Cinq mots pour une histoire

Kurt avait envie de changement. A vrai dire, Kurt n'avait pas la monotonie, que toujours tout soit pareil, il trouvait ça fade, ennuyeux. La stabilité, Kurt laissé ça aux autres, ceux qui ne croyaient pas en leur rêve. Lui, il voulait voir le monde, découvrir de nouveaux horizons, vivre de sa passion. Kurt ce dirigea dans la cuisine de son nouvel appartement à New York. Ah New York, la ville du changement, la ville ou tout était possible. La ville parfaite pour Kurt en somme. Il avait envie de manger du poisson, il prit un vieux livres de recettes que sa grand-mère lui avait offert pour son installation. Il lit le petit post-it rédigée à son attention :

"A mon petit Kurt, parce que les grand gaillard comme Blaine, il faut bien les nourrir !"

Blaine ... Surement la seule chose que Kurt ne voulait pas changer dans sa vie. D'ailleurs ou était-il ? Le jeune homme suivit l'odeur de fast-food qui venait de chatouillait ses narines. Il trouva son petit-ami, confortablement installé dans le canapé, blottit dans son édredon. Avec le sourire indulgent qu'on aurait pour un enfant, l'ancien membre du Glee-Club s'assit sur le bord du canapé, affin de ne pas dérange le brun qui dormait paisiblement. Il posait sa barquette de frite aux trois-quart vide sur la petite table basse et passa ses doigts dans ses boucles sauvages. Son compagnon frémit légèrement et remonta la couverture sur son nez.

Doucement, Kurt prit la télécommande des mains de sa moitié pour éteindre la télévision.

- "Non, éteints pas, c'est le meilleur moment !"

Blaine attira son chère et tendre contre lui, comme il l'aurait fait avec une peluche. Kurt ne dit rien, ce contentent de sourire alors que son petit-ami posait son menton sur sa tête et entourait sa taille de ses bras musclés sans quitter l'écran des yeux. Oui, vraiment, il n'y avait que Blaine pour continuait de regarder Winnie l'Ourson à 25ans mais Kurt ne l'aurait changer pour rien au monde.

Santana éteignit la télévision, ramassa les divers objets qui trainaient sur le parquet, sortit l'aspirateur de son placard, jeta un sale regard à ce stupide Harvy et brancha l'appareil faisant fuir l'animal au galop. Durant plus d'une heure, la jeune femme fit le ménage jusqu'à que la machine s'arrête brusquement. La brune ce retourna furieuse, prête à hurler sur ce stupide cabot qui avait sans doute débranchait l'aspirateur. Elle ce retrouva face à Brittany, tenant la prise et le chien dans ses bras.

- Brie, rebranche-ça, tu vois bien que j'étais occupé.

La blonde fronça les sourcils puis posa son chien à taire. Le caniche fila, faisant un grand écart pour éviter Santana. Cette dernière ne comprenant pas s'approcha de sa petite-amie

- C'est à cause de ta grand-mère ?

C'est fou comme une fille aussi naïve que Britanny pouvait des fois, ce montré lus perspicace que quiconque. Ou peut-être qu'elle connaissait juste bien son amie. Brittany pris la main de sa compagne.

- Tu n'y peut rien Santy, ce n'est pas de ta faute, tu es ce que tu es.

L’intéresse renifla, elle détesté ce surnom ridicule que l'ancienne pom-pom girl lui avait donner. Elle dégagea sa main de la chaleur rassurante de celle qui fut sa meilleure-amie avant de retourner à son ménage. Elle sentait la présence de son amante dans son dos mais sa fierté lui interdisait de ce blottir dans ses bras et de pleurer jusqu'à vider son corps de la moindre goutte d'eau.

Santana avait toujours entretenue une relation très proche avec sa grand-mère, elle était la femme qu'elle aimait et admirait le plus au monde, c'était son modèle. Les deux femmes, malgré les années, ne s'étaient jamais éloigné l'une de l'autre mais quand la vieille dame avait appris que sa petite-fille était lesbienne, son rejet avez blessé Santana plus que tout. Elle aurait tant voulut qu'elle comprenne, qu'elle l’accepte. Au lieu de ça, elle lui avait tourné le dos et sans Brittany, Dieu seul savait ce qu'aurait fait la jolie brune.

- Pour tes larmes.

Sursautant, l’hispanique ce rendit compte qu'elle pleurer. Sans bruit, l'eau coulait de ses yeux, cascadait sur son visage pour ce jeter sur le carrelage ou elle finissait léchée par Harvy. D'un geste brusque et un peu tremblant elle prit le mouchoir - rose évidement, on allait pas changer Brie- et ce tamponna rapidement les yeux avec avant de rendre le tissus à sa propriétaires.

- Tu veux qu'on aille la voir ? Une ballade ferra du bien à Harvy.

La brune osa les épaules, Harvy n'avait pas besoin de promenades mais Brittany cherchait juste une excuses.

- Ouais, j'ai pas envie que ton maudit clébard pisse partout.

