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| Le peuple a voté... (Chapitre 2 en ligne ) ! | |
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Auteur | Message |
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Tyrell Pacificateur
Messages : 4965 Date d'inscription : 30/12/2012 Age : 25 Localisation : La prison de Belle Rêve
| Sujet: Le peuple a voté... (Chapitre 2 en ligne ) ! Mer 19 Fév - 21:35 | |
| Hello guys ! Je suis de retour Pour vous jouer un mauvais tour; Afin de préserver le monde de la dévastation; Afin de rallier tous les peuples à notre nation; Afin d'écraser l'amour et la vérité; Afin d'étendre notre pouvoir jusqu'à la voie lactée pour présenter ma nouvelle histoire, cette fois sur les Premiers Jeux de l'Expiation. Je poste tant que ça commente, sinon j'annulerai la publication ! Enjoy Prologue : "Pour rappeler aux Districts que lors des Jours Obscurs, ce sont les rebelles qui ont versés le premier sang, une élection sera tenue dans chaque District."
- Moisson (Partie 1):
« Fortuna Pyrmont, 17 ans, District Un »
L’infime douleur au doigt se dissipe, alors que je me place devant toutes les autres dindes du coin. Elles se laissent bousculer sans broncher. Elles savent que ce sera moi. J’écarte une mèche qui me cache la vue, et j’aperçois dans la boule des filles, un seul et unique papier. Ca ne peut qu’être moi. J’ai tout fait pour que ce soit moi. Avant, je me fondais dans la foule, je me prêtais au jeu des autres filles, j’arrivais parfaitement à me faire passer pour la parfaite fille niaise du Un. Mais après l’annonce, j’ai changé de méthode. Au centre, je leur ai montré, que s’ils voulaient un vainqueur, ils devaient voter pour moi. « Pour rappeler aux Districts que ce sont les rebelles qui ont versés le premier sang », disait le Président. Tu parles. Juste une excuse pour pimenter le spectacle. L’hymne de Panem retentit, et tout le monde se tait. Il n’y a plus un son sur la Grand-Place, et pourtant, il y a du peuple. Je me tourne et observe attentivement tout les villageois qui se tassent tout autour de nous, leurs enfants, regroupés au centre de la Place. Le soleil tape vraiment fort, on est tous en train de suer, et en plus de ça les rayons reflètent sur le métal doré de l’hôtel de Justice, et ceux qui sont devant, comme moi, crèvent de chaud. Quand l’hymne se termine, l’hôtesse claque des talons et viens se coller au micro, devant l’estrade. Comme toujours, Velvet s’est vêtue d’une robe dorée très courte, qui lui arrive à peine au mollet, et incrustée de pierres précieuses, de toute les couleurs. Elle porte autant de bijoux que d’habitude, des bagues, des colliers, des bracelets. Sa perruque, dorée également, porte une espèce d’étoile argentée, assortie à ses minuscules escarpins. Son aspect amuse tout le monde, même Skaïn et Bise, les vainqueurs assis au fond à côté du maire et de sa femme, se chuchotent des trucs et rigolent ensembles.
- Bienvenue à tous, à ces 25èmes Hunger Games ! S’écrit-elle, surement plus qu’excitée à l’idée de participer à cette édition. Comme vous le savez tous, cette année voit arriver la toute Première Expiation ! Il n’y a qu’un seul nom dans chaque boule, et ce nom a été choisi par l’ensemble des citoyens.
En fait, le lendemain de l’annonce de l’Expiation, chaque citoyen de plus de dix huit ans a eu pour obligation de se rendre sur la Grand-Place. Un par un, ils sont passés aux tables de votes, tenus par plusieurs Pacificateurs. Ils devaient cocher, sur un écran, le nom de l’enfant pour lequel il votait.
- Bien, commençons ! Les dames d’abord !
Pendant qu’elle fait claquer ses talons jusqu’à la boule de droite, il y a des filles qui se ratatinent, qui angoissent, qui sont pétrifiées. Mais la majorité, comme moi, tendent l’oreille, et n’espère qu’une seule chose, entendre leur nom. Velvet pioche le papier, retourne au micro et annonce distinctement :
- Fortuna Pyrmont !
Je ne peux m’empêcher d’exprimer ce sourire, effrayant d’après mes amis, qui s’affiche sur mon visage que très rarement. Je me reprends aussitôt, m’efforçant de paraître neutre, indifférente. Je m’avance d’un pas décidé, la tête haute, jusqu’en haut, et je viens me placer juste à côté de Velvet. Elle n’a pas lésinée sur le parfum…
- Bien, maintenant, les garçons !
J’observe attentivement les garçons. Du haut de l’estrade, je peux tous les voir. L’un deux sera mon adversaire. L’hôtesse revient et annonce :
- Bright Kinnimonth !
