J'ai été carrément inspiré ! Donc je vous ai écrit le chapitre 3 & 4.
En espérant que ça vous plaise, avec une pointe de suspense à la fin
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Une fois arrivée à destination, nous fûmes accueillit en héros. Étant donné le peu de distance qu’il y avait entre le capitole et le District 1, le voyage fut tellement court que nous arrivions pour le déjeuné. Nous traversons la grande place, sous les cris d’hystéries du pays, et nous entrons dans un immense immeuble aux vitres teintées. Alexandrina nous pressa d’avantage car il était l’heure de mangé et que nous allions avoir beaucoup de travail en cette après midi avec l’interview en direct. James et moi-même montons dans l’ascenseur au multiple boutons.
- Vous êtes à l’étage 1, comme District 1, nous expliqua Alexandrina, nous allons d’abord à la cafétéria afin de dégusté le merveilleux plat qu’on nous à préparé : Une cochon de lait assaisonné à la moutarde de France.
Nous prenons donc place à la table, en compagnie de Mark, et Alexandrina, et a peine mon postérieur frôla la chaise, que les serveurs arrivèrent en toute hâte nous apporter notre plat.
- Merci, dis-je poliment avec un grand sourire.
Le serveur me fit un signe de tête puis, partit à nouveau vers les cuisines sans se pressé cette fois.
- Voyons, quelles sont ses manières ma p’tite ! S’énerva Alexandrina.
- De quoi ? De dire « merci » ? Répliquais-je
- Non, de leur parler, qui puis est ils peuvent pas te répondre.
- Quoi ? Ils n’ont pas le droit de parler ? M’étonnais-je
- Ce sont des Muets, des traîtres, leur langue a était coupée.
- Des traîtres ?
- Manges, avant que ça refroidisse, dit James.
Je n’ai pas l’habitude de recevoir un ordre d’un gamin, et encore moins que je ne connaissait pas. Alors que je m’apprêtais à répondre, Mark me fit taire d’un geste de la main, et m’indiqua mon assiette. Je rumina, mais mangea pour autant. Le plat était d’une douceur infinie, et d’un petit picotement dût à la moutarde. Malgré mes moyens financiers, je n’avais jamais mangé un plat aussi goûteux.
Puis le déjeuné prit fin, et Mark nous indiqua de nous reposer car la journée allait être encore longue. Il nous indiqua donc nos chambres, nous expliqua quelques notions quand à la technologie qu’elle disposait, puis nous laissa nous reposer
Je me trouvais là, dans ma chambre, couché sur le lit trop douiller de cette chambre trop décorée.
Je pensai à toute cette journée, en quelques heures, toute mon existence a changé. Je m’appelle Ashley Martin, j’ai dix-sept ans, et me voilà dans les premières victimes des fabuleux jeux de la faim.
Je ne pus me poser bien longtemps car, quelques minutes après que mes pensés aient traversés toutes les choses que je n’ai jamais fais avant de mourir, on frappa à ma porte.
- Ne peut-on pas rester seule après une journée où on apprend qu’on entre dans un jeu de mort ! Criai-je.
- Non, mais on peut être à deux, résonna la voix de James.
- Entre.
Il entra dans ma chambre, et je me redressa sur mon lit, tout en tapotant une partie devant moi, l’insistant à s’assoir. Il s’assit, eut un grand silence avant qu’il ne dise :
- Est-ce que tu as peur ?
- Je ne m’en rends pas compte pour le moment, mais je pense que lorsque je serais dans l’arène et que je serais coursé par le tribut du district deux, je pense que là, j’aurais peur.
Il eut un rire léger avant de se lever et de se retourner devant moins l’air grave. Il n’avait rien du garçon que j’ai vu un peu plus tôt, jouant de son statut. Il n’avait que 15 ans, il était si jeune, il a tant de choses à voir et à faire. Et moi aussi.
- J’ai peur, Ashley. Me dit-il d’une voix mélancolique.
- On a tous peur. James, je ne peux pas te dire que tu n’as rien à craindre, c’est une promesse que je ne peux pas te faire, mais si il y en a une que je peux te faire, c’est de tout faire pour que nous puissions survire, du moins, le plus longtemps possible..
