|
|
| La fiction sans nom - 66ème Hunger Games [DÉBUT Chap 5 EN LIGNE] | |
|
+19Leyks Lysandre Coeur de Feu Feilyan irina grunthird Absynthe Malikame elicul25 HGTheBest Nat' Willemina-Odair-Mellark Evangelyna MasonJ mittc88 fyre addict loulou Acroz Piisuke I-Ice 23 participants | |
Auteur | Message |
---|
I-Ice Est fouettée
Messages : 1182 Date d'inscription : 04/03/2012 Age : 28 Localisation : Sous le bar du Hunger-Bar
| Sujet: La fiction sans nom - 66ème Hunger Games [DÉBUT Chap 5 EN LIGNE] Jeu 5 Juil - 2:11 | |
| INFO : DÉBUT DU CHAPITRE 5 EN LIGNE. Bonjour/Bonsoir, citoyens !C'est avec les jambes flageolantes et beaucoup d'émotion dans la voix que je vous annonce : Voilà le début de ma fanfic sur l'univers d'Hunger Games !
Juste, dites moi ce que vous en pensez. Je suis ouverte à toutes les critiques, bonnes ou mauvaises (même les "c trop nul lol", notez mon niveau de tolérance, je me vexerais pas, promis) Alors dites moi votre opinion personnelle, que je sache si ça vaut la peine que je la continue, ou s'il vaut mieux que je me mette au tricot. - Chapitre 1:
Le vent souffle sur le district 4.
Fyna Meyer se réveilla avec le soleil, comme tous les matins. Sa fenêtre grande ouverte laissait entrer la rumeur de la ville s’éveillant, et le doux chant des petits oiseaux du district 4. Elle se redressa dans son lit - non sans une certaine peine – attirée par un bruit qui ne venait pas du dehors, mais de l’intérieur de la maison. Des rires d’enfant.
Entendre des rires par une journée pareille avait quelque chose d’étrange mais de rassurant. Comme si, malgré la moisson, malgré les massacres des jeux, malgré les Pacificateurs armés, le Capitole n’avait pas encore réussit à arracher leur innocence aux marmots des 12 districts. Une faible victoire quand on pense que dans quelques années, ils mettront leur nom dans l’urne, encore et encore, pour quelques tesserae supplémentaires. C’est avec un petit soupir que Fyna passa devant le grand miroir de sa chambre, n’essayant même pas de remettre de l’ordre dans ses cheveux gris. S’appuyant sur sa canne, elle allait affronter les escaliers quand une voix amusée s’éleva dans son dos. « - Mamie ! Combien de fois ? Combien de fois il va falloir que je te répète d'arrêter de te lancer toute seule dans les escaliers ? »
Cette jolie blonde, qui fronce les sourcils sans réussir à paraître sévère, c’est Zoey. Avec ses immenses yeux marron, trop grands pour son visage, et ses cheveux bouclés en anglaises, elle a tout l’air d’une poupée. Impression renforcée par sa robe à fleurette dont la gaieté détonne elle aussi avec l’évènement pour lequel elle est réservée.
C’est au bras de cette fragile figurine de collection que la doyenne descendit les marches, rejoignant la cuisine d’où fusaient les rires qu’elle avait entendu de l’étage. Lâchant le bras de Fyna, Zoey s’assit entre les deux jumeaux, vaine tentative pour faire cesser les chamailleries. La vieille femme quant à elle, observa silencieusement la joyeuse tablée de 5 enfants : Trois filles, deux garçons, la moitié n’ayant pas encore atteint l’âge de raison. Elle tourna son visage vers la femme qui se tenait derrière eux, celle qui avait mis au monde tous ces jolis minois, et pendant un bref instant, son regard se fit dur : Comment peut-on faire autant d’enfant par une époque pareille ? Comment peut-on jeter un innocent dans cette arène impitoyable qu’est la vie dans les districts ? Fyna chassa rapidement cette pensée de son esprit, son regard se radoucissant à la vue du pâle sourire qu’affichait sa fille dans une faible tentative pour cacher son inquiétude.
On vit bien au district 4. La plupart des gens ici ont oublié la rébellion, et il y a souvent des volontaires le jour de la moisson. Malgré cela, Judie Meyer ne pouvait pas oublier que le sort de sa fille Zoey, à tout juste 17 ans, se jouait une fois de plus aujourd’hui. L’idée que l’un des cinq visages réunis autour de cette table ne serait peut-être plus là le matin suivant aurait suffi à assombrir la journée de n’importe quelle mère. Mais ce jour de moisson comme les précédents, pour préserver la si précieuse innocence des plus jeunes, tout le monde sourit chez les Meyer, Zoey y comprit, bien que son rire sonne parfois faux.
Du haut de ses 82 ans, Fyna se rappelle des rires que l’on entendait avant les jours noirs. Elle était si jeune à l’époque qu’elle se demande parfois si elle n‘aurait pas inventé tous ces vieux souvenirs. Difficile à dire, quand on est la seule à se rappeler. En tout cas, elle répète à qui veut l’entendre que « tout était plus clair », avant les jeux. Malheureusement pour elle, dans son district, rares sont les gens qui veulent entendre les vieilles histoires. Oui, on vit bien au district 4. Surtout les plus riches. Certains en perde même le sens des réalités, entraînant leurs enfants comme de vulgaires chiens de combat, jusqu’à ce qu’ils soient assez âgés pour être jetés en pâture dans l’arène. Et malgré tous ceux qui n’en reviennent jamais, ces pratiques restent courantes.
Quelques heures plus tard, les voilà sur la grande place. La vieille a insisté pour accompagner, et après quelques tentatives pour l'en dissuader, les autres ont fini par accepter, comme chaque année. De derrière le ruban qui délimite la place des spectateurs, on avait une vue dégagée sur l’estrade, tout en pouvant observer du coin de l’œil sa progéniture qui patientait sagement devant.
L’ambiance était loin d’être sinistre : Beaucoup se faisaient discrets, mais les Carrières faisaient à eux seuls assez de bruits pour couvrir leur silence. Même parmi les parents, rares étaient inquiets, et Fyna paraissait bien sombre en comparaison. Partout autour d’elle, on plaisantait, on se charriait, certains pariaient même sur ceux qui allaient se porter volontaire. « Ce sera mon gaillard, vous verrez. », « Oh non, ce sera mon fils à moi ! » Mais quand Cush Thaddeus s’empara du micro, un silence quasi religieux s’établit sur l’assemblée.
Il parcourra la foule de ses yeux bleus perçants – la rumeur disait qu’il s’était fait greffer de véritables yeux de rapaces, et qu’il avait comme eux la manie de fondre sur ses proies, même si dans son cas, c’était plutôt des femmes que du gibier – et dès qu’il fut certain que toute personne présente avait cessé de parler, plaisanter, parier et respirer, il prit une grande inspiration et déclara de sa voix déjà célèbre à travers le district 4 :
« - Peuple de Panem. L’heure est venue de choisir une jeune femme et un jeune homme, dont la seule préoccupation à partir de la seconde où leur nom sera prononcé devra être l’honneur et la gloire du District 4. Et ils devront se battre, jusqu’à la mort, ou la victoire, précisément pour cette raison.»
On aurait presque pu voir tressaillir ceux qui avaient eu le malheur de se retrouver juste devant les enceintes qui retransmettaient les paroles de Cush. Pour preuve de son autorité, le silence perdura même une fois qu’il se fut tu et pas un bruit ne vint perturber l’arrivée des deux urnes portées par les Pacificateurs. Cush s’approcha de la première d’entre elles, et sans prononcer le moindre mot – sa présence même suffisant à maintenir la foule en état d’hypnose – y plongea la main, pour en retirer un unique papier choisi sur le dessus sans avoir prit la peine de mélanger tous les noms auparavant.
Et cet unique papier, ce petit bout d’existence, cette étincelle de vie d’un enfant du district 4, il l’éleva jusqu’à la hauteur de ses yeux et prit le temps de le lire une fois pour lui-même, silencieusement.
Avant de lever de nouveau son visage vers la foule et de déclarer, si sobre et si théâtral à la fois :
« Ivy Elwood, tribut féminin de la 66éme édition des Hunger Games »
A l’entente de ce nom, Fyna Meyer poussa un petit soupir de soulagement. Zoey Meyer de son coté, éclata en sanglot. Quant à Ivy Elwood, elle se dit simplement que très peu ici devaient être en train de pleurer, mais nombreux à être soulagés. Ce n’est pas exactement une chose qu’il est agréable de penser quand on marche d’un pas certain vers la mort. Surtout qu'en l’occurrence, elle avait tout à fait raison.
Le Bûcheron : Ouais je l'ai lu. C'était long. Et c'était naze. I-Ice : Q-Quoi ? Mais, mais, je l'ai écrit avec tout mon cœur ! Et je l'ai relu au moins 56 000 fois ! Le Bûcheron : Ouais, bah peut être que tu te serais rendu compte de la nullité de ton histoire à la 56 001 ème lecture, bouffonne ! I-Ice : *Choquée* OHÉ ! C'est moi le chef ici ! C'est moi qui tiens le clavier j'te rappelle ! Et moi je fais c'que je veux de toi d'abord ! *Pour preuve de ces paroles, un missile nucléaire envoyé par la NASA s'écrasa sur le Bûcheron* I-Ice : Là, c'est mieux. On fait moins son malin hein ? *se tourne vers les lecteurs* N'hésitez pas à exprimer votre point de vue - Chapitre 2:
<< Ivy Elwood, tribut féminin de la 66ème édition des Hunger Games. >>
Une étrange expression, fugace, apparut sur le visage d’Aaron Elwood. Peut être était-ce de la surprise, mais elle disparut si rapidement qu’il est difficile de dire ce qu’il en était vraiment. L’incrédulité avait en effet aussitôt cédé sa place à un léger rire qui prit peu à peu de l’ampleur, jusqu'à se transformer en un véritable éclat tonitruant, ce qui, au vu de la situation, paraissait plutôt malsain.