Oh non, pas lui ! Bright sort du tas et marche vers nous. Il est géant. Il est suant. Il est rouge de haine. Il est musclé comme un bœuf. Il transpire littéralement la rage. Il monte sur la scène et se place à côté de nous. Il respire si fort qu’on dirait qu’il vient de courir un marathon. Velvet s’écarte et nous demande de nous serrer la main. Je me tourne vers lui, et, je vois en dessous de sa chevelure brune, une veine prête à exploser. Il me tend la main, je lui serre. Il essaie surement de m’impressionner, mais il serre tellement fort que ma main craque plusieurs fois. Je sers les dents, et je relâche.
« Joyeux Hunger Games à tous, et puisse le sort vous être favorable ! »
« Tiberius Cronin, 16 ans, District Deux »
- Nitya Cronin !
Bah, ça m’étonne pas trop. On avait parié une paire de bottes qu’elle serait choisie. Je suis un peu déçu quand même, je n’aurai personne pour me mesurer à l’escalade ou à la course. Mais elle va revenir, c’est obligé. J’ai confiance en elle, et elle aussi apparemment, vu le magnifique sourire de victoire qu’elle affiche, celui qu’elle s’entraine à faire depuis cinq jours, devant le miroir de la salle de bain, et chaque fois qu’elle croise quelqu’un dans la rue. Yavis se traine comme il peut jusqu’à la boule des garçons. Vu la bonne vingtaine d’anneaux qu’il porte, la tonne de chaines enroulées autour de ses bras et ces bottes noires énormes et extravagantes assorties à son ensemble pour le moins étrange, une espèce de tissu en fil de fer enroulé tout autour de sa poitrine et de ses jambes, on ne peut que le plaindre. Il pioche le papier, retourne au micro, ouvre bien grand la bouche pour exhiber ses multiples dents en argent et annonce :
- Tiberius Cronin !
Euh… Quoi ? Non, non non non, c’est pas possible. Il y a une erreur. Ce n’est pas possible, ils ne peuvent pas. Je panique, je regarde successivement mes parents et Nitya. Elle a blanchis, elle ne sourit plus, mais elle ne bronche pas. Mes parents, dont les regards compatissants pleuvent déjà sur eux, font quelques sourires embarrassés aux gens, et serrent les poignets. Tellement la situation est inhabituelle, j’en oublie de monter. Le garçon à côté de moi me pousse pour que j’y aille. Je monte sur scène, je vais à côté de Yavis, et je lance un regard à ma sœur. Elle comprend directement. La Moisson n’est même pas passée, mais on se prépare déjà tout les deux à perdre l’autre. Je savais que les gens du Deux avaient un penchant pour tous les trucs sadiques, mais pas à ce point là. Sous les applaudissements, sous le regard de deuil de mes parents, Yavis, qui n’en a apparemment rien à faire de la situation, lance :
« Joyeux Hunger Games, et puisse le sort vous être favorable ! »
« Tenney Saltcoats, 15 ans, District Trois »
La fille hurle, crie, pleure, griffe, se débat comme une folle furieuse. Drôlement énergique, pour une gamine de treize ans. Elle caricature tellement le tribut terrifié que certains ne peuvent pas s’empêcher de ricaner. Surtout les filles, toutes celles qui se savent sauvées pour un an encore. Deux Pacificateurs la portent tant bien que mal jusqu’à la scène, et l’amènent se placer juste à côté de l’hôtesse, littéralement outrée d’un tel comportement. Sa robe orangée est assortie à la queue de cheval rousse de la petite de treize ans. Les gens du Trois ont toujours été humble, alors pourquoi, mais pourquoi ont-ils voté contre une fille qui n’a aucune chance ? Je m’attends au pire pour le garçon. Gigia part piocher l’enveloppe du « chanceux ». Je n’avais jamais vu un ensemble pareil. Un unique costume, entièrement blanc à rayures grises, qui lui recouvre entièrement le corps, du cou jusqu’au pied. Elle doit avoir bien cinquante ans, mais apparemment les chirurgiens aux Capitole font des miracles. Heureusement, parce que sinon bien des vainqueurs seraient rentrés bien amochés. Ses cheveux blancs et bouclés surplombés d’une petite clochette me font vaguement penser à un petit caniche. Sa clochette grésille au mouvement de ses pas, jusqu’au micro, où elle déplie le papier :
- Tenney Saltcoats.
