Coucou tout le monde !!
ça fait bien longtemps que je me suis pas baladée sur le forum ( d'ailleurs je crois que personne me connait ici ) mais voilà dernièrement je me suis remise à lire le tome 1 ( la première année de médecine c'est un peu comme les Hunger Games mais dans un amphi !!!) .
Et j'ai retrouvé une fanfiction que j'avais écrite au tout début de ma fanittude
J'ai bien ri en la relisant xD Parce que je n'avais lu que le tome 1 :') Et mon âme innocente ne savait pas encore que notre amie Suzanne Collins allait tuer la moitié des persos
Alors je me suis dit pourquoi ne pas la partager avec vous ?
Je n'ai rien changé du texte ^^ Voilà bonne lecture
( et je l'ai appelé en mode guimauve parce que je trouvais ( et je trouve toujours) ça cucu la praline et sans trop d'intérêt pour l'histoire personnellement mais les histoires Everlark après Mockingjay me mettent toujours en émoi :3 )
Imaginer une suite de la saga après avoir seulement lu le premier tome et connaitre quelques spoilers … je gère !!!
Chapitre 1
Il était tard quand je suis rentrée ce soir-là. Je n’entendais même plus le son des télévisions des maisons voisines et la plupart des volets étaient fermés. Mais je l’aimais comme ça mon district même si depuis leur abolition, je devrais dire « ma région », et c’est pour ça que, malgré mes responsabilités à l’Acropole que j’ai rebaptisé sous l’accord des ministres « le Siège », je ne pourrais pas ne pas vivre ici. Mes racines y sont, ma mère, la tombe de ma défunte petite sœur, mes souvenirs, ma forêt, mes amis, mes habitudes…. Mon âme sœur.
Beaucoup de femmes rentrent le soir et découvrent leurs maris déjà affaler sur le canapé, un verre d’alcool à la main pendant que les gamins jouent sans surveillance dans la cuisine, quel que soit leur âge, les hommes sont tous les mêmes, même si comme nous ils n’ont que vingt ans. Tous les mêmes sauf Peeta. J’ai beau ne pas trop aimer qu’on s’occupe de moi, ses petites attentions me touchent profondément.
Il m’accueille avec un grand sourire, m’embrasse sur la joue, me demande comment s’est passé ma journée au ministère et me tends un grand plateau couvert de petits pains, douze au total. Peeta ne veut pas travailler avec moi dans le centre politique de Panem, pas encore. Il est devenu instituteur, les parents et leurs gosses se pressent à la porte, il est quand même le deuxième homme de Panem (puisqu’il est mon époux et tiens une place politique après Finnick), se hâtant de lui poser toutes sortes de questions qui remuent le couteau dans la plaie sur notre expérience des jeux … et des remerciements pour avoir mis fin à la tyrannie aussi.
Nous répondons chaque fois avec le sourire mais nous n’aimons pas en parler, ce n’est pas tabou, c’est juste que nous sommes passés à autre chose, notre passé nous encombre, nous avons tant de choses à penser pour l’avenir et il y a tant de choses que je regrette… la première est surement celle d’avoir fait souffrir Peeta, auparavant.
Nous nous installons confortablement l’un contre l’autre devant la télé, ils passent un de ces nouveaux films que le ministère a autorisé-que j’ai autorisé- dernièrement, ça manque un peu de créativité et les acteurs ont des expressions étranges mais c’est pas mal du tout pour le premier film « libre » depuis un siècle. Puis nous nous mettons au lit. J’enfile mon haut de nuit rouge à carreaux et me glisse sous les draps. Mais je sens que quelque chose ne va pas. Peet’ a l’air tendu.
J’éteins la lumière de mon côté et fais semblant de dormir. Je l’entends enlever son t shirt et s’allonger sur le lit. J’espère qu’il croit à mon stratagème mais … je ne sais pas mentir.
_Mon amour ? demanda-t-il en se blottissant contre mon sein, dans le grand lit à baldaquin qui nous a valu des années de révolte.
_ Oui Peeta ? Répliquais je, car j’avais sentie dans sa voix qu’il allait aborder quelque chose qui ne me plairait pas du tout, je le connaissais mieux que quiconque maintenant.
Il prend un air doucereux, ça me fait mal. J’ai à la fois envie de le repousser et de le serrer fort contre moi, je sais exactement de quoi il va parler et je sais aussi que je vais le blesser une fois de plus, parce que je redoute cette discussion, j’ai peur de lui faire mal comme à chaque fois et après je vais avoir l’impression de lui valoir une dette …encore….
_Je sais ce que tu vas dire trésor, je sais que tu me l’as dit des centaines de fois, qu’on s’est disputés, qu’on a même failli faire chambre à part pour ça, que tu t’enfuies dans la foret à chaque fois pour éviter le sujet mais….
Je lui coupe la parole.
_Ton frère. Lui dis-je.
Il lève la tête intrigué.
_De qui Borek ? Moka ?
_Le plus jeune, je soupire.
_oui ? Ne change pas de su… commence-t-il implorant.
_Borek, je le coupe, une pointe d’émotion dans la voix, il a une petite fille, elle est magnifique.
Il y a un long silence qui nous mets tous les deux très mal à l’aise, mais je continue, je veux crever cet abcès.
_Dimanche matin, pendant que tu as emmené les enfants en expédition dans la foret, elle est venue me voir. Elle m’a appelé « tante Katniss ». J’étais à la fois flattée et terriblement inquiète. Aujourd’hui je comprends pourquoi. Je l’ai prise dans mes bras, je lui ai chanté des chansons, raconter des histoires, puis vers cinq heures, la femme de ton frère est revenue la chercher, elle a préféré me laisser seule avec elle toute la journée pour que je profite de ma nièce comme je travaille beaucoup toute la semaine en ce moment... Dans ses bras il y avait un tout petit bébé tout blond, il m’a fait penser à toi en fait, même si ce n’est qu’un nourrisson.