Dès l’annonce du tribut féminin, l'intégralité des adultes du district rassemblés en cet endroit avaient tourné le visage vers Aaron comme un seul homme, si bien qu’ils assistèrent tous à cette étrange réaction. Quoique que la plupart étaient eux aussi souriant, ils furent tout de même légèrement déconcertés par ce rire bruyant qui s’échappait d’entre les lèvres du digne chef de famille. Rire légèrement dérangeant à vrai dire, comme celui que laisserait éclater un ivrogne incapable de se contrôler. A l’inverse de ce dernier, Aaron ne se laissa pas aller à cette soudaine hilarité bien longtemps, et mettant fin à cet éclat aussi brutalement qu’il l’avait commencé, l’homme se redressa de toute sa stature – que dire pour le décrire, à part que l’adjectif « imposant » dans son cas, relevait de l’euphémisme ?
Le colosse tendit alors ses mains devant lui, et lentement, les rejoignis, dans un applaudissement que tous les autres se hâtèrent de reprendre vigoureusement - les plus hardis allant même jusqu’à lui glisser une tape dans le dos ainsi que quelques félicitations. Aaron accepta ces familiarités d’un hochement de tête, un sourire mauvais collé au visage. Il savait parfaitement qu’en se levant et en affichant sa satisfaction de la sorte, il venait de sceller le destin de sa fille. Mais c’était justement le but recherché ; maintenant, le message était clair : « Les 66ème Hunger games appartiennent aux Elwood. Que tout le monde sache que, se porter volontaire, c’est s’élever contre moi. » Or, personne ne s’élève contre Aaron Elwood.
Quelques instants auparavant, juste après l’annonce du tribut féminin.
Ce fut comme si un soupir collectif parcourait l’assemblée. « Ivy Elwood ! Quel soulagement ! »
Ivy. Ivy Elwood. Ivy Ivy Ivy Ivy Ivy Ivy Ivy.
Je reconnaissais mon nom, mais j’avais encore du mal à réaliser les conséquences que ces deux simples mots prononcés à voix haute allait avoir sur ma vie. Quand on est une Elwood, on finit par oublier la possibilité même d’être tirée au sort. Comme si on était au-dessus de tout ça.
Ma tête se mit à tourner alors que ma vision se floutait, et je réalisais que, tout à ma stupeur, j’avais oublié de respirer. Le monde autour de moi retrouva sa netteté dès que j’eus pris une grande bouffée d’air, et je regrettais aussitôt de l’avoir fait, tellement l’évanouissement semblait préférable à ce qui était en train de m’arriver à ce moment. Le silence laissait petit à petit place aux bourdonnements des conversations, et chaque murmure de l’assemblée me frappait tel un coup porté au visage, me laissant inerte, comme morte. Tout autour de moi, on imaginait déjà ma victoire, le sourire aux lèvres. Pauvres naïfs ! Mais toutes ses absurdités avaient beau me serrer le cœur et me donner envie de vomir, c’est un autre bruit qui retint toute mon attention. Pas besoin de beaucoup d’imagination pour deviner de qui provenaient ces reniflements. Je me tournais vers Zoey et croisais aussitôt ses grands yeux d’écureuils débordant de larmes, alors qu’elle tentait de prononcer quelques mots à travers ses sanglots. Je crois qu’à ce moment précis, j’ai su ce qu’elle allait penser avant même qu’elle ne le pense.
Ma Zoey. Ma téméraire et inconsciente Zoey.
Je la voyais déjà me bousculer pour prendre ma place sur l’estrade, sans cesser de pleurer, sans regretter un instant cet acte de courage terriblement stupide. Comme si elle avait la moindre chance. Comme si elle était capable d’abattre quelqu’un, de ses petites mains blanches et tremblotantes. Comme si elle pouvait survivre rien qu’une heure, entourée de machines à tuer.
Honnêtement, une partie de moi ne rêver que de ça. Qu’un volontaire se lève et vole à ma rescousse me permettant de retourner tranquillement à mon petit quotidien confortable, sans avoir à me poser des questions tels que « Qui donc va tenter de me tuer ce matin ? ». Mais l’autre partie de moi-même, sourde et bornée, ne songeait qu’à une chose : « Pas Zoey »
Il faut croire que c’est cette seconde partie qui eut le dessus, car je m’entendis déclarer, d’une voix si dure qu’un infime instant je doutais qu’elle soit la mienne :
« - Ferme-la. »
La bouche de la jolie blonde s’entrouvrit légèrement, surprise, et anticipant ses protestations je répétais une deuxième fois, encore plus fermement :
« - LA FERME. Tu ne bouges pas de là et tu te tais, compris ? »
Comble de l’ironie, c’est à ce moment précis, celui là même où les sanglots de Zoey redoublèrent d’intensité, que les applaudissements retentirent. Il fût alors clair que mes réflexions qui m’avaient semblé durer des heures s’étaient en réalité déroulées en une fraction de seconde, la foule autour de moi n’ayant même pas eu le temps de percevoir mon désespoir. Pour preuve, cette même foule reprenait en cœur les applaudissements qui avaient surgi de la place réservée aux familles et au spectateur. Une fois de plus, comme si mon tirage au sort m’avait insufflé une lucidité nouvelle, je n’eus pas besoin de tourner la tête pour savoir qui était la personne à l’origine de cette agitation. Je le fis pourtant, et mon regard alla se poser sur mon père, rigolard, assis à la place d’honneur au coté du maire. Quand ses yeux croisèrent les miens, j’y lus la satisfaction et la suffisance. Comme s’il me hurlait à la face « JE TE L'AVAIT BIEN DIT, IVY! »
Je dois avouer que je ne l’ai, aussi loin que je m’en souvienne, jamais véritablement aimé. Mais cette fois-ci, pour la première fois de ma vie, je l’ai détesté. Détesté comme je n’avais jamais détesté personne, haï avec une force telle que j’avais envie de hurler son nom jusqu’à ce que ses tympans explosent et que son visage se torde de douleur. Et cette haine envers lui, ce venin qui parcourait mes veines en laissant sur son passage une brûlure insupportable, c’est ce qui me poussa à avancer, pas après pas, sans vraiment savoir où j’allais mais tout en n’ayant qu’un seul endroit où me rendre : droit devant moi, vers ma fin.
Cush Thaddeus, en parfait gentleman, me tendit une main secourable pour m’aider à franchir les marches de l’estrade, main que je saisissais, à demi-consciente. Le voir si sobre et si propre sur lui dans son costume sombre alors que mon esprit était en train de se transformer en véritable champ de bataille avait quelque chose de très perturbant.
Il dut commenter mon arrivée mais le sens de ses mots m’échappa, tout occupée que j’étais à me consumer silencieusement, tentant de paraître insensible alors que la colère et la peine suintait par tous les pores de ma peau. Je dus me résoudre à tendre l’oreille quand il se tourna vers moi, indiquant clairement qu’il allait me poser une question - sûrement stupide et inutile. C’est seulement à cet instant où je reprenais contact avec la réalité que je perçu tous les regards de mon district fixés sur moi. Des tas de visages souriants.
« - Ivy, tout le monde ici à l’air plutôt ravi, déclara-t-il comme si ça ne crevait pas les yeux. Dois-je donc en déduire que ta participation était très attendue ? »
Il faut croire que oui. Pas de volontaire pour moi. Personne. Pas même mes sœurs. Pas même Lia, alors que du haut de ses 18 ans, c’était sa dernière chance de rentrer dans l’arène. J’imagine qu’elle se consolera en me regardant crever à la télévision, la garce.
« - Ca semble être le cas » déclarais-je en réponse à Cush, de cette même voix forte qui me dérouta une nouvelle fois tant elle ne me ressemblait pas. C’est étrange comme l’on peut être surpris en observant ses propres réactions face à une situation à laquelle l’on n’a jamais été confrontée.
La réaction des autres aussi ne cessait de m’étonner, songeais-je alors que ma déclaration était suivie d’un torrent de sifflement, cris et applaudissement. « Tant d’amour ! »
« - Très bien Ivy. C’est donc une élue bien talentueuse que nous avons là ! » ajouta l’homme aux yeux de rapace, plus pour la foule que pour moi cette fois-ci.
Nouvelle salve d’applaudissement. Les pauvres. Ils allaient tomber de haut
«- J’imagine que ta famille est venue te voir pour ton grand jour ? »
Etait-ce la rage à l’état pur qui répondit à ma place, ou simplement des mots que je rêvais de prononcer depuis si longtemps qu’ils percèrent le barrage de mes lèvres par leur propre volonté ? Je l’ignore, mais mon visage se tordit en un étrange sourire alors que je rétorquais, glaciale :
« Non. Je n’ai pas de famille »
Un rire parcourut l’auditoire. Je reconnais que ça devait sonner comme une plaisanterie, de la part de quelqu’un qui s’appelle Elwood. Pourtant, ce n’en était pas une.
- Chapitre 3:
Le dégout tordait les traits fins de Fyna alors qu’elle dévisageait sans gène le patriarche de la famille Elwood. Elle ne baissa pas les yeux quand ce dernier croisa son regard, si bien qu’il ne manqua pas de noter l’amertume peint sur le visage de la doyenne. Il y répondit par un petit sourire amusé et un signe de la main qui eurent l’effet concluant de redoubler l’agacement de Fyna.
Articulant silencieusement quelques noms d’oiseaux, elle reporta son attention sur la jeune fille qui se tenait bien droite sur l’estrade, soutenant le regard de la foule sans broncher. Une pierre. Voilà ce qu’elle était. Pas une larme, pas un cri. Elle faisait partie des enfants roches, comme les nommait tristement Fyna quand elle cherchait à mettre un nom sur les créations des monstres tels que Elwood. Ces tyrans les taillaient dès leur plus jeune âge, les façonnaient à l’image des vainqueur des jeux, et dès qu’ils jugeaient leur progéniture apte à tout écraser sur leur passage, ils les jetaient dans la tempête avec pour s’en sortir la seule promesse de la fierté familiale à leur retour. L’unique chose que craignaient ces enfants était de devoir affronter la déception de leurs parents s’ils échouaient. En cela, les jeux étaient bien faits : Les perdants ne revenaient jamais.
Les yeux fixés sur le vissage impassible d’Ivy, Fyna avait du mal à reconnaître la jeune fille qui avait dormi chez les Meyer autant de fois que faire se peut. Celle à qui Zoey avait appris à grimper aux arbres alors qu’elle avait 9 ans, et qui avait tant pleuré après en être tombée, si bien qu’elle avait refusé de réitérer l’expérience bien des mois après sa chute. Une jeune fille qui passait la plupart de son temps le nez dans l’eau à observer les poissons, entraînant la petite fille de Fyna toujours plus loin de la côte à la recherche de trésor perdu, au grand damne de sa mère Judie dont les inquiétudes chroniques étaient célèbres à travers le district.
