la fille de l'ombre -FIN-

-Irina grunthird !!
Merde c’est moi ! La foule s’écarte, tout le monde me regarde tristement avancée vers mon destin (enfin vers l’estrade où m’attend Rebekka trunsside, la femme qui viens chaque année pour moissonnée la pauvre fille et le pauvre garçon du district 10 qui aurons « l’honneur »de participé au hunger games), ces gens sont triste car ils perdent la meilleure danseuse du district. Je suis une fille de la ville donc mes parents ont les moyens de me payer les cours. Je monte les marches de l’estrade fièrement car je me fiche d’être choisie. Même si tout le monde tire une tête d’enterrement, comme à chaque moisson d’ailleurs, Enrique lui affiche un petit sourire.
Enrique c’est mon entraineur. De danse ? Non. Mon entraineur au combat. Dans le district 10 depuis environ 3 ans une guilde est née pour préparer les meilleurs enfants recruté au hasard (ou pas). J’en fais partie depuis le début donc je suis l’une des meilleurs à l’arc et au bâton de combat, je n’ai pas peur, j’affiche une mine sombre et indéchiffrable pour le public. Je me place à l’endroit que m’indique Rebekka puis elle va tirer le deuxième papier. Pour vu que ce ne soit pas un garçon de la guilde car nous sommes tous très liée et je serais vraiment triste si l’un deux venait à mourir.

-Lucas Kitona annonce Rebekka gaiment.

C’est pire, un enfant de douze ans. Alors autant la foule avait l’air déprimée avant, maintenant elle affiche ouvertement son mécontentement mais les pacificateur ont vite fait de la repousser. Je regarde le petit garçon marcher, monter et se poster à côte de moi. J’espère que je n’aurai pas à le tué car j’ai bien l’intention de revenir vivante et je ne voudrai pas avoir à vivre avec ça.
Rebekka nous emmène dans l’hôtel de ville pour revoir une dernière fois notre famille.

Ma mère entre en pleur et me prend dans ses bras, elle me répéte que tout ira bien, que je vais lui manquer. En gros elle m'avoue que je n’ai aucune chance, Ba oui elle n’est pas au courant pour la guilde et tout. Je la rassure du mieux que je peux et c’est le moment pour elle de partir. Ensuite entre Enrique et maxime (le garçon dont je suis secrètement amoureuse depuis que je suis dans la guilde), je suis plutôt étonnée de les voir.

-Ecoute Irina tu es la meilleure, alors tu tues, tu gagnes et tu rentres compris ?

Je fais oui de la tête et Enrique s’en vas sans un regard en arrière me laissant seule avec maxime qui a des larmes plein les yeux. Il me prend dans ses bras ce qui m’étonne il n’a jamais montré aucune affection envers moi. Puis il me prend le visage entre ses mains et ne me dit que quelques mot avant de partir mais je m’en souviendrais toute ma vie :

-Je t’aime alors revient.

J’ai juste le temps de le lui promettre qu’il est déjà partie.
Rebekka revient me chercher et nous partons pour le train. Sur le quai de la gares il y a des centaines de journalistes, j’affiche la même expression que tout à l’heure. Lucas lui a visiblement pleurer comme une madeleine mais je comprends, à 12 ans être vouer à une mort certaine il y a de quoi pleurer à chaude larmes.
Nous grimpons dans le train qui démarre, je regarde une dernière fois mon cher district avec une ferme attention de revenir.

Je m’enferme dans mon compartiment jusqu’au diner. Lorsque j’arrive dans le wagon restaurant tout le monde est déjà attablé, en train de manger le merveilleux festin qui se trouve sur la table. Le petit Lucas dévore comme un ogre, normal il n’a surement jamais mangé à sa faim.
Je me gave moi aussi sans parler à personne. Je ne veux pas me lier d’amitié avec Lucas ou même le connaitre car je ne veux rien ressentir dans l’arène, je n’ai pas besoins des stupides conseils de mon mentor, j’ai déjà tous ceux d’Enrique qui me chauffe le cerveau. Et Rebekka est tellement bête et superficiel qu’elle ne vaut pas la peine que je lui adresse la parole. Mon partenaire lui alimente la conversation de ses délires d’enfant, je ne peux m’empêcher d’avoir une pensée triste pour lui qui ne reverra plus ses amis si drôle. Et il n’a même pas eu le temps de vivre les expériences de la vie, comme nous tous d’ailleurs ce qui me console, mais je me jure de trouver un plan pour essayer de faire capoter un peu les hunger games de cette année juste pour embêter le capitole.
Je termine mon dessert, et me lève sans demander la permission. Je m’apprête à passer la porte quand notre mentor m’arrête.

-Tu ne pourras pas t’enfermer dans ton mutisme indéfiniment, dit-il.

-Si, si j’en ai envie, répliqué-je

Lucas prend la parole de sa voix douce d’enfant, il me demande.

-Et les sponsors il faudra que tu leurs plaisent si tu veux vivre.

-Je n’ai pas besoins d’eux et de leurs argents, je fais la tête que je veux et quand je veux.

Sur ce je claque la porte et m’enferme dans mon compartiment. Je n’en ressors pas pour le petit déjeuner, je n’ai pas faim. J’y suis bien obligé quand Rebekka viens me chercher. Nous sommes arrivés au capitole, je suis curieuse de voir si cette ville si grandiose correspond à mes attentes. Eh bien oui et même plus! Notre train s’arrête et nous nous engouffrons dans le centre de préparations en vus de la parade de ce soir.
Mes trois préparateurs s’activent autour de moi depuis maintenant trois heures et je commence à avoir faim, je leurs dit, aussitôt un grand plat est amené pour me nourrir. Quand j’ai terminé mes préparateurs m’annonce que mon styliste va arriver. Je me demande comment ils vont nous habiller cette année ? Surement en vache ou quelque chose dans le même genre.
Mon styliste, Aristo comme il se présente arrive avec une grande house qui doit contenir ma tenue.

-Tu es très sombre pour une jeune fille aussi jolie, déclare-t-il

-Je ne vois aucune raison de sourire dans une telle situation.

-Oui c’est vrai, bien tu veux voir ta robe ?

-Oui si vous voulez, blanche tacheté je présume avec un pis de vache sur le ventre ?

Il me regarde, interloqué, son visage se fend dans un large sourire
.
-Perdu, tu as sans doute remarqué que les préparateurs t’ont fait une couleur de cheveux noir ?

-Oui.

Difficile de ne pas le voir ! J’ai vu ma magnifique chevelure blonde disparaitre pour laisser place à des cheveux parfaitement lisse et noirs.

-Bien, voilà ta robe.

Il l’a sort de sa house et je reste ébahis devant cette magnifique création. Toute noire et moulante, en bustier. Aristo m’aide à l’enfiler puis installe sur ma tête deux jolies cornes dorées. Je ne suis pas une petite vache ridicule mais un magnifique taureau agressif.

-Parfait, reprend Aristo, tu es parfaite, surtout continue à ne pas sourire et ce seras parfait, fille de l’ombre.

J’esquisse un minuscule sourire dans sa direction et nous prenons le chemin de la salle où nous attendent tous les chariots.
Je retrouve Lucas qui est très mignon en petit taureau comme moi. Nous grimpons en silence sur notre chariot et la parade peut commencer.

-Vous avez fait grande impression hier soir, nous confie Rebekka.
Je relève la tête de mon chocolat pour lui lancer un regard indifférent, ce par quoi elle répond par une moue désapprobatrice.
-Dommage qu’Irina ne soit pas plus expressive, s’exclame-t-elle
Je m’énerve, mais elle va où celle-là ?
-Je ne vois pas pourquoi je sourirais ! Pour vos beaux yeux ? Excusez-moi mais je ne suis pas une lèche botte ! Où peut-être je devrai avoir l’air de me dire : youpi je vais mourir ! Désolée je n’ai pas de pulsion suicidaire.
Je ne peux pas partir car notre mentor ne nous a pas encore donner de directive pour l’entrainement, je m’enfonce donc un peu plus dans le silence pour faire bonne mesure.
J’entends Lucas remercier Rebekka et leurs conversation reprend, je ne sais pas de quoi ils parlent car je m’en fiche.
-Irina ?
Je lève la tête c’est mon mentor qui me parle, je lui dis que je n’ai pas entendue sa question et il me demande si je préfère être conseillé seul ou avec Lucas et je lui réponds que je m’en fiche.
-Très bien dans ce cas, dit-il, Lucas tu n’as que douze ans donc essaye de trouver des alliés cela pourrai t’être utile, et Irina ben… sur toi je sèche en fait donc fait ce que tu veux.
Parfait de toute façons il aurait dit n’importe quoi que j’aurai fait le contraire donc je me contente de lui répondre que je sais ce que je vais faire.
Sur ce nous retournons chacun dans notre chambre pour se préparer aux journées d’entrainement qui vont suivre.
Je ne m’approche pas des arcs et des bâtons de combats, par contre je montre que je sais survivre dans la nature. Le combat à main nu très peu pour moi, mais je fais la fille sûre d’elle et je ne parle jamais aux autres tributs, pour la même raison que Lucas pour ne pas les connaitre, ne pas avoir pitié d’eux quand je les tuerais dans l’arène. Pendant les repas je m’isole et mange seule. Lucas lui se fait plein d’amis, il survivra peut-être à la première journée.
Le dernier soir pendant le repas notre mentor nous demande si nous savons faire quelque chose en particulier en vus des évaluations de fin d’entrainement. Je ne peux pas révéler mon secret devant tout le monde alors je réponds :
-La dance ça compte ?
-J’ai bien peur que non, à moins que tu hypnotise tes adversaires.
Lucas prends la parole.
-Si attends la dance peut t’être utile, tu es agile et souple donc en combat à main nu tu peux facilement éviter les coups de ton adversaire, dis Lucas.
-Oui Lucas à raison Irina, essaye demain et tu verras.
Je hoche la tête en signe d’approbation.
Le lendemain je me dirige directement vers le stand de combat où il n’y a personne et l’éducateur me regarde d’un air surpris. Je lui souris en lui disant que ça ne peut pas me faire de mal.
Je me bats bien mais Lucas avait raison j’évite chaque coups de l’éducateur avec une facilité étrange, je crois que ça l’énerve. Quand il déclare que c’est au suivant je regarde derrière moi mais il n’y a personne par contre tout le monde me regarde même les carrières on l’air impressionné. Je les ignore tout bonnement et me retourne vers l’éducateur.
-il n’y a que moi, encore.
Nous reprenons où nous en étions.
Après le déjeuner nous passons tous les uns après les autres à l’évaluation. Je ne sais pas ce que va faire Lucas mais moi je ne vais pas encore révéler mon secret je le garde pour l’arène.
D’ailleurs je cherche toujours un plan pour que les hunger games foirent un peu.
Pendant l’évaluation je montre mon talent pour esquiver. Le soir nous regardons les scores ce sont les mêmes que tous les ans a peu de chose près, Lucas obtient un petit 5 et moi un 7 rien de bien exceptionnel.
Nous allons dormir demains ce sont les interviews.

