The 39 Annual Hunger Games. [Chap.4 en ligne] (Avant-Dernier).

Le gong retentit. Je m’élance vers la Corne d’Abondance, plus précisément vers le set de plusieurs couteaux. Je réussi à l’attraper, j’attrape aussi un petit sac au passage. La lance se trouve en haut d’une pile d’armes et de sacs. Au moment de repartir, un Tribut me barre la route, il me regarde d’un sourire narquois. Je n’ai pas encore déplié mon kit, je n’ai pas d’armes à disposition.
« Quand vas-tu comprendre que les Districts dans ton genre ne gagnent jamais ? me dit-il d’un air hautain. »
J’étais piégé, que faire ? Il brandit sa lance… Sa lance ? Mais oui ! Il essaya de me planter mais je tournis sur moi-même et pût l’esquiver, son arme se planta dans le sol. Je l’attrapai, il n’arriva pas à l’enlever du sol. Ce petit manège dura un petit moment, assez longtemps en tout cas pour qu’un autre Tribut puisse lui planter sa hache dans le dos, c’était une fille, elle me tendit sa main, je me relevai. Je pris la lance, attache mon kit à ma ceinture, mis le sac sur mon dos. La fille m’avait fait signe de la suivre. Que faire ? Une alliance ? Peut-être va-t-elle me tuer ? Bon, allez, j’y vais. Nous rentrâmes dans un grand bâtiment, nous ouvrîmes la porte, mais une bombe se trouvait dans le hall, qui nous explosa à la figure. Nous fûmes projetés en arrières, heureusement, elle n’était pas très puissante et je m’en suis sortis avec quelques égratignures. Nous continuâmes donc de courir pendant une vingtaine de minutes et nous finîmes par rentrer dans une petite maison isolée, cachée derrière un gratte-ciel. Une personne se trouvait déjà là. Bizarre.
« Merci de m’avoir suivi, me dit ma sauveuse.
-Merci de m’avoir sauvé, vous voulez quelque chose ?
-Oui. Tout d’abord, je m’appelle Laureen. District 10.
-Moi c’est Yann, District 6.
-Elle c’est Lilia, du District 11. Nous avions sympathisés et nous avions formés une alliance. Sur les plaques métalliques, nous étions à côtés et nous nous sommes donné rendez-vous soit dans la bâtiment le plus petit, soit le plus grand. Tu comprends maintenant ?
-Oui, mais vous voulez m’intégrer à votre alliance ?
-C’est surtout que j’ai vu Lilia se faire blesser le bras, et sur ton sac il y a une croix rouge, peut-être as-tu un médicament ou une pommade pour elle ?
-Peut-être.
-Tu ne veux pas ? »
J’ouvre mon sac, je trouve une pommade contre les plaies. Je lui lance, elle la rattrape.
« Alliés pendant 2 jours, ça m’ira, il y aura sûrement eu assez de morts d’ici là. Et puis je ne suis pas venu ici pour me faire des amis.
-Très bien, je suis d’accord avec toi. Merci. »
Peu de temps après, le canon tonna. 6 morts. Mais que ce que c’est que ça ? 6 morts, du jamais vu.
« Finalement, en 2 jours, il n’y aura peut-être pas autant de morts que tu le souhaitais, non ? me dit Lilia avec un petit sourire.
-Attendons la Traque des carrières, tu verras. (je lui renvois un sourire).