Poussant un long soupir, comme résignée, la vieille détacha son regard de la petite Elwood. Là où Ivy allait, elle ne pouvait pas la sauver. « Seulement la pleurer », pensa-t-elle furtivement. Ce qui était faux, bien sûr. Elle-même serait bien trop occupée à sécher les larmes de sa petite fille. Il fallait bien que quelqu’un garde les pieds sur terre pour aider les autres à sortir du trou. Tel était le rôle de Fyna, elle qui avait vu tant d’horreur dans sa vie qu’elle avait décidé de ne plus jamais verser une larme pour éviter de se noyer dedans. Et elle avait tenu sa résolution, inlassable. Une pierre.
« - Greg Luthy, tribut masculin de la 66ème édition des Hunger Games. »
La puissante voix de Cush la sortie de ses rêveries, et elle releva la tête pour voir un garçon du même âge de Zoey s’avancer avec assurance à travers l’assemblée. Il avait presque atteint l’estrade quand une autre voix, presque aussi forte que celle du représentant du Capitole, s’éleva au dessus des rumeurs de la foule :
« - Je me porte volontaire comme tribut ! »
Un nouveau torrent d’applaudissement éclata, et les gens s’écartèrent d’eux même pour faire place à celui qui avait parlé. Greg Luthy fut aussitôt avalé par la foule, remplacé par le nouvel arrivant qui gravit les marches à sa place. Il se plaça sans hésitation à coté de Cush, et chacun put noter une ressemblance frappante : leurs yeux étaient d’une couleur parfaitement identique, si bleue qu’elle semblait irréelle.
« - Mesdames, mesdemoiselles, et messieurs, changement de programme ! » annonça Cush à une assistance dont l’excitation grandissait de manière croissante au fil des rebondissements.
« - Un nouveau tribut entre dans l’arène ! Quelle admirable détermination.. Avant tout, pourrais-tu rappeler ton nom à toutes les personnes ici présentes ?
- Finnian Kendrick pour mes parents. Finn pour tous les autres. »
Telle une traînée de poudre, de nouveaux murmures se propagèrent à travers la marée humaine.
« - Kendrick. Un nom qui a déjà été victorieux auparavant, commenta Cush, déclarant ainsi haut et fort ce que tout le monde chuchotait plus bas.
- Oui, répondit sobrement le tribut, accompagnant ses paroles d’un sourire éclatant mais dénué de chaleur.
- Et bien, chers habitants du district 4, il faudrait être sot pour ne pas saisir la situation. Mais comme telle est la tradition, je me dois de respecter mon devoir en vous déclarant : Finn Kendrick, désormais tribut masculin de la 66ème édition des Hunger Games ! »
A cet instant précis, même Cush n’aurait pu rétablir le calme parmi les spectateurs. Il n’essaya pas, et c’est par-dessus un brouhaha de cri, d’applaudissement, et de sifflement que les tributs se serrèrent la main et que le célèbre représentant prononça la non moins célèbre formule leur souhaitant un sort favorable.
Mais après tout, qui s’en souciait ? Avec une Elwood et un Kendrick, quel district avait besoin de chance pour remporter les jeux ?~ En observant le tribut masculin, je me faisais la réflexion silencieuse qu’il allait me falloir beaucoup de chance pour m’en sortir. L’idée me donna la nausée, et je la repoussais aussitôt dans un coin de ma tête. Trop faible pour affronter ses propres pensés. C’en serait presque comique.
Mais c’était bel et bien le cas. L’état d’hébétement dans lequel m’avait plongé l’annonciation de mon nom avait peu à peu disparu, et même si la rage qui ne m’avait toujours pas quitté continuait à me tenir debout, mon cerveau s’était remis en marche, m’accablant de doutes, d’horreur et de désespoir.
Je ne m’étais jamais préparée à ça. Toute ma vie je n’avais fait que fuir cette possibilité, ignorer la réalité. Oui, la fuite avait toujours été ma spécialité, ma solution à tous les problèmes. Mais cette fois ci, les Pacificateurs en arme étaient là derrière moi pour s’assurer que je n’ai pas recours à cette facilité.
Je m’interdisais de regarder mon père, encore moins mes sœurs. La possibilité de fondre en larme, de dégobiller, de hurler ou de tenter de leur balancer le micro de Cush au visage était trop élevée pour que je me permette de leur jeter ne serait-ce qu’un coup d’oeil. Et puis, ce n’était pas comme si je voulais voir leurs visages. Inutile d'y chercher du réconfort. Je n’y verrais que la mort, ma mort. Or, je n’avais nul besoin d’eux pour ça, cette image dansant déjà dans mon crâne, s’étirant, grandissant jusqu’à monopoliser intégralement l'espace, occultant tout le reste. Il n’y avait plus que moi, et les secondes qui s’égrenaient, une par une, me tuant à petit feu.
Chaque instant mettait mes nerfs à dur épreuve, et je sentais que l’implosion allait survenir si je m’attardais une minute de plus. L’évasion physique était indéniablement impossible mais fuir la réalité était devenu une réelle nécessité.. Alors, optant pour l’échappatoire psychique, je fermais les yeux un instant. Juste assez pour oublier Cush Thaddeus, le district 4, Père, l’autre tribut, la clameur du public, moi. Assez pour n’être plus Ivy Elwood, le temps d’un soupir. Être seulement la fille dont la mère coiffait les longs cheveux auburn, assise sur la plage. Celle qui était assez naïve pour monter dans les cerisiers, mais aussi celle qui pouvait rester de longue minute dans l’eau sans respirer, se fondant parmi les poissons sans même les effrayer.
Puis quelqu’un me serra la main, et je fus de nouveau Ivy Elwood, la fille qui allait mourir dans les jeux, et dont on oublierait le nom.
Malgré tout, ma brève méditation n'avait pas été vaine, car c’est avec une sérénité nouvelle que je détaillais le visage de celui qui m’avait sorti de mon paradis personnel. Son nom m’avait échappé, mais son visage m’était familier. Qui pourrait oublier des yeux d’un bleu si saisissant ? C’était à n’en pas douter un Carrière, probablement membre d’une de ces bandes où ils se regroupaient pour partager leurs rêves de combat. Je le connaissais de vu mais ne lui avais jamais parlé, simplement car mon père nous avait interdit, à mes sœurs et à moi, d’avoir toutes relations avec un Carrière de sexe masculin.
Oh, détrompez-vous. Il n’a rien d’un père sur-protecteur qui voulait éloigner ses filles du mâle, ni même les préserver au cas où l’un de ces mercenaires venaient à mourir dans les Jeux. Il refusait simplement que ces probables futurs ennemis risquent de nous voir nous battre ou nous entraîner, au cas où le hasard nous réunirait dans l’arène.
Logiquement, cette règle n’aurait pas du s’appliquer à moi, vu qu’il n’y avait aucune chance que qui que ce soit me voit un jour me battre ou m’entraîner. Mais comme mon abandon de la course à la gloire était secret d’Etat, je devais bêtement me conformer à ces stupidités de Carrières, pour sauver les apparences – et la dignité de mon père, accessoirement.
C'est donc ainsi que je me retrouvais à serrer la main d'un parfait inconnu tout en me demandant si cette même main serait celle qui me porterait le coup fatal. J'avais toujours possédé une certaine capacité à jauger les personnes, mais elle s’avérait complétement inefficace face à ses yeux bleus vides de toutes expressions. Nulle tristesse, colère, ni même détermination comme on pourrait s'y attendre de la part de quelqu'un qui se porte volontaire. Je songeais que peut être, comme moi, il s'appliquait à cacher ses émotions. Réalisant alors que je courrais le risque d'être démasquée en m'attardant sous son regard, je lâchais prestement sa main et m'écartais d'un pas. Et lui, qu'avait t-il lu dans mes yeux ? La peur ? Respirant calmement, j'adoptai la même attitude que mon voisin, tout en espérant être aussi bonne que lui à ce petit jeu là.
Sans oublier de rester impassible, je jetais alors un discret coup d’œil derrière moi, où huit Pacificateurs attendaient patiemment la fin du "spectacle". En plus de Cush, du tribut masculin et de moi, ils étaient les seules autres personnes présentes sur l'estrade. Et plus je les regardais, plus j'étais envahie par l'impression tenace qu'il manquait quelque chose. Mais quoi ? J'étais en train de les recompter bêtement quand la lumière se fit sur mon esprit décidément bien ralentis par les événement. Comment avais-je pu manquer quelque chose de si évident ? Ravalant l'agacement que me causait ma propre stupidité, je me tournais vers Cush et plongeais mes grands yeux verts dans les siens, y cherchant désespérément la cause de l'étrange absence d'un quelconque mentor à nos côtés.~ Fyna prenait son mal en patiente. Supporter la propagande du Capitole avait déjà été une véritable torture, mais attendre la fin de la cérémonie en regardant le district 4 discutailler avec enthousiasme des élus était plus terrible encore.
De plus, même s’il elle était assise à une dizaine de siège de lui, elle pouvait tout de même entendre les vantardises que déclamait Elwood. Les éternels « Ma fille va écraser votre fils » n’étaient pas pour arranger son humeur, et Fyna en venait presque à espérer qu’une soudaine surdité s’abatte sur elle. C’est en grinçant des dents qu’elle tenta de se focaliser sur l’estrade et ses occupants, la scène qui s’y déroulait parvenant presque à lui faire oublier la voix bourrue d’Aaron qui ne cessait de résonner au dessus d’elle. Cush était en effet en train d’essayer de rétablir le calme, arguant qu’il avait une nouvelle d’importance à déclarer.
« - Cette année, nous avons été confrontés à un fâcheux événement inattendu, commença t-il une fois que la foule eut cessé de pépier dans tous les sens. Je pense que vous êtes tous au courant du triste accident qui a frappé le gagnant de la 64ème édition, Alias Grant, en ce début de semaine.
- Accident. Jolie façon de dire qu’il s’est saoulé jusqu’à perdre conscience pour ensuite s’étouffer dans son propre vomis, siffla Fyna entre ses dents, s’attirant par cela un regard outragé de sa fille.
- Ne dis pas ce genre de chose en public ! »
Judie s’empressa de jeter quelques coups d’œil nerveux autour d’elle pour vérifier que personne ne l’avait entendu. Un léger soupire de soulagement filtra entre ses lèvres quand elle en eut la confirmation.