Je suis réveillée à l’aube par le soleil, j’ai oublié de noircir la vitre hier soir.
Vers dix heures du matin je me décide enfin à aller prendre mon petit déjeuné.
Autour de la table tout le monde est là sauf notre mentor et Lucas. Je n’ai pas besoin de poser mon interrogation sur leurs absences car Rebekka me dit qu’ils sont déjà en train de travaillé sur l’approche que va prendre Lucas, elle ajoute que je suis en retard et qu’elle n’a plus beaucoup de temps pour me briefer sur l’attitude à avoir en public. Je passe donc les deux heures suivantes à arpenter les couloirs de nos appartement en talons aiguille et en robe longue, exercice plutôt facile en fin de comptes. Ensuite nous allons manger et cette fois-ci Lucas et l’autre abruti chargé de nous aider sont là.
Le repas terminé Lucas va avec Rebekka et je me retrouve seule avec… je remarque que je ne connais pas son prénom, je le lui demande.
-tu ferais mieux de t’intéresser au gens ca pourrais te rendre service dans l’arène.
-merci du conseil mais je ne sais toujours pas comment vous vous appeler.
-Eliot Robingue.
-Mercie, bien par quoi on commence ?
-Rien, je suppose que tu n’as pas besoin de moi, pas plus que tu as besoin des sponsors tu l’as dit toi-même, donc débrouille toi.
C’est à ce moment que je comprends qu’il n’a pas l’intention de me voir revenir. Il va même se débrouiller pour me laisser crever en cas de blessure, il ne m’aime pas.
-Quoi mais vous êtes obligé de me conseiller.
-Non, tu as refusé mon aide et de toute façon tu vas en faire qu’à ta tête quoi que je dise, donc fais ce que tu veux.
-Très bien.
Je me dirige vers ma chambre, m’affale sur mon lit et laisse cours à mes émotions que j’avais retenue jusqu’ici, je sais que je peux me passer d’Eliot mais savoir qu’il a l’intention de ne pas m’aider sa me fout un coup au moral.
Je suis enfin remise de mes émotions quand mes préparateurs et mon styliste arrive pour me préparer aux interviews. Ils me rendent belle de nouveau, et me transforme encore en fille de l’ombre. Je l’aime bien ce surnom finalement, avec la tête que je tire depuis le début, la mauvaise humeur plus mon air mystérieux, il me va à merveille.
Ma robe est noire (encore et toujours cette couleur, je l’adore en fait) en sirène et bustier, il faut dire que j’ai de belle épaules donc Aristo à décider de les montrer, enfin c’est ce qu’il a dit.
Je retrouve toute l’équipe du district dix au rez-de-chaussée devant la scène des interviews. Tout le monde passe mais je n’y prête pas vraiment attention, juste les carrières sont déterminé, comme d’hab. Ce qu’ils ignorent c’est que c’est moi qui vais gagner parce que je le veux, pour ma mère qui n’a que moi et pour Maxime que je n’ai pas oublier. Il me manque horriblement, je l’aime et apparemment lui aussi alors ce serais triste de ne jamais se revoir. Je me demande ce qu’en pense Enrique, maxime est son fils unique, il n’a pas voulu s’entrainer dans la guilde mais il ne lui reste plus qu’un an de moisson.
-Et maintenant je vous demande d’accueillir notre fille de l’ombre, la mystérieuse Irina Grunthird.
Le tonnerre d’applaudissement me sort de ma torpeur, tous ces gens qui scandent mon nom sont surement des sponsors, sauf que leurs cadeaux ne me parviendrons jamais car Eliot en a décidé autrement. Je m’avance dans la lumière et me dirige vers le présentateur aux éternels cheveux violets. C’est mon tour de faire bonne impression même si ça ne me servira à rien, je connais ma stratégie qui est là leurs, le mystère !

J’attrape la main du présentateur et salue la foule d’une main distraite comme si je ne faisais pas vraiment attention à eux. Je m’assoie en face de mon interlocuteur et l’interview peut commencer.
-Alors Irina, comme tu es très mystérieuse nous avons beaucoup de chose à te demander. Tout d’abord, pourquoi tu as l’air aussi sure de toi alors que tu n’as obtenue qu’un petit 7 à l’entrainement ?
-Oh pour cela j’ai un secret que je ne dévoilerais pas ce soir.
La foule pousse un petit cri déçue mais je n’ai vraiment pas l’intention de dire à mes adversaires comment je vais tous les tuer.
-Vraiment ?
-Oui, juste je dirai que je suis rapide et maligne on ne m’attrapera pas facilement.
-Oh, je suppose que tu as l’intention de gagner ?
-Oui, je n’en ai pas l’intention, je Vais gagner ces hunger games et rentrer chez moi.
Je veux que les carrières sachent qu’ils ne gagneront pas cette année, le district dix aura son lots de richesse pour une fois.
-Es-tu vraiment sure de toi, tu n’as pas peur des carrières ?
-Non ce ne sont que des tas de muscles sans cervelles, moi au moins je sais me servir de ma tête.
Le présentateur fait une grimace indigné vraiment exagéré.
-Irina quelque chose me dit que tu ne veux pas gagner que pour toi, as-tu un petit ami ?
Sa question m’embarrasse car peut-on qualifier Maxime de petit ami ? Non je ne pense pas. Alors je réponds sincèrement en espérant faire passer un message jusqu’à lui au cas OU je ne reviendrais pas.
-Eh bien oui enfin pas tout à fait, il y a un garçon que j’aime depuis près de quatre ans maintenant. Il est venu me rendre visite après la moisson et il m’a fait promettre de revenir parce qu’il m’aimer, et je lui ai promis.
Tout le public murmure un hoooooo d’attendrissement.
Une sonnerie annonce la fin de mon interview.
-Bien tu sais quoi ? Je crois en toi fille de l’ombre, bonne chance.
Après quoi je lui dis qu’il me reverra dans ce fauteuil quand j’aurai gagnée, il crie mon nom une dernière fois, une dernière slaves d’applaudissement et je repars d’où je viens.
C’est au tour de Lucas de briller sur scène, il a visiblement décidé de jouer sur la pitié des gens du capitole avec le fait qu’il n’a que douze ans, mais il ne dit rien d’assez intéressant pour retenir mon attention. Quand je me détourne de l’écran à la fin de son interview je remarque pour la première fois le regard noir que me lance les tributs du un et du deux.
Je n’aurai peut-être pas dû les insulter, je suis la personne à abattre maintenant, mais ils ne me verront même pas à la corne d’abondance je cours très vite, très longtemps donc ils pourront toujours me chercher lors du bain de sang que je serais déjà loin. En parlant de la corne d’abondance je me demande ce qu’ils vont nous sortir comme arène cette année. Je verrai bien demain matin.
Rebekka arrive dans ma direction, accompagnée de Lucas qui vient de sortir de scène, Eliot n’est pas dans les parages heureusement, parce que je pers un peu de ma belle assurance quand il est là.
-le public t’adore ! S’exclame-t-elle en m’embrassant sur les deux joues. Très émouvante, tu vas avoir pleins de sponsors ma belle, et moi aussi je crois en toi.
-merci Rebekka.
-au passage moi aussi je ne tomberais pas sans combattre, ajoute le petit Lucas à côté.
Tiens je l’avais oubliée celui-là quand a Rebekka bien sûr qu’elle croit en moi son idole est pour moi.
-Bravo mystéria maintenant allons diner, j’ai faim.
Eliot, je ne l’avais pas vu arriver, la légère joie obtenue grâce à mon succès s’envole en même temps que l’ascenseur qui nous emmène au dixième étage du centre d’entrainement.
Demain les hunger games commence pour de bon.