Pendant que Laureen soignait sa camarade, les visages apparurent suite à une hymne toujours aussi ennuyeuse. Ce fût une grande surprise de découvrir les morts. Ce sont les 6 carrières, les deux du 1, le deux du 2 et les deux du 4. Celui qui m’avait menacé avec ma nouvelle arme venait du District 1. Comment cela a t’il pût arriver ? Je n’ai jamais vu ça de toute ma vie, je n’ai même jamais vu un carrière mourir au bain de sang. Une grande alliance venant des districts périphériques ? Un piège des Juges ? Je me posai beaucoup de questions. Trop à mon goût. Décidément, ces Hunger Games n’avaient pas finis de nous surprendre…

Nous passâmes une nuit tranquille. Nous avions vus beaucoup de tributs courir plus loin que notre maison, sans savoir pourquoi. Ce n’est que le lendemain que je compris comment les carrières étaient morts et pourquoi nous avions vus nos concurrents défiler. Il n’y avait plus de Corne d’Abondance, enfin si, mais elle était détruite. C’est comme ça que j’en ai conclus ce schéma : C’est vrai qu’on voyait de grosses boules noires sur la Conque que les carrières n’ont pas dût remarquer, les juges ont peut-être voulus que ce soit d’autres Districts tel que le 1, le 2 ou le 4 qui gagne. N’importe qui pouvait se rendre compte que c’était des bombes, les Tributs du District 3 ont dû donner le signal d’alarme aux autres, c’est évident. Mais personnellement, je ne l’aurais pas fait. Cela explique maintenant le peu de personnes vers la Corne après le gong, nous n’étions qu’une petite dizaine. Les Carrières ont dût vouloir prendre plus, du coup, ils sont restés dans la Corne, et elle a explosé. Fin plutôt tragique mais ça profite à nous, donc je ne vais pas me plaindre.
« Il va falloir y aller, dis-je.
-Très bien, nous partons, me répondit Laureen. Lilia, ça va aller ?
-Ne vous en faites pas pour moi, je gère. »
Nous sortîmes de la maison, au loin, beaucoup de silhouettes bougeaient. Et je compris vite.
« Vos armes sont prêtes, je demandais.
-Oui !s’écrièrent-elle. »
Le temps d’arriver à la mutinerie, nous décidâmes d’élaborer un plan. Les 2 filles iront au combat, moi, je les couverais avec mes couteaux, mais ensuite je rentrerais dans le combat. Etrangement, je n’avais pas du tout le stress. Au contraire, je trouvais ça excitant ; pour une raison qui m’est inconnue. Noues arrivâmes devant la mutinerie, il y avait quelques corps au sol et ils étaient une bonne dizaine. Les autres devaient être plus loin ou dans les bâtiments. Mes compatriotes foncèrent dans le tas, moi, je lançais mes couteaux, mais il était difficile de viser. Je touchais une jambe, un dos, un bras. Soudain, je sentis une douleur terrible à ma jambe. Je me retournai, et instinctivement, je donne un coup de couteau. Le garçon en question se retrouva par terre, il venait de me lacérer la jambe avec une dague. Une fois au sol, je lui plante le couteau dans le ventre et le pousse plus loin. Mais d’autres tributs se sont attaqués à moi pendant cet instant. Une lutte acharnée s’engage. Je me fit plusieurs fois planté les bras et mes jambes. Quelqu’un même me taillada le dos. Ce qui me procura une douleur horrible. Les coups de canons s’enchaînaient. Mais je tenais. Je pris un coup de poing dans le ventre. L’auteur du geste ne survécu pas longtemps. Je lui plantai la dague de mon ancien agresseur dans la nuque. Une image horrible, mais il le fallait. Pendant que le carnage commençait à se calmer, je réussi à fuir. Tant pis pour Lilia et Laureen. Je me réfugiais dans un immeuble, une quinzaine de bâtiments plus loin. Je rentrai dans l’appartement du 2ème étage. Dans la cuisine, rien à manger. Au moins, j’aurai un lit, c’est déjà ça.