Ah. C’est fâcheux. C’est moi. Sale tic qui me fait défaut, je redresse mes lunettes. Mon estomac gargouille et se resserre. Je suis pris d’une violente migraine, et l’envie de dire tout simplement « non, désolé, ce sera sans moi » me titille le bout de la langue. Mais j’ai pas vraiment le choix, donc j’avance. En tout cas, j’essaie. J’ai l’impression d’aller vite, mais en fait je reste concentré pour avancer droit, mais le stress et l’angoisse font trembler tout mon corps, et je dois avoir l’air d’un idiot à gesticuler comme ça. Je me traine jusqu’à la scène, et je vais me placer à côté des deux demoiselles. Mon cœur se resserre, je jette un coup d’œil à mes parents, presque comme si je m’en voulais et que j’étais désolé, même si ce n’est pas ma faute. Quoique. Après tout, je l’ai bien cherché non ? A toujours étaler mon intelligence, à montrer que j’étais supérieur aux autres. Les autres mendiants de mon quartier ont du voir d’un mauvais œil ma place dans la prestigieuse école d’ingénieur, pratiquement inaccessible à n’importe quel autre gamin de mon âge. Pensaient-ils vraiment que je pourrais devenir leur premier vainqueur ? Ou alors ce n’est qu’une histoire de jalousie ? Mon cœur se resserre encore plus. Alors que quelques applaudissements forcés se font entendre, je le regarde, les uns après les autres, je les observe et je me demande : Qui à voté pour moi ? Celui-ci ? Celle-là ? Ou ceux là ? Mon angoisse se change en colère, en une haine impitoyable envers ceux qui m’emmènent à l’abattoir.
Venture « Vent » Keene, 18 ans, District Quatre
C’est le moment. Enfin. Toutes ces heures passées avec papa, toutes ces heures de supplice avec maman, tout les deux, crachant sur les centres d’entrainement du District, mais me coachant comme un athlète de haut niveau. Personne ne me battra à la nage, si mer il y a, et dans tout les cas, il n’y aura pas meilleur chasseur que moi. Et quand je parle de chasseur, je ne compte pas chasser les bestioles pendant une semaine. J’éventrerai le moindre ennemi comme de la vulgaire poiscaille. Tout ces gens, devant moi, qui applaudissent, c’est pour moi. Pas pour les Jeux en général, ni pour ma folle furieuse de partenaire, mais pour moi, juste moi. Je leur souris, je veux être leur favoris, leur élu, leur vainqueur. Je suis tellement absorbé par les applaudissements que je sursaute quand le Pacificateur me tire vers l’intérieur du Palais de Justice. Il me traine dans un couloir, décoré de nombreux coquillages de toutes sortes et d’un énorme filet. Au bout, une porte. Il ouvre la pièce et m’enferme dedans. Je sais que mes parents vont être les seuls à venir. En même temps, je suis pas vraiment d’humeur à des encouragements, des paroles d’adieux, blabla… Je dois garder la tête froide. Rester bien concentré. Dès que je serai au Capitole, il va falloir que j’étudie chaque tribut. Quels sont leurs points forts, leurs faiblesses ? Lesquels devrai-je tuer en premier ? Lesquels je pourrais me permettre d’ignorer quelques temps ? Je ne sais pas trop quoi penser de Mags, mon mentor. Elle n’a pas l’air super douée pour garder des tributs en vie, d’après son taux de réussite depuis seize ans qu’elle conseille c'est-à-dire aucun autre vainqueur venant du Quatre. Mais les neuvièmes Jeux, elle les a gagnées à quatorze ans, donc on lui doit un minimum de respect. Pour me calmer, j’observe la pièce. Le divan est d’un bleu éclatant, assortis avec les murs blancs. Des coquillages, des filets, des maquettes de navires, des tableaux représentants de célèbres pêcheurs, ou des chercheurs, ou de brillants médecins sont affichés sur le mur. Un miroir énorme en guise de plafond. Je lève la tête, et m’aperçois que mes cheveux blonds n’ont jamais été aussi mal coiffés. Je les ai trop laissés pousser, ils bouclent trop. J’arrangerai ça dans le train, peut-être. Je dois être impeccable pour mon arrivée à la capitale. Les portes dorées s’ouvrent à nouveau, et mes parents rentrent. Mon père me prend dans ses bras, ce qui ne lui arrive pas souvent. Avec le temps, j’ai appris que dans ces moments là il m’envoie tout son soutien, il me montre qu’il a confiance en moi.
- N’aie pas peur, fils, me dit ma mère. Dans quinze jours, tu seras revenu.
- Je n’ai pas peur.
- Ta mère et moi sommes fiers de toi, continue mon père. N’oublie pas ce que je te répète sans cesse : Ne tue pas juste pour t’amuser. Sois stratégique. Elimine les plus dangereux, utilise les plus dociles.
- Promis.
J’aimerai leur en dire plus, mais je ne sais vraiment pas quoi ajouter. Après tout, ce n’est qu’un au revoir. Ils me serrent une dernière fois dans leur bras, et s’en vont. Pendant une seconde, je me prends à la réflexion. Ne devrais-je pas avoir un minimum peur ? C’est vrai, il est rare de voir des tributs trop confiants s’en sortir. Certes, les carrières sont de vraies bêtes, et ont toute les raisons de penser qu’ils sont forts. Moi-même je suis sans cœur, sans pitié, sans compassion. Mais pas sans intelligence. Un Pacificateur vient me chercher, nous partons à la gare.