Je n’arrive pas à fermer l’œil, je stresse un peu. Demain je vais savoir si toutes ces années d’entrainements ont porté leurs fruits. Je me relève et sort de ma chambre, dans le couloir j’hésite mais j’entends du bruit qui vient du salon. Je m’avance certaine de trouver un muet en train de ranger les derniers vestiges du diner. Quand j’émerge du couloir je trouve Lucas le nez collés contre la vitre, je m’approche discrètement et lui demande :
-Quesque tu fais ?
Il se retourne surpris de me voir là, il reprend contenance et se détourne, je m’assoie près de lui face à la vue sur le capitole.
-Je voulais voir le monde réel une dernière fois, même si j’aurai aimé passer ces derniers instants prés de ma famille dans le district.
Il me fait de la peine ce petit garçon condamné trop tôt par un gouvernement injuste. Je ne réponds pas, mais le regarde et quand nos regard se croise je baisse les yeux.
-Irina promet moi de gagner, et aide ma famille s’il te plaît.
-Je crois que j’ai fait beaucoup trop de promesse ces derniers jours je ne voudrais pas décevoir.
-Irina ?
-Oui ?
-Tu dis que tu as un secret pour gagner, mais à part l’esquive je ne sais pas ce qui pourra t’aider à gagner.
-Lucas si je te le dis ce ne seras plus un secret. Je vais te dire : survis à la première journée et tu sauras.
-D’accord.
Il se retourne vers la vitre, j’ai honte de ne pas aider ce petit garçon sans défense mais je veux rester en vie, je crois que ce n’est pas seulement pour ma mère et Maxime mais surtout pour moi car j’ai peur, si il y a bien une chose qui me terrorise c’est la mort, et même si elle doit venir un jour je ne veux pas mourir dans les quinze jours à venir c’est trop tôt, Lucas n’a pas eu le temps lui de vivre mais c’est lui où moi ,c’est peut-être égoïste de ma part mais ce seras moi. Cependant je ferais ce qu’il m’a demandé, j’aiderais sa famille. Je crois me souvenir qu’il a une petite sœur qui a dix ans, je me débrouillerais pour qu’elle ne prenne jamais de tesserae.
-Je gagnerais Lucas, dis-je en me levant.
Je retourne me coucher et m’endors presque aussitôt.

Aristo me réveille aux alentours de 9h, dans moins d’une heure je serais peut-être morte, non je ne le serais pas, je ne veux pas mourir dès le bain de sang ce serait trop nul comme fin. Je m’habille en silence, la tenue de cette année se compose d’un pantalon bien fermé aux niveaux des chevilles, d’un-t-shirt et d’un manteau qui garde la chaleur corporelle. Ensuite nous prenons l’ascenseur en direction du toit cette fois-ci, un hovercraft prés à décoller vers l’arène nous attend. Je monte à l’intérieur et un homme m’injecte un mouchard dans le bras, voilà le capitole peut suivre son bétail partout dans son enclos. L’hovercraft décolle. Très vite les vitres se noircissent, nous approchons.
L’engin se pose et Aristo m’accompagne jusqu’à ma chambre de lancement. Je mange très peu car j’ai l’estomac noué par le stress. Dire que je n’ai pas peur serais mentir, en réalité je suis terrorisée mais il faut que j’oublie vite ce sentiments comme tous les autres, l’amour, la pitié et la sympathie me ferait perdre à coup sûr je dois tuer pour survivre c’est comme ça, c’est les jeux.
-30 secondes
Une voix sortie des hauts parleurs incrustés dans le plafond nous annonce qu’il ne nous reste plus beaucoup de temps.
-20 secondes
Aristo me souhaite bonne chance et m’embrasse, je me dirige vers le tube de lancement.
-10 secondes
Je salue une dernière fois mon styliste, quand la vitre se referme sur moi je ne ressens plus rien je suis complétement fermé à toute émotions, une vrai machine à tuer.
Le tube monte et je suis dans le noir complet. Soudain la lumière m’éblouis. J’émerge du tube, j’ai ma réponse quant à l’arène. C’est une forêt ! Une immense forêt, les arbres m’entourent, je ne vois pas mes adversaires, enfin je crois les distingué parmi les arbres, devant moi le sol est lisse, une magnifique pelouse, le chemin mène directement à une toute petite clairière où se trouve la corne d’abondance. Droit devant moi je vois un arc et son carquois, c’est ma première destination, un peu plus à gauche je remarque un bâton de combat en titane rétractable livrée avec sa ceinture de transport en plus, deuxième destination, et enfin une peu partout il y a des petits tas de couteaux, but en prendre quelques-uns en passant.
Le gong retentis et je m’élance droit vers l’arc je l’atteins en quelques seconde, je suis seule, j’attrape le carquois le passe sur mon épaule, sers la boucle, je passe l’arc autour de moi pour avoir les mains libre. Je me remets à courir en direction du bâton, je passe la ceinture autour de ma taille et la clips, je rétracte le bâton tout en courant, je voie deux tributs courir vers moi alors je chope deux couteaux sur une pile et les lance dans leurs directions, en plein cœur, ils tombent raide mort. Je continue à courir en direction de la lisière de la forêt la plus proche, derrière moi le bain de sang a commencé j’entends les cris des enfants en train de mourir mais je ne m’arrête pas j’attrape un sac qui passe dans ma main, puis m’enfonce dans la forêt. Je m’arrête au bout de quelques mètres pour voir si personne ne me suit, je me retourne et je remarque que les carrières cherche quelques chose en particulier, ils tournent la tête de gauche à droite. Un sourire apparaît sur mes lèvres, si c’est moi qu’ils cherchent et bien je ne suis déjà plus là.
Je repars et m’enfonce profondément dans le cœur de la forêt.
Je marche ainsi pendant plusieurs heures sans m’arrêter, j’ai soif. Quand j’estime être assez loin je stop ma marche pour regarder ce qu’il y a dans le sac à dos que j’ai réussi à prendre au passage.
Je m’assoie sur une branche morte et ouvre le sac. Dedans il y a une boite d’allumettes, un sac de couchage hyper léger, du fil de pêche, et une gourde de deux litres pleine. Pleine ? J’ai tellement soif que je bois un peu car l’idée qu’elle soit pleine me pose un problème, pourquoi l’avoir remplis alors qu’il doit y avoir des sources.
Je crois que j’ai trouvé, à mon avis les sources sont empoisonnées, donc cette gourde reste ma seule source d’eau pour le moment, je décide de me rationné quand les coups de canon commence.
1, 2, 3… jusqu’à douze. Douze mort, c’est un record, la moitié des tributs mort dès le bain de sang ces jeux risque d’être rapides. Tiens mais la voilà mon idée pour enquiquiné le capitole, les hunger games de cette année ne dureront que quelques jours au lieu des deux semaines habituel ! En attendant le rapport journalier je monte dans un arbre et dresse mon petit campement pour la nuit. Je me couche dans mon sac de couchage.

L’hymne s’élève dans la nuit, et je tourne mon regard vers le ciel étoilé, les visages défilent, les deux tributs du district 3, les carrières du 1 et du 2 ont donc survécu, ensuite viens le garçon du 4 et les deux du 5, la fille du 6, le garçon du 9, le visage de Lucas apparais dans le ciel suivie des deux du 11 et des deux du 12, l’hymne s’achève et c’est fini. Lucas est mort, son corps doit déjà être repartis au district 10, je verse une petite larme pour ce petit garçon si drôle et naïf que le capitole viens de détruire, mon envie de gagner est encore plus forte, je veux vraiment sauver la petite sœur de Lucas, si elle ne prend pas de tesserae elle aura moins de chance d’aller aux jeux. Je m’endors, demain la chasse commence !

Le bruit d’un feu qu’on allume me réveille, je me lève en silence et range mon sac pour aller voir qui est l’abruti qui vient d’allumer ce feu. Je descends de mon arbre et m’approche discrètement du campement. Sur place je me cache derrière un buisson pour mieux observé le tribut que je vais tuer à cause de sa bêtise.
Il n’y a pas un tribut mais quatre, je suis face à une alliance, pas à celle des carrières mais a vu de nez je dirai des tributs du 8, la fille du 4 et le garçon du 6, je les observe pendant un moment, j’attends de voir si les carrières rappliquent, mais au bout de plusieurs minutes, ils dorment tous sauf la fille du 4 qui dois surement monter la garde, les carrières ne sont toujours pas là, ils ne viendront surement pas. Je m’apprête à passer à l’action quand le garçon du 6 se réveil et demande à la fille si elle veut qu’il la relève, elle lui répond que non, il se rallonge mais ne s’endors pas tous de suite.
-Dit Célia, tu sais qui il reste à part nous quatre ?
-Oui les quatre carrières, je crois qu’il y a la fille du 9 et le garçon et la fille du 7, nous et le dernier je sais plus.
-Je pense que c’est la fille du 10 là, la fille de l’ombre je crois.
-Je ne sais pas je ne l’ai pas vu à la corne d’abondance donc si elle est encore en vie elle va vite se faire tuer par les carrières (comme pour confirmer ses dires un coup de canon retentis) tiens tu vois ce doit être elle, cette prétentieuse, ils la détestent, elle ne va pas faire long feu.
Je ris sous cape en les entendant parler ainsi de moi ils ne se doutent pas que je suis juste derrière eux.
-L’hovercraft est loin ils ont dû la chercher toute la nuit.
-Où alors elle a vraiment un secret et elle va tous nous tuer.
C’est le moment où jamais ? Quand je sors de ma cachette et arme mon arc Célia éclate de rire.
-je ne rigolerais pas trop à ta place, dis-je en lâchant la corde de mon arc.
Elle tombe morte, ma flèche dans le cœur, le garçon me regarde et avant qu’il ne puisse réagir je le tue aussi, les coups de canon réveille les autres mais avant qu’ils ne saisissent ce qu’il se passe, ils meurent. Deux coups de canon supplémentaire et c’est fini. Deux minutes plus tard alors que je regarde vite fait dans les sacs de mes victimes j’entends des pas, surement les tributs du 1 et du 2 qui viennent tuer le tueur car quelqu’un qui tue quatre personnes d’un coup peut se révéler dangereux pour leur victoire. Je m’enfuie si vite que j’oublie quatre de mes huit flèches par terre.
La traque a commencé, les hunger games aussi. Pas de sentiments.