- Tu n’as pas à me faire cette promesse ! S’énerva-t-il, La seule chose que je peux te promettre moi, c’est de ne pas te tuer !
- Je te demande pardon !
Je fus sous le choc, ce garçon si gentil, si effrayé, venait de me dire, qu’il n’aillait pas me tuer, mais me laisserais me faire assassinée. Une jeune fille de 17 ans tuer par un garçon de 15 ans. Je ne m’étais donc pas trompé, malgré sa peur, il est fier de sa célébrité.
- C’est le jeu après tout. Tu croyais quand même pas que j’allais te lancer des fleurs dans l’arène.
- Non. .J-Je, bien sur que non. Répondais-je prise par surprise, je ne tenais juste pas à…
Les mots se perdirent dans ma gorge. Je n’avais pas vu les choses comme ça. Je n’avais même pas pensé au fait que le garçon devant moi, pourrait être mon meurtrier.
Il se leva et se dirigea vers la porte et me gratifie d’un sourire narquois :
- J’ai certes 15 ans, mais je n’en demeure pas moi fort qu’une gamine de 17 ans. Je suis bien plus fort que toi. A ta place, je m’allierais avec ton meilleur espoir de survit, moi.
- Jusqu'à ce que tu me poignardes dans mon sommeil.
- Eh ! C’est le jeu, ne m’en veux pas de suivre les règles. Mais essaie de mourir rapidement, histoire de ne pas avoir à faire le sale boulot.
Puis il partit, en refermant violemment la porte, qui claqua et causa un courant d’air. Je me glissai dans mon lit aux draps de soie, espérant rater l’interview de ce soir, je laissai ma fatigue m’emporter dans un sommeil profond.
Je fus réveillé par un brouhaha de rire et de chant dans ma chambre. Il devait être 19h, et ma sieste ne fut pas assez longue. Je leva la tête et découvrit une multitude de personne dans ma chambre tandis que j’écarquillais les yeux sous la surprise.
- Mais, qui êtes-vous ? Criai-je afin de me faire entendre, Et que faites vous dans ma chambre ? Je vous signal en passant, que je dormais au cas où vous ne l’auriez pas remarquer.
- Oh, mon dieu ! Vous avez vu ses cheveux ? On ne t’a jamais dit que quand on a des boucles comme les tiennes, il faut dormir avec des bigoudis ! dit une fille à la chevelure rose.
- Euh, nan, on ne m’a jamais dit, qui puis est, je n’ai pas besoin des conseille d’une fille au cheveux rose. Puis-je savoir à qui j’ai affaire ?
- Nous sommes ton équipe de préparation pour l’interview, ricana une plus jeune femme aux cheveux verts émeraude aux mèches d’or, et non allons te rendre top ma chérie !
Je la regardai, interloqué et étonné de voir tellement de couleur dans une chambre aussi sombre. Ils étaient tous habillés de vêtements extravagants et flash. Rien qu’à les regarder, une terrible migraine me prit.
- Nous allons commencer, il faut que tu te lèves ma chérie, dit la même jeune femme verte, Hop, Hop, Hop, debout, debout ! Je suis Louïal, et je suis ta styliste personnelle.
- D’accord...Mais je refuse de me teindre les cheveux en bleu ! Je me présente, je suis...
- Nous savons qui tu es, chérie, voyons ! Tu es Ashley Martin.
Sa manie de m’appeler « chérie » me rendait déjà à moitié folle. Ils étaient cinq, quatre filles et un garçon. Le garçon était gris de la tête au pied, et me faisait étrangement pensé à un opossum. Les filles, elles, étaient hautes en couleur. Et en hauteur ! Elles avaient des talons vertigineux, et me dépassé toute d’une tête malgré mon 1m78.
- Nous allons te préparé à l’interview, tout ce que tu as à faire c’est de t’assoir et de me dire que tu es merveilleuse, et que je suis une styliste fantastique.
Je m’exécuta, et m’installa devant la coiffeuse de la chambre tandis qu’il S4agglutiné autour de moi, me brossant les cheveux délicatement, en prenant soins de chacune de mes boucles anglaises, me faisant les ongles avec un vernis or, tandis que les deux autres s’occupaient de mon visage. Après des heures de maquillage, je pus me regarder, quelle fut ma surprise en voyant le résultat. Je ne me reconnaissais pas. A quoi bon montré des adversaires sous leur meilleur jour, pour les voir après noyé dans le sang. Je suppose que ça fait partie du spectacle.