Plus tard dans la soirée, j’entendis les coups de canons. Nous étions 18. Il y eu 9 détonations. Plus que le bain de sang. Incroyable. Puis les visages apparurent. La fille du 3, le garçon du 5, la fille du 6, les deux du 9, le garçon du 10, les deux du 11 et la fille du 12, ainsi, Lilia était morte… Ma camarade de district était elle aussi décédée, mais je ne pensais pas que je la reverrais, je le savais depuis le départ, elle n’aime pas combattre, elle préfère fuir et je la comprends. Elle n’a pas de muscles, elle venait des quartiers les plus pauvres du District…
Soudain, j’entendis un cri, puis un coup de canon. Le visage apparut dans le ciel, la fille du 7. Puis un autre cri, ils nous font déjà le grand final ? Me dis-je en rigolant. Mais le visage que je vis dans le ciel me fit moins rire, c’était celui de Laureen… Et merde ! Je n’ai vraiment pas de chance aujourd’hui, de toute façon, quand on va aux Hunger Games, c’est que déjà ont a pas de chance. Je regardais pas la fenêtres, ce que je vis me fit frissonner de peur. J’ai failli rendre mon cœur tellement que j’ai vomi. Dans la rue, défilait, comme de simples tributs, en courant, des zombies. Des revenants. Ils venaient tout droit du cimetière. 3 tributs, eux étaient normaux, essayent de leur échapper. Mais l’allure et les armes que portaient les revenants me faisaient penser à quelques chose, non… Ne me dites pas que c’est… Je décidai de les compter. 1, 2, 3… 15. C’était les tributs, les tributs qui étaient décédés depuis le début de la partie. De loin, je vois deux autres créatures qui les rejoignent. Laureen… Comment peuvent-ils faire ça ? Même si c’est sûrement des reproductions, que les vrais corps sont déjà des de petits cercueils blanc, prêts à être renvoyés dans leur district, je trouve ça horrible. Qu’allais-je faire maintenant ? Rester ici, et attendre que les tributs se fassent bouffer ? Non. D’autres sont beaucoup plus loin, et les zombies doivent sûrement me sentir. Il faut que je fuie.
Je prends donc mon courage à deux mains, mais aussi ma lance, c’est le plus important. Le temps que je descendis les escaliers, j’essayais de penser à quelque chose de drôle, ou quelque chose qui puisse me détendre. Et je pensais à mon District, le District 6, celui du transport. Souvent considéré comme un des plus faibles, mais je compatis bien mettre fin à cette légende. Puis me revint le jour de la Moisson. Quand cette banane sur patte, habillée de la tête au pied en jaune, prononça mon nom. Puis le désespoir de ma tante, la seule personne qui restait de ma famille. Puis l’entraînement, et l’interrogatoire de Ceasar. Le public avait bien aimé mon soit disant charme. Alors que je ne ressemblais à rien. J’étais brun, les cheveux en l’air, les yeux bleus. Pas très grand, mais j’étais taqué, comme on dit. Je pense que pour une fois, sans me vanter, le District 6 croyait en ses Tributs. Même si ma partenaire n’était pas musclé et ne savait rien faire, elle était très intelligente. Je suis content qu’elle n’ait pas eu à assister à la scène qui se passe sous mes yeux lorsque j’ouvre la porte du hall et vois un tribut se faire manger le cou. J’étais terrifié, mais il fallait que j’y aille. Je pose un pied dehors, la lance en main, et cours. Je ne m’arrête pas. Soudain, un garçon déboule d’une maison. Il ne m’avait pas vu, il se stoppe ; il n’est pas armé.
« Je suis désolé, dis-je. »
Je l’empale avec ma lance. Horrible, certes mais il vaut mieux ça pour lui que de se faire dévorer par une meute de morts-vivants. La seule chose qui hantait mes cauchemars étant petit, celle qui m’empêchait de respirer quand je suis allé au cimetière pour la première fois à la mort de mes parents. La Capitol est dégoutant.
Cela faisait maintenant plus de trente minutes que je courais. Les autres tributs restant étaient tous devant moi, personne ne s’attaquait, ce serais trop risqué. Nous n’étions plus beaucoup, néanmoins, je ne savais pas le chiffre exacte, j’attendrai ce soir, de voir le ciel. Enfin, si je suis encore envie, car les zombies ont finis de déguster leurs proies. D’autres les rejoignais, je reconnu facilement le garçon que j’avais empalé. Il avait un trou au milieu du ventre.

