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| | | Après tribut, mentor - 54e HG - TERMINEE |  |
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+5aladreeladon Tyrell fyre addict Primrose09 -Shell- 9 participants | |
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-Shell-
Chante pour Rue
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 |  Sujet: Après tribut, mentor - 54e HG - TERMINEE  Sam 24 Aoû - 21:33 | |
| A la suite de l'histoire de Dayd et du dénouement plutôt invraisemblable, j'ai décidé d'écrire l'histoire du vainqueur de cette édition, d'écrire son rôle de mentor. Alors, je vous conseille fortement de lire d'abord cette fiction sous peine d'être méchamment spoiler [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. - Chapitre 1:
J'asperge mon visage d'eau froide, histoire d'effacer les dernières traces de mon cauchemar. Il fait encore nuit, et je sais que si mes mauvais rêves réapparaissent en masse en ce moment, ce n'est pas anodin. Je vais devoir affronter ma première année en tant que mentor. Ou, comment rouvrir les plaies psychologiques alors qu'elles sont encore bien fraîches. Je suis tellement épuisé que j'ai l'impression d'être tout juste sorti de l’Arène. Je détaille ma silhouette. Ma barbe naissante me vieillit de quelques années malgré mes dix-sept ans, et mes cheveux courts apporte dureté à mon visage aux traits secs. Mes yeux s'attirent sur mon visage, et je passe outre la cicatrice qui me barre la face. Une mine renfrognée, colérique me rappelle pourquoi les sponsors m'avaient appréciés. Pour la première fois, j'essaie de détendre les muscles de mes joues, de mon front et de ma mâchoire carrée. Je défronce mes sourcils et tente même un sourire à mon reflet. Une dent en moins me ramène à la réalité aussi vivement qu'une grande claque. J'ai perdu bien plus de dents, lors de mon dernier combat. Mais le Capitole m'a soigné. Ils ont juste décidés qu'il serait bien vu qu'il me reste une trace, comme une marque de fabrique. Mais ça, on me l'a expliqué après m'avoir sauvé. Je m'assois sur le rebord de la baignoire, et appuis mes coudes sur mes genoux. Cette grande maison, c'est ma récompense, ils m'ont dit. Le village des vainqueurs, la richesse, pour eux, ça compense ce que j'ai vécu. Ce que j'ai vécu. Ce qu'on m'a obligé à vivre. Ils croient tous que je me suis porté volontaire de mon plein gré. Ce sont juste mes parents qui m'ont forcé. Des menaces, des coups, des cris depuis que j'ai commencé à m'entraîner, pour que j'y participe. Mon père étant un ancien vainqueur, il était impensable que son unique enfant ne vive pas la même aventure inoubliable que lui. Alors, quand je suis rentré gagnant, ils étaient fier. Et heureux. Encore plus d'argent pour leur pomme, qu'ils ont du penser. Et bien, peine pour eux, je les ai, dès mon retour, rayé de ma vie. Ils ont interdiction de venir me voir, de m'appeler, ni même de m'envoyer des messages. Ils n'existent plus. Car, mon aventure, je ne la revois pas comme un souvenir agréable. De tous ces pauvres jeunes que j'ai tué, je n'avais retenu, avant la tournée du vainqueur, que Shell, Ramon et Dayd. Surtout Dayd. Pour une raison évidente. Je savais qu'il venait du Capitole. Speck aussi était au courant. Et nous savions ce qu'il voulait faire. Son désir de révolte. Nous voulions l'aider. Même si nous ne savions pas comment faire. Alors on s'était mis dans la tête de le protéger le plus longtemps possible, pour qu'une fois qu'il ne reste que quelques personnes, pour qu'une fois que les gens se seront attachés à lui, il lui arrive quelque chose. C'est ce qu'il s'est passé. Et il a réussi à l'avoir, sa révolte. Ça a duré deux semaines, tout au plus, à partir de l'instant où il est mort. Les gamemakers n'arrivaient plus à gérer le jeu, car leur système informatique était bidouillé par le District Trois. Il y eut de nombreux morts. La famille de Dayd a été exécuté en public. Ses deux parents, et Gélika, sa sœur. J'ai cru que j'allais aussi y passer. En fait, je crois qu'il aurait été plus agréable que je meurs dans cette Arène. La tournée du vainqueur fût une expérience horrible. Passer dans ces Districts, ou deux familles ont perdus un enfant, parfois par ma faute, a été la pire humiliation. Pour moi, mais aussi pour eux, obligés de m'acclamer et de faire semblant de m'apprécier. Le pire moment a été quand je me trouvais dans le District Quatre. Deux garçons me sont tombés dessus, Albin et Symon, m'ont coincé contre un mur, chacun me maintenant de leurs deux bras musclés. Je pensais qu'ils allaient me frapper, me régler mon compte, mais ils ont fait bien pire encore. - T'es fier de toi, j'espère ? M'avait lâché Symon, le regard rempli de colère. - T'es heureux, maintenant, non ? Tu peux te vanter d'être le meilleur, comme ton cher père. J'allais répliquer, mais Albin avait plaqué sa main contre ma bouche. Symon continuait ses reproches, en me rappelant en détails chaque scène, chaque mise à mort de mes mains. Il m'a parlé de ces jeunes, de leur famille, de leur caractère, de leur projet futur. Albin m'a parlé de Shell, la voix tremblante de rage et de tristesse. Il m'a rappelé la manière dont je l'ai tué, ce que je lui ai fait, à elle, et à tout le monde. Ils me haïssent, comme dans les autres District, car pour eux, comme je suis un Carrière, comme j'ai tué, je suis mauvais. Finalement, ils m'avaient relâchés, après m'avoir bien fait culpabiliser, après m'avoir bien remis en mémoire les jeux alors que mes souvenirs étaient encore intacts. Je sais qu'ils mourraient d'envie de m'étriper à mains nues. Ils l'auraient fait sans hésiter si des Pacificateurs n'avaient pas été dans le coin.
Par la suite, j'avais enchaîné soirées, repas et tout ces trucs ennuyants avec les gens du Capitole. Je pensais que j'allais rencontrer les gagnants des éditions précédentes, mais on m'a expliqué que je ne pouvais pas les voir avant le début des jeux. Pourquoi ? Mystère. Encore un truc qu'on est forcé de respecter sans raison valable, pour nous faire comprendre que nous ne dominons rien, que nous sommes que des pions. Aujourd'hui est le jour de la Moisson. Aujourd'hui, le cauchemar recommence, une fois de plus. Encore des gosses condamnés à mourir en spectacle. Ça me dégoûte. Et c'est moi qui vais devoir coatcher deux d'entre eux. Autant dire qu'ils n'ont aucune chance, même si j'ai eu des leçons pour enseigner l'art de tuer durant mon année de vainqueur, je ne sais pas comment je vais me débrouiller. Ils auront intérêt à faire de gros efforts. Je ne pense pas être en état mental pour expliquer à des jeunes comment survivre. Parfois, en pleine nuit, je me met à hurler dans mon sommeil, je me réveille, mais je reste inconscient de la réalité. J'ai frappé beaucoup de Muets qui essayés de me calmer, les prenant pour des tributs à éliminer. Ça m'arrive moins souvent, mais cette période à durer longtemps, trop longtemps à mon goût. J'ai même dû être interné en hôpital psychiatrique, avec camisole de force, piqûres et tout ce qui va avec. Il paraît que c'est normal, que beaucoup de vainqueurs ont recours à l'internement. Du coup j'y ai aussi eu droit. Cool. Les infirmières étaient jolies, après tout. La Moisson ne débutera que dans quelques heures, pourtant je préfère me prépare maintenant. Ce sera une bonne chose de faite. Ma tenue est déjà prête, j'enfile un jean clair et une chemise blanche. J'essaie de ne pas m'attarder sur les cicatrices ineffaçables de mon corps. J'attrape ma veste noire et, dans un coup de colère soudain, je claque violemment la porte derrière moi.