Elle partit enfilait son manteaux et ses chaussures et rejoignit sa compagne devant les bosquets qui entouraient leur maison. Lorsqu'elle ce releva, la blonde tandis un bouquet de fleurs coloré et varié à sa moitié que le prit avec une petite moue avant de ce dirigeait vers sa voiture. Le trajet ce fit en silence jusqu'à ce que Brittany ce mette à chanter une comptine parlant d'un chat et d'une girafe. Santana aimait bien sa voix : claire, douce, tendre et enfantine tout comme elle.

Lorsqu'elle ce gara sur le parking, Santana sentit tout ce muscles ce raidir. La main de Brie ce posa sur son poignit et durant quelques minutes, toutes les deux observèrent le contraste de leur peau, l'une blanche l'autre brune. Finalement, Harvy les fit toutes les deux redescendre sur terre en aboyant.

- Ça doit te faire bizarre.

Santana ne répondit pas, les yeux fixaient sur les gravillons de l'allée. Tout ce qu'il lui faisait bizarre c'est que ce stupide chien porte un mentaux, encore une des idée idiote de la blonde, vraiment Santana craignait le pire le jour ou elles auraient un enfant. Enfin si elles en avaient un.

- On y est !

Brie ce pencha et déposa son bouquet sur la dalle en marbre qui bordait la tombe elle aussi en marbre.

- Bonjour Madame Guenerico, ça fait longtemps n'est-ce pas ?

Santana trouvait ça débile de parler à un bloc de pierre, parlait à un mort c'était débile, c'est comme parlait à un bébé, c'est idiot parce qu'on sait très bien que le bébé ne répondra jamais.

- Salut Mamie..

Et pourtant on le fait toujours. Brittany prie à nouveau la main de sa compagne, elle savait que c'était dur pour elle, de ne pas avoir pu revoir la vieille dame avant son départ, de ne pas lui avoir dit qu'elle l'aimait. Elle fit signe a Harvy de ce taire et de rester tranquille avant de poser sa tête sur l'épaule de la femme de sa vie. Après quelques minutes de silences, ou même le caniche ne ce fit pas remarquer, Santana ce mit à pleurer. Ce n'était pas de gros sanglots, ni même des hoquets, non, Santana avait une manière bien à elle de pleurer, les larmes coulaient, simplement, sans bruit. Brittany lui avait toujours enviait ce super-pouvoir, elle quand elle pleurer, elle avait le nez rouge et les yeux tout gonfler, comme si elle avait un rhume.

- Elle me manque... Je l'aimais tellement..

Les deux jeunes femmes restèrent là, dans les bras l'une de l'autre, peut-être quelques minutes, peut-être plusieurs heures, on ne sait pas, dans ces moments là, le temps s'écoulent lentement.

- Tu veux un chaton ?

- Quoi ?

Santana regarda sa compagne qui la regardait comme si de rien n'était.

- Je te demandait si tu voulais un chaton, les chatons c'est mignons et câlin et puis comme ça, Harvy ne serra pas tout seul et ça lui apprendra à être moins égoïste. Et si tu prends un chaton femelle on pourra lui acheter pleins de jolies robes ! On peut aussi allez boire un milk-shakes au chocolat avec une tonne de garniture !

Santana rit, parce que c'était la seule chose à faire quand sa petite-amie avait des idée aussi farfelue. Elle prit sa main, toujours douce et chaude dans la sienne et elles sortirent du cimetière.

- Va pour le milk-shake.

Puck regarder le ciel, essayant de trouver une forme aux nuages comme il faisait étant petit. Il était venu là directement après être sorti du bus. Il ne savais pas pourquoi mais en voyant ce parc depuis l'auto-car il avait eu envie d'y faire un tour et après quelques minutes de promenade il c'était allongé sur ce banc avec pour oreiller son vieux sac. Les gens devaient surement le trouvait bizarre, peut-être le prenait-il pour une racaille. Mais pour le moment, Puck n'avait rien d'un voyou, il essayer de réfléchir à ce qu'il venait d'apprendre.

- Un frère, murmura-t-il, tu as un frère.

Il ne savait pas vraiment comment il devait le prendre. Le fait qu'on lui est caché ça toute sa vie. Un frère, ce n'était pas rien. Il aurait pu être son confident, son ami. Il aurait pu le comprendre, l'aider à devenir quelqu'un de bien. Puck ce releva, il n'était peut-être pas trop tard, peut-être que ce Jack pouvait devenir son ami. Le jeune homme ce leva, encore incertain, mais il le ferrait, il irait voir Jack, foi de Puckerman !

