FanFiction_The 22th Hunger Games. [CHAP.2 en Ligne]

Mon cœur battait aussi vite qu’un colibri élancé dans le vent. J’avais une énorme boule au ventre. Cela pouvait se comprendre, non ? Dans une heure, je serai peut-être mort. Une femme passa devant moi, elle avait une énorme combinaison blanche, avec un casque aussi large qu’un pneu. Derrière, je pouvais facilement distinguer des lèvres vertes pomme et des sourcils jaune œuf. Les gens du Capitole me faisaient vraiment de la peine…
« Donne-moi ton bras, me dit-elle. »
Je lui donnai mon bras, qui était tremblant. La douleur procurée par cette énorme aiguille enfoncée dans mes veines était inexplicable, c’est comme si on me l’avait coupé.
Une fois qu’elle eut piquée tout le monde, elle s’arrêta et dit avec cet horrible accent venant de la partie la plus riche de Panem :
« Bonne chance, et … Puisse le sort vous être favorable, bien sûr ! »
L’hovercraft se posa. Chaque tribut descendait un par un. Un pacificateur m’attrapa le bras où était logé mon mouchard. Je me mordis la langue tellement la douleur était horrible. Il m’emmena à ma salle de lancement où se trouvait déjà mon styliste. Celui-ci me regarda et dit, d’une voix douce :
« Tu saignes, tien. Il me tendit du papier, je m’essuyais la bouche. Il reprit : Jim, tu peux y arriver, tu peux le faire. Je crois en toi, plus que jamais je n’ai cru en un tribut de ton district. »
Je ne pouvais rien dire tellement j’étais traumatisé. Je pu quand même lui lâcher un sourire, en guise de remerciement pour tous qu’il m’aura apporté avant ma mort. La voix qui se trouvait dans les haut-parleurs tonna : « 10 secondes ».
Je rentrai donc dans le tube de verre, qui m’éleva jusqu’à l’arène. L’endroit où j’allais mourir, j’en étais sûr.

Je fus surpris lorsque je rouvris les yeux, et vis l’arène. Qui était ma foi, plus que spectaculaire. Du jamais vu lors de Hunger Games, pour le peu de Jeux que j’ai vu lors de ma triste et courte existence de 14 ans. Une énorme jungle. Au loin, je vis la Corne d’Abondance, scintillante, contenant tous les ustensiles et armes qui m’aideront à ma survie. Ou à ma mort imminente. Nous nous trouvâmes sur une grande plaine sèche, sans vie. Au loin, la jungle. Qui sait ce qui nous attend après ? Seuls ces sadiques de Hauts Juges du Capitol ! Allez, il fallait que je me reconcentre. Corne ? Jungle ? Derrière moi, une falaise, de toute façon, il faudra foncer en avant. Se confronter aux tributs de carrières… J’en profitai pour scruter les autres tributs. On pouvait facilement voir lesquels vont continuer l’aventure ou s’arrêter là. La détresse ou la confiance en soi. Moi, je vais y passer. Je ne savais brandir aucune arme, je ne savais pas allumer un feu. Même Kane, la fillette de 12 ans qui m’a accompagné depuis le District 7, a plus de chance que moi.
’10 secondes’
Bizarrement, je n’avais plus mal à aucune partie de mon corps, je n’avais plus envie de vomir, je n’avais plus la boule au ventre. Il fallait que je respire, et que j’y aille. Cinq, Quatre, Trois, Deux. Un.
Je sautai de ma plaque métallique, j’ai failli tomber mais je suis reparti. Déjà des tributs atteignaient l’immense Conque. Les autres arrivaient, se faisant transpercer, empalé, décapité… Scène horrible. Mais il fallait que je fonce. Je m’élançai donc, le dernier. Déjà un bon nombre de candidats s’étaient enfuis. Je réussi à attraper un sac, qui était plutôt lourd. Et une sacoche, lourde aussi. Soudain, je senti un sifflement dans l’air et une lame me taillader le bras. Je me retournai et frappai avec la première arme venue. Le pauvre, si je puis dire, eu la moitié du crâne fêlé, c’était une hache. Sans me rendre compte que je venais de tuer quelqu’un, je repartais, en direction de cette immense jungle sans fond. Courir n’était pas un problème pour moi, c’était même mon seul atout, je pouvais me faufiler entre les arbres pendant des heures entières sans me fatiguer. Je viens du District 7, après tout.
Une heure passa, les coups de canons retentirent. Un, deux, trois, quatre… Huit. Pas mal, la mieux, c’est que je ne suis pas dedans, et j’en suis plutôt fier ! Il va falloir maintenant s’arrêter. Je ralenti mon rythme de course, et m’assis sur un rocher. J’ouvris le sec en bandoulière, qui me paraissait très lourd. Une pierre, tu m’étonnes ! Haha, franchement, très drôle le Capitol… Je la lançai et entendit un bruit d’eau à son atterrissage. De l’eau ! J’allais pouvoir soigner ma plaie et me rafraichir. J’ouvris la plus grande poche du deuxième sac, une gourde (ça tombe bien), une longue corde ainsi qu’un sachet de fruits secs. Je m’empressai d’ouvrir la deuxième poche, une plaquette contenant des chiffres. Qu’ecce que c’est que ce truc ? Les chiffres défilaient dans un sens décroissant. Quatre, trois, deux … Non ! Je la lançai le plus loin possible. Mais pas assez loin, apparemment car je fus propulsé en arrière. Une bombe… J’entendrai déjà des pas de course débarquer. Les carrières, la Traque. Je m’empressai donc de remplir ma gourde dans le minuscule étang et repartis de plus belle encore plus loin dans cette immense forêt tropicale. Mais malheureusement, ils furent plus rapides que moi. Mais à ce que je pouvais voir, le groupe s’était dispersé car ils n’étaient que deux. Les deux du 1, je les reconnaissais.
« Bonsoir, me dit la fille. »
Elle se jeta sur moi avec fureur, un combat d’hache et d’épée s’entama alors. Le garçon, lui, regardait, souriant. Je réussi à lui infliger quelques coups mais rien de grave comparé à ce qu’elle me mettait. D’un coup, j’entendis le garçon hurler. Et le vis s’écrouler, la fille, qui se trouvait au-dessus de moi, allongé par terre, prête à m’achever, cracha du sang. Elle partit en courant à la vue de cette petite fille, de 12 ans à peine. Une énorme massue à la main et un kit de couteaux attaché au corps. C’était Kane.
« Mais que fais-tu ici ? Et… Comment as-tu pu ? … lui dis-je, hésitant. »
En réponse, elle me lança un couteau sur mon bras invalide. Elle avait cherché. Je brandi ma hache. Elle esquiva mon coup, et partit en courant, dans la direction de la fille du 2. Eh bien, que de surprises pour une première nuit, le Capitole devait être en extase devant ce spectacle des plus glorieux. Le coup de canon retentit pour le garçon.
Je décidai de marcher un peu, et, à l’aide de la corde, grimpa à un palmier. J’allai donc dormir dans des feuilles de bananier, plutôt amusant, une première. Je regardai les visages des neufs pauvres tributs décédés. Le garçon du 1, la fille du 3, le garçon du 6, celui du 8, les deux du 9, les deux du 11 et le garçon du 12. Je dois avouer que je commençai légèrement à prendre confiance en moi. Comme disais mon grand-père, si peu d’espoir est bénéfique, trop d’espoir… Je endormi en repensant à ce visage qui m’avait envoyé ici, depuis la mort de mes parents, car il n’était pas capable de m’élever. Il aurait pu m’envoyer au Un, mais non. De toute façon, je ne le considère plus comme un membre de ma famille.

