant au bout de seulement neuf jours m'horrifie. Mais cela veut aussi dire que nous nous rapprochons de la victoire, ce qui pour la première fois depuis un bon bout de temps me redonne de l'espoir.
- Chapitre 21:
Je tire sur la corde de l'arc, concentrée sur ma cible. Je peux y arriver, je le sais. Je me décale d'un pas, pour être sure de bien l'avoir dans le viseur.
-Si tu met autant de temps à tirer, tu es sure de crever, m'a lancé Léna.
Surprise, j'ai relâché la flèche et elle est allée se planter dans un palmier à côté de celui qui je visais. J'ai poussé un juron. Depuis que j'avais appris que Léna avait eu la bonne idée de récupérer l'arc de Kalie, je n'avais cessé de m’entraîner. Je ne me débrouillais pas si mal finalement, mais j'étais très lente à m'armer et je visais juste une fois sur trois, je savais qu'en combat rapproché je n'avais aucune chance avec un arc. Mais de loin...
-Laisse tomber Aleela, tu perd ton temps, a repris Léna en soupirant, allons plutôt chercher à manger, je crève de faim. On ne gagnera jamais si on est à moitié mortes de faim, tu le sais.
Elle a raison bien sur. Mais tirer à l'arc me permet de vider mon esprit, d'oublier un instant que j'ai tué une personne. Cela faisait deux jours déjà, mais de sombres pensées continuaient de me hanter.
Je sais que je ne devrais pas rester avec Léna, alors que nous sommes si peu nombreux, mais je ne peux pas me résoudre à continuer toute seule. Et puis nous nous sommes attachées l'une à l'autre à force de se sauver la vie. Elle non plus n'a pas l'air de vouloir rompre notre alliance. De toute façon on mourra certainement toute les deux, alors quelle importance ?
Nous nous sommes mis en quête de petits animaux, mais il nous n'avons rien trouvé. Nous étions trop fatiguée pour marcher longtemps, terrassées par le manque de nourriture. Je devais avoir perdu cinq kilos et Léna déjà mince avant était devenue carrément maigre. Les grognements de nos ventres étant insupportables, nous nous sommes rabattu sur des herbes et des plantes que j'ai découpé avec mon poignard et posé sur des feuilles de palmier. On peut vraiment manger n'importe quoi quand on est affamés.
-Et alors elle est pas belle la vie !? A lancé Léna d'un ton ironique.
Je lui ai fais signe de parler moins fort. Après tout les carrières nous traquaient toujours. Nous avions aperçu hier Kelos et Allan à l’affût des derniers tributs, chassant en équipe. Il n'avait apparemment toujours trouvé aucun tribut, puisque personne n'était mort. Savoir qu'ils devaient roder dans les parages me collait des frissons.
J'allais attaquer ma salade de plantes quand j'ai aperçu un éclat vert et blanc.
-Attend Léna ne mange pas ! Me suis-je exclamée.
Elle s'est interrompue, étonnée.
-Cette plante je la reconnais, ai-je repris , c'est une Acokanthera, n'y touche surtout pas c'est toxique.
-Eh bien on a eu chaud, commenta Léna, heureusement que tu t'y connait en plantes.
J'ai hoché la tête, le cœur battant à tout rompre. Nous avons jeté le reste de la salade. Mais nous avions toujours faim et ne pouvions ignorer ce besoin. Nous nous sommes finalement tapies chacune sous l'ombre d'un arbre car il faisait une chaleur écrasante, attendant qu'un animal passe par là. J'étais prête à manger des insectes s'il le fallait.
Finalement, Léna a eu un petit singe et elle m'a proposé de le faire cuire. Comme nous étions en plein jour, j'ai accepté à condition que l'une d'entre nous s'occupe d'étouffer la fumée. Il a été rapidement cuit, Léna m'a dit qu'elle s'occupait de découper les parts, et je l'ai laissé faire. En attendant, j'ai cherché de quoi agrémenter la viande avec des petites herbes. J'en salivais d'avance.
Léna a soudain eu envie d'aller chercher de l'eau à la source et m'a dit de commencer à manger sans l'attendre. Trop affamée pour protester, j'ai porté une cuisse de singe rôti à ma bouche reniflant tel un animal sa saveur. Et c'est ce geste qui m'a sauvé la vie. J'ai sentis une odeur bizarre, que je connaissais. Prise d'un doute et j'ai ouvert la cuisse en deux et ai observé des petites pétales de fleur blanches à l'intérieur. Pas n'importe quelles pétales. Celles de l'Acokanthera.