« - ‘Ai passé l’âge d’être hypocrite », grommela la doyenne.
Elle ignora le nouveau regard insistant de sa fille et reporta plutôt son attention sur le discours qui se poursuivait. Cush venait en effet de clôturer le chapitre Alias Grant en présentant ses condoléances et il s’apprêtait à expliquer le véritable fond du problème : suite à la récente et tragique disparition du dernier gagnant, le district 4 s’était retrouvé dépourvu de mentor pour la 66ème éditions des jeux.
Il fut interrompu dans son récit par la réaction immédiate et virulente du public : huées, cris, plaintes, et mêmes insultes. Le représentant du Capitole semblait s’être attendu à une pareille animosité, et il leva les bras en l’air, tentant d’apaiser l’assemblée tout en continuant son laïus :
« - Votre réaction est compréhensible, mais je vous en prie, laissez moi terminer. Le district 4 a au fil des années engendré bien plus qu’un seul gagnant. Glara Fitz n’a pas pu être contactée à temps, ce pourquoi elle ne se tient pas à nos côtés en ce jour. Mais elle reprendra son rôle de mentor dès l’arrivée des tributs au Capitole .. »
Les protestations reprirent de plus belle. Fyna ne prononçait pas un mot, mais elle n’en pensait pas moins. Le district 4 sans mentor, c’était un comble ! Un tiers des éditions avaient été gagnées par des enfants d’ici et pourtant le village des vainqueurs était pratiquement désert. Pas très étonnant si l’on considère que la plupart des vainqueurs ont une villa attitrée dans les plus beaux quartiers du Capitole – ils se contentent de rentrer au bercail quelques fois dans l’année, comme pour sauver les apparences. Les rares qui avaient choisis de rester au district étaient le plus souvent absents pendants la période des Jeux, faisant partie des membres de l’élite ayant le "privilège" de suivre le spectacle de très près. « Qu’ils s’en aillent, rumina Fyna. Nous n’avons pas besoin d’eux »
« - Mamie ? pépia la petite Susanne en tirant sur la manche de son aïeul, l’interrompant dans ses pensées. Pourquoi Zoey pleure ? »
Illustrant ses paroles, elle pointa de son petit doigt une jolie blonde immobile au milieu d’une foule de plus en plus déchaînée, le visage caché dans le creux de ses mains dans une vaine tentative pour dissimuler les sillons tracés par les larmes le long de ses joues.
Enième soupire de la vieille, alors qu’elle cherche les bons mots pour répondre à l’enfant :
« - Et bien, elle pleure parce qu’elle aime beaucoup Ivy et qu’elle a peur pour elle ..
- Ah, d’accord, acquiesça la fillette d’un hochement de tête. Elle pleure parce que son amie va mourir. »
L’espace d’un instant, Fyna se retrouva sans voix, étonnée par tant de lucidité de la part d’une enfant de 5 ans à qui l’on n'a encore jamais eu le courage d’expliquer clairement le fonctionnement des jeux.
Susanne sembla percevoir le désarroi de sa grand-mère et ajouta alors :
« - Le monsieur derrière moi l’a dit. Il a dit qu’ils allaient tous les deux mourir s’ils n’étaient pas préparés dès le début. »
Un long silence s’en suivit. Fyna regarda tour à tour Zoey, qui semblait se recroqueviller sur elle-même de plus en plus, puis Ivy, le visage figé mais les yeux fixés sur Cush Thaddeus comme si elle espérait qu’il éclate de rire et s’exclame « Poisson d’Avril ! ». Finalement, la vieille femme posa son regard sur ses mains ridées par les années, et comme à chaque fois qu’elle les contemplait depuis 65 ans, elle eut l’impression qu’elles étaient encore couverte de boue et de sang.
« - Il a raison, murmura t-elle. Personne ne peut survivre là haut en se débrouillant tout seul. »
Sur ce, elle se leva de son siège, et se redressa de toute sa hauteur. Même ainsi elle ne dépassait que de quelques centimètres ceux qui étaient resté assis, mais cela attira tout de même l’attention de quelques spectateurs sur elle. Comme ça ne lui suffisait pas, elle se racla la gorge avant de s’égosiller :
« - Je suis volontaire ! » Ces trois mots firent remonter à la surface une pléiade de souvenir, mais elle les ignora, se concentrant sur le moment présent.
« - Maman, je t’en prie, ce n’est pas le moment de te donner en spectacle, l’implora Judie en tentant de la faire se rassoir – en vain.
- Judie Sybile Meyer, marmotta la vieille, j’ai payé le prix fort pour avoir le droit de me donner en spectacle aujourd’hui, alors cesse de m’importuner et enlève toi de mon chemin ! »
Fyna commença alors à se diriger vers l’estrade d’un pas décidé, passant devant une Judie qui avait l’air d’être retombée à l’âge de ses huit ans. La canne de l’ancêtre alla malencontreusement se planter dans le pied d’Aaron Elwood en chemin, et un petit grommèlement de douleur vint briser le silence qui s’était instauré depuis la prise de parole de Fyna. En effet, tout le district rivait sur elle un regard interrogateur et incompréhensif. Même Cush semblait ne pas comprendre la situation, une main posée sur son oreille comme s’il attendait qu’on lui souffle une explication.
Personne ne tenta d’arrêter Fyna, et personne ne se leva non plus pour l’aider à monter les marches. Ceci dit, elle arriva sans encombres aux cotés de Cush, ce dernier ayant repris constance – à n’en pas douter grâce à sa précieuse oreillette qui lui avait dicté la marche à suivre. La scène qui suivit resta pour longtemps gravée dans les mémoires : L’impassible représentant du Capitole s’inclina face à la vieille dame du district 4. Puis il se redressa, et sa voix envoûtante raisonna à travers la place de l’hôtel de ville :
« - Habitants de Panem, veuillez accueillir chaleureusement notre nouveau mentor. Fyna Meyer, gagnante de la 2ème édition annuelle des Hunger Games »
- Chapitre 4:
Se frayant un chemin parmi la foule, Zoey tentait tant bien que mal de rejoindre l’hôtel de ville, là où Ivy venait d’être escortée au bras de deux Pacificateurs. La blonde se rendait donc à la mairie, mais l’entreprise s’avérait difficile avec tous les badauds agglutinés autour de la place. Pourtant, Zoey le savait, aucun d’entre eux n’avait l’intention de faire ses adieux au tribut féminin. Elle pouvait percevoir des bribes de leur conversation : toujours les mêmes paroles… Personne ici ne se souciait vraiment de ce qu’allait devoir subir la jeune Ivy. Son tirage au sort était juste pour eux un bon prétexte pour ressortir les vieux ragots. Les gens de leur âge, surtout, étaient les plus sévères. Bien sûr, ils étaient ravis de ce tirage au sort : encore une victoire pour le district 4 ! Mais ça ne les empêchaient pas de répandre leur venin sur le dos de la jeune fille, comme il l’avait toujours fait.
Zoey était la seule amie d’Ivy. Cela peut sembler très dramatique, dit comme ça, mais c’était bel et bien le cas. La famille Elwood comptait les personnes les plus riches et les plus influentes du district – par « personnes », on entend « Aaron Elwood », bien sûr – ce pourquoi ses filles avaient dût apprendre très tôt à se méfier des autres gens du district.
La plupart n’avait pas vraiment envie de les connaître ; on leur avait dit de ne pas faire confiance à « ces gens là », ces riches dont la fortune s’était développée de la façon la plus douteuse. « Ils sont fourbes et égoïstes, ‘vendraient père et mère pour un peu plus de pouvoir ! Leurs enfants ne valent pas mieux, pourris jusqu’à la moelle. Voyez leur maison ? Ils devraient avoir honte de vivre dans un luxe pareil alors que les honnêtes gens, eux, ont à peine de quoi se nourrir ! Non, vraiment, ce ne sont pas des gens comme nous. »
Et puis, il y avait ceux qui cachaient à peine leur hypocrisie : de grand sourire par devant, mais à peine la jeune fille avait-elle tourné le dos que le sujet « Ivy Elwood, cette gosse de riche » alimentait de nouveau leur conversation, faisant siffler leurs langues acérées. Ivy, elle, se contentait de jouer leur jeu : Elle restait aimable, leur souriait, faisait mine de ne pas entendre les rumeurs qu’ils ne cessaient de propager. Mais pas un instant elle n’aurait osé espérer être pour eux quelque chose de plus qu’un sujet de distraction ou qu’un espoir de porte ouverte vers la sphère des puissants du district.
Partout où Ivy allait, les regards étaient posés sur elle ; mais les plus insistants restaient ceux des Carrières. Eux, à l’inverse des hypocrites, ne la regardaient pas comme un simple bout de viande. Les plus jeunes l’idolâtraient, se fiant à cette image de parfaite petite Carrière qu’elle dégageait. Pour les plus vieux, elle et ses sœurs n'étaient qu'une menace. Les plus téméraires avaient tenté de les rallier à leur bande : « Garde tes amis auprès de toi, et tes ennemis plus près encore », on connait le proverbe. Suite à l’échec de cette tentative de rapprochement, les jeunes Elwood ne reçurent d’eux plus que des insultes. « Vous vous croyez trop bien pour nous, c’est ça ? » Comment leur expliquer que leur père surveillait de près toutes leur fréquentation, et qu'il leur été plus précisément interdit de faire amis amis avec des rivals potentiels ?
Et au milieu de tout ça, il y avait Zoey. Le destin avait voulu que les deux jeunes filles, dissemblables en tout point, se lient d’une amitié profonde et inébranlable. Zoey avait appris de la bouche d’Ivy tous les secrets des Elwood, et jamais elle n’en avait divulgué un. La seule à vraiment la connaître, la comprendre, c’était elle. Elles étaient inséparables depuis bien longtemps déjà ; assez longtemps en tout cas pour que Zoey sache parfaitement que la situation d’Ivy n’avait rien d’enviable..
La blonde serra les dents à la pensée d’Aaron Elwood, cet homme, qui ne méritait même plus l’appellation d’Homme après toutes les horreurs qu’il prenait plaisir à organiser autour de lui. Quant à Lia et Myrcella, Zoey avait beau ne pas les porter dans son cœur, elle n’arrivait pas vraiment à leur en vouloir. N’étaient-elles pas, au fond, que de simple victime ?