Le jour se lève doucement à l’horizon, je marche depuis des heures je le sais mais la sensation d’être traqué et épié ne me quitte pas, je me retourne souvent mais il n’y a rien ni personne derrière moi. Les carrières doivent être loin maintenant. Je chasse un peu et cueille quelque baie, histoire de manger un peu, je fais descendre le tout avec une gorgée d’eau, une seule car je suis désormais certaine que l’eau est empoisonné, sur mon chemin j’ai trouvé une petite rivière mais la dizaine de carcasse d’animaux disposé tout au long de son lit ma dissuader d’en boire.
Brusquement je pense à ma famille, je n’ai que ma mère malheureusement.
Mon père est mort lorsque j’avais sept ans, tué d’un coup de sabot dans le crâne et mon seul
Frère est mort dans l’arène, il n’avait que douze ans comme Lucas, je ne pouvais pas me
porter volontaire vu que je suis une fille, c’est d’ailleurs pour cela que j’ai décidé de
m’entrainer plus assidument, au début quand Enrique est venu me voir je ne voulais pas trop
mais je le faisais quand même ça pouvait toujours être utile, puis suite à la mort de mon
petit frère je m’y suis si consacrée que je suis devenue la meilleur de l’école, c’est pour
lui que je veux gagner, pour le venger et surtout pour ma mère à qui les jeux ont déjà pris
son fils.
Et il y a lui, si je ne pense qu’a ne serais-ce qu’à son nom je vais me mettre à pleurer et il faut
que je sois forte pour eux, ma famille, le garçon que j’aime, pour qu’ils croient en moi.
La sensation d’être suivie ne m’a pas quitté, je me remet donc en route après mon maigre
repas. La nuit tombe vite sur cette arène, je suspecte les juges d’accélérer un peu car il n’y a
pas eu beaucoup de spectacle, du moins pas de mon côté, malgré mes recherche je n’ai
rencontré aucun tribut et le canon n’a pas retentis depuis ce matin, et je n’ai pas vraiment
envie d’aller me frotter tout de suite aux carrières. Je vais continuer cette nuit, je ne suis pas
trop fatiguer dans le sens où j’ai bien dormis cette nuit. Qui reste-t-il dans le jeu ? les quatre
carrières, moi, et je ne sais plus, en plus quelqu’un est mort cette nuit et l’hovercraft était
trop loin pour voir qui c’était.
Je fais demi-tour et me dirige maintenant vers la corne d’abondance en espérant croiser un
ou une tribut par hasard, pendant plusieurs heures, personnes. J’entends des pas derrière
moi et je me retourne, je n’ai pas le temps de réagir qu’une fille est sur moi, elle tente de me
tuer avec son couteau mais elle n’est pas très doué et très légère, je l’envoie valsé loin de
moi mais elle revient à la charge. Je n’ai pas le temps de prendre une flèche et à bout
portant ce ne sert à rien, je ne peux pas dégainer mon bâton à cause de tous les arbres qu’il
y a autour de moi il serait trop encombrant, je sors donc en vitesse un de mes couteaux et
alors qu’elle revient sur moi pour la troisième fois je réussis à la touché violement à la
jambe. Elle tombe et me regarde avec un regard ahuris, elle se relève.
-C’est toi qui as tué ces tributs ce matin ?
Je hoche la tête avec un regard et un sourire sadique ce qui lui fait peur, elle s’enfuie dans la
forêt t’en bien que mal, je ne la suis pas car le sang coule à flot de mon bras, elle a réussis à
me toucher. Je m’assoie pour observer la blessure, elle n’est pas profonde mais saigne
abondement j’ai déjà la tête qui tourne. Je déchire un pan de mon t-shirt et m’en fait un
bandage quand la plait saigne un peu moins. Je m’allonge très faible, j’ai conscience que si la
tribut revenais elle ne ferait qu’une bouché de moi mais je suis incapable de bougé
tellement ma tête tourne. C’est dans la peur qu’un tribut ou pire que les carrières
débarquent que je m’endors.
Je me réveille à peine quelque heure après, le rapport n’a pas encore eu lieu et il fait nuit
noire, il ne devrait pas tarder. Cependant toujours inquiète je me hisse dans un arbre
et en attendant l’hymne je regarde ma blessure, elle ne saigne plus mais je laisse le bandage
par précaution, elle n’a pas l’air infecter c’est déjà ça, je pourrai déjà me battre.
Malheureusement perdre tous ce sang m’a donner faim et je n’ai plus rien, je ne peux plus
chasser il fait trop noir. Je commencerais par cela demain matin puis je pense que les jeux
ont assez durée comme cela, demain soit je gagne soit je meure des mains des carrières, je
bénéficie de l’effet de surprise, je n’aurais sans doute même pas l’utilité de mon bâton,
quatre carrière, quatre flèches, c’est parfait. Mais après comment savoir où les trouvés ?
L’hymne retentis au-dessus de moi et le rapport quotidien s’affiche dans le ciel. Bilan de
la journée : la fille du 1, la fille du 4, le garçon du 7 et les deux du 8.
Tien c’est bizarre c’est la fille du 1 qui est morte ce matin, une dispute a dû éclater entre
mes chères amis les carrières.
Alors petit récapitulatif, il reste 3 tribut de carrières, ensuite je crois que les deux tributs du
district 7 sont encore en vie ainsi que la fille du 9, zut je les avais oublié ces trois-là, je dois
d’abord les trouver avant d’aller me mesurer aux carrières, encore deux jours donc et je
serais dans le village des vainqueurs.

Je me réveille en sursaut, je regarde à gauche et à droite mais il n’y a personne, je n’ai
pourtant pas imaginé le bruit de branchage qui m’a fait sortir de mon sommeil. De toute
façons il est l’heure de me lever, c’est que je veux rentrer chez moi. Je range rapidement
mon sac de couchage, bois un peu d’eau et descends de mon arbre. A peine ai-je posé les
pieds par terre que le sentiment d’être épier me reprend, ce n’est pas seulement les
caméras il y autre chose. J’espère que ce n’est pas une créature du capitol qui n’attend
qu’un ordre pour m’attaquer. Je commence mes recherches par la rivière, où les cadavres
sont toujours là, je reste sur mes gardes depuis hier des fois que les carrières se promènent
dans la forêt à la recherche comme moi de tributs à tuer. Ce sentiment toujours lui cette
impression d’être suivie, surveiller, je me retourne de plus en plus souvent, je crois que je
devient folle.
Je vais me reposer sa ira un peu mieux après, je pense. Je me hisse dans un arbre. J’aime
bien les arbres ils me rappellent mon enfance avec mon petit frère d’à peine 1 an mon cadet,
nous étions très proche lui et moi, nous jouions pendant des heures à chat avec cette
insouciance que fournit l’enfance. Puis est venu l’âge où les hunger games commencent, la
dance qui devient de plus en plus importante. Et un jour la moisson, c’était sa deuxième
moisson, il n’avait pas pris de tesserae, j’étais la seule à en avoir pris un pour compensé la
perte de mon pere, bien que nous vivons dans la ville nous ne sommes pas vraiment riche, ma mère gagne peux
d’argent avec son travail de vendeuse en boucherie. Pourquoi ? Je me le suis souvent
demandé, je lui avait conseillé de venir s’entrainer avec moi à la guilde, il était le seul au
courant, mais il ne voulait pas, il disait qu’on avant aucune chance d’être sélectionné ou du
moins très peu, cette année-là il a été tiré au sort et personne ne s’est porté volontaire pour
lui, à la guilde personne n’avait encore le cran et l’entrainement nécessaire pour gagner
donc personne n’a pris sa place, personne. Il m’arrive parfois de revoir le tirage de son nom,
puis sa mort en boucle comme un vieux disque railler. Sa mort ? elle a été horrible, tuer par
un carrière alors qu’il faisait partie des quatre derniers, j’avais vraiment un espoir, qui est
mort en même temps que lui, c’est à ce moment que j’ai commencé à détester
sérieusement les hunger games, avant ils me faisaient plus peur qu’autre chose mais
maintenant je ne voulais qu’une seule chose les détruire comme ils ont détruit ma famille
déjà en ruine.
Après cela je n’avais plus besoins de tesserae avec une bouche en moins à
nourrir, mais au contraire j’en ai pris pleins et je les ai distribué à des familles pour
empêcher qu’ils aient la même peine que moi et voilà le résultat je suis ici. Je sèche les
larmes qui ont commencé à perler sur le coin de mon œil, je redescends prudemment et me
referme au monde extérieur, il n’y plus que moi et les tributs que je dois éliminer à tout prix.
A nouveau le bruit de ce matin, je me retourne vivement et j’aperçois le bout d’une
chaussure. Quelqu’un me suis et depuis un certain moment apparemment, quelqu’un
d’intelligent, il apprend comment survivre au moins. Je fais comme si je n’avais rien
remarqué et je continue ma marche. Si cette personne ne m’a pas encore attaqué c’est
qu’elle ne le fera surement jamais. Dix minutes plus-tard je remarque un buisson de poison
ces petites baie rouge qui vous tue dès que vous vous endormez, une mort indolore donc.
Je m’approche du buissons et en cueille un peu, je les fourre dans mon sac en grommelant
que je les mangerais plus-tard. Puis je reprends ma route tranquillement en espérant que
mon suiveur ou ma suiveuse morde à l’hameçon. J’ai à peine fait quelques mètres que le
buisson bouge déjà tout seul. Je réfléchie à qui reste-t-il ? Il y a bien la fille du 7 mais elle est
blessé, je ne pense pas que ce soit elle, peut-être la fille du 9 ou le garçons du 7, il n’avait pas
l’air très doué, je verrai bien ce soir.