- Chapitre 2:
Le District Deux est en délire. Les gens crient, applaudissent chaque intervention de Maliana, l'hôtesse. Elle est plutôt jolie, pour une femme du Capitole. Elle porte de très longs cheveux roux surmontés de mèches jaunes qui rappel le feu, et sa robe -très- moulante bleue électrique fait plutôt penser à l'océan. Mélange étrange, certes, mais porté sur une femme comme elle, ça passe plutôt bien. J'aperçois mes parents, tout au fond du public, mais fais mine de ne pas les voir. Je survole du regard tout les potentiels tributs, la grande majorité sont souriants, certains sautillent sur place, impatients. Même si beaucoup ne comptent pas se porter volontaires, ils adorent cet instant. Avoir une chance, ou non, d'être tiré au sort, même si c'est pour être remplacé quelques millièmes de secondes plus tard. Et moi, je suis là, assis, sur scène, filmé. Je garde le visage le plus fermé possible, tâchant de ne montrer aucun sentiment comme je le fais toujours. Et dire qu'il y a un an, s'était Nathan, un autre mentor, qui se tenait là. Il n'était mentor que depuis trois ans. Je pense que c'était tout de même un soulagement pour lui d'être remplacé. Avec un peu de chance et si les tributs choisis sont débrouillards, je ne serai mentor que pour cette année. Il faudra que j'assure dans mon rôle si je veux pouvoir être libéré de ce travail pénible. La voix suraiguë de Maliana me ramène à la réalité. Elle a déjà pioché dans l'urne des filles et c'est avec excitation que le public attend le prénom tiré au sort. L'hôtesse fait bien évidemment exprès de faire durer le suspens, ses yeux violets se baladant le long de la rangée des filles, comme si elle essayait de deviner laquelle porte le nom inscrit sur le papier. - Hanne Fronn ! Annonce-t-elle finalement. Je me dévisse le cou pour apercevoir la jeune fille choisie. À ma grande surprise, c'est une gamine de douze ans, minuscule, qui s'avance, tête baissée. Je retiens un soupir, persuadé d'être destiné à rester un moment mentor si tout les tributs sont comme elle. Avant d'avoir le temps de me lamenter davantage, une voix claire s'élève dans le brouhaha général : - Je suis volontaire ! La petite Hanne pousse un cri de soulagement, et retourne à sa place dans la plus grande gaieté. À sa place monte sur scène une jolie jeune fille à la peau toute mâte et au corps musclé, bien sculpté. Je suis tout de suite attiré par ses cheveux, châtains, qui lui retombe en boucles indisciplinées sur la poitrine. Ils ont l'air assez indomptables, et sont très épais. Néanmoins, ils ont l'air incroyablement doux. Les stylistes vont bien s'amuser avec une touffe pareille. Maliana pousse une petite exclamation de joie, semblable à un jappement de chien. - Comment t'appelles-tu, ma chérie ? La jeune fille sourit, laissant apparaître une lignée de dents blanches parfaitement lisses. - Andy. - Et quel âge as-tu ? - J'ai dix-sept ans. - Quelle courage ! Applaudissez comme il se doit Andy ! La foule obéit avec plaisir. La jeune tribut à l'air de se réjouir de ces acclamations, elle trépigne sur place, les mains derrière le dos, un demi-sourire sur les lèvres. Si elle est aussi confiante, c'est qu'elle peut se révéler plutôt intéressante. Furtivement, ça me fait bizarre de me dire que je vais devoir entraîner quelqu'un de mon âge. En général, à dix-sept ans, on se moque d'apprendre, de s'enseigner des choses l'un l'autre et tout ça. Là, je vais devoir commander, et elle va devoir m'écouter. Il est loin le temps où j'aurai tenté de la séduire. Andy me jette un regard en coin et me lance un petit sourire. Je lui répond par un simple hochement de tête. L'heure n'est pas aux sympathies. Surtout qu'elle est vraiment jolie. Il ne faut pas que j'oublie mon rôle. Maliana sautille jusqu'à l'urne des garçons, fouille longuement dedans et revient au micro. Elle met un temps interminable à le déplier, le public s'impatiente. - Zack Taylor ! Grimpe aussitôt sur scène un garçon aux cheveux d'un noir profond, très lisses et tout ébouriffés. Il se tient les épaules voûtées, les mains dans les poches et semble complètement ailleur. Il nous apprend qu'il a quinze ans. Personne ne se porte volontaire, ce qui est plutôt étonnant dans ce District où les Carrières affluent en masse chaque année.
- Enfin Ned, ils attendent tes conseils, tu es là pour ça ! Tu ne vas pas rester enfermé dans ce dressing tout le long des jeux !
- Si. Maliana gratte à la porte. Nous venons à peine de grimper dans l'hovercraft nous menant au Capitole qu'elle tient absolument à ce que j'aille à la rencontre des tributs. J'irai, bien sur, mais j'ai juste besoin d'un moment de répit avant d'attaquer vraiment les choses sérieuses. - Cesse de jouer les enfants, voyons, maintenant tu es mentor, tu n'as plus le droit de faire des caprices comme ça ! Je m'adosse à la porte et ferme les yeux pour contenir l'agacement que je ressens. - Dans combien de temps arriverons-nous au Capitole ? Me renseignai-je. - A la fin de la journée, le trajet est très court. C'est pour ça que nous avons la chance de voyager en hovercraft plutôt qu'en train. Je le sais, puisque j'ai aussi été dans cette machine l'année précédente. - Tes tributs t'attendent dans la salle de repas. Ils sont en train de se restaurer. Vas les voir, Ned, s'il te plaît. J'ouvre la porte d'un coup sec. Maliana a un mouvement de recul, surprise. Je la défie un instant du regard, et lorsqu'elle baisse les yeux, je sors sans me retourner. Andy est nonchalamment assise sur un gros fauteuil en cuir, dégustant une glace dégoulinante de chocolat tandis que Zack est installé en tailleur sur une chaise, devant le buffet de sucreries. Il se sert doucement, attrapant les confiseries du bouts du doigts et les détaillant consciencieusement avant de les mettre dans sa bouche. Un calme plat règne dans la pièce, néanmoins l'ambiance n'est pas lourde ni pesante, contrairement à ce que je m'attendais. - La gourmandise risque de vous faire défaut une fois dans l'Arène, lâchai-je. Ils lèvent la tête comme une seule personne. Andy s'essuie la bouche : - Je ne suis pas difficile. Je mangerai de l'écorce si il le faut. - Tant mieux car ça m'étonnerai que tu trouve des sucreries en haut d'un arbre. Je m'installe à la table et empoigne quelques bonbons multicolores. La jeune fille nous rejoint, toujours avec sa glace. Ils sont attentifs à tout ce que je vais leur dire. D'ailleurs, qu'est-ce