L’esprit embrumé par ces idées noires, la jeune fille repoussa avec plus de force les curieux qui avaient le malheur de se trouver en travers de son chemin. Ignorant les interpellations outrées qui résonnaient derrière elle, elle gravit avec détermination les marches de la mairie du district jusqu’à faire face aux Pacificateurs qui gardaient la porte.
« - Zoey Meyer. Je viens voir la tribute. » annonça-t-elle d’une voix que les sanglots faisaient trembler.~ Assise dans le boudoir calfeutré de la mairie du district, je m’accrochais au fauteuil en velours qui soutenait mon poids comme à un radeau de sauvetage. Comme j’aurais aimé mourir en mer ! J’ai entendu dire que la noyade était une mort plutôt agréable, dès que l’on cessait de se débattre. Or, me débattre, ça n’avait jamais fait parti de mon vocabulaire. J'avais plutôt toujours été du genre qui fuit les difficultés en disant oui à n'importe quoi. Toujours la première à céder, à abandonner. Bien sûr, ces sept dernières années m'avaient changée et je m'étais considérablement améliorée. Pas au point de marcher résolument vers les Jeux, et encore moins de parier sur ma victoire.
Mes pensées durent s’en arrêter là, interrompue par la porte qui venait de s’ouvrir sur une Zoey larmoyante. Je me fis la réflexion silencieuse que c’était tout de même étonnant qu’un si petit corps puisse contenir une quantité de liquide si importante. J’allais m’en rendre compte par moi-même plus tard, mais, étrangement, mes yeux étaient encore aussi sec que le district 13.
Zoey referma doucement la porte derrière elle. La lourde cloison de bois lui résista en grinçant, et elle s’en vengea en la claquant plus brutalement, faisant trembler les murs de la pièce. L’œil vide, je la regardais faire sans broncher. « Vide », voilà le mot parfait pour me décrire à cet instant. Etat de choc, diront certains. Je me sentais drainée de toute ma force vitale, physique et morale. La comédie de la Carrière insensible devant la foule entière du district 4 m’avait demandé un effort surhumain. Mais j’y étais habituée. Depuis ma plus tendre enfance, je vivais dans la frustration d’une vie que l’on m’imposait. J’avais toujours tout gardé pour moi ; mes peurs, mes pleurs, mes envies : seule Zoey avait le droit à mes confessions.
Elle renifla à nouveau, titubant jusqu’à moi tout en enfouissant son visage dans sa manche. Si différente de moi. Zoey pleure quand elle est triste, rie quand elle est heureuse et hurle quand elle est en colère. Elle a peur de tout et de rien à la fois, et tout le monde au district sait qu’elle n’a jamais refusé un défi. Je ne saurais dire quel âge j’avais quand nous sommes devenues amies, mais dès notre rencontre nous étions aussitôt devenues inséparables. Plus soudées encore ces sept dernières années, depuis ce jour…
Avec elle, je ne me sentais plus ni lâche, ni faible, ni ratée, car jamais elle ne me regardait comme tel. Je n’avais le droit d’être moi-même qu’en sa compagnie. La quitter, c’était un peu comme perdre quelque chose de moi. Elle tomba dans mes bras en même temps que je réalisais que c’était sûrement la dernière fois que je la voyais.
Ces 15 minutes d’au revoir semblèrent s’écouler en quelques secondes seulement. Peu de mots furent échangés. Ce n’était pas la peine. Chacune de nous savait lire dans les yeux de l’autre les seules choses qui méritaient vraiment d’être dites mais qu’il était impossible de prononcer à haute voix. Finalement, elle se redressa en tremblotant en entendant les Pacificateurs tambourinant à la porte pour nous signaler qu’il ne nous restait plus que 5 minutes.
« - Écoute ma grand-mère, renifla telle entre deux sanglots. Elle est de ton coté. Elle sera ton premier allié une fois que tu seras… Là bas. »
Je hochais la tête, le regard perdu dans le vide.
« - Tu crois qu’Il me déteste ? » enchaînais-je soudainement, les mots sortant spontanément de ma bouche.
Zoey me dévisagea sans un mot, interdite.
« - Il doit vraiment me détester pour oser me faire ça », persistais-je plus pour moi-même que pour elle.
Comme à chaque fois que l’on parlait de Père, je pouvais lire la haine dans son regard alors qu’elle rétorqua :
« -Peu importe. Tu n’as pas besoin de lui, ni de son consentement. Tu n’en a jamais eu besoin »
Me levant d’un bond, je me jetais sur elle pour la serrer dans mes bras. Ses larmes venaient s’écraser dans le creux de mon cou. Sentir son pouls battre contre le mien réussit presque à m’apaiser. Comme la preuve qu’elle était bien vivante, et qu’elle le resterait longtemps après moi.
Nouveaux coups à la porte. 2 minutes.
D’une main tremblante, elle s’empressa alors de détacher le collier qui pendait à son cou pour l’attacher autour du mien. C’était une grossière chaine tressée d’algues séchées sur laquelle brinquebalait diverses babioles récupérées à divers endroit ; un coquillage du district, une vieille clé rouillée, des perles, une pièce de monnaie trouée en son centre. Elle portait ce collier depuis que je la connaissais, et je ne l’avais jamais vu l’enlever que pour aller dormir.
« - Pour toi, dans l’arène. A moins que tu ne veuilles emmener quelque chose d’autre.. Il est moins joli que le tiens. »
C’était vrai. Représentant une feuille de vigne, le fin collier doré qui ornait ma poitrine battait sans équivoque les breloques de Zoey au niveau esthétique. Mais bien qu’il ait sûrement couté une petite fortune, il avait à mes yeux mille fois moins de valeur que le cadeau que je venais de recevoir.
« - Il te va mieux qu’à moi », commentais-je avec un pâle sourire tout en accrochant à mon tour ma feuille de vigne à la nuque de Zoey.
« - Vigne comme Ivy .. » murmura t-elle tout en caressant distraitement le pendentif.
Sur ce, les Pacificateurs ouvrèrent brutalement la porte et l’arrachèrent à moi. Les 15 minutes étaient écoulées. Comme une enfant, je fermais les yeux de toutes mes forces pour ne pas la voir s’en aller.
Alors que je pensais que Zoey serait ma seule visite, la porte s’ouvra de nouveaux, sur 3 personnes cette fois ci. Père, toujours aussi digne, suivi de mes deux sœurs qui fuyaient mon regard. Pendant un instant, la surprise de cette intrusion fit battre mon cœur plus vite. Qu’étaient-ils venus me dire ? Des excuses peut-être ? Puis je plongeais mes yeux dans ceux de Père, et la réalité me rattrapa. Des excuses de la part d’Aaron Elwood ? Ridicule ! Autant demander au président Salazar Kent de danser nu sur les ruines du 13.
« - Ivy, nous sommes très heureux de …
- De quoi ? L’interrompis-je brutalement tout en le toisant d'un regard assassin.
- De ton tirage au sort qui, j’en suis certain, va te permettre de prouver ta valeur et d’honorer ta famille » reprit-il, impavide.
A ces mots, je sentis la rage déferler en moi de nouveau, faisant trembler mes mains et ma voix alors que je hurlais :
« - Vraiment ? Heureux de savoir que je vais bientôt crever dans l’arène, oui ! »
Ma voix était montée dans les aigus d’un ou deux octaves, et je frôlais presque l’hystérie alors que je renchérissais :
« - C’est ça que tu voulais ? Être débarrassé de moi une bonne fois pour toute ? La pauvre Ivy Elwood, cette ratée ! Ça t’arrangerais que je crève dans l’arène ! Que je crève et que j’aille enfin rejoindre Amy ! »
Je n’eus pas le temps de m’étonner de ma propre impertinence que déjà la main de mon paternel avait volé, laissant dans son sillage une douloureuse brulure sur ma joue. Le coup, violent, me fit perdre le sens de l’équilibre, et je titubais quelques instants avant de réussir à me rattraper à un meuble. Sur ce, mon père fit volteface, comme si la marque cuisante de sa main sur mon visage était une réponse suffisante à toutes les accusations que je lui avais craché au visage. Il avait quasiment atteint la porte lorsque j’ouvris la bouche, chuchotant dans un souffle :
« - Papa... »
Le mot sonnait presque comme une insulte, mais il eu l’effet escompté. Il s’immobilisa, visiblement choqué, sans se retourner pour autant, mais semblant écouter ce qu’il me restait à dire. Peut être s’attendait-il à des excuses, lui aussi ? Et bien, Elwood père et fille allait devoir apprendre à être déçu, aujourd’hui. C’est sans crier que je repris, dans un murmure à peine audible mais avec une voix qui ne tremblait plus :
« - Tu préférerais que je fasse comme toi ? Que je me voile la face ? Te promette la victoire ? Tu persistes à faire semblant que tout va bien. Tout ne va PAS bien. Alors cesse de trembler au nom d’Amy, car bientôt, tout le monde saura que la petite Carrière Ivy Elwood n’en est pas vraiment une. Et peu m’importe les noms qu’ils me donneront alors : idiote, faible, lâche ? Ils auront tous le regard fixé sur moi. Et à ce moment là, il se pourrait que je parle. Que je leur explique depuis quand tout ne va plus si bien dans notre jolie maison dorée. Son nom pourrait bien venir dans la conversation. Alors chaque habitant de Panem saura la vérité, et ça ne te servira plus à rien de te voiler la face, je peux te l’assurer. »
Alors que je reprenais mon souffle, ses poings se crispèrent , et je cru l’espace d’un instant qu’il allait faire demi tour pour me frapper de nouveau. Au lieu de ça, il rajusta sa veste, puis quitta la pièce de son pas militaire, sans un seul regard en arrière. Mes sœurs, gênées, restèrent quant à elles plantées là une fraction de seconde avant de lui emboîter le pas. Avant cela, il m’avait semblé lire dans le regard de Myrcella l’intention de me dire quelque chose. Mais elle n’en fit rien, et se contenta de tourner les talons elle aussi, suivant docilement les deux autres.
Dès que la porte se referma sur eux, je m’affaissais contre cette dernière, toutes mes forces m’ayant désertée après cet échange mouvementé. Massant ma joue endolorie, je tentais de me consoler en me rappelant que là où j’allais, plus jamais il ne pourrait lever la main sur moi. L’idée, loin de me réconforter, m’arracha une grimace : me voilà qui m’était mise à penser à tous les autres tributs sans pitié qui allait prendre sa relève. Poussant un petit gémissement de bête blessée, je me laissais aller sur le coté et ramenais mes genoux sous mon menton, en position fœtale.