- Voilà la touche finale de ta présentation, enfile vite cette robe, et va te mettre dans les loges.
Elle présenta une robe en or, orné d’une ceinture d’un rouge éclatant au dessus de mes hanches, avec un jupon jusqu’aux genoux en coupole. Le décolleté en dentelle couleur ivoire était, selon moi, un peut trop vulgaire accompagné d’une paire d’escarpins rouge étincelant. Je l’enfilai et je découvris une autre personne dans le miroir qui me faisait face.
- Tu es merveilleuse, ma chérie, et moi je suis talentueuse, Soupira-t-elle.
- C’est une façon de voir les choses…Enfin je suppose.
- Maintenant nous allons te conduire dans les loges et coulisse de l’émission, au rez-de-chaussée.
L’ascenseur nous y conduisit en moins de deux, et nous nous dirigeons vers les coulisses en trottinant. Arrivés sur place, ils vérifièrent que ma coupe était encore en état et me fit la dernière retouche.
L’interview allait commencer.
La foule était en délire. Les cris et applaudissements retentissaient jusque à dans les loges. La pression montait, et la mienne en particulier. J’étais stressé car si je ratais cette présentation, et que je montrais mes points faibles, je serais très vite éliminée des jeux.
Je respirai calmement, et posément. Pourquoi cela se passerait-il mal ? Parce qu’un gamin de15 m’a plus ou moins menacé de mort ? Ou parce que je n’ai rien à dire aux journalistes ?
Je me posais de plus en plus de questions quand à mon futur proche, quand Mark apparu devant moi.
- Angoissée ? Me questionna-t-il
- Totalement. Je ne sais même pas quoi dire, dis-je prise de panique, et si on me demandais mon point fort, ou mes points faibles ou…
- Commence par te calmer. Ensuite, pour ses questions tu ne dois absolument pas donné ta réponse (voulant prendre la parole, il m’interrompit d’un geste de la main) mais ne mens pas non plus. Ne te donnes pas plus, ou moins de valeur que tu as. Répond ce dont tu penses qu’il n’est pas dangereux de répondre.
A peine eut-il finit sa phrase que l’hymne de Panem retentit à mes oreilles. Il était l’heure. Le présentateur, Julio Rinaldi nous attendait sur scène. Il nous appela les uns, après les autres. Mon nom fut le deuxième appelé, et dès qu’il résonna dans ma tête, je respira profondément, et me jeta sur la scène.
Les lumières m’éblouissaient, je ne pouvais voir au-delà d’un mètre devant moi. Je manquai de tomber sur l’estrade jaune à cause de ces maudits escarpins. Je me redressai tant bien que mal en observant l’attitude de James, devant moi. Il portait un magnifique costume noir et or et était lui aussi maquillé, car ses tâches de rousseur avait totalement disparus de son visage. Il souriait de pleines dents, saluant de la main chaque personne du publique, leur envoyant des baisers. Un- Zéro pour James. Mais je n’avais pas dit mon dernier mot. Je pris place sur le fauteuil qui me fut attitré, délicatement. Les autres invités...concurrents arrivèrent et prirent place à nos côté un sourire niais sur le visage.
Julio commença par une brève introduction concernant les jeux, leur règlement et entreprit de commencer l’interview :
- Le moment que nous attendons tous, impatiemment, la présentation des candidats. Nous allons faire dans l’ordre des District et donc commencé par le premier, il hésita un instant, les filles d’abord. Je vous présente Ashley Martin !
La foule applaudis et je me levais de mon siège pour me diriger vers Julio qui m’attendait déjà, son micro brandit.
- Eh bien, Ashley quelle robe. Vous êtes somptueuse. Un grand bravo à son équipe de préparation, dit-il en applaudissant
- Merci, bafouais-je
- Alors dis moi, Ashley, qu’est ce que ça te fais d’être là, d’être la première fille des premiers jeux sur cette scène.