que je vais leur dire, moi ? Je me gratte le visage. Que m'avait dit mon mentor ? Je ne m'en souviens plus. Et puis je ne suis jamais à l'aise quand il s'agit d'imposer des choses. - Euh … Des questions ? Balbutiai-je. Les deux tributs s'échangent un regard. Andy a un petit rire : - Pouvez-vous me passer les crêpes s'il vous plaît ? Je la dévisage. Je ne sais pas ce qui me dérange le plus : qu'elle me vouvoie ou qu'elle vienne de me manquer carrément de respect. La moutarde me monte légèrement au nez : - Si tu veux être présentable, je serai toi j'arrêterai le sucre. J'appuie mon regard au niveau de ses hanches, histoire de donner plus de poids à ma réplique. Même si elle n'a aucunement besoin d'un régime. Elle ne se laisse pas déstabiliser et rigole de nouveau. - Je pense que prendre quelques kilos avant d'entrer dans l'Arène ne nous serai que bénéfique, enfin, après, c'est vous le mentor. - Je suppose que tu es plus maligne que moi ? - Probablement pas. Je ne gagnerai pas, j'en suis consciente. C'est justement pour cette raison que j'ai besoin de conseils, et il me semble -mais je ne suis pas sûr hein- que c'est votre rôle, de nous conseiller. Je ressens subitement l'envie de la gifler. Mais je me contente de fixer intensément ses grands yeux noisettes. - Pourquoi t'es-tu portée volontaire si tu sais que tu gagneras pas ? ne puis-je m'empêcher de demander. Elle soupire et monte à moitié sur la table pour récupérer les crêpes. - J'ai une vie tout ce qu'il y a des plus ennuyantes. Métro, boulot, dodo, comme les gens disaient, il y a longtemps. Quitte à mourir, autant vivre l'aventure de sa vie, non ? Et bien ma pauvre si tu gagnes tu vas regretter ton choix toute ta vie. Une voix masculine s'impose : - Au lieu de papoter comme des vieux potes, vous pouvez pas nous aider ? Je n'ai pas envie de mourir, moi. J'avais complètement oublié la présence de Zack. Je détaille son visage pour la première fois, et suis d'abord confus en voyant ses yeux. Puis, étonné. J'entrouvre ma bouche et fronce les sourcils : son œil gauche est d'un magnifique vert émeraude, très pur et très clair, et le droit est marron, presque noir. Je n'avais jamais vu ça. Pendant un long moment, je reste, mon regard planté au sien. Puis je me reprends et contemple entièrement son visage. Il me fixe, un air moqueur sur ses lèvres bien dessinées. Je remarque aussi de sombres cernes qui encadrent ses yeux. Tout ça donne un ensemble bien inhabituel, mais qui peut plaire. L'originalité fait la célébrité, au Capitole. - Oui, ça fait toujours bizarre, me lance-t-il en remarquant mon trouble. - Hum ? Les deux tributs m'observent, incrédules. J'ai intérêt de me ressaisir, et maintenant, si je ne veux pas perdre le peu de crédibilité qu'il me reste. Je m'éclaircis la voix et me lève de ma chaise. - Alors vous êtes les deux jeunes que je dois entraîner à tuer pour ne pas être tué, c'est bien ça ? Bien. Très bien. Déjà, vous resterez avec les autres Carrières. Le fait que vous soyez quatre dès le début, de plus déjà entraînés vous donnera un précieux avantage. Il faudra tout de même toujours vous méfier de vos alliés. D'une seconde à l'autre vous pourrez basculer du statut de prédateur à celui de proie. Cela dépendra des autres, ou de vous. Il faudra que vous vous montrez méfiants, même l'un envers l'autre. N'oubliez jamais qu'il n'y aura qu'un vainqueur. Quand nous serons au Capitole, nous pourrons regarder la Moisson des autres Districts et ainsi avoir un premier ressenti face à vos adversaires et à vos alliés potentiels. Je veux que vous gardiez dans vos petites têtes chaque visage qu'il vous sera donné de voir. Par la suite, vous pourrez donner à ces visages un caractère. Durant l'entraînement, observez-les, observez-les tous. À chaque fois que vous changerez de stand d'exercices, regardez qui s'y trouve, et regardez-les un instant travailler. Vous serez très vite éclairé sur leurs compétences. Je reprend mon souffle et me sers un verre de quelque chose, probablement de l'alcool à en juger par le goût. Un silence s'installe, où je laisse mes tributs encaisser tout ce que je viens de dire. Zack croise les bras sur sa poitrine et jette un coup d'oeil à Andy. Ils ont l'air plutôt complices. - Vous vous connaissez ? - Plus ou moins. Nos deux familles sont amis, donc nous avons eu l'occasion de nous parler. Je sens le reproche dans sa voix. - Écoute mon petit gars, tu peux dire tout ce que tu veux, mon rôle n'est pas de vous plaindre. Et à partir de l'instant où nous arriverons au Capitole, votre rôle ne sera pas de vous apitoyer sur votre sort. Nous sommes le deuxième District à arriver. Les autres arriverons dans les deux prochains jours. - On va devoir faire des apparitions publiques ? S'enquit Zack. Je réponds négativement : - Il faut que le Capitole découvre tout les tributs en même temps pour éviter le favoritisme. - Faut pas se voiler la face, il y a toujours du favoritisme avec nos District. - Que veux-tu que je te dise ? C'est plutôt une bonne chose pour vous, alors arrête de faire le malin. - Je cherche juste à comprendre des choses qui m'ont toujours interpellés. - Quand tu seras à deux doigts de mourir, tu verras que savoir tout ça sera le cadet de tes soucis. - Peut-être ais-je justement envie de mourir moins con. On a pas tous envie de finir illettré et incapable de parler comme vous. Je sens la colère me brûler les joues. D'un geste ample, je renverse tout le contenu de la table, qui s'écrase au sol et se brise dans un boucan infernal. Les Muets qui se tenaient autour reculent, horrifiés, avant de se baisser pour tout ramasser. - Je serai toi je ferai profil bas. N'oublie pas que ton destin dans l'Arène repose entre mes mains. Il te serait préférable d'arrêter ton petit manège, compris ? Il s'est aussi relevé, prêt à attaquer. Quand à Andy, elle se tient entre nous deux. Je souris intérieurement. Malgré le fait qu'ils soient insupportables, je pense fortement que ces tributs sont capables de beaucoup. En tout cas, ils n'ont pas froid aux yeux. Les deux sont plutôt intrigants, Andy est jolie malgré qu'elle soit un peu garçon manqué et Zack est carrément grande gueule, puis ses yeux verrons lui apportent énormément de charme. Je suis sur que je vais pouvoir trouver pas mal de sponsors. De cette manière, peut-être aurons-nous de nouveau un vainqueur dans notre District, et je serai libéré de mon rôle.