Le poids de la fatalité pesait contre mon cœur, m’empêchant de respirer correctement. C’était la même sensation que j’avais petite, quand Père m’ordonnait de faire quelque chose et que malgré toutes mes protestations, je savais qu’il aurait toujours le dernier mot et que je n’y échapperais pas. Mais l’ordre venait du Capitole, cette fois ci, ce qui changeait légèrement la donne. Depuis 7 ans, j’avais appris à fuir mon père ; pouvais-je aussi fuir les jeux ? Mes yeux se posèrent d’eux même sur l’unique fenêtre de la pièce, donnant sur la cour pavée de l’hôtel de ville.
En un bond, j’étais debout sur mes deux pieds, et la force qui m’avait quittée affluait en moi de nouveau. Si quelqu’un s’était trouvé là devant moi, il aurait sûrement pu voir une nouvelle lueur d’espoir danser au fond de mes yeux – ou peut-être était-ce une flamme de folie ? Heureusement pour moi, j’étais seule, ce qui me laissait le champ libre pour ma tentative d’évasion. Je m’empressais de trainer mon fauteuil contre la porte, bloquant ainsi la poignée et, je l’espérais, les Pacificateurs. Me tournant de nouveau vers la fenêtre, je serrais les dents et lançait à haute voix, comme pour m’encourager :
«- Ivy, il est temps de faire ce pour quoi tu es la plus douée. Prendre tes jambes à ton cou. »
- Chapitre 5:
En un instant, j’étais accroupie sur le rebord de la fenêtre, tirant frénétiquement sur la poignée qui permettait l’ouverture. Fermée. Il aurait fallu s’y attendre. Cependant, je n’avais pas de temps pour la déception : déjà, j’avais fait volte-face, et mon regard volait d’un meuble à l’autre, essayant de deviner lequel avait le plus de chance de m’offrir mon laisser passé pour la liberté. Un gros vase en métal attira mon attention. Sans plus attendre, j’entreprenais de le soulever du guéridon sur lequel il trônait, mais même en pliant tout mon corps sous l’effort, je n’arrivais à le soulever que de quelques centimètres.
Dans un grognement, je lâchais prise, et l’image de mon père me tendant une paire d’haltère il y’a quelques années de cela s’imposa d’elle-même à ma mémoire. « Attrape ça, petit bras ! », m’avait-il craché au visage, le visage déformé par un sourire moqueur. Je secouais la tête, chassant sa voix de mon esprit. Ne pas penser à Père.
Un bruit de pas dans le couloir me rappela qu’il était trop tard pour les regrets, et je m’apprêtais à abandonner mon vase, quand j’aperçu qu’il avait un frère jumeau, plus rond et plus petit, qui attendait patiemment que je l’arrache à son piédestal. Avec un sourire, je constatais que celui-là tenait dans mes bras, et l’estimais d’un poids largement suffisant pour briser une fenêtre.
Je reprenais mon souffle.
Le voilà. L’instant de vérité.
Un, deux, trois pas en arrière, je me retrouvais dos à la porte. Le temps semblait s’être arrêté autour de moi, et seul le bruit de mon cœur se jetant frénétiquement contre ma poitrine venait briser le silence environnant. Suivant ce tempo lancinant, je fis trois grandes foulées, et envoya mon vase de toutes mes forces, dans une trajectoire presque parfaite, vers ma sortie de secours.
Il me sembla alors que le temps reprenait son court et que mon existence s’écoulait de nouveau, bondissant vers sa fin. Puis il se passa un phénomène étrange, si surprenant qu’il m’arrive parfois de penser l’avoir imaginé. Il n’y eu pas le moindre bruit lors de l’impact. Il n’y eu même pas d’impact, sembla-t-il. Seulement un vase, qui, rebondissant comme un ballon, fonça droit vers mon visage.
Je ne saurais dire ce qu’il s’est passé ensuite exactement. Je crois avoir évité le projectile plus ou moins miraculeusement. Puis il y a eu des bruits de verre cassé, et puis des cris, et puis on frappa contre la porte et moi je ne bougeais pas, je ne bougeais pas car il n’y avait plus que du bruit et du verre dans mon crâne.
Alors je m’asseyais dans le fauteuil en velours rouge et attendais que le bruit cesse, que tout s’éteigne, fermée au monde même les yeux grand ouverts ;
Puisque que tout était déjà noir et que plus rien n’avait d’importance.
~ Malgré le vacarme ambiant, le bruit grave des pas de Cush résonnait sinistrement dans le couloir de l’Hôtel de ville.
Les trois Pacificateurs pressés contre la grande porte de chêne ne semblèrent cependant pas noter sa présence.
« - Qu’est-ce que c’est que ce bordel !? Ouvre la porte. Magne. - J’essaye. - Ouvre ! - J’arrive pas, on dirait que la poignée est bloquée de l’intérieur. - Bouge de là, laisse-moi faire. »
Lorsque Cush arriva à la porte, elle était grande ouverte et à moitié arrachée de ses gonds. Un fauteuil et une table basse reposaient, renversés, sur le sol. Ce dernier était recouvert de débris de verre – ou de cristal ? – que piétinaient les Pacificateurs, agglutinés autour d’une grande fille blême qui les dévisageait d’un air perdu.
« - Qu’est-ce que tu as fait ?! répétait un grand Pacificateur blond, secouant la jeune fille qu’il tenait fermement par le poignet.
- Rien », bafouilla-t-elle, ses yeux verts cherchant du secours autour d’elle.
La réponse ne sembla pas satisfaire le Pacificateur, qui la secoua un peu plus violemment, rapprochant son visage du sien avant de souffler entre ses dents :
« - Ne te moque pas de moi, et dis moi la vérité avant que je m’énerve. - JE N’AI RIEN FAIT ! »
Elle hurlait, cette fois ci, et malgré ses mains tremblantes et sa voix vacillante, elle fixait son interlocuteur sans ciller.
« - Que quelqu’un m’explique ce qu’il s’est passé ici. Immédiatement. »
La voix était tranchante. Le ton, sans appel. Quand les trois Pacificateurs se tournèrent comme un seul homme vers Cush Thaddeus, ils avaient l’air aussi effrayé que la fille emprisonnée entre eux.
L’un deux s’avança timidement, chacun de ses mots manquant cruellement de conviction :
« - Elle dit qu’elle a brisé le vase sans faire exprès, et qu’elle a bloqué la porte en espérant avoir le temps de ramasser les morceaux, parce qu’elle avait trop honte.
- Pardon ? »
Cush considéra de nouveau le désordre ambiant, attardant son regard sur la table renversée. Cette histoire n’avait aucun sens. Le Pacificateur, percevant son scepticisme, ajouta dans un murmure :
« - C’est ce qu’elle dit, Monsieur. »
Cush plissa les yeux. L’atmosphère était électrique. Le Pacificateur se balançait d’un pied sur l’autre, comme un enfant qu’on réprimande.
« - Et bien, qu’attendez vous pour la lâcher ? »
Quand il prononça ces mots, c’était sur le Pacificateur blond que Cush avait posé ses yeux de rapace. En effet, l’homme enserrait encore le poignet de la jeune tribute entre ses mains, même s’il avait momentanément arrêté de la secouer.
« - Mais, Monsieur, nous ne devrions peut être pas la relâcher… - Vous ne l’avez pas entendue ? Elle dit que c’est accident. Vous mettez sa parole en doute ? - Nous .. Nous pensions juste qu’elle avait peut être essayé de... de s’enfuir... »
Le Pacificateur n’eut pas le temps de terminer sa phrase, sèchement interrompu par le représentant sur Capitole :
« - Silence. Votre avis m’intéresse peu. Nettoyez moi ce désordre, et arrangez cette porte. Elle a plus de valeur que vous trois réunis. Mademoiselle Elwood, si vous voulez bien me suivre. »
Les Pacificateurs s’exécutèrent en silence. Ivy, quant à elle, se releva maladroitement. Hésitante, elle saisit le bras que lui tendait galamment Cush, le regard inquiet, comme si elle craignait qu’il le retirât au dernier moment. Il l’escorta à travers le long couloir, et une fois les Pacificateurs loin derrière eux, lui souffla à l’oreille :
« - Vous êtes une piètre menteuse. »
Ah, et pour me la jouer grand auteur, voilà les remerciements, oho :
[size=11] Piisuke, celle qui est arrivée la première et qui est toujours là avec le même enthousiasme. Mamie Acroz, celle sans qui la fiction serait bourrée de fautes et de répétitions. Pour la lire, c'est [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ou [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].Fyre, celle qui manie le pic à brochette comme personne et qui dit jamais non a un petit verre de Vodka. Pour la lire, c'est [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].Loulou, celle qui a le courage de vérifier des trucs dans ses cours de français. Chacha, celle qui essaye de me convertir à l'écriture au crayon, et a qui je réponds que je suis bien trop feignasse pour ça Pour la lire, c'est [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].MasonJ, celle qui voit l'avenir avec son troisième oeil. Pour la lire, c'est [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].Evangelyna, celle qui ne fait jamais de fautes, et à qui je compte bien voler ce super-pouvoir. Willemina-Odair-Mellark, celle qui REMONTE LE RUISSEAU PAS A PAS ! Pour la lire, c'est [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].Nat', celle qui apprend le bourré, et qui est suivie par un blond qui ne parle que ce langage. Pour la lire, c'est [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].HGTheBest, celle qui vient d'arriver, et qui j'espère est là pour longtemps. Elicul, celle qui tient l'alcool (Youhou !) et qui me pose des ultimatums maxi-flippant. Pour la lire, c'est [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].Malikame, celle que je soupçonne d'avoir été attirée par les relents d'alcool et de nutella, mais qu'on aime quand même Pour la lire, c'est [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].Absynthe, celle qui fait des descriptions comme personne. Pour la lire, c'est [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Irina Grunthird, celle qui débarque comme l'éclair et qui a déjà tout lu plus vite que son ombre Pour la lire, c'est [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].Feylan, celui qui est officiellement le premier "celui" des lecteurs de ce topic. Pour le lire, c'est [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].Cœur de Feu, celle qui me met une pression de malaaaade avec tous ses compliments qui me feraient presque rougir Lennah, celle qui est une méchante personne sadique qui aime me voir pleurer, et cell
Dernière édition par I-Ice le Dim 6 Oct - 17:33, édité 38 fois | |
| | | Piisuke Embrasse Peeta
Messages : 559 Date d'inscription : 25/03/2012 Age : 27 Localisation : dans un arbre avec Rue...