Je crois que ma barre de stress ne pouvait pas monter plus haut. Les revenants nous poursuivaient toujours. Je pensais que peut-être je pourrais toucher ceux de devant avec mes couteaux. Bonne idée ! Je m’apprêtai à prendre un couteau. Je baissai la tête pour voir combien il m’en restait. 0. Oh non, comment vais-je faire sans mes couteaux ? Comment ont-ils put disparaître ? Je ne pensais pas les avoir tous utilisés pourtant… Je pensais devenir fou, depuis que j’ai vu ces choses, je crois que je perds la boule.
L’hymne retentit dans l’arène, soudain, tous les zombies s’écroulèrent au sol. Quecequ’il se passait ? Je voulu me tourner mais je n’y arrivais pas. J’étais paralysé. Mais mes concurrents aussi apparemment, je les entendais gémir. La voix du speaker résonna :
« Bonsoir chers tributs ! Comme vous avez pu vous en rendre compte, des revenants on envahit l’arène. Ces revenants, vous avez dut le remarquer, sont des créations génétiques à partir des tributs décédés. Enfin, ils ne sont pas totalement décédés. Oui, vous avez très bien entendu ! Ils ne sont pas morts ! Mais ne vous inquiétez pas, nous n’allons pas les réanimer de sitôt, enfin, pas ce soir ! Mes chères offrandes, je vous invite à un festin dont votre présence sera obligatoire ! Demain, quand le douzième coup de midi retentira depuis la cloche, vous devrez tous êtres au cimetière. Vous n’avez pas le choix car une bombe ravagera le reste de l’arène. Pour votre bien, je vous conseille de ne pas vous entretuer ce soir, ce serait dommage que vous ne voyez pas la surprise ! Ahahah ! Bonne nuit ! »
Cette annonce me laissa perplexe car je n’avais pas tout compris. Je recommençai petit à petit à pouvoir bouger mes membres. Derrière moi, une fille s’exclama :
« Je ne vais pas vous en faire le plaisir ! Pff ! Je vous déteste ! »
Elle sortit une épée et sauta sur une autre fille. Au moment où elle allait porter le coup, un rayon traversa le ciel et la brûla vive.
« J’espère que vous avez compris le message, dit le speaker »
Le coup de canon retentit. Les revenants ne bougeaient toujours pas. Je crois que s’en était fini pour eux. En fin de soirée, nous décidâmes de tous nous réunir autour d’un feu au milieu de la rue. Nous avons discuté du début des Jeux, de nos camarades morts et de nos Districts. Bizarre, du jamais vu aux Hunger Games. Surtout que nous n’étions plus que 5. Il restait moi, le garçon du 3, dénommé Clark, avec qui j’avais bien sympathisé, la fille du 5, les deux du 8 étaient restés en vie eux aussi. Ils formaient une alliance depuis le début. Et il restait aussi le garçon du 12, qui restait froid et solitaire. Il nous avait insultés plusieurs fois durant la soirée et il nous avait menacés de mort. Je ne le sentais pas. Peut-être que la mort de sa camarde l’avait affligé.
Le lendemain, tout le monde était anxieux. On se regardait tous. Qu’allait-t-il se passer aujourd’hui ? Puis le clocher retentit.
« En route, dit Clark, plus heureux que jamais. »
Je m’approchai de lui, trouvant son comportement bizarre et lui souffla :
« Tu as remarqué quelque chose ? Tu es tout content
-Ne t’inquiètes pas pour ce qu’il va se passer, je pense qu’il n’y aura pas de morts lors de ce « festin ».
-Ah bon ?
-Oui Yann, les Jeux ne viennent même pas de commencer, me dit-t-il en souriant. »
Le 12ème coup, nous étions devant le cimetière, il y avait 19 tombes devant nous…
« Bien le bonjour cher tributs ! Aujourd’hui est un jour spécial ! Oui, aujourd’hui n’est que le commencement des 39èmes Hunger Games, ou peut-être pas. C’est vous qui allez décider. Devant vous ce trouve 19 tombes, certaines contiennent le corps d’un tribut vivant qui réintègrera la partie, d’autres contiennent de la nourriture et puis les autres contiennent… Des mines ! Ahah ! Chers tributs, positionnez-vous devant une tombe.