- Chapitre 3:
Comme je l'ai été l'an dernier, Zack et Andy sont impressionnés en découvrant le Capitole. De nuit en plus, c'est encore plus beau. Ils restent à la fenêtre pendant que l'hovercraft atterri, les mains posées sur la vitre et les yeux grands ouverts, comme des enfants. Deux Pacificateurs s'avancent vers nous. Ils tendent deux morceaux de tissus aux tributs. - Pourquoi faire ? J’interviens avant que les monsieur ne s'énervent : - Je vous ai dit qu'il ne fallait pas que le public voit votre visage avant deux jours. Pour rejoindre l'hôtel on va devoir passer par la foule, donc vous mettez ça. - C'est assez problématique, remarque Zack. Je suis claustrophobe, et le seul fait de me retrouver dans le noir me plonge dans l'angoisse. Je lève les yeux aux ciel et retiens un soupir. Je le rassure en disant que les Pacificateurs lui tiendrons le bras, qu'il n'a qu'à se laisser entraîner et de passer outre sa petite phobie, qui sera préoccupante quand il sera dans l'Arène. Il y a un monde fou, dehors. Malgré l'escorte de Pacificateurs qui écartent les gens au passage, nous mettons dix minutes à parcourir quelques mètres. Des photographes cherchent à prendre mes tributs en photo, ils nous mitraillent, nous aveuglant au passage avec leur flash pourrie. Maliana par contre, à l'air de bien s'amuser. Souriante et pleine de joie, elle pose volontiers. Et à vrai dire, heureusement qu'elle est là pour occuper les papparazzis, pendant ce temps, ils nous oublient. C'est un soulagement lorsque nous pénétrons dans l'hôtel. Une fois dans l'ascenseur, j'autorise mes tributs à enlever leurs cagoules. - J'avoue que je n'étais pas rassurée, dehors, lâche Andy. Quelqu'un m'a mis la main aux fesses. - À moi aussi, coupe Zack, le regard dans le vide. - Le public vous aime déjà, vous vous rendez compte ? Se réjouit Maliana. Les portes s'ouvrent et je redécouvre l'étage du District Deux. Mais je suis moins éberlué que l'année passée. J'ai pris l'habitude de toute cette luxure. Quand aux deux gamins – ça me fait bizarre d'employer ce terme – ils ont l'air soufflés par ce spectacle, malgré le fait que notre District est loin d'être le plus pauvre. C'est vrai que le décor est plutôt digne d'un film futuriste. Des meubles métalliques, un canapé gigantesque couleur vert pomme, un écran plat qui occupe tout un pan de mur, des appliques aux couleurs resplendissantes forment la pièce. C'est peut-être trop … colorés d'ailleurs. Vert, jaune, rouge sont les couleurs dominantes. Mais il s'y trouve aussi des touches de bleus, d'orange et de blanc. - C'est plutôt classe, remarque Andy en souriant. Des Muets les conduisent à leur chambre, et je leur suggère vivement de se reposer. Je leur expliquerai le programme des deux jours demain. - Et si on a faim ? S'enquit Zack. - Il y a une télécommande dans la chambre. C'est l'occasion d'apprendre à s'en servir. Ils s'éloignent finalement. Je n'ai qu'une envie : retrouver mon lit et dormir. Malheureusement, Maliana n'est pas de cette avis. Elle me propose de la rejoindre sur le canapé. C'est avec une grande lassitude que je me laisse tomber à côté d'elle. Je pose ma tête sur le rebord et fixe le plafond. Position qui veut clairement dire : je suis déconnecté. Mais elle ne se laisse pas impressionner : - Alors Ned, que pense-tu des tributs ? Moi, je les trouve assez étranges. Le garçon est plutôt chétif et il n'a pas l'air costaud. J'espère au moins qu'il est intelligent, sinon il n'ira pas loin ! Quelle déception de tomber sur quelqu'un comme lui lorsqu'il y a tant de tribut de Carrières dans ce District ! Quand à la fille, elle paraît plus prometteuse. Mais je sais de source sur qu'elle ne sait jamais entraînée comme un Carrière l'aurait fait. Elle a juste des capacités de bases, mais elle n'excelle en rien du tout. J'attends quelques secondes avant de répondre, histoire d'être sûr qu'elle a finit de parler : - Peut-être vont-ils nous réserver des surprises. Ils ne sont pas froussards, en tout cas. Nous verrons ça demain. Elle gigote dans sa robe, déçue. Elle s'attendait sûrement à tomber sur un garçon de deux mètres capable de vous briser la nuque d'un tour de bras et d'une fille capable de vous crever les yeux à distance. Je tente de la rassurer : - Est-ce que quand tu m'as rencontré, l'année dernière, tu pensais que j'avais ne serai-ce qu'une chance de remporter les Jeux ? Elle me contemple, ses grands yeux trop maquillés posés sur moi. Elle me revisualise un an plus tôt. J'étais pareil, mais moins mature. - Je ne peux pas répondre à cette question. Tu savais te battre. - Et bien peut-être que Zack aussi. Je saute sur mes jambes et me dirigent vers la chambre qui m'est attribuée : - Cette conversation ne sert à rien. Bonne nuit.
- C'est interdit de s'entraîner avant les autres, mais puisque vous êtes censé être des Carrières, et que tout les ans le District Un et Deux y a droit, pourquoi s'en priver ? Les deux autres tributs sont dans une autre partie de la salle, les deux côtés sont aménagés exprès pour ces deux jours. Vous n'avez bien sur pas le droit d'aller les voir. Je veux que vous me montrez ce que vous savez faire avant de vous entraîner.
Les yeux encore embrumés de sommeil, ils font quand même l'effort de m'écouter. Ils regardent un peu autour d'eux, sceptiques face tous à ces parcours, ces stands de tir et ces stands de survie. Zack retient un bâillement. - Bien dormi ? Demandai-je d'un ton méprisant. - Pas dormi, comme d'habitude, renchérit-il. - Insomniaque ? - Tout à fait. - C'est bien triste. Alors, je vous écoute. Andy s’éclaircit la gorge : - C'est assez compliqué de dire comme ça où nous sommes doué quand nous nous sommes jamais entraînés. Je croise les bras, patient : - Je vous regarde faire. Ils hochent docilement la tête et se séparent. Instinctivement, Andy rejoint les parcours et commence à enchaîner sauts, escalades, esquives, tout ça avec des roues, grands écarts et figures complexes. Elle rampe sous un grillage, attrape une corde et se retrouve en moins de deux au sommet du gymnase. Franchement pas mal. Satisfait, je porte mon attention sur Zack. Il est accroupi au stand de corps à corps, tout seul. Je suis plutôt surpris qu'un gringalet comme lui se retrouve là, mais après tout, pourquoi pas. Je fais signe à un entraîneur de le rejoindre et ils commencent à se tourner autour. Après quelques secondes seulement, Zack fait un bond en avant, l'homme réagit en tentant de l'attraper mais le tribut passe rapidement entre ses jambes et une fois de nouveau debout, il lui saisit le bras, et le fait pivoter sur lui-même. Avec son genoux il lui fait une légère béquille et d'un coup sec, il le plaque au sol, le bras de l'entraîneur bloqué dans son dos. Donc, Zack se débrouille au corps à