Léna avait tenté de m’empoisonner.
Je me suis redressée d'un bond, sur le qui-vive. Peut-être qu'elle était en train de me guetter en ce moment même, s'attendant à ce que je m'effondre. Quelle idiote j'ai était de lui faire confiance ! Ah elle s'est bien jouée de moi la traître !
J'ai commencé à rassembler mes affaires rapidement dans mon sac. J'ai aussi pris l'arc de Kalie, il pourrait m'être utile. J'ai pris sa part de roti de singe qu'elle n'avait certainement pas empoisonée, sans le moindre remord. J'étais furieuse et angoissée. Je me demandais si Léna planifiait depuis longtemps ma mort ou si l'idée lui était venue se matin lors de la découverte de la plante toxique.
J'ai aussi pris sa réserve de poignard, mais je lui en est quand même laissé un. Je ne pouvais pas me résoudre à la laisser désarmée. Après tout elle m'avait sauvé au moins trois fois la vie, même si c'était pour essayer de m'empoisoner après. Un comportement bien étrange. Trop étrange. Et si ce n'était pas elle qui avait tenté de m'empoisonner ? Mais non, c'était impossible qu'un autre tribut ai pu glisser les pétales dans ma part.
Tiraillée, j'ai décidé de l'attendre pour tirer ça au clair. J'ai encoché une flèche, au cas ou ou elle veuille me poignarder. Elle n'avait aucune chance d'en rééchaper si elle s'en prenait à moi.
Je me suis collée contre un palmier, pour l'attendre, et quand elle a finalement réapparu, affichant un air hagard en constatant qu'il ne restait plus qu'un couteau au sol , je l'ai aussitôt tenue en joute avec mon arc. D'aussi près, j'étais sure de ne pas la rater.
-Qu... qu'est-ce qui te prend Aleela ? A t-elle demandé d'une voix blanche.
Mais à son air coupable, j'ai vu qu'elle était plus surprise que je ne sois pas morte qu'autre chose.
-Ne fais pas l'innocente, ai-je répondu d'une voix rageuse, tu le sais très bien.
Je m'attendais à tout sauf à sa réaction. J'espérais qu'elle allait me jurer que ce n'étais pas elle, même si je m'attendais plutôt à ce qu'elle prenne un air presque diabolique, avouant qu'elle souhaitait ma mort depuis le début. Mais à la place, elle s'est laissé glissé au sol, en larmes.
-Je suis désolée, a t-elle sangloté, je voulais pas te faire ça. Mais c'est cette arène, elle me rend folle ! Les jeux, les juges, les morts.... C'est trop ! Je te jure, je voulais pas te tuer, je t'en pris crois moi, je ne sais pas ce qui m'a pris ! Pardon pardon ! Je t'en supplie pardonne moi !
Elle se tordait les mains, le visage souffrant, des larmes amères coulant à flot sur son visage. En cette instant, l'implacable Léna ressemblait d'avantage à une gamine effrayée qu'à une guerrière. J'ai su que je ne pourrais pas lui tirer dessus. J'ai baissé mon arc.
-Ne t'approche pas, ai-je grondé alors qu'elle tendait la main vers moi, tu as rompu notre alliance, c'est finis. Maintenant tu va repartir de ton côté, et moi je vais aller du mien. C'est simple. J'espère que je n'aurais plus jamais à te croiser espèce de sale traîtresse.
-Ne me laisse pas, a t-elle sangloté d'un ton suppliant, je t'en pris Aleela ! Me laisse pas seule...
-C'est finis, ai-je répété d'une voix rauque et j'ai sentis que mes yeux s'embuaient.
Je les ai essuyé d'un geste rageur .
-Maintenant je vais m'en aller, ai-je repris, et tu ne me suivra pas compris ?
Elle a hoché difficilement la tête, son corps maigre secouée de sanglot, la respiration saccadée. Je lui ai balancé un bout de singe non empoisonné, puis je me suis éloignée, sans un regard en arrière. J'ai marché une bonne heure avant de me laisser tomber à terre, les joues baignées de larmes.