- Moisson (Partie 2):
« Gliese Nairn, 17 ans, District Cinq » Je reste seule dans la pièce sombre. J’ai tiré les volets, rien à foutre qu’elle soit luxueuse ou je-ne-sais-quoi. Je me cache dans la pénombre, comme d’habitude. Mon infirme de père ne viendra surement pas me faire ses adieux. Je vais mettre ça sur le compte du fauteuil roulant. Je devrais avoir peur, être en train de me ronger les ongles, de me frapper la tête, ou même de me mettre à grignoter les rideaux –Oui, ça s’est fait une fois- tellement j’angoisse. Mais en fait, j’ai juste envi d’un verre. D’ailleurs, je me relève et vais ouvrir les tiroirs dans chaque placard de la pièce, à l’aveuglette. Il doit forcément avoir une bouteille. J’ouvre le placard le plus éloigné de la porte, je fouille dans les moindres recoins et... Ah Ah ! J’en sors une petite flasque, il y a quelque chose d’écrit, je plisse les yeux pour lire mais sans réussite. Bah, tant pis. J’ouvre, et je bois cul-sec. L’alcool me brûle l’estomac, et c’est tant mieux, au moins ça me prépare aux douleurs de l’arène. C’est fou comme la boisson fait voir les choses du côté positif ! Oui, même les Jeux… Mais la flasque est vite finie, je la jette dans un coin de la pièce et je m’allonge sur le canapé. A peine deux minutes de répits, que le Pacificateur ouvre la porte –ça éclaire la pièce-, un instant étonné de la situation, puis me relève et me traine jusque dans le couloir. Au même moment, je vois un collègue amener Otto, le sac d’os qui me sert de partenaire. Je vois bien qu’il a pleuré, et encore, là il se retient pour ne pas faire trop mauvaise impression. Le pauvre, pleins de tâches de rousseurs, les cheveux ressemblant à un nid d’oiseau, le nez qui coule et les yeux rougis par les larmes, je plains d’avance son styliste. Convaincre les sponsors que ce gamin est potentiellement leur vainqueur va relever du miracle. Quoi que moi, avec mes cheveux courts et prunes –Prune, ça passe mieux que « violet »- mes cernes constantes et les vilaines traces qu’inflige la boisson, j’imagine même pas ce que les gens disent sur moi. Enfin, l’alcoolisme est assez fréquent au Cinq. D’ailleurs, la mère d’Otto dépasse de loin tout les amateurs du bistro, en terme de picole. Comme je la comprends… Après la mort de son mari, ça à vraiment pas du être évident. Elle ne s’est pratiquement pas occupée de son fils. Je me demande encore pourquoi les gens ont choisis Otto. Moi, je fais rager tout le monde en sport, je cours mieux que tout le monde, et j’escalade n’importe quoi à merveille, alors je peux comprendre, à la limite, que les gens voient une pointe d’espoir en moi. Mais lui, à part pour se débarrasser d’un déchet en plus dans le District, je vois pas… Quand nous arrivons à la gare, les gens montrent encore moins de compassion qu’avant. Ont-ils honte ? De savoir que là on nous allons, nous le devons à eux ? Vu leur façon d’éviter de croiser notre regard, je pense que oui ; Personnellement, je ne leur en veux pas. Il fallait bien qu’ils choisissent. Le wagon s’ouvre, on monte à l’intérieur. Je me sens soulagée d’un poids. Je n’ai plus tout ces regards sur moi. Tout au fond de moi, je suis peut-être même contente de quitter le Cinq. Au moins, je mourrais en ayant vécu quelque chose d’intense. « Cordo Ballyregan, 15 ans, District Six » Ce n’est que dans cette pièce, la même qu’il y a deux ans, que je repense à ce que j’ai fait. Ce que j’ai fait à mes parents. C’est une vengeance personnelle, ils n’avaient pas à subir ça. Mais c’est trop tard. Ce qui est fait est fait. Je suis même étonné quand mon père passe la porte. Il a les yeux rougis, il a pleuré. - T’a mère n’a pas eu la force de venir, elle me demande de l’excuser, bégaie t-il, puis sa voix s’étrangle et il fond en larme. Je me précipite vers lui et l’enlace de toutes mes forces. C’est surement la dernière fois, je veux me rappeler de ce moment aussi longtemps que je vivrai. Les quelques semaines après l’annonce, je n’imaginais pas encore que j’éprouverai une telle culpabilité. Je me suis sacrifié. Leur deuxième et dernier enfant. Je leur fait revivre l’horreur d’il y a deux ans. Mais dès que j’ai su pour l’Expiation, je n’ai plus pensé qu’à Carlie. J’ai tout fait pour être ici, aujourd’hui. J’ai pris le