Le coup de canon me réveille, ha enfin ce n’est pas trop tôt. Je vais voir la dépouille de mon
suiveur et découvre sans surprise qu’il s’agit du garçon du district 7, je ne connais pas son
prénom ni son âge, comme ça, je dirai qu’il doit avoir dans les quatorze ans. L’hovercraft ne
devrait plus tarder, je remarque alors qu’il n’a pas de sac, il a du s’enfuir directement lors du
bain de sang et ne rien emporter, si bien que quand il m’a rencontré il a vu une occasion de
survivre mais j’ai causé sa perte, soudain j’imagine ses parents qui comme moi 2 ans plus tôt
ont eu le soupçon d’espoir de voir leurs fils revenir, je me sens un peu coupable malgré tout
d’avoir tué ce garçon que je ne connaissais même pas, mais c’est la règle pour survivre il faut
tuer.
Nous ne sommes plus que six, les interviews doivent êtres en cours mais ils n’auront pas le
temps de les diffusé que je serais déjà rentré.
je regarde le garçon une dernière fois et murmure.
-Je suis vraiment désolée.
Je retourne me couché en espérant vivement que demain sera la dernière journée car je
commence à manquer d’eau, je ne regarde même pas le rapport car je sais que seul moi ai
tué aujourd’hui, les carrières le regarderont eux, espérant voir ma photo s’affiché dans le ciel
étoilé de l’arène.

Je finis ma gourde d’eau s’a y est je n’en ai plus. Je regarde pensivement le fond de ma
gourde lorsque l’hymne retentis. Tien c’est bizarre nous sommes en pleine journée.
-Mesdemoiselles et messieurs les tributs, vous êtes tous en manque d’eau donc nous vous
convions au grand festin qui aura lieu cet après-midi à la corne d’abondance.
Un festin, c’est ce qui me fallait si c’est l’eau tout le monde viendra, et je gagnerais, ils ont
attendu que je n’ai plus d’eau pour être sûr que j’irai, mais même si j’aurai eu une gourde
encore pleine j’y serais allé. Ils veulent du spectacle, que les carrières me tuent une bonne
fois pour toute.
Je me mets en route tout de suite car je me suis éloigné de la corne d’abondance.
Je marche pendant un bon bout de temps, je regarde le soleil, il doit être midi, le festin
devrait bientôt commencer, j’accélère le pas je ne veux pas être en retard.
J’arrive au bord de la clairière et il n’y a personne à l’horizon, je me cache alors dans un
buissons comme lors de cette première nuit et attends que le festin sorte de terre.

C’est vers 2 heures qu’un déclic retentis et qu’un aquarium sort de terre, autour de lui est
disposé divers récipient, de la gourde de deux litre au petit verre de Crystal.
Je sors de ma cachette et rejoint l’aquarium, je bois comme si j’étais seule.
Un crie de fille puis un coup de canon.
Je me retourne mais ne vois personne. Enfin je vois quatre silhouettes émerger de la forêt,
derrière eux un hovercraft se manifeste et emporte le corps de la fille du 9.
Je regarde mes quatre asseyant, parmi eux se trouve la fille du 7 que j’ai blésée, nous nous
observons en silence, j’attends le combat mais il ne vient pas qu’attendent-ils ?

Nous continuons de nous regarder en chien de faïence pendant un bon bout de temps, les juges vont commencer à se lasse, ils veulent me voir mourir et vite. J’engage la conversation pour faire durer le suspense, les carrières ont surement soif mais la seule source d’eau est derrière moi.
-Bonjour ! Comment ça va vous ?
Ils paraissent surpris de mon audace, ils s’attendaient surement à ce que je détale comme un lapin mais si j’ai appris une chose avec Enrique c’est qu’il ne faut jamais tourner le dos à un adversaire, si fort soit-il, il vous attaquera à coup sûr par derrière.
La surprise s’efface doucement de leurs visages, faisant place à la détermination, ils ont la confirmation de ce que leur à rapporter la pauvre fille du 7, je suis une tueuse et je ne tomberais pas sans combattre.
-Eh bien pour tout te dire, nous avons un peu soif, donc je serais toi je m’en irai tout de suite, me réponds la brute du district 1.
-Oh et pourquoi je devrai m’en aller ?
Je m’amuse beaucoup, ils s’échangent un regard et je raffermis ma prise sur mon arc.
-Ecoute on va être gentils si tu pars maintenant on te laisse la vie sauve pour cette fois.
Quoi ! Moi ? Refusé un combat ? Dans ses rêves !
-Et si je ne pars pas ?
Je veux les provoqués, les poussé à bout, car un adversaire en colère réfléchis moins bien qu’un adversaire totalement lucide. Et ça marche, n°1 est visiblement en train d’essayer de contenir sa colère, mais la fille que j’ai blessé n’est pas de cet avis, elle crie vengeance.
-Oh ça suffit, tuons-là et on n’en reparle plus !
Le garçon la regarde pour lui dire de se taire mais elle leur fait signe qu’elle s’en fiche, je les scrute prête à toute les attaques possible de leurs part.
J’entends la fille du 2 lui dire de faire attention car ils ne savent pas comment je me bats, mais elle se contente de détourné le regard vers moi.
Elle s’élance dans ma direction en criant qu’elle le sait, à peine a-t-elle fait dix mètres que je lui décoche une flèche en plein cœur qu’elle n’a pas pu éviter dans sa course furibonde. Un coup de canon et la fille du 7 s’écroule devant les yeux écarquiller des trois carrières restant.
-Quelqu’un d’autre ? Je lance avec un petit sourire satisfait. Voilà maintenant ils savent de quoi je suis capable, mêmes si ils le savaient déjà plus ou moins.
-Où as-tu trouvé ces armes ? me demande le garçon du 2 pour détourner mon attention pendant que la dernière fille, celle du 1, disparait dans la forêt. Pas à moi, mais ils me prennent pour une quiche ou quoi, je sais pertinemment qu’elle va m’attaquer par un côté, je reste donc sur mes gardes.
Je rentre dans leurs jeux pour qu’elle n’hésite pas à attaquer.
-A la corne d’abondance pourquoi ?
- Nous ne t’y avons pas vu pourtant.
-Vous n’avez pas bien regardé où alors vous êtes trop lents pour être arrivé en même temps que moi.
Le garçon du 1 à l’air de vraiment s’énerver, il se demande où est sa partenaire, et regarde discrètement vers la droite. Il vient de me donner l’information qu’il me manque. Je me tourne dans cette direction au moment où elle sort du bois telle une furie, je suis au centre de la prairie ce qui me laisse une cinquantaine de mètres avant qu’elle ne m’atteigne. Son arme est une petite épée facilement maniable, pas d’arme de distance et elle pensait pouvoir m’avoir.
J’attrape une flèche dans le carquois qui est dans mon dos, l’encoche sur l’arc et l’envoie, elle l’évite de justesse et continue sa course folle. Plus que trente mètres et elle sera sur moi, je me fuirais pas, je commence à avoir peur mais je garde la tête froide.
J’envoie deux flèches à la suite sans trop d’espoir, elle a l’air doué pour esquiver. Je sors un couteau prêt à me battre quand je la voie s’effondrer au sol, avec ma deuxième flèche dans l’épaule juste au-dessus du cœur. Tout c’est passer très vite, si bien que les deux garçons n’ont pas réagis. Elle n’en a plus pour longtemps, je voie n°1 courir vers elle pendant que n°2 me saute dessus, je lui lance le couteau que j’ai dans la main mais il l’évite, le deuxième aussi, alors je sors une flèche et au lieu d’armer mon arc je tiens ma flèche à bout de bras, alors quand le garçon comprends ce que je fais, il est déjà trop tard et emporté par son élan s’embroche sur la flèche. Il tombe aussitôt et deux coups de canon retentissent consécutivement, j’en déduis que la fille du 1 a succombé à sa blessure. Je me retourne vers le garçon du 1, il ne reste plus que lui et moi.
-Alors ça fini comme ça ? Entre toi et moi, fille de l’ombre ?
Quoi ? Il ne va pas me faire la causette aussi, mais bon je suis un peu fatigué alors je l’écoute.
-Apparemment !
-alors que le meilleur gagne, me dit-il.
-oui, bonne chance à toi.
-merci, toi aussi maintenant que tu es en pleine lumière et que je sais de quoi tu es capable.
Il avance doucement vers moi, je porte ma main à mon carquois mais il est vide, je suis surprise, et cela s’affiche sur mon visage. Un petit sourire se forme sur son visage, il avance toujours.
-Alors on est sans ressource ?
Je le regarde intensément, je n’ai plus de couteau non plus, il me reste mon bâton de combat que je peux utiliser ici, dans cette clairière, il ne le voit pas. Je me débarrasse de mon carquois et de mon arc. Il sort une épée de sa ceinture et accélère le pas.
Je fais un bond en arrière, d’un coup de doigt je sors mon bâton de sa place, j’appuis sur le bouton pour le détracter puis me pose en position de combat.
-Pas tout à fait ! Dis-je d’un air de défis.
Il ouvre de grands yeux face à mon arme. Puis son sourire réapparait petit à petit.
Maintenant il cour l’épée brandit devant lui, je me prépare à son assaut. Il couvre les trente mètres qui nous séparés encore en quelques secondes.
Le combat commence. Il manie bien son épée, je l’avais déjà remarqué à l’entrainement, il me touche à plusieurs reprises mais il ne parviens pas à toucher des organes vitaux ou à me faire saigner suffisamment pour me tuer.
Nous nous séparons une quatrième fois pour observer les dégâts subis au cour de la précédente attaque. Tout Panem doit être en alerte, nos district tremblent de savoir lequel des enfants reviendra et au capitole les paris doivent aller bon train.
Je regarde mon dernier adversaire dans les yeux et je ne vois aucune émotion, dans les miens, il cherche de la peur mais il ne voit que de la détermination. Et c’est reparti pour un tour, il attaque, je pars, il recule alors j’attaque à mon tour, il me repousse mais pas avant que je ne lui ai donné un bon coup de bâton dans le genou. Il recule de plusieurs pas et moi aussi, il m’a touché à la jambe droite et je saigne abondement. Ma tête commence déjà à tourner, il a trop mal pour sourire mais je lis la satisfaction dans ses yeux. Il ne tarde pas à se relever, je chancèle légèrement. Je retrouve un peu mes esprits quand je serre le garrot de fortune que je viens de me faire.
Je ne peux pas mourir ici, pas maintenant, pas après tous ces efforts, je ne peux pas décevoir Enrique et la guilde. Je vois le garçon du district 1 se mettre à courir comme il le peut avec sa jambe que je viens de casser.
Je l’attends droite comme un i, je pers un peu de ma contenance quand il lève son épée prés à m’embroché sur le champ.
La vrille ! Un mouvement que je ne maitrise pas très bien mais je vais la tenté, c’est ça ou rien.
Le garçon se rapproche dangereusement.
Quand il arrive face à moi, je plante une extrémité de mon bâton encore plat, m’appuis dessus et saute par-dessus mon adversaire. J’atterris derrières lui, j’ai réussis !
Pas le temps de se réjouir, j’appuis sur le deuxième bouton du bâton et deux pointes sortent des bouts du bâton de combat.
J’en plante une dans le dos du pauvre garçon du district 1, qui n’a pas eu le temps de comprendre ce qui se passait, en plein sur l’emplacement du cœur. Il s’écroue face contre terre et le coup de canon retentis.