Nous nous plaçâmes chacun devant une tombe, comme l’avait expliqué le speaker. Je crois qu’ils n’avaient jamais autant crée un suspens. Les gens du Capitol devaient être fous.
« Ne bougez plus, dit Claudius, le suspens va tomber ! »
La tombe sur laquelle se trouvait le garçon du 8 explosa. Sa camarade hurla.
« Ahahah ! Ouvrez donc vos tombes ! »
J’ouvris la mienne, à ma grande surprise, c’est le corps de Laureen que je vis. Je la portai et l’assis à côté de la tombe. Elle m’adressa un sourire. La fille du 8 trouva un sachet de fruits sec, le garçon du 12 le corps d’un garçon, du District 7. Et Clarck souleva le corps de la fille du 9. Le nombre de concurrents augmentaient.
« Allez, une dernière fois ! Positionnez-vous sur les tombes ! »
Nous montâmes sur les tombes restantes. Le garçon du 5 sortit du cercueil qu’ouvrit la fille du 8. La garçon du 12 récupéra une grande bouteille d’eau et Clarck, explosa.
« NNNNNNOOOONNNNN ! Hurlais-je. »
Il ne méritait pas ça, il aurait dût aller plus loin. Grr, le Capitol mérite lui aussi d’exploser. Mais il fallait que je me canalise. Pour Clark, ma camarade de District et pour ma tante. Nous sortîmes tous les 8 du cimetière. Nous n’osâmes pas tout de suite s’attaquer. Derrière nous, les tombes dans lesquels se trouvaient les tributs qui n’avaient pas eu la chance d’être délivrés explosèrent. J’adressai un regard à Laureen, elle hocha la tête. Nous étions alliés. Soudain, le garçon du District 12 sortit son épée de son sac. Nous partîmes tous en courant. Les Jeux n’allaient pas être finis d’aussi tôt.

Ce que nous n’avions pas vus, c’était que la totalité de l’arène avait explosé. Difficile de se cacher, sous les décombres… Comment allais-je faire ? Laureen me suivait difficilement, elle avait une entorse à la cheville.
Les jours passèrent, pas de tributs morts, les bombes explosaient de partout. Les combats étaient fréquents mais aucun tribut n’était décédé. Le Capitol allait en avoir marre, je pense que la fin ne serait pas pour dans longtemps. Nous étions encore 7, le garçon du 12, le garçon du 7, la fille du 8 et la fille du 9 ainsi que le garçon du 5 et Laureen et moi. Le tribut du 12 rôdait partout, à la recherche de proie, il était aux aguets. Nous étions cachés dans une sorte de grotte sous les décombres. La fille du 8 nous avaient rejoint mais par la suite elle avait décidé de partir, elle s’était enfuie pendant la nuit. Nous n’avions pas peur qu’elle révèle notre cachette car à par la bête du 12, les autres concurrents ne nous faisaient pas peur.
En cet après-midi très ensoleillée, une voix résonna dans le ciel.
« Bonjour à tous chers tributs, cela fait maintenant 9 jours que vous vous trouvaient dans l’arène. Vous manquez de nourriture et beaucoup d’entre vous sont blessés. Vous avez donc besoin de médicaments et vivres, non ? Ce soir, au coucher du soleil, quand la nuit se lèvera, aura lieu un festin. Sans pièges cette fois-ci !(il rit) Tout sera à votre disposition. Vous n’aurez qu’à vous servir. Je vous souhaite donc une bonne fin d’après-midi. »
Je regardai Laureen. Elle n’avait pas l’air plus chamboulée que ça à l’entente de ce festin. Je n’eu même pas à ouvrir la bouche qu’elle me répondit.
« Il va bien falloir terminer ces Jeux un jour ou l’autre, non ?
-Tout affait d’accord avec toi, je lui répondis avec un sourire malicieux.