vieil arc qui trainait derrière la maison, celui avec lequel j’ai souvent vu mon père s’amuser. Sans relâche, je me suis exercé, jour et nuit, sans répit, en m’exposant aux gens. Alors que les autres enfants mourraient d’angoisse, je marchais dans les rues la tête haute, malgré l’envie de m’effondrer. Je criais sur tous les toits que je n’avais pas peur, j’ai même encouragé les gens à voter pour moi. Je voulais y aller. Maintenant, je suis toujours aussi déterminé, mais je sais que la culpabilité va me hanter chaque nuit jusqu’à ma mort. Mon père m’ébouriffe les cheveux. Il à toujours dit que cette couleur était rare, surtout au Six. « Blond vénitien » il appelle ça. - Tu peux y arriver, fiston, me dis-il. Trouve-toi un arc, il y en a presque chaque année. A l’entrainement, essaie de te familiariser avec cette arme. Apprend à faire du feu, c’est indispensable. Montre leurs qu’ils ne pourront pas tous nous avoir ! Un des Pacificateurs ouvre la porte et l’attrape par la manche pour le trainer dehors. Avant de disparaitre pour de bon, je l’entends crier un dernier « Je t’aime. » Je reste seul peu de temps, bien vite –et je l’en remercie- le même Pacificateur vient me chercher, et m’emmène hors du bâtiment. Je suis rejoint par Laurette, la pauvre fille qui vit pas loin de chez moi. Ses yeux dégagent une telle haine, que même moi j’en ai peur. Ils nous vont monter dans la voiture et nous emmènent jusqu’à la gare. Jusqu’au train, notre hôtesse, Liloo, insiste sur le fait que nous devons profiter de ce moment, que c’est notre moment de gloire. La pauvre, sait-elle à quel point elle est ridicule, avec sa combinaison futuriste ? Une fois dans le train, je fais un dernier signe de la main à mes parents, qui se sont placés le plus près possible, la porte se ferme, et je me rends compte qu’à partir de maintenant, il va falloir reprendre le rôle du gros dur au cœur de pierre.
«Ashleen, 16 ans, District Sept » Ma tête appuyée contre la fenêtre, je regarde disparaître la forêt interminable du Sept, ma forêt, pour laisser place aux clairières vertes, sans aucun arbres, avec quelque vaches ou deux ou trois brebis qui se distinguent de temps en temps. Je suis juste vide. Lassée. J’ai hâte que tout soit fini, que je rentre chez moi, vivante ou dans un cercueil. J’ai tout gagné, en partant aux Jeux. Un mentor complètement inutile, Une hôtesse complètement folle. Un partenaire qui va surement devenir mon plus gros danger. Je ne peux compter que sur la présence d’une bonne hache à la Corne d’Abondance. Elle a beau être tout au fond de la gueule, elle peut être minuscule ou les carrières peuvent me barrer la route, je ferais tout pour la choper. « Carrière ». Ca me fait rire. Ils sont raccrochés au Capitole, ils ont un ou deux vainqueurs de plus que les autres District, alors ce sont eux qui se permettent de s’entrainer régulièrement, et que le Capitole ignore. Il y a cinq ou six ans, chaque tribut avait à peu près la même chance, mais plus les années vont passer, plus les vainqueurs seront des super canons aux prénoms étranges, qui se croient meilleurs que tous alors qu’ils sont injustement privilégiés. Mais je n’ai pas à me plaindre. Grâce à mes parents, je serai aussi gracieuse à l’écran, que sauvage dans l’arène. La fille du Sept s’accordant parfaitement avec une hache dans les mains, le genre de cliché dont le public raffole. Alors que je réfléchis à tout ça, seule dans le wagon-bar, je n’entends pas l’autre arriver. -Hé, ça va ? Me demande t-il. Je sursaute et me cogne à la vitre. J’émets un râle juste horrible, me donnant l’air d’une bête sauvage, et je me retourne en mettant ma main sur le front. Le garçon sourit : - Tu vas pas me mordre quand même ? Je souris aussi, plus par politesse que par envie. A vrai dire, je ne souris jamais. Je me force de temps en temps, mais les rires forcés c’est pas mon truc. - Non, t’inquètes, euh… Roley ? - Ramsey, me corrige-il. - Ah oui, pardon… Ah vrai dire j’avais un peu la tête ailleurs, sur l’estrade… - Je comprends… On se connaît, non ? M’inerroge t-il - Nos parents ont travaillés ensembles, il y a quelques années je crois. Les miens sont bucherons, dans le deuxième secteur de la forêt, pas très loin de la Grand-Place. Il a une absence de dix