Les jeux sont terminés. Je regarde ébahis le corps inanimé du garçon du district 1, son prénom me revient en mémoire, il s’appelait Joshua Diamante.
Je suis un monstre !
J’ai commis tellement de crimes dans cette arène. Je recule de quelques pas pour qu’un hovercraft enlève de ma vue le cadavre de ce garçon dont je ne connaissais que le nom.
Je suis incapable de détacher mon regard de lui, puis le crochet descend et l’emmène loin de moi pour qu’il rentre chez lui, vers ses parents larmoyant. Je tombe à genoux quand les trompettes retentissent pour annoncer ma victoire.
J’entends de loin de très loin la voix de Claudius Templesmith, le speaker qui crie dans tout Panem :
-J’ai l’honneur de vous présenter la gagnante des soixante-treizième hunger games, Irina Grunthird, tribut du district 10 !
L’activation des haut-parleurs me reconnecte avec la réalité, j’entends tout le capitole crier mon prénom et pousser des cris de joie.
Une échelle tombe du ciel devant moi. Je l’attrape, aussitôt je suis frappée par le courant électrique qui y circule, elle remonte pendant que je regarde une dernière fois l’arène. Tout le long de la remontée je retiens mes larmes. Je revois chacun de mes meurtres.
L’arène disparaît sous mes pieds, le courant s’interrompt et je tombe contre le sol de l’appareil. Je pleure toute les larmes que je contiens depuis au moins deux ans, depuis la mort de mon petit frère. Je sens qu’on me retire le garrot de fortune qui empêche ma jambe de saigner, puis je pers connaissance.

J’ouvre mes yeux brusquement, où je suis ? Mon lit grince légèrement sous mon poids les murs de ma chambre sont blancs sans aucune porte, comment je suis arrivée ici ?
Puis tout me reviens en mémoire, les hunger games, le corps du garçon du district 1 et tous les autres mort de ces jeux. Me revoilà partie à pleurer, je suis à l’hôpital parce que j’ai gagné les hunger games, parce que j’ai tué.
Il y a un petit déclic et je repars dans le monde des rêves où je n’ai aucun problème.

Au bout de plusieurs réveil brusque on daigne enfin me donner à manger, je dévore comme jamais. Puis on me rendort, encore, encore et encore, je n’ai plus le temps de penser.

Quand j’ouvre les yeux, je remarque que je n’ai plus toute les perfusions dans mon bras, je lève mon bras et toutes les cicatrices que j’avais ont disparues, je suis polie de partout. Au pied de mon lit la tenue que je portais dans l’arène m’attend sagement, bien plier.
Je me lève doucement et l’enfile, avec elle, tous les souvenirs resurgissent. Quatre jours. Quatre jours d’horreur.
Un pan de mur s’ouvre sur le couloir de l’hôpital du centre d’entrainement. Je n’ose pas sortir, j’ai peur de sortir de ma chambre, peur de revenir dans la réalité. Je finis tout de même par sortir car de toute façon tôt ou tard il faudra bien sortir et se confronter avec le monde.
Le couloir aussi est blanc, j’avance longtemps, j’ai l’impression qu’il ne se terminera pas.
Je suis face à un croisement, j’hésite quand j’entends la sale voix d’Eliot.
-Bon elle fout quoi la petite peste ?
Au moins je sais dans quelle direction je dois aller. Je suis la voix d’Eliot qui se plaint que je n’arrive pas.
-Je suis là. Dis-je quand j’entre dans la petite salle prévu pour les retrouvailles.
Rebekka me prend dans ses bras, je la sers contre moi, c’est peut-être la seule qui m’apprécie vraiment dans cette pièce. Aristo me félicite et je ne regarde pas Eliot, je n’ai qu’une envie c’est de le frappé.
-Eh bien tu as gagné. Dit-il.
-Oui et pas grâce à vous, je lui réponds.
-D’ailleurs tu as bien caché ton jeu.
Je ne lui réponds pas, il n’en vaut pas la peine.
Nous remontons dans les appartements où je m’enferme dans ma chambre après qu’Aristo m’ai dit que demain avait lieu mon interview et le résumé des hunger games.
Je vais directement me coucher, toute habillé, j’ai peur de mon image, de ma réaction face aux images de mes crimes.
Je m’endors, demain il faut que j’arrive encore une fois à me fermer à tous les sentiments de faiblesse.