Le soleil vint me frapper de pleine face. Réveil plutôt brutal, pour cette première journée. Etrangement, le canon n’avait pas retentit de toute la nuit. Des carrières moins efficaces cette année ! Tant mieux pour moi. Il fallait donc que je me mette en quête de plus de nourriture, et de tributs à tuer. Car la nuit porte conseil, et j’avais envie de sortir d’ici au plus vite. Quitte à mourir, au moins j’aiderai un concurrent grâce à ma mort. Je descendis de mon arbre, remis ma corde dans mon sac et repartis, équipé comme il faut, avec ma hache en main. Prêt à représenter mon District comme il le faut. Le district 7.
En s’enfonçant un peu plus dans la jungle, je vis un lac. Je me penchai pour me rafraichir. Mon visage en avait pris un sacré coup. Deux énormes entailles au front et à ma joue gauche. Mes cheveux blonds étaient pleins de terre et mes yeux verts étaient remplis de désespoir, mais de détermination. Soudain, quelqu’un me poussa dans l’eau. Celle-ci était énormément chaude, un bain de sangsues. Je remontai à la surface, Kane. Pris de colère et de haine, je remontai et lui attrapa le cou. Elle me planta un couteau dans le ventre. La douleur était horrible. Mais il fallait que j’en finisse avec cette petite peste. Je l’étouffai en serrant ma main de mieux que je pouvais. Une poigne de fer. Ensuite, une fois qu’elle fût à terre, je fis ce magnifique signe, signe de la rébellion, je posai mes doigts sur mes lèvres et tendit ma main vers le ciel, en signe d’excuse. Je lui tailladai le cou. Le canon tonna. Je m’en allais, encore plus loin dans cette jungle sans fin. Mais quelque chose m’alerta. Des voix.
Rapidement, je montai à l’arbre le plus proche grâce à ma corde. Peu de temps après, je l’ai ai vus. Les tributs du 4. Armés jusqu’aux dents. S’ils me voient, je suis mort. Que faire ? Descendre, essayer d’en tuer au moins un et se faire tuer, descendre et se faire tuer ? Descendre et tuer les deux ? Ou rester dans mon arbre, de risque de se faire voir ? C’était le pire dilemme de ma vie. J’avais envie de m’arracher les cheveux ! Bon, allez. J’en toucherai au moins un ! Le plus doucement possible, je descendis de l’arbre. Je me cachai derrière celui-ci car dans quelques secondes, ils allaient passer devant. Mais, c’est quoi cette chose là-bas ? Oh mon dieu, un python. Ca y est ! J’ai une idée fabuleuse ! Il me suffirai de provoquer ce magnifique et énorme python pour qu’il s’attaque à eux ! Ils passent devant l’arbre. Go ! Je pousse la fille sur le python qui ne mets pas longtemps pour la mordre et j’assène un coup de hache au garçon, trop perturbé pour comprendre ce qu’il se passe. Il s’écroule par terre. La fille, elle, perde ses forces, elle est empoisonnée, elle n’en a plus pour longtemps. Je vois dans son regard qu’elle veut en finir, et vite.
« Va… Va s’y… Tu…Tue moi. Je n’en pe…peux plus… »
Avec un regard de pitié, je lui enfonce la hache dans le ventre. Deux coups de canons d’un coup. Je commence à devenir un concurrent redoutable, ma foi !