secondes, et reviens à l’esprit aussitôt ! - Ah mais oui, c’est vrai ! Mes parents n’y ont pas travaillés longtemps, après ils ont décidés de se relancer avec une entreprise d’ébéniste. - Ebéniste ? Tu dois pouvoir construire un abri en cinq minutes ! Je m’écris, avec, je l’avoue, une pointe d’admiration. - Ouais, encore faut-il qu’il y est des arbres… Il voudrait ajouter quelque chose, mais se ravise. - Quoi ? - Ecoute, je suis pas venu te parler pour rien. Je viens pour te prévenir. - Me prévenir ? Je m’étonne. De quoi ? - Tu es ma partenaire, et on va passer une semaine ensemble, donc on aurait forcément fini par se parler. J’hoche la tête et me concentre bien sur ses paroles, même si je pense savoir ou il veut en venir. - Mais je ne vais pas te mentir, j’ai l’intention de revenir vivant. Et je pense que toi aussi. Je sais que t’es douée à la hache. Mais je ne m’attaquerai pas à toi. En revanche, je compte m’allier aux carrières. Il s’empresse de continuer, devant mon étonnement. - Je me débrouillerai pour qu’ils m’acceptent, même temporairement. Mais si, et je pense que ça va arriver, ils s’aperçoivent que tu es un danger pour eux ils te prendront chasse, et je ne pourrai rien faire. Tu comprends ? C’est donc ça. Il se déculpabilise en avance, car il ne compte pas me défendre dans l’arène. Pourquoi le ferait-il ? - Oui. - Oui, c’est tout ? - Oui. Je crois qu’il n’y a rien à ajouter. Il baisse les yeux. -Désolé, mais je voulais pas que tu te fasses de fausses idées. Après ça, il se lève et s’en va, sans rien dire d’autre. Je reste quelques minutes, le regard dans le vide, à me remémorer ce qu’il vient de me dire. Il ne me sera d’aucune aide. Je serai donc surement toute seule. Ca vaut mieux comme ça. Je me retourne vers le paysage. Je m’aperçois dans le reflet de la vitre. J’ai un léger bleu sur le côté droit du froid. Mes préparateurs auront sans doute vite fait de le camoufler. Je repense à Ramsey, son visage particulièrement. Il me ressemble vraiment pas du tout. Il a les cheveux très courts et bruns, les yeux d’un vert tellement profond alors que moi j’ai de longs cheveux blonds et les yeux bleus clairs. Il a de grandes cicatrices au visage, surement des accidents de bricolage, alors que je n’en ai qu’une au bras, qui date d’il y a quelques années, quand en inventait un nouvel enchainement à la hache je me suis loupé et je me suis fait une ouverture de quinze centimètres. Enfin bon, avoir des cicatrices au Sept c’est comme avoir des problèmes respiratoires au Huit et au Douze. Je sors de ma léthargie, je me lève et je vais retrouver les autres dans le wagon d’à côté.
« Savera, 14 ans, District Huit » Je m’efforce de trouver un point positif à avoir été choisie, mais je vois pas grand-chose. Il m’ont choisis, parce que je suis la sœur de l’unique vainqueur du District. Mais lui-même, assis devant moi, évite de me regarder dans les yeux. Il sait que je n’ai aucune chance. Mes parents ont eu beau essayer de m’initier à la survie, je n’ai jamais fait aucun effort. Je m’y refuse, je trouve inhumain d’obliger un enfant à faire ça, tout ça pour une histoire qui c’est passé bien avant ma naissance. Mon frère a bien essayé de m’initier au lancer de couteau. Il dit que pouvoir blesser à distance, c’est un énorme avantage pendant les Jeux. Il me dit douée, mais je n’y crois pas. A quoi bon ? Tous les autres seront plus grands et plus forts. La plus jeune à avoir gagnée les Jeux vient du Quatre, elle avait quatorze ou quinze ans, je sais plus. Une en vingt-cinq ans, ça veut tout dire. Hernik nous commande un bol de chocolat chaud, à Baron et moi. Baron, mon partenaire, c’est vraiment pas sur lui que je pourrais compter. Il est aussi sentimental que moi, et en plus de ça ses parents l’ont élevé à l’abri des Jeux. Il a beau avoir dix-sept ans, il n’a pas plus de chance que moi. Mais si il est là, c’est que les votes ont dû être truqués. Il y a peu de temps, une femme s’est faite arrêter pour braconnage. Elle voulait seulement nourrir son nouveau-né. Elle a été trainée, fouettée en public. Baron devait la connaître, il s’est interposé et s’est battu avec le Pacificateur. La seule raison pour laquelle Baron n’as pas été puni aussi c’est parce que ses parents tiennent une des