Je me regarde dans le miroir, la fille de l’ombre est de retour. Aristo m’a sublimé, ma robe noire, plutôt courte d’ailleurs, brille de mille feux. Je suis sexy. Aristo a réalisé un véritable prodige, sans doute pour faire oublier que je suis un monstre. Je tente d’oublier pourquoi je suis ici mais je n’y arrive pas. Mes sentiments de peine reviennent inlassablement. Cette nuit j’ai revue en boucle tous mes crimes jusqu’au dernier, celui qui m’a fait gagner. Sans parler de mon imagination sans limite, j’ai pensé à toutes les morts possibles pour Lucas. Lucas, il me manque, sa gaieté me manque. Et ses parents que vont-ils penser de moi ? Je n’ai rien tenté pour le sauver, j’aurai dû mourir en héros et me sacrifier pour ce petit garçon qui n’a pas eu le temps de vivre. J’aurai dû mais je ne l’ai pas fait. J’ai peur de la mort, c’est une des raisons pour laquelle je me suis entrainé si dur, j’ai peur de ce que personne connais. Voilà pourquoi j’ai laissé ce petit garçon mourir. Le déclic de la porte me fait sursauter.
-Salut beauté.
Je me retourne, c’est Eliot. S’il y a bien quelqu’un que je ne voulais pas voir maintenant c’est bien lui.
-Qu’est-ce que vous me voulez ?
-Mais te féliciter bien-sûr. Et te souhaité bonne chance pour ton interview.
Je ne lui réponds pas. Aristo entre de nouveau dans la pièce pour venir me chercher. C’est l’heure.
En dessous de la scène, sur mon pied d’escale, j’entends la foule acclamer mon équipe de préparation, mon « mentor » et Rebekka. Enfin c’est à moi. Plus vite ces trois heures de film serons passez plus vite je pourrais rentrer chez moi.
-Je vous demande d’accueillir comme il se doit… Irina Grunthird, gagnantes des 73eme hunger games ! crie Caesar Flickerman.
Aussitôt je monte sur scène sans le moindre effort. Le public crie mon nom et je m’efforce de sourire. Caesar m’accompagne jusqu’au siège du vainqueur, où je m’installe confortablement pour regarder mes hunger games.
Le film commence avec ma moisson, ma détermination à ce moment-là, je ne peux m’empêcher d’être fier de moi. Puis viens la présentation aux sponsors et au monde. Je suis sombre, mon regards est dur comme de la pierre tout comme mon cœur. Des larmes perle à mes yeux quand j’aperçois Lucas à mes côté, soudain cet instant me parait à des années lumières. Il faut que je referme mon cœur, il ne faut pas que je craque maintenant. Le film continu avec les notes, je souris légèrement quand je pense à ma supercherie. Enfin, l’entrée dans l’arène. Les soixante secondes sont complètes, la caméra fait le tour de tous les tributs, je voie tous ces visages presque inconnus mais j’ai l’impression de voir toute leurs histoires dans ce regard déterminé. Les monteurs finissent par moi, ils suivent mon regard qui fixe mes armes. Soudain je m’élance à vive allure, j’arrive avant tout le monde. Je me crispe quand je me voie lancer ces deux couteaux et commettre mon premier crime qui est double. Je sens le regard de Caesar, je me tourne vers lui et lui offre mon expression la plus neutre possible comme si je n’en avais rien à faire. Je suis très doué pour cacher mes sentiments j’ai était élevé comme ça. Il se détourne et moi aussi, je me concentre sur le film. Nous sommes en plein bain de sang, je suis partis depuis longtemps et les carrières sont en colères, ils tues tout le mondes. Parfois on me voit à l’écran, je marche visiblement sans but précis quand je m’arrête brusquement. Les morts à la corne s’enchainent, je croie que ça ne s’arrêtera jamais. Puis Lucas. Lucas qui tente de s’enfuir mais la fille du 1 l’attrape alors qu’il pénètre dans la forêt, c’est le dernier, tous les autres sont morts ou se sont enfuis. Elle le ramène au milieu de ses camarades et ils l’assassinent a plusieurs, ils s’acharnent sur lui comme sur une bête sauvage. Je les déteste encore plus, je retiens plus fort mes larmes mais l’une de ces traitresses passe à travers mes barrières, un cri d’horreur et de colère me reste au font de la gorge, si je m’en voulais d’avoir tué ces gens avant je le referais sans hésiter rien que pour venger le garçon qui était devenus bien malgré moi, mon petit frère adoptif. Je lui adresse un au revoir silencieux car la caméra revient sur moi et sur mon expression choquée quand je remarque que ma gourde est pleine. Les jeux continus, ils montrent de temps à autres des images des carrières mais je reste la star du film. On voit également toutes les morts, mes meurtres compris, d’abord la dispute des carrières puis l’assassinat de la petite alliance qui c’était formé autour du feu. Je connais la suite, je l’ai revue toute la nuit. Le film se termine sur un fondu noir de mon visage dévasté après ma victoire quand je suis tombé à genoux près du corps du garçon du district 1, Joshua.
L’écran redevient noir, et la foule applaudis de nouveau. Caesar se tourne vers moi, il remarque les larmes au coin de mes yeux et regarde la foule. Je les essuies en vitesse, histoire de retrouver une contenance devant les caméras. Celles-ci se dirigent vers moi, je me remarque en gros plan sur l’écran géant qui se situe au-dessus de ma tête.
Derrière moi le président Snow apparait en personne suivi d’une petite fille toute vêtue de blanc. Elle porte sur le bout des doigts un fin coussin de soie sur lequel est disposée soigneusement une couronne de lauriers en or, la couronne du vainqueur. Je me lève donc au moment où l’hymne retentis dans toute la salle. Quand le président pose la couronne sur ma tête je ne peux empêcher une larme de couler sur ma joue rosie par le maquillage. Il l’essuie du bout du pouce dans un geste presque protecteur.
-Tu es déjà très demandée, ici au capitole ma petite alors soit belle. Tu es désirée.
Choquée par son discourt je me rassoie dans mon fauteuil luxueux et le président quitte le plateau dans une dernière courbette. Qu’a-t-il voulu dire par là ?
-Irina ? Tu sembles bouleversé ? Me demande Caesar Flickerman.
-Oui un peu, même si je suis heureuse d’être ici ce soir en votre compagnie, je suis pressée de retrouvé ma mère dans mon cher district.
Il vaut mieux mentir que passer pour une faible devant toute cette assemblée, il me reste un peu de dignité tout de même.
-Oh bientôt ma chère, très bientôt. Mais avant rendez-vous demain après-midi pour l’interview de notre gagnante de cet année. Nous nous levons en même temps pour écouter solennellement l’hymne une dernière fois. Elle me rentre dans la tête cette musique, je ne la supporte plus. Elle me rappelle temps de mauvais souvenir. Le visage de Lucas dans le ciel, la mort de mon frère dans le récapitulatif de fin de journée quand je suis rentrée de l’école et que j’ai trouvé ma mère dévastée. Au moins cet année elle aura un peu de bonheur de me voir revenir même si elle n’y croyait pas je sais qu’elle a espéré comme pour mon frère.
Les lumières s’éteignent autour de moi, c’est l’heure de quitter le plateau. Enfin. Je sors presque en courant et me réfugie dans les bras de Rebekka. Je pleure, beaucoup. Elle ne se plaint pas que je mouille ses vêtements mais de toute manières je m’en fiche éperdument.
-Eh bien finalement la fille de l’ombre possède un cœur et elle sait s’en servir.
La voix de vipère d’Eliot me reconnecte avec la réalité. Je me retire des bras de mon hôtesse qui essuies vivement mais discrètement ses vêtements, je ne lui en veux pas, une fille qui verse un torrent d’eau salé sur sa robe ne vas pas lui en vouloir de respecter l’étiquette en étant présentable. J’enlève l’eau de mes joues et de mes yeux et fait face à Eliot.
-Mon cœur est brisé a jamais mais vous vous en fichez car vous êtes un vieux bougon qui a perdu le sien il y a bien longtemps.
Rien ne sers de s’énervé contre lui, il n’en vaut pas la peine. Il semble choqué par mes paroles donc je décide de l’attaquer encore.
-Quoi vous pensiez que j’étais devenue une guerrière sans âme capable de tuer sans rien ressentir ?
Il ne répond toujours pas alors je me dirige de moi-même vers les ascenseurs qui vont me mener à mes appartements. Une fois arrivé dans ma chambre je me déshabille et je prends une douche. Je regarde la fille dans le miroir en face de moi, je ne suis plus la même mais je sais que Irina est toujours là quelque part. Où ? J’espère la retrouver quand je serais rentrée et que je pourrai oublier la fille de l’ombre même si je sais qu’elle aussi sera toujours là, en moi.

- irina rentre au district 10, où elle retrouve maxime.
-ils s'avoent leur amour peut de temps aprés son retour
-malheureusement, toute la guilde à qui appartenait irina est assassiné pour rébellion contre le capitol.
-irina et maxime s'installent ensemble dans la maison du village des vainqueurs.
-lors de la tournée du vainqueur, snow vient l'obligé a se prostituer comme finnick et les autres.
-elle refuse, sa mère décéde mystérieusement dans son sommeil.
-Finallement elle accepte par peur pour maxime.
-aprés une dispute entre-eux, elle décide d'arréter mais snow fera tuer maxime.
-pour se venger elle va participer à la rebellion aux côté des rebelles et de katniss.
-capturée par le capitol lors d'une mission top secrete elle est une des voisines de cellule de peeta et donc veras toute les souffrance qui a enduré.
-enfin elle mourra juste avant le jour de la victoire des rebelles car snow fait tuer tout les ancien vainqueurs des hunger games, complice de la rebellion.

-Vous avez fait grande impression hier soir, nous confie Rebekka.
Je relève la tête de mon chocolat pour lui lancer un regard indifférent, ce par quoi elle répond par une moue désapprobatrice.
-Dommage qu’Irina ne soit pas plus expressive, s’exclame-t-elle
Je m’énerve, mais elle va où celle-là ?
-Je ne vois pas pourquoi je sourirais ! Pour vos beaux yeux ? Excusez-moi mais je ne suis pas une lèche botte ! Où peut-être je devrai avoir l’air de me dire : youpi je vais mourir ! Désolée je n’ai pas de pulsion suicidaire.
Je ne peux pas partir car notre mentor ne nous a pas encore donner de directive pour l’entrainement, je m’enfonce donc un peu plus dans le silence pour faire bonne mesure.
J’entends Lucas remercier Rebekka et leurs conversation reprend, je ne sais pas de quoi ils parlent car je m’en fiche.
-Irina ?
Je lève la tête c’est mon mentor qui me parle, je lui dis que je n’ai pas entendue sa question et il me demande si je préfère être conseillé seul ou avec Lucas et je lui réponds que je m’en fiche.
-Très bien dans ce cas, dit-il, Lucas tu n’as que douze ans donc essaye de trouver des alliés cela pourrai t’être utile, et Irina ben… sur toi je sèche en fait donc fait ce que tu veux.
Parfait de toute façons il aurait dit n’importe quoi que j’aurai fait le contraire donc je me contente de lui répondre que je sais ce que je vais faire.
Sur ce nous retournons chacun dans notre chambre pour se préparer aux journées d’entrainement qui vont suivre.
Je ne m’approche pas des arcs et des bâtons de combats, par contre je montre que je sais survivre dans la nature. Le combat à main nu très peu pour moi, mais je fais la fille sûre d’elle et je ne parle jamais aux autres tributs, pour la même raison que Lucas pour ne pas les connaitre, ne pas avoir pitié d’eux quand je les tuerais dans l’arène. Pendant les repas je m’isole et mange seule. Lucas lui se fait plein d’amis, il survivra peut-être à la première journée.
Le dernier soir pendant le repas notre mentor nous demande si nous savons faire quelque chose en particulier en vus des évaluations de fin d’entrainement. Je ne peux pas révéler mon secret devant tout le monde alors je réponds :
-La dance ça compte ?
-J’ai bien peur que non, à moins que tu hypnotise tes adversaires.
Lucas prends la parole.
-Si attends la dance peut t’être utile, tu es agile et souple donc en combat à main nu tu peux facilement éviter les coups de ton adversaire, dis Lucas.
-Oui Lucas à raison Irina, essaye demain et tu verras.
Je hoche la tête en signe d’approbation.
Le lendemain je me dirige directement vers le stand de combat où il n’y a personne et l’éducateur me regarde d’un air surpris. Je lui souris en lui disant que ça ne peut pas me faire de mal.
Je me bats bien mais Lucas avait raison j’évite chaque coups de l’éducateur avec une facilité étrange, je crois que ça l’énerve. Quand il déclare que c’est au suivant je regarde derrière moi mais il n’y a personne par contre tout le monde me regarde même les carrières on l’air impressionné. Je les ignore tout bonnement et me retourne vers l’éducateur.
-il n’y a que moi, encore.
Nous reprenons où nous en étions.
Après le déjeuner nous passons tous les uns après les autres à l’évaluation. Je ne sais pas ce que va faire Lucas mais moi je ne vais pas encore révéler mon secret je le garde pour l’arène.
D’ailleurs je cherche toujours un plan pour que les hunger games foirent un peu.
Pendant l’évaluation je montre mon talent pour esquiver. Le soir nous regardons les scores ce sont les mêmes que tous les ans a peu de chose près, Lucas obtient un petit 5 et moi un 7 rien de bien exceptionnel.
Nous allons dormir demains ce sont les interviews.