| Sujet: Re: La fiction sans nom - 66ème Hunger Games [DÉBUT Chap 5 EN LIGNE] Jeu 5 Juil - 4:37 | |
| Waaah !!! Punaise j'étais trop à fond quand j'ai lu ta fan-fic, je descendais frénétiquement avec ma souris et op ! le petit mot de fin ! Minceuuu ! J'aime ta façon d'écrire et l'histoire est super, donc, je veux la SUITE ! En plus on parle pas souvent du district 4, c'est sympa ! | |
| | | Acroz Fait la tournée des Vainqueurs
Messages : 883 Date d'inscription : 28/04/2012 Age : 31 Localisation : Derrière toi.
| Sujet: Re: La fiction sans nom - 66ème Hunger Games [DÉBUT Chap 5 EN LIGNE] Jeu 5 Juil - 10:36 | |
| cool ! mais c'est trop bien que tu écrives ! je lirais quand j'en aurais le temps, parce que c'est long ! xD et c'est trop chouette que ce soit long !!! a toute a lheure ! je sens que je vais le dévorer ! re - Spoiler:
bon, je vais dire tous les trucs qui me dérangent durant ma lecture. - Citation :
- non sans une certaine peine – attirée par un bruit qui venait non pas du dehors, mais de l’intérieur de la maison. Des rires d’enfant.
c'est un peu une répétition et ça m'a géné, j'avoue x) - Citation :
- C’est avec un petit soupir que Fyna passa devant le grand miroir de sa chambre, n’essayant même pas de remettre de l’ordre dans ses cheveux gris. S’appuyant sur sa canne, elle allait affronter les escaliers quand une voix amusée s’éleva dans son dos.
là, j'ai été : O.O QUOI ? xD cheveux gris ? canne ? Gné ? hahaha, tu m'as eut xD je me suis dit : mais comment elle va faire pour aller dans les jeux ? et puis là, révélation : Ah-mais-oui-mais-bien-sur !C'est une narration externe omnitien (enfin, je crois qu'on dit comme ça) du coup, c quelqu'un d'autre qui va être tiré au sort. Et là, je ne peux que dire bravo ! Vraiment un grand bravo ! je ne sais pas comment tu vas tourner ta fic, mais, il est tout a fait possible que tu fasse le point de vue de tous les tributs. Mfff ca y est ! suis jalouse xD Jalouse de ne pas avoir pensé a faire une fic comme ça, une fic ou in ne saura pas avant la fin qui va gagner ! Car avec ce point de vue, tu peux exprimer et decrire tous les tributs et nous laisser dans le doute. haha, je dis tout ca mais si ca se trouve ce n'est pas ce que tu va faire x) et puis la personne qui dit a Fyna : pas les escaliers toute seule. ca m'a fait rire xD Atatataaattaa !!!!! Zoey est la fille de Fyna ? OO elle a que 17 ans cette Zoey et elle a 5 enfants ??????? Je crois que j'ai pas tout suivit xD
je lirais la suite plus tard bisous | |
| | | loulou Embrasse Peeta
Messages : 586 Date d'inscription : 01/07/2012 Age : 26 Localisation : Dans la grotte avec Peeta <3 :)
| Sujet: Re: La fiction sans nom - 66ème Hunger Games [DÉBUT Chap 5 EN LIGNE] Jeu 5 Juil - 11:54 | |
| Houaa!J'adore ta fic et ton style d'écriture est super! Je trouve ça bien aussi que tu es pris un point de vue omniscient (je vais aller vérifier dans mes cour de français si c'est ça :3) ;ça change un peu de toute les autres fics! J'ai hâte de connaître la suite!^^ Ps: J'adore aussi la petite blague avec le bûcheron x) | |
| | | fyre addict Attaque Haymitch
Messages : 2378 Date d'inscription : 31/05/2012 Age : 27 Localisation : Se promène avec un raton sous la pluie :3
| Sujet: Re: La fiction sans nom - 66ème Hunger Games [DÉBUT Chap 5 EN LIGNE] Jeu 5 Juil - 12:50 | |
| Bûcheron le retour! Moi aussi tu m'a eu, j'aurais jamais pensé - Spoiler:
que tu raconterai l'histoire avec une vielle. Tu t'est inspirée de mamy Acroz?
District 4? Copiteuse.... Personne detronera mon Josh! | |
| | | Acroz Fait la tournée des Vainqueurs
Messages : 883 Date d'inscription : 28/04/2012 Age : 31 Localisation : Derrière toi.
| Sujet: Re: La fiction sans nom - 66ème Hunger Games [DÉBUT Chap 5 EN LIGNE] Jeu 5 Juil - 12:57 | |
| SUITE : - Spoiler:
- Citation :
- Malheureusement pour elle, dans le district 4, rares sont les gens qui veulent entendre les vieilles histoires. Oui, on vit bien au district 4.
je ne sais pas si c'est voulu, mais il y a répétition - Citation :
- Certains en perde/perdent même le sens des réalités
- Citation :
- entraînant leurs enfants comme de vulgaires chiens de combat
- Citation :
- La vieille a insisté pour accompagner
xD sympa comment tu l'appelles xD "la vieille" - Citation :
- « - Gens de Panem
perso, je dirais plus : population. ca fait plus jolie. - Citation :
- Cush s’approcha de la première d’entre elles, et sans prononcer le moindre mot – sa présence même suffisant à maintenir la foule en état d’hypnose – y plongea la main, pour en retirer un unique papier choisi sur le dessus sans même avoir prit la peine de mélanger tous les noms auparavant.
Sans même me gène, ca fait une répétition, mais je crois que c'est surtout le "même" qui me dérange le "sans" ca va ^^ - Citation :
- Surtout quand l’occurrence, elle avait tout à fait raison.
Il me semble que c'est qu'en loccurence. car on dit : en loccurence. Et bien , c'est chouette ! j'ai eut peur que ce soit Zoey, me suit dit : arf, pas original x) après elle peut se porter volontaire mais ca va, c'est pas dès le papier x)
merci pour cette histoire j'ai hate de voir la suite ! et j'ai adoré le passage du bucheron xD RIP mon bonhomme | |
| | | mittc88 Fait exploser les provisions
Messages : 437 Date d'inscription : 26/04/2012 Age : 29 Localisation : En train de venerer la grande Modo Ev' & d'espionner pour Acroz
| Sujet: Re: La fiction sans nom - 66ème Hunger Games [DÉBUT Chap 5 EN LIGNE] Jeu 5 Juil - 13:12 | |
| Genialissime ! (Le bucheron m'a tué aussi ) On sent vraiment que l’écriture est travaillée, enrichit avec des figures de styles, etc ... Vraiment, j'adore ton style d'écriture. Et sinon c'est vrai que c'est pas mal d'avoir un point de vue externe car comme Acroz l'a dit, on ne saura pas qui va gagné et ça m'a surpris qu'au début on soit dans un point de pue interne à la Grand-mère. Et quand tu l'appelles "la vieille" cela montre ce que les gens pensent d'elle. Encore, une fois tu as su me surprendre en ne faisant pas Zoey moissonnées directement mais Ivy (d'ailleurs c'est qui celle la, sa meilleure amie ? Une enfant cachée ? ) Zoey se portera t'elle volontaire ? Raah, je me demande bien ... En plus j'adore le prénom de Zoey [img] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Sinon, j'ai remarqué un petit détail qui m' a troublé, juste un ! ^^ C'est quand tu dis [i]"Gens de Panem" [/i]Je pense que[i] Habitants [/i]ou[i] Population[/i] serait plus approprié... J'attends la suite avec Impatience ! [img] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] | |
| | | Acroz Fait la tournée des Vainqueurs
Messages : 883 Date d'inscription : 28/04/2012 Age : 31 Localisation : Derrière toi.
| Sujet: Re: La fiction sans nom - 66ème Hunger Games [DÉBUT Chap 5 EN LIGNE] Jeu 5 Juil - 14:06 | |
| - Citation :
- point de pue interne
hahaha, tu m'as tué haha ! je suis pas la seule pour : Gens de Panem xD | |
| | | I-Ice Est fouettée
Messages : 1182 Date d'inscription : 04/03/2012 Age : 28 Localisation : Sous le bar du Hunger-Bar
| Sujet: Re: La fiction sans nom - 66ème Hunger Games [DÉBUT Chap 5 EN LIGNE] Jeu 5 Juil - 14:15 | |
| Alors déjà, un grand MERCIDe m'avoir lu, et d'avoir commenté. Je prends note de toutes vos remarques et correction (que je vais appliquer à mon récit dès que j'aurais un peu de temps) Pour les points de vue, j'ai voulu faire original, disons x). (Ce qui va je sens, me compliquer la vie, mais c'est pas grave je suis une warrior, haha) Il y aura tout de même un personnage central ... Zoey ? Ivy ? Mamie Acroz ? Ah et Acroz, en faite Zoey est la petite fille de Fyna (Je me disais bien que j'avais pas été claire sur ce point là ). La fille de Fyna, donc la mère de Zoey et des autres gosses, c'est Judie. Enfin, je vais essayer de vous pondre la suite (désolée si je met du temps, je suis un peu longue à écrire, puisque jamais contente de ce que je fais xD). Merci encore pour toutes vos gentilles remarque. Le Bûcheron vous dit "Big up !" | |
| | | Acroz Fait la tournée des Vainqueurs
Messages : 883 Date d'inscription : 28/04/2012 Age : 31 Localisation : Derrière toi.
| Sujet: Re: La fiction sans nom - 66ème Hunger Games [DÉBUT Chap 5 EN LIGNE] Jeu 5 Juil - 16:25 | |
| mais il est pas mort le bûcheron ? je t'en pries ^^ c'est un plaisir de t'avoir aidé. et merci pour la précision avec Judie. J'ai jamais lut son nom d'ailleurs, si ? xD Je ne te jugerais pas sur le temps que tu mets à écrire, je ne peux pas me le permettre x) Sinon, Mamie Acroz biensur ! xD bisous ! | |
| | | I-Ice Est fouettée
Messages : 1182 Date d'inscription : 04/03/2012 Age : 28 Localisation : Sous le bar du Hunger-Bar
| Sujet: Re: La fiction sans nom - 66ème Hunger Games [DÉBUT Chap 5 EN LIGNE] Jeu 5 Juil - 17:02 | |
| Si si, il était mort mais il a tendance à ressusciter comme par magie quand on a besoin d'un bouc-émissaire. C'est résistant ces p'tites bêtes là !