meilleures usines pour la fabrication des tenues des Pacificateurs. Mais la rumeur cours que le Haut Pacificateur aurait fait part de cette mésaventure aux autorités du Capitole –A Snow quoi- et qu’ils se seraient arrangés pour l’envoyer aux Jeux. Tout ça n’aura finalement servi à rien, car je suis prête à parier que la femme et son bébé ont été executés peu de temps après. Plus je l’observe, plus je le trouve étrange. Les cheveux brun mi-long en queue de cheval, avec une frange en prime, ce n’est pas chose courante pour un garçon. Il a des yeux bleus-gris qui expriment une grande détresse, et vu son corps maigre et faible, je doute qu’il me soit d’une grande aide dans l’arène. Les styistes vont avoir du mal à nous faire nous ressembler, pour la Parade, vu mes cheveux blonds et frisés et mes yeux verts sombres, je ne lui ressemble en aucun point. - Où est Jhergel ? Demande Baron. - Oh, surement en train de se pomponner… répond mon frangin d’un air las. Il est comme ça chaque année. - Comment on va faire, Kearl ? Je murmure, d’une voix à peine audible. La situation doit être dure pour lui aussi. Je n’imagine même pas ce que ça fait d’avoir la charge d’un proche pour les Jeux. - Tout d’abord, il va falloir vous trouver une image, à chacun, dit-il d’un ton assuré. - Une image ? Demande Baron, déconcerté. - Oui, comment vous allez apparaître devant les caméras. Peu importe comment vous choisissez d’apparaître, il faudra vous y tenir tout au long de la semaine, et dans l’arène. Je suis à peu près sûre que peu importe l’image que je pourrais me donner, ça ne marchera pas. A la limite, Baron peut passer pour le garçon très intelligent –Même si c’est faux- mais moi, à part la gamine apeurée qui se condamne d’avance, je ne vois pas.
- Baron, est-ce que tu sais te servir d’une arme ? Il secoue la tête lentement, l’air désolé. - Bon… je pense qu’on devrait plus jouer la carte de l’intello. Tu portes des lunettes, non ? Baron hoche la tête, les sors de sa poche et les mets. - C’est bien.. Donc, pendant l’entrainement, apprend à faire du feu, à tendre des pièges, à reconnaître les plantes, etc… Si tu n’as jamais utilisé d’arme, trois ou quatre jours ne suffiront pas. Il se tourne ensuite vers moi : - Savera, je t’ai entrainé au lancer de couteau. Tu vas devoir te perfectionner, t’entrainer avec des légers, des lourd, des dagues, des épées, je veux que tu soit au point sur ça. - Kearl, je dis calmement, je ne pourrais tuer personne. Tu le sais. - Oh que si, tu vas tuer. Parce que si tu ne tue pas, quelqu’un d’autre se chargera de t’éliminer. Dernière chose, vous deux vous allez vous allier. Juste vous deux. Si vous deux vous faites ce que je vous ai dit à l’entrainement, votre binôme pourra tenir assez longtemps. - Oui, mais après ? S’énèrve Baron. A mon avis, je pense qu’il n’avait pas envi de s’allier avec quelqu’un, encore moins avec moi. On a beau tenir, au bout d’un moment, l’alliance devra être rompue. - Si vous tenez jusqu’aux huit derniers, séparez vous. A partir de là, les Jeux ne durent plus très longtemps. Ca marche ? - Baron & moi répondons en même temps, bien qu’à contrecoeur : Ca marche.
Dernière édition par Gale Hadley le Ven 21 Fév - 17:07, édité 3 fois | |
| | | Summertime Fait exploser les provisions
Messages : 434 Date d'inscription : 20/12/2013 Age : 24 Localisation : Avec Jojen, Meera et Bran, au nord du Mur, entrain d'essayer de tout faire pour sauver Jojen.
| Sujet: Re: Le peuple a voté... (Chapitre 2 en ligne ) ! Mer 19 Fév - 21:38 | |
| J'adore la fille du Un et le garçon du Trois, ils sont géniaux !
Pas beaucoup de fautes, écriture très fluide, cohérente, avec le bon dosage de description et des personnages intéressants : bravo Alex ! Un début très très prometteur, très bien écrit, j'attend la suite ! | |
| | | Tyrell Pacificateur
Messages : 4965 Date d'inscription : 30/12/2012 Age : 25 Localisation : La prison de Belle Rêve
| Sujet: Re: Le peuple a voté... (Chapitre 2 en ligne ) ! Mer 19 Fév - 21:40 | |
| ...Merci ? Mais tu as déjà lu ? Waw ! | |
| | | Summertime Fait exploser les provisions
Messages : 434 Date d'inscription : 20/12/2013 Age : 24 Localisation : Avec Jojen, Meera et Bran, au nord du Mur, entrain d'essayer de tout faire pour sauver Jojen.