Je suis réveillée à l’aube par le soleil, j’ai oublié de noircir la vitre hier soir.
Vers dix heures du matin je me décide enfin à aller prendre mon petit déjeuné.
Autour de la table tout le monde est là sauf notre mentor et Lucas. Je n’ai pas besoin de poser mon interrogation sur leurs absences car Rebekka me dit qu’ils sont déjà en train de travaillé sur l’approche que va prendre Lucas, elle ajoute que je suis en retard et qu’elle n’a plus beaucoup de temps pour me briefer sur l’attitude à avoir en public. Je passe donc les deux heures suivantes à arpenter les couloirs de nos appartement en talons aiguille et en robe longue, exercice plutôt facile en fin de comptes. Ensuite nous allons manger et cette fois-ci Lucas et l’autre abruti chargé de nous aider sont là.
Le repas terminé Lucas va avec Rebekka et je me retrouve seule avec… je remarque que je ne connais pas son prénom, je le lui demande.
-tu ferais mieux de t’intéresser au gens ca pourrais te rendre service dans l’arène.
-merci du conseil mais je ne sais toujours pas comment vous vous appeler.
-Eliot Robingue.
-Mercie, bien par quoi on commence ?
-Rien, je suppose que tu n’as pas besoin de moi, pas plus que tu as besoin des sponsors tu l’as dit toi-même, donc débrouille toi.
C’est à ce moment que je comprends qu’il n’a pas l’intention de me voir revenir. Il va même se débrouiller pour me laisser crever en cas de blessure, il ne m’aime pas.
-Quoi mais vous êtes obligé de me conseiller.
-Non, tu as refusé mon aide et de toute façon tu vas en faire qu’à ta tête quoi que je dise, donc fais ce que tu veux.
-Très bien.
Je me dirige vers ma chambre, m’affale sur mon lit et laisse cours à mes émotions que j’avais retenue jusqu’ici, je sais que je peux me passer d’Eliot mais savoir qu’il a l’intention de ne pas m’aider sa me fout un coup au moral.
Je suis enfin remise de mes émotions quand mes préparateurs et mon styliste arrive pour me préparer aux interviews. Ils me rendent belle de nouveau, et me transforme encore en fille de l’ombre. Je l’aime bien ce surnom finalement, avec la tête que je tire depuis le début, la mauvaise humeur plus mon air mystérieux, il me va à merveille.
Ma robe est noire (encore et toujours cette couleur, je l’adore en fait) en sirène et bustier, il faut dire que j’ai de belle épaules donc Aristo à décider de les montrer, enfin c’est ce qu’il a dit.
Je retrouve toute l’équipe du district dix au rez-de-chaussée devant la scène des interviews. Tout le monde passe mais je n’y prête pas vraiment attention, juste les carrières sont déterminé, comme d’hab. Ce qu’ils ignorent c’est que c’est moi qui vais gagner parce que je le veux, pour ma mère qui n’a que moi et pour Maxime que je n’ai pas oublier. Il me manque horriblement, je l’aime et apparemment lui aussi alors ce serais triste de ne jamais se revoir. Je me demande ce qu’en pense Enrique, maxime est son fils unique, il n’a pas voulu s’entrainer dans la guilde mais il ne lui reste plus qu’un an de moisson.
-Et maintenant je vous demande d’accueillir notre fille de l’ombre, la mystérieuse Irina Grunthird.
Le tonnerre d’applaudissement me sort de ma torpeur, tous ces gens qui scandent mon nom sont surement des sponsors, sauf que leurs cadeaux ne me parviendrons jamais car Eliot en a décidé autrement. Je m’avance dans la lumière et me dirige vers le présentateur aux éternels cheveux violets. C’est mon tour de faire bonne impression même si ça ne me servira à rien, je connais ma stratégie qui est là leurs, le mystère !

Peut-etre que Irina va s'allier avec lui par pitié, je ne sais pas.

J’attrape la main du présentateur et salue la foule d’une main distraite comme si je ne faisais pas vraiment attention à eux. Je m’assoie en face de mon interlocuteur et l’interview peut commencer.
-Alors Irina, comme tu es très mystérieuse nous avons beaucoup de chose à te demander. Tout d’abord, pourquoi tu as l’air aussi sure de toi alors que tu n’as obtenue qu’un petit 7 à l’entrainement ?
-Oh pour cela j’ai un secret que je ne dévoilerais pas ce soir.
La foule pousse un petit cri déçue mais je n’ai vraiment pas l’intention de dire à mes adversaires comment je vais tous les tuer.
-Vraiment ?
-Oui, juste je dirai que je suis rapide et maligne on ne m’attrapera pas facilement.
-Oh, je suppose que tu as l’intention de gagner ?
-Oui, je n’en ai pas l’intention, je Vais gagner ces hunger games et rentrer chez moi.
Je veux que les carrières sachent qu’ils ne gagneront pas cette année, le district dix aura son lots de richesse pour une fois.
-Es-tu vraiment sure de toi, tu n’as pas peur des carrières ?
-Non ce ne sont que des tas de muscles sans cervelles, moi au moins je sais me servir de ma tête.
Le présentateur fait une grimace indigné vraiment exagéré.
-Irina quelque chose me dit que tu ne veux pas gagner que pour toi, as-tu un petit ami ?
Sa question m’embarrasse car peut-on qualifier Maxime de petit ami ? Non je ne pense pas. Alors je réponds sincèrement en espérant faire passer un message jusqu’à lui au cas OU je ne reviendrais pas.
-Eh bien oui enfin pas tout à fait, il y a un garçon que j’aime depuis près de quatre ans maintenant. Il est venu me rendre visite après la moisson et il m’a fait promettre de revenir parce qu’il m’aimer, et je lui ai promis.
Tout le public murmure un hoooooo d’attendrissement.
Une sonnerie annonce la fin de mon interview.
-Bien tu sais quoi ? Je crois en toi fille de l’ombre, bonne chance.
Après quoi je lui dis qu’il me reverra dans ce fauteuil quand j’aurai gagnée, il crie mon nom une dernière fois, une dernière slaves d’applaudissement et je repars d’où je viens.
C’est au tour de Lucas de briller sur scène, il a visiblement décidé de jouer sur la pitié des gens du capitole avec le fait qu’il n’a que douze ans, mais il ne dit rien d’assez intéressant pour retenir mon attention. Quand je me détourne de l’écran à la fin de son interview je remarque pour la première fois le regard noir que me lance les tributs du un et du deux.
Je n’aurai peut-être pas dû les insulter, je suis la personne à abattre maintenant, mais ils ne me verront même pas à la corne d’abondance je cours très vite, très longtemps donc ils pourront toujours me chercher lors du bain de sang que je serais déjà loin. En parlant de la corne d’abondance je me demande ce qu’ils vont nous sortir comme arène cette année. Je verrai bien demain matin.
Rebekka arrive dans ma direction, accompagnée de Lucas qui vient de sortir de scène, Eliot n’est pas dans les parages heureusement, parce que je pers un peu de ma belle assurance quand il est là.
-le public t’adore ! S’exclame-t-elle en m’embrassant sur les deux joues. Très émouvante, tu vas avoir pleins de sponsors ma belle, et moi aussi je crois en toi.
-merci Rebekka.
-au passage moi aussi je ne tomberais pas sans combattre, ajoute le petit Lucas à côté.
Tiens je l’avais oubliée celui-là quand a Rebekka bien sûr qu’elle croit en moi son idole est pour moi.
-Bravo mystéria maintenant allons diner, j’ai faim.
Eliot, je ne l’avais pas vu arriver, la légère joie obtenue grâce à mon succès s’envole en même temps que l’ascenseur qui nous emmène au dixième étage du centre d’entrainement.
Demain les hunger games commence pour de bon.

Je n’arrive pas à fermer l’œil, je stresse un peu. Demain je vais savoir si toutes ces années d’entrainements ont porté leurs fruits. Je me relève et sort de ma chambre, dans le couloir j’hésite mais j’entends du bruit qui vient du salon. Je m’avance certaine de trouver un muet en train de ranger les derniers vestiges du diner. Quand j’émerge du couloir je trouve Lucas le nez collés contre la vitre, je m’approche discrètement et lui demande :
-Quesque tu fais ?
Il se retourne surpris de me voir là, il reprend contenance et se détourne, je m’assoie près de lui face à la vue sur le capitole.
-Je voulais voir le monde réel une dernière fois, même si j’aurai aimé passer ces derniers instants prés de ma famille dans le district.
Il me fait de la peine ce petit garçon condamné trop tôt par un gouvernement injuste. Je ne réponds pas, mais le regarde et quand nos regard se croise je baisse les yeux.
-Irina promet moi de gagner, et aide ma famille s’il te plaît.
-Je crois que j’ai fait beaucoup trop de promesse ces derniers jours je ne voudrais pas décevoir.
-Irina ?
-Oui ?
-Tu dis que tu as un secret pour gagner, mais à part l’esquive je ne sais pas ce qui pourra t’aider à gagner.
-Lucas si je te le dis ce ne seras plus un secret. Je vais te dire : survis à la première journée et tu sauras.
-D’accord.
Il se retourne vers la vitre, j’ai honte de ne pas aider ce petit garçon sans défense mais je veux rester en vie, je crois que ce n’est pas seulement pour ma mère et Maxime mais surtout pour moi car j’ai peur, si il y a bien une chose qui me terrorise c’est la mort, et même si elle doit venir un jour je ne veux pas mourir dans les quinze jours à venir c’est trop tôt, Lucas n’a pas eu le temps lui de vivre mais c’est lui où moi ,c’est peut-être égoïste de ma part mais ce seras moi. Cependant je ferais ce qu’il m’a demandé, j’aiderais sa famille. Je crois me souvenir qu’il a une petite sœur qui a dix ans, je me débrouillerais pour qu’elle ne prenne jamais de tesserae.
-Je gagnerais Lucas, dis-je en me levant.
Je retourne me coucher et m’endors presque aussitôt.