J’hésita un moment puis je le gratifia de mon plus beau sourire :
- Vous savez, Julio, cette aventure ne fait que commencer. Je ne peux pas encore en dire grand-chose, à part que je suis ravi de me retrouver ici avec vous.
La foule hurla, m’acclama et me siffla. J’étais aux anges, c’était vraiment la meilleure partie de toutes pour l’instant.
- Tu es vraiment une très jolie jeune femme, y a-t-il un future M.Martin ?
- Je…euh, dis-je prise au dépourvu avant de me reprendre, non, il n’y en a pas.
- Eh bien que de surprise, s’étonna-t-il, quel serait ton point fort ?
- Eh bien, si je vous le disais, mon cher ami, il n’y aurait plus de surprise dans l’arène.
- Cette petite est pleine de ressources. Comment as-tu ressentie le tirage au sort ?
- J’étais effrayé au début, mais petit à petit j’ai commencé à mis faire, et même à me dire que je pourrais gagné.
Ce qui est totalement faux. Mais je ne peux pas dire que j’étais terrorisée à l’idée d’entrer dans une arène en compagnie d’un garçon de 15 ans qui voulait me faire la peau.
- Une jolie, et téméraire jeune femme. As-tu une phrase de conclusion à nous dire ?
- Profitez bien de cette image glamour de moi.
Le publique ria et applaudis, tandis que je retourna m’assoir à côté de James, pour qui il était temps de passé au devant de la scène. Il était peut-être doué pour me menacer, mais il ne disposait pas d’un décolleté plongeant, et ne fit pas un malheur dans son interview plate. Les joueurs suivis, les uns après les autres. Tous s’en sortaient très bien. Puis vînt le tour de Caïna, du district 10. Ses bleus et cernes avaient disparus sous le maquillage et était habillé d’une longue robe bleu marine jusqu’au cheville, à une bretelle, sa chevelure bouclé rassemblé en un chignon serré. Elle se dirigea vers Julio, déjà en quête de réponse.
- Tu as une robe magnifique. Encore une équipe de préparation qui a bien travaillé.
- Tout est relatif, en faîte, je la trouve beaucoup trop longue.
Et sous la surprise générale, elle agrippa une partie de sa robe au niveau des cuisses et tira dessus, puis la déchira, laissant découvrir des parties de sa lingerie. Elle pris le bout de tissu arraché et le lança sur le siège qu’elle occupait un instant auparavant, tout en retirant les élastiques de ses cheveux, libérant ainsi sa crinière brune.
- Ouah, s’écria Julio tout émoustillé, c’est ce que j’appelle du relatif.
- Je ne pouvais pas faire un mouvement dans cette stupide robe .Répondit-elle simplement.
Sa façon de dire les choses était très décontractée. Elle n’avait pas la langue dans sa poche, et n’avait pas peur de le montrer. J’admirais ce côté de sa personnalité. Elle me faisait penser à un scorpion, toujours à sortir son dard et à piquer. Même si ça piqûre dans ce cas précis était hilarante.
Elle continua à parler avec cette même hargne dans la voix que lorsqu’elle a déchiré sa merveilleuse robe en satin bleu.
Puis vînt le tour de Charlie, qui ne paraissait toujours pas se rendre compte de la chose. Il s’avança vers de pupitre d’une démarche nonchalante et hypnotisante. Son regard vert était telle un océan d’écume dans le quel on se noyait de leur beauté, mais malgré ça, ils restaient vides, et ternes, comme si plus jamais ils ne verraient de belles choses. Une fois devant le pupitre, le jeune homme regarda la foule et fit un sourire timide.
- Eh bien Charlie Collins, Comment te sens-tu ? Le questionna Julio
- Je suis terriblement fatigué. Soupira-t-il.
A bien regarder, il était vrai que l’on voyait sous ses (magnifiques) yeux des gros cernes violet et creusé que le maquillage n’a pas su camoufler.
- Je vois bien ça. Il paraît que tu t’attendais à être pioché dans cette boule ?
- En effet.
- Qu’est-ce qui t’as fait croire ça ?
- Oh c’est bien plus que des soupçons, j’étais préparé à devoir monter sur l’estrade à l’appel de mon nom.
- Et pourquoi donc ? S’impatienta le présentateur.
- Car mes parents étaient les chefs de la rébellion.