A cet aveu Peeta se redresse, il ne s’attendait pas à ce que je lui parle moi-même d’avoir des enfants… mais il ne dit toujours rien il attend que je continue il sait qu’il y a une suite. Ma gorge se noue, j’ai du mal à parler, ma bouche est sèche, ce qui me rappelle de mauvais souvenirs. J’ai un mal de chien à parler de mes sentiments, je me sens faible, et je n’aime pas ça, surtout devant Peeta.
_J’ai ressenti quelque chose que je n’ai jamais ressenti auparavant. Quelque chose qui m’a envahi la poitrine. Quelque chose de vital comme l’air. J’ai réalisé après, une fois que ta belle-sœur est repartie avec Violet, que la femme que j’avais eue en face de moi était … mon idéal. Elle avait un sourire béat aux lèvres, une femme rayonnante et épanouie malgré la crasse et la fatigue et je me suis rendue compte que j’étais terriblement jalouse d’elle et j’ai ressenti comme un horrible manque.
Peeta n’en revient pas, il prend ma joue et tente de m’attirer vers lui mais je le repousse violemment, j’ai l’impression d’avouer un meurtre. Des larmes commencent à couler le long de mes joues, je me sens faible, surtout là maintenant, avec Peeta, je lui ai déjà fait tant de mal, je ne veux pas qu’il s’apitoie sur moi et se mette à pleurnicher, il sait que je déteste ça.
-Tu ne comprends pas ! Dis-je en le prenant par les épaules pour l’éloigner de moi. Je ne veux pas d’enfants, je ne serais jamais une bonne mère, c’est un principe je l’ai toujours dit ça ne changera pas ! Mais là je …, je ravale un sanglot, puis relève la tête et ose l’affronter du regard, c’est comme si toutes mes résistances avaient disparues, c’est un besoin ! Je suis une grosse égoïste car je veux un bébé pour moi, je veux qu’il te ressemble, je veux lui apprendre à être fort, la chasse, le serrer dans mes bras je veux t’offrir quelque chose pour tout ce que tu as fait pour moi, mais le simple fait d’y penser me donne la nausée car …
_Bah tu es peut être déjà enceinte … dit-il avec un sourire.
D’habitude je n’aurais pas supporté qu’il me coupe la parole pour dire des bêtises comme ça pendant une confidence, mais il me remonte le moral, c’est impressionnant.
Je chuchote tellement bas que je me demande même si il arrive à m’entendre :
_ « je dois lutter, je ne veux faire souffrir personne d’autre surtout pas le fruit de mes entrailles »
Lentement, en posant sa main sur mon cou tendrement il reprend.
_Mon ange, n’avons-nous pas assez lutté ? Tu n’as fait souffrir personne, où alors c’était nécessaire, il n’y a pas de fumée sans feu regarde ce que tu as accompli ! Tu rends les gens heureux, tu as sauvé, avec moi bien sûr, dit-il avec un petit clin d’œil, des centaines de milliers de personnes, fais de Panem un endroit prospère. Tu n’as pas à te reprocher quoi que ce soit. Avoir des enfants, c’est naturel, c’est merveilleux, c’est une destinée, une aventure, il n’y a aucun égoïsme là-dedans c’est la vie, c’est comme ça. Et entre nous, je pense que tu serais une merveilleuse mère, sinon je ne t’aurais pas aimé dès que je t’ai vu. Tu me rendrais terriblement heureux si tu acceptais que je sois un jour le père de tes enfants, mais nous avons encore le temps mon ange, même si j’avoue que j’ai hâte ! Enlève toi ces barrières, tu n’es plus la Katniss que j’ai connu il y a quelques années. Tu es plus forte, plus responsable et j’aime ça. Ce besoin dont tu parles… je ressens exactement la même chose que toi à l’instant présent.
La couverture que je tordais machinalement retomba sur mes genoux que j’avais ramenés contre ma poitrine. C’est pour ça que j’avais choisi Peeta, bien qu’il soit quelque fois agaçant avec ses propos guimauves et son optimisme à toutes épreuves, il était le Ying de mon yang, des fois j’avais l’impression d’être le mari et lui l’épouse, mais c’est ce qu’il me fallait, pas un copain ou un compagnon… une âme sœur, qui me complétait.
Un élan incontrôlable me poussa vers lui, je l’aime plus que tout à cet instant.
Dans un mouvement lent je me place à cheval sur lui me penche et l’embrasse langoureusement, il est allongé, et pose ses grandes mains douces sur mon dos et les baladent tendrement sous l’étoffe de mon haut tout le long de ma colonne vertébrale qui frémit, sous l’effet de ses paumes chaudes et ma peau rendue fraiche par la nuit, je vais pour enlever complètement ma nuisette, il se relève sans interrompre notre baiser, puis tout d’un coup il se stoppe, arrêtant ses massages et emprisonnant mes poignets entre ses doigts.
_Tu sais je crois qu’avant qu’on commence à travailler notre projet, il faudrait qu’on continue à en parler, nous sommes encore jeune après tout. Susurre-t-il sensuellement à mon oreille.
Sa voix est slave, son haleine à des effluves de menthe, il est irrésistiblement irrésistible.
_Qui t’a dit que je voulais travailler ce soir ?
Il glousse et je l’accompagne.
Il me fait rouler, embrasse mon cou et me chuchote à l’oreille « je t’aime » je lui réponds la même chose. Le temps semble s’arrêter, nous tombons tous les deux dans notre paradis d’amour.