corps, peut-être pas au niveau de la puissance, mais niveau tacticité, oui. Un peu comme moi, en fait. Souriants, les deux jeunes me rejoignent. Je garde mon visage fermé : - C'est tout ce que vous savez faire ? - Oui, mais j'apprends vite, répond Andy. - Je peux aussi soulever de lourdes charges, et je me débrouille avec une épée. - Cool. Profitez de ces deux jours pour vous entraîner à ce que vous ne savez pas faire, et juste ça. Quand tous les tributs seront là, faites-leur peur avec vos capacités. Ils doivent vous craindre. - Je peux avoir une tête de vraie psychopathe si je veux, donc ça m'arrange, déclare Andy en souriant. J'ai passé le reste de la journée à chercher des renseignements par rapport à l'Arène et tout ce qui va avec, comme la température, les conditions, la nourriture et l'eau qui serait présente, ou pas. Mais je n'ai rien trouvé. Les gens ne sont pas du tout corruptible, et je n'ai eu aucune information. L'année précédente, mon mentor avait carrément su que nous nous retrouverons dans une décharge. Mais quand l'Arène a été modifiée en cours de route, on a vraiment été pris au dépourvu. Comme tout le monde, d'ailleurs. Beau coup de théâtre de la part des Juges en tout cas, les téléspectateurs du Capitole avaient beaucoup apprécié, il paraît. C'est donc bredouille que je rentre à l'hôtel. Trois personnes me rejoignent dans l'ascenseur. Les deux tributs du District Un et leur mentor. Mon regard croise immédiatement celui du garçon. Ma taille, mais deux fois plus musclés que moi. Des petits yeux noirs, un air étrangement « gentil », les cheveux blonds/roux et le visage fin. On croirait voir un ange incapable de faire du mal. La fille paraît insignifiante à ses côtés. Le regard hagard, cheveux long lisses et châtains, plutôt petite et menue. Elle n'a pas du tout l'air d'une Carrière. Néanmoins, quand elle pose ses yeux clairs sur moi, je me sens transpercé. Quelque chose me dit qu'elle cache bien son jeu. Je pense que le District Un peu se révéler fortement intéressant. Je pioche dans mon assiette sans gourmandise. Le fait d'avoir vu d'autres tributs m'a de nouveau rappelé l'horreur que j'ai vécu. J'ai rapidement expliqué à Zack et Andy que j'avais vu leurs futurs alliés, et ça à l'air de les avoir profondément enjoués. Enfin, surtout Andy. Zack paraît totalement s'en moquer. Il grignote une barre chocolatée. Je ne l'ai pas vu manger une seule fois quelque chose de salé. - Vous avez l'air épuisé, remarquai-je en les voyant muets comme des carpes. - Mes pauvres petits ! Si vous êtes fatigués à cause d'une petite journée d'entraînement, je ne sais pas ce que cela donnera dans l'Arène ! Intervient Maliana en se tapotant la bouche avec une serviette. - C'est juste car c'est la première journée, demain, je me sentirais bien mieux. Il me faut juste une bonne nuit de sommeille. À quelle heure devrons-nous nous réveiller ? - Quelqu'un viendra. Vous n'aurez que la matinée d'entraînement. Après nous avoir souhaité bonne nuit, Andy quitte la table. Une odeur agréable de fleur d'oranger me chatouille les narines quand elle passe à côté de moi. Zack redresse la tête et remonte ses jambes sur la chaise. Il plante son regard verrons dans le miens, comme si il voulait que je lui dise quelque chose. - Un problème ? - Je me demandais … vous ne nous avez pas parlé des sponsors. Après tout, c'est grâce à eux si la plupart des vainqueurs ont gagnés. Je bois une gorgée de vin. C'est dégueulasse, le vin. - C'est assez variable. Tu peux être apprécié pour n'importe quoi. La beauté, le charme, la nonchalance, l'humour, la timidité, le regard, le mépris … à partir du moment où quelqu'un est unique, il peut être aimé. C'est pour ça qu'il faudra te baser sur un ou deux traits de caractères seulement, pour que tu sois facilement reconnaissable. Tout les ans, tu peux être sur qu'il y aura le mec drôle complètement déconneur, et tout les ans tu peux être sur qu'il sera apprécié. Tout comme la fille sexy et écervelée. En l’occurrence, l'année dernière, c'était Shine. Shine. Rien que prononcer son nom fait bouillir le sang dans mes veines. Elle n'était pas vraiment stupide, mais elle n'écoutait rien et n'en faisait qu'à sa tête. On lui avait dit de ne pas toucher à Dayd, résultat, lorsqu'il ne restait plus qu'elle est moi dans le groupe de Carrière, on s'est battu violemment, elle pour aller tuer le garçon, et moi pour le contraire. Finalement, elle l'a eu, mais au dépends de sa vie. Je ne pensais pas que Dayd serait capable de se battre aussi bien. J'aurai pu aller l'aider, malheureusement elle avait réussit à m'assommer. Je m'étais senti bien bête à mon réveil. - Je pensais que vous l'aimiez bien, cette fille, remarque Zack. - Les caméras modifient beaucoup de choses. C'est pour ça qu'il faudra que vous fassiez attention à ce que vous ferez et direz. Les sponsors dépendent aussi de vos paroles. Il secoue la tête : - Je n'ai pas envie de devenir une bête de foire à qui on jette des cacahuètes. Je n'ai pas envie de me laisser diriger par ces crétins. Maliana a un petit hoquet à la fin de sa phrase. Elle pose une main sur son cœur et lui fait les gros yeux. - Parfaitement, tu vas te laisser diriger par ces crétins puisque ce sont eux qui décident si tu vis ou si tu meurs. Ici, on s'en fou de ce que tu pense. Si tu veux vivre, il faudra qu'ils s'attachent à toi. Bon sang Zack, tu te comporte comme un gamin, en général c'est dans les autres District qu'ils réagissent comme ça, pas dans le Deux ! Il bougonne. Je conclue : - Si tu ne plais pas au Capitole, tu meurs. Point barre. Alors réfléchis-y à deux fois avant de les insulter, la prochaine fois. Si il est assez intelligent, il ne refera pas l'erreur. On ne sait pas qui peut nous écouter. Finalement, il hoche la tête, la mine boudeuse et change de sujet : - Quel est le programme de demain ? Maliana intervient, de nouveau joyeuse et pleine d'entrain : - Les derniers tributs arriverons dans la journée, nous pourrons regarder la retransmission de chaque Moisson, comme ça vous verrez le visage de vos adversaires ! Elle frappe dans ses mains, heureuse. - Super journée en perspective, alors. - J'avais bien aimé ce moment-là, l'année dernière. Aucun candidat n'est à sous-estimer en tout cas, ne l’oublie pas. - Oh ! Et demain soir à lieu la grande Parade, aussi ! Je sens que ça sera quelque chose de merveilleux, comme chaque année ! Ajoute l'hôtesse. Ah oui, la Parade. Il va falloir que je rencontre les stylistes. Ils arriverons demain pour commencer à s'occuper de mes tributs. Avec un peu de chance ils auront droit à l'éternelle tenue de gladiateurs, mais une fois de plus dans une variable. De toute manière dans le District de la maçonnerie je ne vois pas ce que l'on peut avoir d'autre.