Si, le nom de Judie est écrit je sais plus où, mais je pense que je vais revenir là dessus parce que effectivement c'est pas compréhensible x)
Ouais, Mamie Acroz en force !
Sinon INFO : Je viens d'apprendre que je pars demain pour une durée d'une semaine, et je n'aurais pas de connexion internet donc .. Je pourrais pas poster la suite ni être présente sur le fo'. Donc vous inquiétez pas je suis pas morte. En attendant je vais devoir écrire la suite à la bonne vieille méthode, avec un crayon et du papier .. *Se pend* | |
| | | MasonJ Tribut
Messages : 181 Date d'inscription : 22/05/2012 Age : 30 Localisation : District 7, en train de m'entrainer à magner la hache.
| Sujet: Re: La fiction sans nom - 66ème Hunger Games [DÉBUT Chap 5 EN LIGNE] Jeu 5 Juil - 18:17 | |
| HOLA I-ICE Bon j'ai tout lu et j'adore. Déjà le personnage principal est super intéressant et original, et j'ai une petite idée sur cette Fyna... - Spoiler:
Peut-être le mentor du district 4 ?
Enfin bon, hâte de lire la suite en tout cas, elle promet d'être génial ! | |
| | | Evangelyna Pacificateur
Messages : 1530 Date d'inscription : 10/02/2012 Age : 30 Localisation : Somewhere over the rainbow
| Sujet: Re: La fiction sans nom - 66ème Hunger Games [DÉBUT Chap 5 EN LIGNE] Jeu 5 Juil - 18:44 | |
| Je viens de lire ta fic, chère I-Ice, et j'adore ! Elle regorge d'originalité, j'ai été très surprise de voir que le personnage qui démarre le prologue était en fait une octogénaire ! Je m'attendais plus à une fille dans la tranche d'âge de Katniss, et ce changement était une très bonne surprise ! De plus, tu as une très bonne écriture, très entraînante, soignée, qui prouve que tu as fourni un travail conséquent ! J'ai vu quelques fautes, relevées par mes voisins du dessus, donc rien à redire là-dessus, de plus elles sont minimes, donc ce n'est pas grave ^^
Bref, hâte de lire la suite, car la fin du chapitre nous laisse sur notre faim ! :DD | |
| | | fyre addict Attaque Haymitch
Messages : 2378 Date d'inscription : 31/05/2012 Age : 27 Localisation : Se promène avec un raton sous la pluie :3
| Sujet: Re: La fiction sans nom - 66ème Hunger Games [DÉBUT Chap 5 EN LIGNE] Jeu 5 Juil - 19:28 | |
| Ne part pas !!! Avec qui je vait flooder ... Snif.. | |
| | | mittc88 Fait exploser les provisions
Messages : 437 Date d'inscription : 26/04/2012 Age : 29 Localisation : En train de venerer la grande Modo Ev' & d'espionner pour Acroz
| Sujet: Re: La fiction sans nom - 66ème Hunger Games [DÉBUT Chap 5 EN LIGNE] Jeu 5 Juil - 20:26 | |
| Oh, oui ne pars pas !!! Mais tu verras, c'est bien d'ecrire au crayon, moi j'aime bien - Citation :
- Ah et Acroz, en faite Zoey est la petite fille de Fyna (Je me disais bien que j'avais pas été claire sur ce point là ). La fille de Fyna, donc la mère de Zoey et des autres gosses, c'est Judie.
Moi, j'avais compris Tu disais que c'était qui qui avait mis point de pue Acroz ?! J'ai pas tout suivie ^^' | |
| | | Acroz Fait la tournée des Vainqueurs
Messages : 883 Date d'inscription : 28/04/2012 Age : 31 Localisation : Derrière toi.
| Sujet: Re: La fiction sans nom - 66ème Hunger Games [DÉBUT Chap 5 EN LIGNE] Jeu 5 Juil - 23:53 | |
| c'est toi chacha, tu as dit : - Citation :
- ça m'a surpris qu'au début on soit dans un point de pue interne à la Grand-mère.
xDDD Bon, et bien c'est dommage que tu partes petite I-Ice, sachant que je ne te verrais pas avant longtemps, parce que moi, je pars le 15 xD et je reviens le 21 snifff et bah, je pense pas que tu verras mon message avant ton retour, mais je te dis : Au 21 ma belle ! je ne l'ai ptete pas dit, mais, c'est vrai, tu écris bien. | |
| | | I-Ice Est fouettée
Messages : 1182 Date d'inscription : 04/03/2012 Age : 28 Localisation : Sous le bar du Hunger-Bar
| Sujet: Re: La fiction sans nom - 66ème Hunger Games [DÉBUT Chap 5 EN LIGNE] Ven 6 Juil - 0:39 | |
| Chouette, des lecteurs \o/ Merci merci merci, tant de compliments me vont droit au cœur. Pour dire vrai, c'est la première fois que je partage un de mes écrits autrement que dans un concours ou autre, et j'appréhendais un petit peu les réactions, mais tous vos commentaires m'ont vraiment donné envie d'écrire la suite !
Et si Acroz j'ai vu ton message, je suis pas encore partie aha. Seulement demain après midi il me semble. Je serrais là j'espère le 21, à t'attendre de pied ferme !
Sinon, j'ai été prise d'une inspiration soudaine aujourd'hui, et j'ai presque finis le Chapitre 2. Je préfère ne pas le poster tout de suite car je n'ai pas finis mes corrections, mais je poste à la place un espèce de "Prélude au chapitre 2". J'arrive pas à mettre un nom là dessus, alors je vous invite juste à le lire ^^ Suite dans le premier post !
| |
| | | I-Ice Est fouettée
Messages : 1182 Date d'inscription : 04/03/2012 Age : 28 Localisation : Sous le bar du Hunger-Bar
| Sujet: Re: La fiction sans nom - 66ème Hunger Games [DÉBUT Chap 5 EN LIGNE] Ven 6 Juil - 1:32 | |
| (Oups, j'ai cité mon premier message au lieu de l'éditer. Désolée pour le double post.)
Dernière édition par I-Ice le Ven 6 Juil - 13:33, édité 1 fois | |
| | | fyre addict Attaque Haymitch
Messages : 2378 Date d'inscription : 31/05/2012 Age : 27 Localisation : Se promène avec un raton sous la pluie :3
| Sujet: Re: La fiction sans nom - 66ème Hunger Games [DÉBUT Chap 5 EN LIGNE] Ven 6 Juil - 10:35 | |
| Ah!! Mais il est taré celui la! Faire un truc pareil - Spoiler:
à sa fille!
| |
| | | Piisuke Embrasse Peeta
Messages : 559 Date d'inscription : 25/03/2012 Age : 27 Localisation : dans un arbre avec Rue...
| | | | Evangelyna Pacificateur
Messages : 1530 Date d'inscription : 10/02/2012 Age : 30 Localisation : Somewhere over the rainbow
| Sujet: Re: La fiction sans nom - 66ème Hunger Games [DÉBUT Chap 5 EN LIGNE] Lun 9 Juil - 17:34 | |
| Roh, toujours aussi amoureuse de ton écriture ! ♥.♥ C'est une véritable fierté pour ce monsieur que sa fille soit désignée, ça fait froid dans le dos ! J'ai vraiment hâte de lire la suite !!! | |
| | | Acroz Fait la tournée des Vainqueurs
Messages : 883 Date d'inscription : 28/04/2012 Age : 31 Localisation : Derrière toi.
| Sujet: Re: La fiction sans nom - 66ème Hunger Games [DÉBUT Chap 5 EN LIGNE] Ven 13 Juil - 12:11 | |
| mfff tu écris trop bien... xD c'était super, j'ai cru au début que Aaron était tribut mais il avait pas été appelé bref, je pigeai pas tout, mais après j'ai bien comprit qu'il s'agissait de son père ! j'ai pas du etre bien attentive en lisant le début, c'est tout ^^ | |
| | | I-Ice Est fouettée
Messages : 1182 Date d'inscription : 04/03/2012 Age : 28 Localisation : Sous le bar du Hunger-Bar
| Sujet: Re: La fiction sans nom - 66ème Hunger Games [DÉBUT Chap 5 EN LIGNE] Sam 14 Juil - 1:19 | |
| Encore merci ! J'essaye de m'appliquer pour que la suite tienne la route. Je crois que je n'ai jamais consulté le dictionnaire des synonymes autant de fois de ma vie ! //PAN//
Alors voilà, CHAPITRE 2 EN LIGNE SUR LE PREMIER POST.
Ensuite, je suis de retour mais je repars bientôt. J'aurais normalement Internet mais ce n'est pas certain. Je prie pour l'avoir, sinon je pourrais pas passer avant le 15 aout >< | |
| | | Piisuke Embrasse Peeta
Messages : 559 Date d'inscription : 25/03/2012 Age : 27 Localisation : dans un arbre avec Rue...
| Sujet: Re: La fiction sans nom - 66ème Hunger Games [DÉBUT Chap 5 EN LIGNE] Sam 14 Juil - 1:29 | |
| Meuh ? Heu.. désolé mais je vois pas de suite moi là Désolé je suis pas cool mais je veux trop lire la suiteuuu ! | |
| | | I-Ice Est fouettée
Messages : 1182 Date d'inscription : 04/03/2012 Age : 28 Localisation : Sous le bar du Hunger-Bar
| Sujet: Re: La fiction sans nom - 66ème Hunger Games [DÉBUT Chap 5 EN LIGNE] Sam 14 Juil - 1:38 | |
| Ayé ! Désolée, j'ai annoncé la suite avant de la poster .. Ce qui était une mauvaise idée, vue que je met toujours une demie heure à rétablir les espaces et à tout relire encore et encore avant de la mettre en ligne x) | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: La fiction sans nom - 66ème Hunger Games [DÉBUT Chap 5 EN LIGNE] | |
| |
| | | | La fiction sans nom - 66ème Hunger Games [DÉBUT Chap 5 EN LIGNE] | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|