Et c'est là que Kelos m'a trouvée. SUITE P15Merci à tous ceux qui on lu. Lecteur invisible ou faisant partit du forum. C'est encourageant de voir qu'on écrit pas pour rien, que certains apprécient. Un énorme merci à tout ceux qui suivent régulièrement, et qui commente pour donnez leur avis, c'est très important pour moi. Surtout toi Camille, qui est toujours là pour me faire pars de tes impressions. Vous êtes adorables !
Dernière édition par elicul25 le Lun 18 Aoû - 19:51, édité 11 fois | |
| | | MockingJayForEver Fait des noeuds avec Finnick
Messages : 3012 Date d'inscription : 15/10/2012 Age : 33 Localisation : Au district 9 3/4 ♥
| Sujet: Re: Les 45èmes Hunger Games. Fic terminée Mer 3 Juil - 16:03 | |
| Un bon chapitre! J'ai vraiment aimé ces retrouvailles, très touchantes. L'annonce de la mort de Iona m'a nouée la gorge, mais bon je m'y attendais un peu. Hum Shad et Léna ont l'air de bien s'entendre...et Aleela est jalouse... Va t'il y avoir une rivalité entre les deux filles? Bon d'accord je sais qu'il n'y a rien entre Shad et Aleela, mais ça serait fun! Ca rajouterait un peu de moments drôles, légers, dans cet univers très sombre. Et puis j'adore les histoires d'amour et de jalousie (a). Bref, hâte de lire la suite! | |
| | | elicul25 Tue Cato
Messages : 707 Date d'inscription : 10/08/2012
| Sujet: Re: Les 45èmes Hunger Games. Fic terminée Mer 3 Juil - 19:15 | |
| Merci beaucoup Je suis contente d'avoir pu faire passer de l'émotion. Héhé, ouai c'est sur :p A voir. En tout cas,c 'est vraiment sympas de ta part de toujours être là pour commenter, moi tant que j'ai un lecteur je continue | |
| | | MockingJayForEver Fait des noeuds avec Finnick
Messages : 3012 Date d'inscription : 15/10/2012 Age : 33 Localisation : Au district 9 3/4 ♥
| Sujet: Re: Les 45èmes Hunger Games. Fic terminée Mer 3 Juil - 19:26 | |
| A mon avis je ne suis pas la seule lectrice, mais je suis la seule à commenter oui. T'as quand même plus de 3000 vues!! Aller les gens! Dites un peu ce que vous en pensez!! Jouer au lecteur fantôme...c'est mal! | |
| | | thithi Pacificateur
Messages : 3702 Date d'inscription : 03/02/2013 Age : 31 Localisation : Toujours au Grand Rex
| Sujet: Re: Les 45èmes Hunger Games. Fic terminée Mer 3 Juil - 19:35 | |
| Je viens de rattrapé tout mon retard ( a partir du chapitre 15 ) et j'aime autant ta fic. Je doit avoué que j'ai l’impression qu'il ce passe un truc entre Lena et Shad ... | |
| | | elicul25 Tue Cato
Messages : 707 Date d'inscription : 10/08/2012
| Sujet: Re: Les 45èmes Hunger Games. Fic terminée Jeu 4 Juil - 13:19 | |
| Merci Peut-être... | |
| | | elicul25 Tue Cato
Messages : 707 Date d'inscription : 10/08/2012
| Sujet: Re: Les 45èmes Hunger Games. Fic terminée Jeu 4 Juil - 22:51 | |
| Le chapitre 18 est en ligne ! | |
| | | MockingJayForEver Fait des noeuds avec Finnick
Messages : 3012 Date d'inscription : 15/10/2012 Age : 33 Localisation : Au district 9 3/4 ♥
| Sujet: Re: Les 45èmes Hunger Games. Fic terminée Dim 7 Juil - 19:28 | |
| Ouf, j'ai eu peur que Shad y passe!! Héhé, petite crise de jalousie de la part d'Aleela! Elle est trop mignonne quand elle s'énerve! En tout cas continue comme ça! Tu as juste fait une petite erreur, tu parles d'un crocodile, et puis après c'est un requin. Voilà, et merci, ton petit mot est adorable! | |
| | | elicul25 Tue Cato
Messages : 707 Date d'inscription : 10/08/2012
| Sujet: Re: Les 45èmes Hunger Games. Fic terminée Lun 8 Juil - 0:07 | |
| Merciii Ah oui mince ._. Mais c'est tout naturel chère lectrice | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Les 45èmes Hunger Games. Fic terminée | |
| |
| | | | Les 45èmes Hunger Games. Fic terminée | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|