- Chapitre 4:
Many et Calypse, les deux stylistes, sont déjà là, avec leur équipe de préparation. Ils sont totalement différents de l'année dernière, enfin excepté Many qui a gardé ses cheveux blancs comme neige. Une barbe, blanche aussi, s'étale sur tout le bas de son visage et un anneau doré décore son sourcil droit. La cinquantaine passée, je dirai, mais avec la technologie pour paraître plus jeune, on ne peut pas vraiment savoir. Calypse, par contre, ressemble à une poupée de vingt ans. Ses cheveux rose clairs sont remontés en un énorme chignon au sommet de son crâne, et sa peau a été teinte de telle sorte qu'on dirait qu'elle est faite entièrement de plastique. Ses yeux bleus sont grands ouverts et paraissent démesurément vides. Ce qui est dommage, car j'ai eu l'occasion de lui parler, et elle est vraiment intelligente. Ils me saluent avec leur bonne humeur habituelle. Puis ils me parlent de leurs idées, tous en même temps. Je n'écoute déjà plus ce qu'ils disent. - Mes tributs vont arriver d'un instant à l'autre. Vous n'aurez qu'à en parler avec eux. - Oui, d'ailleurs, les tributs ! Reprend Many. Donne-nous quelques renseignements physiques et mentaux sur eux, que nous fassions quelques choses qui leur corresponde. Je réfléchis un instant, puis leur fait une description physique rapide avant de parler de leur caractère : - La fille est plutôt souriante, un peu garçon manqué. Mais je sais que si elle s'énerve, elle peut tuer un homme de ses mains. Elle est plutôt lunatique, en fait, corrigeai-je en repensant à ses sautes d'humeur. Le garçon se montre plus énigmatique. Il se tient voûté, et n'a pas peur de dire ce qu'il pense. Il est aussi moqueur et parle assez bien. Les stylistes se réjouissent. Bien que Zack et Andy n'aient aucun trait de caractère exceptionnelle, si on fait le mélange avec leur physique, ça peut donner quelque chose. C'est plutôt rare que le mec renfermé soit aussi charismatique, et en général, les jolies filles sont juste jolies. Je leur fait tout de même remarquer que je ne pense pas qu'Andy sera à l'aise en robe. Rien qu'à la Moisson, elle était la seule à porter un short simple plutôt qu'une tenue sophistiquée. Calypse me fait un grand sourire et rétorque que de toute façon, ce n'est pas elle qui décidera. Il faut qu'elle plaise à tout Panem, et non à elle-même. Maliana tripote la télécommande de l'écran géant, nerveuse. En effet, nous allons découvrir la Moisson de tout les tributs, et apparemment, ça la rend plutôt anxieuse. Many et Calypse sont aussi de la partie. Ils vont commenter du début à la fin, parlant des tenues qu'ils auraient pu faire à ces jeunes, ou critiquant un détail de leur physique. Le District Un, que j'ai déjà rencontré dans l'ascenseur. Les deux sont volontaires. Je conseille à mes tributs de retenir leurs prénoms : Light pour elle et Rash. Toujours ces noms étranges. Chacun leur tour, ils avancent d'un pas décidé sur scène, le regard fier et la tête haute, acclamés par la foule en délire. Le troisième District accueille Eva, treize ans, pâle et innocente et Peter, seize ans, un regard étrangement froid derrière ses lunettes à monture noire. Celui de la Pêche montre une fille insignifiante et Remy, quatorze ans. Sa peau très mâte et ses yeux clairs me rappellent furtivement quelqu'un, mais je passe outre. Il ne sera pas un danger. Le District Cinq aura deux tributs de quinze ans, peu effrayants alors que celui des Transports a une volontaire, Claire, dix-sept ans, qui fond en larmes une fois sur scène. Le tribut masculin a tout juste treize ans, mais en fait deux de moins. À par les deux tributs du District Onze qui sont plutôt imposants et Lily, dix-huit ans du District Sept qui m'a l'air énormément futée, les autres ne sont pas intéressants du tout. Maliana éteint le poste et nous fait un grand sourire. - J'en conclus que ce ne sera pas une édition particulièrement spectaculaire, remarque Zack en s'enfonçant un peu plus dans le sofa. - Toujours se méfier des apparences. Ils peuvent nous réserver des surprises. - Physiquement, aucun de nous n'est exceptionnel. Et ça, les gens ne vont pas apprécier. Notre hôtesse intervient, la voix pleine d'enthousiasme comme toujours : - Tu verras, une fois qu'ils seront passé entre les mains des stylistes, ils seront resplendissants, méconnaissables ! Toi, par exemple, ils pourraient te couper les cheveux afin de mettre en valeur tes yeux de couleurs différentes et … Zack esquive la main de Maliana qui voulait toucher son visage et il grimpe sur le canapé, horrifié: - Ils ne toucheront pas mes cheveux ! Il ébouriffe un peu plus sa chevelure d'ébène. - Enfin, voyons Zack, tu devrais savoir que tu n'as pas le droit de contester l'avis d'un styliste. - Ils peuvent me mettre nu comme un vers, me maquiller ou me vêtir comme une fille, mais je ne veux pas, qu'ils coupent mes cheveux ! - Pourquoi ? - Voudriez-vous que l'on vous démaquille et que l'on vous pose devant des milliers d'inconnus ? Lance-t-il à l'hôtesse. Et bien, ça revient au même ! Elle plaque une main sur sa bouche, puis se redresse vivement, consternée : - Jeune homme, je te déconseille de me parler sur ce ton. Je vais faire un tour, et quand je serai de retour, j'espère que tu seras de meilleure humeur, et fin prêt pour le défilé. Elle pivote sur ses talons, qu'elle fait résonner violemment afin de montrer son mécontentement et part en claquant la porte. Je me retiens de pouffer de rire. Je n'ai jamais réussi à l'énerver de la sorte, même avec toute la conviction du monde. - Bien joué, dis-je simplement.
- Chapitre 5:
Je crois que je suis bien plus stressé qu'eux. Les stylistes les aident à enfiler les derniers accessoires de leur tenue, ils plaisantent ensemble pendant que je me ronge les ongles – déjà qu'ils sont courts, j'attaque bientôt la peau – en leur répétant de rester sur le char et de ne surtout pas faire les idiots. Enfin, cela concerne surtout Zack, capable de sauter du véhicule en plein milieu car il en a simplement marre. Je suis tellement anxieux que je ne remarque même pas leur costume. Je me force à m'attarder dessus. Et le spectacle ne me déçois pas du tout. Andy porte une très longue robe drapée blanche immaculée, un plastron d'or orne sa poitrine et pleins de bijoux décore ses bras bronzés. Ses cheveux sont regroupés en chignon compliqué, mêlant tresses plaquées et mèches bouclées rebelles, et une couronne de lauriers, en or également, est posée sur son crâne. Son visage est éclairé par un maquillage léger, apportant simplicité à cette tenue gréco-romaine. Zack est tout aussi séduisant. Sa cape rouge ondule gracieusement derrière lui et sa longue toge blanche lui donne une allure princière, à la romaine. Une armure d'or, presque semblable à celle de sa partenaire, mais plus imposante lui apporte force et respect et ses brassards de gladiateurs rappelle la raison pour laquelle il se trouve ici. Pour terminer son costume, la même couronne qu'Andy. Mais Calypse lui glisse sur le visage le dernier accessoire qui va faire toute la différence : un demi-masque en or, qui ne recouvre que la moitié de son visage, le côté où son œil est vert, afin de le faire ressortir. À eux deux, ils brillent de milles feux et paraissent irréels. - Vous avez fait du beau boulot, lâchai-je à Many et Calypse. Bien qu'Andy ne paraisse pas à l'aise du tout dans cette robe, elle est resplendissante. Et Zack paraît plus âgé, plus effrayant. Du coup, j'en profite pour jeter un œil aux tenues des autres Districts. Dans le Un, Light porte un ensemble culotte/soutien-gorge étincelants, avec des perles et des paillettes un peu partout, de hauts talons et, accroché à son dos et remontant au-dessus de sa tête, des plumes, colorées et gigantesques. Elle ne fait pas vulgaire, mais attirante. Ça me fait penser à un très vieux carnaval, celui de Rio, il me semble. Rash est dans le même thème. Un pantalon très blanc, une chemise en soie aux couleurs verte et jaune, comme Light et aussi des plumes, qui jaillissent de partout. Ils sont beaux, on dirait deux oiseaux rares. Sinon, se mélange ici des mineurs, recouverts de charbons, des