Quinn était belle. Il aurait était idiot de ne le nier et ce n'était pas de la vantardise lorsqu'elle disait qu'elle était belle, c'était la vérité. Pourtant aujourd'hui, Quinn ce trouvait laide. Laide à l'intérieur, comme une pomme à l’apparence bien mur qui ce révèle être totalement pourrie. La belle blonde était assise dans sa salle de bain, sur le rebord de la baignoire. Elle fixait sans vraiment les voir, les stikers de dauphins nageant dans l'océan. Elle ce leva et ce regarda dans le miroir. Comment Rachel pouvait vouloir lui ressemble. Certes, elle était jolie, c'était même l'une des plus jolie de tout le lycée mais cela ne faisait pas d'elle quelqu'un de bien. Quinn chassa du revers de la main les larmes qui perlaient à ses yeux. Ses yeux bleus qui faisaient chaviré le cœur de bien des garçons. Elle ce remaquilla avant de sortir de la pièce. Dehors le ciel était sans nuage, un jour parfait pour la fille parfaite. Les gens voulaient toujours plus. Plus d'argent, plus de pouvoir, plus d'amis, de popularité, d'intelligence, de beauté.. Quinn, elle, aurait voulut moins, elle aurait voulut avoir un défaut, des oreilles décollées, des yeux qui louchent, quelque chose qui fasse d'elle quelqu'un de plus normal et pas le modèle des gamines qu'elle croisait dans la rue. D'un geste rêveur, la jeune femme referma la porte la porte derrière elle et caressa la poignet de porte en forme de lion. Si seulement elle avez une autre vie, loin, très loin d'ici.

- Quinn ?

L'interpellé ce retourne et fixe Puck. Il parait tellement peut à sa place dans ce quartier bourgeois avec ses allures de rebelle. Elle lui sourit et prend la main qu'il lui tend. D'un geste tendre, le garçon essuie une trace de larme sur la joue de la blonde, celle-ci ravale un sanglot. Elle lui manque, sa fille, celle qui à grandit en elle, ce morceau de sa vie qu'elle à perdue. Elle ne sait pas si elle l'a reverra un jour, et c'est surement ça le pire, savoir qu'elle est là, quelque part, mais qu'elle ne sait pas qui elle est, qu'elle ne sait pas à quel point sa mère, sa mère de sang, l'aime.
- On trouvera une solution, je te le promets.

Quinn ne sait pas si il dit la vérité, mais elle sait que pour elle, Noah ferra tout pur qu'ils revoient leur fille.

Blaine n'aimait pas particulièrement jouer du piano dans le café miteux qu'étais "the last drink" mais vu l'état de son compte en banque il ne pouvait pas ce permettre de faire le difficile et puis le patron lui offrait toujours un dessert quand il avait fini. Il jouait depuis peut-être 1 heure, ça reprise de "Save You" du groupe Simple Plan semblait avoir plus aux rares amateurs de musique présent. Blaine ce leva, salut son maigre public avant de descendre de l'estrade.

- Tiens gamin, fit Thom le patron en lui donnant une part de brownie

- Merci, c'est gentil.

Blaine était fatigué de cette vie minable qu'il menait, il aurait voulut aller à New York, vivre sa vie à la grosse pomme, être heureux peut-être. Mais pour partir de ce trou à rat, il devait avoir de l'argent, et l'argent ça ne tombe pas du ciel. Le jeune reprit son travail jusque tard dans la soirée puis enfin il enfila sa vieille veste en cuire usée et son écharpe rouge et quitta le bar. La nuit était tomber depuis un moment tandis que la silhouette courbé du chanteur disparaissait entre les rues. Demain soir il reviendrait, après-demain aussi et tout les autres soirs de la semaine, jusque quand, seul Dieu le savait.

Ce soir là,ma copine et moi étions tranquillement assis devant la télé à regarder des films à l'eau de rose. Soyons clair,je HAIS les films à l'eau de rose,mes idées étaient ailleurs,en effet mes bijoux de famille avaient de fortes démangeaisons si vous voyez c'que je veux dire. Nous l'avions fait de partout : dans le salon,la cuisine,la chambre et même sur des étagères,merci IKEA !
Je me suis dis : "Et pourquoi pas le faire dans le grenier cette fois-ci ?". Ca faisait longtemps que j'avais plus vu sa lune...je lui ai donc proposé d'un air pacificateur mes fantaisies,chose qu'elle accepta bien sur !

Il n'y avait pas l'ombre d'un chat dans les rues. Pourtant il faisait plutôt beau mais il est vrai que durant les vacances, les gens partaient mais ne venaient que rarement en Ohio. La preuve en est le bar que Quinn venait de quitter, vide au trois quart.
- On va où ?
Le jeune femme tourna la tête vers Beth. Elle était si jolie avec sa petite robe bleu et ses rubans, une vraie princesse. Le coeur de l'ancienne cherleader ce serra, pour elle, elle ne serrait jamais sa maman, juste Tante Quinnie.
- Et si on allait dans une librairie ?
- J'aime pas les livres, bougonna la fillette. Surtout ceux de l'école.
- Et que lis-tu comme livre à l'école
- Le dictionnaire.
Quinn éclata de rire devant la mine contrarié de l'enfant. Elles finirent par entré dans une vieille librairies ou elles s'installeraient au rayon jeunesse. Très vite, il apparut que finalement, Beth aimait beaucoup les livres et lorsque que Quinn la vit, assise sur un coussin mauve, une pile de contes à ses pieds, elle ne put s’empêcher de sorti son appareil photo pour immortalisé l'instant. Pour Beth, Quinn ne serra jamais sa mère mais pour Quinn, Beth serra toujours sa fille.