-Ne perdons pas de temps, j’ai hâte de réutiliser cette hache ! »
Nous n’arrêtâmes pas de rire jusqu’à qu’un canon retentit. C’était partit. Nous prîmes seulement nos armes. Je n’avais plus d’armes depuis l’épisode du cimetière. Néanmoins, dans les débris des explosions, j’ai pût récupérer une sorte de serpe bien acérée et assez longue.
Discrètement, nous sortîmes de notre cachette, une petite corne d’abondance était placée à environ 800 mètres. De là, on pouvait déjà voir quelques tributs, cachés. Le seul qui ne se cachait pas, c’était le tribut du 12, musclé, avec ses deux épées entre les mains, prêtes à trancher une gorge ou empaler un ventre. Nous fîmes un petit bout de chemin. Puis les vivres et les médicaments apparurent. Les tributs se jetèrent dessus, des coups de canons retentirent, la bête du charbon, comme on l’avait surnommé, était lancée. J’ai réussi à récupérer une boîte de pains et de l’eau, puis un petit sac. Le garçon du 7 se jeta sur moi et me donna un coup de couteau dans la jambe, et un autre avec lequel il me tailla la joue. Je ripostai, mais il était fort. Au loin, Laureen se battait avec la bête. Elle était forte et arrivait à lui assener quelques coups. De mon côté, je galérai. Une lutte au couteau était entamée, coups par coups, nous nous étions affaiblis, le sang giclait de toute part. A un moment, je lui enfonçai dans le ventre mais il portait une armure ventrale. Il me bloqua les mains, je lui mis un coup de boule .Il eu un petit gémissement, mais il était très fort. Soudain, je le vis cracher du sang, c’était Laureen qui l’avait tué avec sa hache, elle avait dût battre le garçon du 12. Je lui fis un sourire, elle ne me le rendit pas.
« Yann, nous ne sommes plus que 4, désolé. »
Sa hache à la main, elle la leva, prête à m’assommer ou à me casser le crâne. Mais elle ne le fit pas. Une lame lui transperça le dos pour finir son passage sous mes yeux, après avoir traversé son ventre. Elle avait des larmes dans les yeux. Elle me sourit finalement, et s’écroula. Ce que je vis derrière me fit moins rire. La bête n’était pas morte.
Je pris la hache de Laureen, qui gisait à mes pieds. Un combat acharné se déroula. Coups sur coups, j’esquivais ses coups mais il était redoutable. Je lui taillai la jambe, il me lacérait le dos. Nous n’étions plus que 4, cette fois-ci. Deux autres tributs m’attendaient après, enfin, si j’arrivais à survivre.
Il asséna son épée dans mon épaule. Je n’avais jamais eu autant mal de ma vie. Je me demandais même s’il ne m’avait pas coupé le bras. Profitant du moment où il enleva son arme, je lui transperçai le cou. J’étais sauvé. Il s’écroula, le coup de canon retentit. Des pulsations extrêmes traversaient mon bras gauche, celui qui ne me servait quasiment à rien. Un peu plus loin, c’était deux filles qui se battaient encore. Celle du 9 et celle du 8. Elles n’étaient pas mauvaises, elles se battaient une à l’épée, l’autre au trident. Arme très spéciale. Il fallait que je commence par en tuer une, mais laquelle ? Allez, ne réfléchit pas plus longtemps, le trident est dangereux. Par derrière, je tranchai le dos de la fille du District 9. Elle tomba, elle n’était pas morte. J’assénai un coup mortel dans sa nuque. Le canon retentit.
Je me retrouvai face à la fille du 8, qui était paralysée de peu, elle avait tout de même une chance, je ne pouvais presque plus bouger. Mais elle se doutait bien de la fin. Je lui dis :
« Comment t’appelles-tu ?
-Lou. Que comptes-tu me faire ?
-La question ne se pose pas. Ne t’inquiètes pas, ça ne sera pas long. »
Je brandi mon arme, la hache de Laureen. Je fermai les yeux, je ne voulais pas voir ça. Soudain, je sentis une douleur terrible dans le ventre. Elle m’avait planté son épée.
« Bien joué, dis-je »
Je n’attendis pas plus longtemps, ça serai la dernière action. Je lui tranchai le cou.