cow-boys, des agriculteurs aux chapeaux de paille … Je reste un instant ébahie en apercevant les tributs du Textiles avec leurs tenues qui changent de couleurs, mais pas autant qu'en remarquant ceux de l'Industrie Forestières, entièrement nus, peints de la tête aux pieds en arbres, des feuilles camouflant habilement leur intimité. Les tributs du District Trois ont été transformés en savants fous, avec blouses, cheveux en pétards et lunettes de scientifiques et ceux du Transport sont comme l'année dernière, moitié humain moitié machine. Ils ne doivent pas être à l'aise, ça doit peser un bon poids. L'ambiance commence à se tendre. Je retrouve Zack et Andy, enfin attelés. Les chevaux blancs ont été aussi ornés d'une couronne de lauriers chacun. C'est pathétique, mais je ne dis rien. - Quand commençons-nous à avancer ? Se renseigne Andy. Elle trépigne, sautille sur place, le sourire jusqu'aux oreilles. Il est clair que la foule ne lui fait pas peur, bien au contraire. - Dans une dizaine de secondes, je dirais. Tous les stylistes et mentors ont déjà rejoins leur place, sauf moi. Pris au dépourvu, je les abandonne à leur sort, en espérant que le monstre grouillant ne les dévore pas. Le sceau de Panem résonne dans le grand Cirque, tonitruant. Tout le monde acclame les tributs, se fraient un chemin parmi la foule afin de les apercevoir pour la première fois. En tant que mentor, j'ai droit à un traitement de faveur. Tout les anciens gagnants sont aux premières places, côtes à côtes. La plupart se connaissent, et ont l'air de s'apprécier. Néanmoins, je remarque un jeune garçon d'environ quatorze ans à la place du mentor du District Dix, tout seul. Les yeux verts, les cheveux châtains clairs et le visage fermé, je le reconnais de suite. Jef Mitalsky, gagnant des cinquante-deuxième Hunger Games. Une année particulièrement violente. Tout Panem avait été touché de la mort de son grand frère. Il n'a pas l'air en grande forme. Le visage creusé, la mine fatiguée. Et dire que je me plains d'être mentor, mais lui a dû commencer ce rôle à treize ans. Autant dire qu'il a le poids du monde sur ses épaules. Je détourne le regard et reporte mon attention sur la grande porte d'où va sortir les tributs. La voix de César s'élève, nous souhaitant la bienvenue et annonçant l'arrivée des jeunes. Et enfin, la porte s'ouvre, et la foule, comme une seule personne, se lève. Le District Un apparaît, fier et resplendissant. Light salue la foule avec grâce et légèreté, souriante, mais posée. Son partenaire à l'air également à l'aise, mais il semble intimidé. Son visage reste tout de même angélique, et on dirait que toute la gentillesse du monde transparaît dans ses yeux. Les autres chars les suivent docilement. À l'apparition de mes tributs, le public semble s'émerveiller. César commente, toujours en complimentant chaque costume, félicitant les stylistes et se réjouissant des recrues de cette année, comme tous les ans. Andy à l'air d'avoir oublié qu'elle portait une robe. Elle brandit ses deux bras, hauts vers le ciel, poings fermés, rigole, attrape des fleurs au vol, à l'aise comme un poisson dans l'eau. Zack, garde les deux mains posées sur le char, le regard posé loin devant. Les caméras se figent un instant, en gros plan, sur ses yeux verrons avant de passer aux autres. Les Districts suivants jouent tout aussi bien le jeu, et je me rends compte que le spectacle est vraiment superbe, vu d'ici. Tous les tributs dégagent quelque chose, que ça soit l'innocence, le mépris, la joie, la timidité. Ils ont tous un petit truc qui les rends invincibles. Sans m'en rendre compte, je me retrouve debout, accoudé à la rambarde, me dévissant à moitié le cou pour ne pas en perdre une miette. Heureusement que les caméras ne filment pas les mentors, car je dois avoir un air complètement stupide, la bouche ouverte et les yeux écarquillés. Je ne me rendais pas compte de la beauté de la scène lorsque je me trouvais moi-même sur le char. Je sens qu'on me tire par le bras, et je sursaute en me retournant, près à attaquer. Certains réflexes sont restés. Je me retrouve devant quatre personne, peut-être plus, la peau et les vêtements multicolores qui commencent à me parler d'Andy et Zack. Je reste un instant hébété, mais me reprends en me rendant compte qu'ils sont sûrement de futurs sponsors. J'essaie de me plaquer un sourire sur le visage, en vain. Alors je décide de jouer la carte du garçon sérieux, qui ne déconne pas. Ce que je suis, en fin de compte. - La fille est magnifique ! Elle à l'air vraiment forte, vous avez vu comme ses muscles sont bien dessinés ? Je pense qu'elle pourrait faire des merveilles dans l'Arène ! Je me racle la gorge : - Effectivement, elle est très agile, et elle sait se battre comme un homme. Un homme intervient : - Je trouve le garçon bien plus intéressant ! Regardez-moi ses yeux ! Est-ce naturel ? - Absolument. Une autre femme aux cheveux arc-en-ciel se mêle à la conversation : - Cela pourrait devenir un vrai phénomène de mode ! Si grâce à lui, mon salon de beauté prend un nouveau départ, je suis prêtes à mettre le paquet sur ce petit ! Les voix commencent à se mélanger, tout le monde parle en même temps. Surmené, je tourne la tête du côté des autres mentors. La plupart sont tout autant ensevelis, excepté quelques Districts où il n'y a que deux personnes, sûrement abordés par le mentor lui-même. Le discours de Snow a commencé depuis quelques secondes déjà, mais impossible pour moi de l'écouter. Tant mieux, en fait. Je commence à prendre des numéros de téléphones, des adresses, certains m'invitent à des soirées mondaines et autres fêtes ennuyantes, que je ne peux pas me permettre de refuser. La survie de mes tribus dépend de moi. Entre deux sponsors potentiels, je surveille Zack et Andy, pour m'assurer qu'ils restent bien à leur place et qu'ils ne sont pas à deux doigts de s'évanouir. Bien que d'ici, je ne vois pas grand chose. Via la retransmission en direct, je les vois, tous, s'observer entre eux. Les quatre Carrières se lancent de longs regards, et certains tributs gardent les yeux baissés, victimes de leur sort funeste.
La suite page 2 
Dernière édition par -Shell- le Lun 16 Déc - 20:46, édité 9 fois | |
|  | | Primrose09
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| | Sujet: Re: Après tribut, mentor - 54e HG - TERMINEE Sam 24 Aoû - 22:04 | |
| Bon eh bien, au grand étonnement de tous (mais bien sur! xD) J'adore! J'ai hâte de voir évolué ce victor dans le monde cruel des Hunger Games! >< En tout cas, j'aime ce premier chapitre! | |
| | | | -Shell-
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| | Sujet: Re: Après tribut, mentor - 54e HG - TERMINEE Sam 24 Aoû - 22:16 | |
| Merci bien ma petite liseuse professionnelle ! Heureusement que tu es là pour lire tout mes délires d'Hunger Games, je me sentirai bien seule sinon  | |
| | | | Primrose09
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| | Sujet: Re: Après tribut, mentor - 54e HG - TERMINEE Sam 24 Aoû - 22:19 | |
| Ah mais j'suis toujorus là moi hein! Enfin sauf quand j'suis en vacance! xD
J'te commenterais tout ce que tu veux en revenant, sauf si j'ai le wifi avec mon Ipod! xD *racontage de vie!*
Bref, j'adore, et j'ai hâte de voir Ned évoluer même si j'lui en veux encore d'avoir tuer Shell! (si tu tue encore une fois un personnage que j'adore je te massacre à coup de.................... livre!) | |
| | | | fyre addict
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| | Sujet: Re: Après tribut, mentor - 54e HG - TERMINEE Sam 24 Aoû - 23:12 | |
| Boon, j'ai du rattraper ton autre fic pour lire celle là (j'ai du passer une heure à tout lire). Et bien, tes persos sont tous des révoltés ! | |
| | | | -Shell-
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| | Sujet: Re: Après tribut, mentor - 54e HG - TERMINEE Sam 24 Aoû - 23:15 | |
| Binh ouais Fyre, je vois pas pourquoi du jour au lendemain ils ont tous décidés de se révolter, je pense que ça c'est fait petit à petit, et qu'il y a souvent eu des petites révoltes qui n'ont pas fonctionnées :3
Liline, j'aurai pas le choix, mais je sais pas encore qui gagneras !
En tout cas j'ai hâte que vous découvrez les tributs de Ned, je les ai vraiment bien exploités, je me suis attachée à eux xD Je pense qu'ils pourront vous plaire, autant la fille que le garçon :3 | |
| | | | -Shell-
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| | Sujet: Re: Après tribut, mentor - 54e HG - TERMINEE Dim 25 Aoû - 22:44 | |
| Chapitre 2 en ligne ! Vous allez découvrir les deux tributs du District Deux | |
| | | | Tyrell
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| | Sujet: Re: Après tribut, mentor - 54e HG - TERMINEE Lun 26 Aoû - 19:25 | |
| Bon..Shel... S'il te plait... NE TUE PAS CES DEUX TRIBUUUUUUUUUUUTS ! ¨Parce que en un chapitre je les adore *ou comment les condamner en un chapitre  * | |
| | | | Primrose09
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| | Sujet: Re: Après tribut, mentor - 54e HG - TERMINEE Lun 26 Aoû - 22:00 | |
| J'aime beaucoup la rencontre entre Ned et les nouveaux tributs! >< J'ai hâte de savoir ce qu'ils vont devenir! ;)Par contre ils sont vraiment space, j'attends la suite pour décider si je les aime autant que Dayd, Marthy et Shell! xD | |
| | | | -Shell-
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| | Sujet: Re: Après tribut, mentor - 54e HG - TERMINEE Lun 26 Aoû - 22:26 | |
| Alex, si ça peut te rassurer, je n'ai aucune envie de les tuer malheureusement  Ouais Liline, ils sont plutôt étranges je l'admet xD Chapitre 3 en ligne ! | |
| | | | fyre addict
Attaque Haymitch
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| | Sujet: Re: Après tribut, mentor - 54e HG - TERMINEE Lun 26 Aoû - 22:50 | |
| Shell qui ne tuerait pas les favoris, pas possible :3
Et je proteste, les sucreries ça peut pousser dans les arbres ! Tu as vu les mondes de ralph, avec la course automobile dans un monde tout en bonbons ? *.*
T'a changé de kit ça me perturbe ._. Elle est trop classe l'image de ta signa
| |
| | | | Tyrell
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| | Sujet: Re: Après tribut, mentor - 54e HG - TERMINEE Lun 26 Aoû - 23:32 | |
| j'aurais jamais imaginé que les carrières puissent s'entrainer au Capitole  | |
| | | | -Shell-
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| | Sujet: Re: Après tribut, mentor - 54e HG - TERMINEE Lun 26 Aoû - 23:45 | |
| Merci Fyre ! Je sais pas encore comment je vais tout faire tourner donc, bon, il y a encore une chance que l'un des deux survivent ! Binh pourquoi pas Alex ? Puisqu'ils arrivent les premiers, pendant deux jours il faut bien qu'ils s'occupent, avant l'arrivée des autres. Et étant donné qu'ils s'entraînent chez eux, et qu'ils sont toujours les chouchous, je ne vois pas pourquoi ça leur serait refusés :3 | |
| | | | Tyrell
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| | Sujet: Re: Après tribut, mentor - 54e HG - TERMINEE Lun 26 Aoû - 23:50 | |
| Enfait je pensais qu'ils arrivaient tous en même temps :') | |
| | | | -Shell-
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| | Sujet: Re: Après tribut, mentor - 54e HG - TERMINEE Mar 27 Aoû - 21:38 | |
| Comme je savais pas j'ai improvisé Chapitre 4 en ligne ! | |
| | | | Primrose09
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| | Sujet: Re: Après tribut, mentor - 54e HG - TERMINEE Mar 27 Aoû - 21:47 | |
| Bien que les deux chapitre précédent m’aie un peu interloqué (bien que j'ai aimé hein! ) j'avoue que j'adore le 4e! xD La remarque à la fin l'air de dire " je passe mon temps a essayer de faire chier l'hotesse et j'y arrive jamais" c'est très drôle. J'imagine la scène! xD
Sinon, je remarque que tu ne mentionne même pas le douzième district (sauf erreur de lecture de ma part!)
Bref, j'attends la suite! Je t'enverrais mes commentaires par mail vu que je serais pas là, enfin quand j'aurais le temps de lire xD
Sur ce bonne soirée! Bonne (fin) de vacance! Bonne rentrée! On se retrouve le 23 Septembre (environs! ) | |
| | | | Tyrell
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| | Sujet: Re: Après tribut, mentor - 54e HG - TERMINEE Mar 27 Aoû - 22:39 | |
| Soit je me fais des idées soit je sens que ça pue quand je lis ça :
"Remy, quatorze ans. Sa peau très mâte et ses yeux clairs me rappellent furtivement quelqu'un, mais je passe outre. " | |
| | | | -Shell-
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| | Sujet: Re: Après tribut, mentor - 54e HG - TERMINEE Mar 27 Aoû - 23:26 | |
| Mddr tu m'as fait rire Liline ! Mais ouais c'est un peu ça l'idée :') Hum possible, mais c'est car il n'a pas une grande importance. Bonne vacances à toi petite Liline ! Alex, je crois que oui, ça pue grave même ! | |
| | | | Tyrell
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| | Sujet: Re: Après tribut, mentor - 54e HG - TERMINEE Mar 27 Aoû - 23:33 | |
| Ca a pas un rapport avec Dayd et Symon? | |
| | | | -Shell-
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| | Sujet: Re: Après tribut, mentor - 54e HG - TERMINEE Mer 28 Aoû - 9:56 | |
| Plus avec Symon en fait :3 | |
| | | | fyre addict
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| | Sujet: Re: Après tribut, mentor - 54e HG - TERMINEE Mer 28 Aoû - 11:28 | |
| Vu qu'il vient du quatre j'ai pensé a symon aussi ^^
Au cas où on en doutait encore, shell viens de révéler son potentiel démoniaque :3 | |
| | | | -Shell-
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| | Sujet: Re: Après tribut, mentor - 54e HG - TERMINEE Mer 28 Aoû - 17:14 | |
| J'essaie juste de mettre du piment dans l'histoire !
en martyrisant mes personnages | |
| | | | Tyrell
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| | Sujet: Re: Après tribut, mentor - 54e HG - TERMINEE Mer 28 Aoû - 18:03 | |
| De toute façon, elle va nous sortir 12 personnages, qu'elle va TOUS tuer ! | |
| | | | -Shell-
Chante pour Rue
Messages : 536
Date d'inscription : 19/06/2013
Age : 28
Localisation : Dans une Arène, en train de galérer pour survivre
| | Sujet: Re: Après tribut, mentor - 54e HG - TERMINEE Mer 28 Aoû - 21:38 | |
| Maais nooon ne dis pas ça Alex Chapitre 5 en ligne | |
| | | | Tyrell
Pacificateur
Messages : 4965
Date d'inscription : 30/12/2012
Age : 25
Localisation : La prison de Belle Rêve
| | Sujet: Re: Après tribut, mentor - 54e HG - TERMINEE Mer 28 Aoû - 22:20 | |
| OMG j'ai eu la même idée pour les tenues romaines !! | |
| | | | Contenu sponsorisé
| | Sujet: Re: Après tribut, mentor - 54e HG - TERMINEE | |
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| | | | | | Après tribut, mentor - 54e HG - TERMINEE | |
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