| Sujet: Re: Le peuple a voté... (Chapitre 2 en ligne ) ! Mer 19 Fév - 21:43 | |
| Oui, et j'ai franchement adoré ! Keep writing, dear friend | |
| | | Tyrell Pacificateur
Messages : 4965 Date d'inscription : 30/12/2012 Age : 25 Localisation : La prison de Belle Rêve
| Sujet: Re: Le peuple a voté... (Chapitre 2 en ligne ) ! Mer 19 Fév - 21:51 | |
| Ah ben merci J'aimerai juste un ou deux lecteurs de plus, mais les Moissons sont finies, prêtes à être publiées :p | |
| | | Summertime Fait exploser les provisions
Messages : 434 Date d'inscription : 20/12/2013 Age : 24 Localisation : Avec Jojen, Meera et Bran, au nord du Mur, entrain d'essayer de tout faire pour sauver Jojen.
| Sujet: Re: Le peuple a voté... (Chapitre 2 en ligne ) ! Mer 19 Fév - 21:55 | |
| * Toooout le monde, rameutez-vous, j'ai lu une fiction génialissime qui vaut la peine d'être lu *
J'espère que ça suffira x') | |
| | | Tyrell Pacificateur
Messages : 4965 Date d'inscription : 30/12/2012 Age : 25 Localisation : La prison de Belle Rêve
| Sujet: Re: Le peuple a voté... (Chapitre 2 en ligne ) ! Mer 19 Fév - 21:59 | |
| Je pense pas, mais c'est pas grave :')
Au pire si t'as un compte FF.net tu peux venir la lire direct là bas ! | |
| | | Summertime Fait exploser les provisions
Messages : 434 Date d'inscription : 20/12/2013 Age : 24 Localisation : Avec Jojen, Meera et Bran, au nord du Mur, entrain d'essayer de tout faire pour sauver Jojen.
| Sujet: Re: Le peuple a voté... (Chapitre 2 en ligne ) ! Mer 19 Fév - 22:05 | |
| J'ai déjà tout lu cet aprèm sur ton ff. et j'ai adoré fraincheument ! Et j'adoooore la file du sept ! J'aime les badass. | |
| | | Primiss Chef des Pacificateurs
Messages : 7645 Date d'inscription : 30/04/2012 Age : 29 Localisation : Storybrooke
| Sujet: Re: Le peuple a voté... (Chapitre 2 en ligne ) ! Mer 19 Fév - 22:06 | |
| J'ai bien aimé c'est assez fluide et agréable à lire En plus c'est une expiation très intéressante je trouve, donc c'est cool que t'écrive dessus :3 ça s'annonce prometteur | |
| | | Tyrell Pacificateur
Messages : 4965 Date d'inscription : 30/12/2012 Age : 25 Localisation : La prison de Belle Rêve
| Sujet: Re: Le peuple a voté... (Chapitre 2 en ligne ) ! Mer 19 Fév - 22:08 | |
| Moi aussi, mais j'essaie de pas en faire une Johanna II Mais...Mais.. Tu m'observes ! C'est quoi ton pseudo ? Meeerci Marine :3 (Juste je galère avec la mise en page xD) | |
| | | Primiss Chef des Pacificateurs
Messages : 7645 Date d'inscription : 30/04/2012 Age : 29 Localisation : Storybrooke
| Sujet: Re: Le peuple a voté... (Chapitre 2 en ligne ) ! Mer 19 Fév - 22:09 | |
| C'est sur mon ordi que le spoiler marche pas ou ça vient pas de moi ? xD | |
| | | Summertime Fait exploser les provisions
Messages : 434 Date d'inscription : 20/12/2013 Age : 24 Localisation : Avec Jojen, Meera et Bran, au nord du Mur, entrain d'essayer de tout faire pour sauver Jojen.
| Sujet: Re: Le peuple a voté... (Chapitre 2 en ligne ) ! Mer 19 Fév - 22:10 | |
| Elle n'est pas comme Johanna, c'est sûr. Elle est différente, mais je l'adore :3 Nan, en fait, chui pas inscrite, j'ai juste cliqué sur le lien dans ta signa' Je te surveille de ton ordi t'sais ? | |
| | | Tyrell Pacificateur
Messages : 4965 Date d'inscription : 30/12/2012 Age : 25 Localisation : La prison de Belle Rêve
| Sujet: Re: Le peuple a voté... (Chapitre 2 en ligne ) ! Mer 19 Fév - 22:14 | |
| Maintenant, je sais !
Marine, moi en tout cas j'arrive pas à diminuer la balise du spoiler ^^ | |
| | | Primiss Chef des Pacificateurs
Messages : 7645 Date d'inscription : 30/04/2012 Age : 29 Localisation : Storybrooke
| Sujet: Re: Le peuple a voté... (Chapitre 2 en ligne ) ! Mer 19 Fév - 22:24 | |
| J'ai essayé d'édité en refaisant le spoiler avec les balises mais ça change rien, c'est bizarre Peut-être un bug de forumactif | |
| | | Tyrell Pacificateur
Messages : 4965 Date d'inscription : 30/12/2012 Age : 25 Localisation : La prison de Belle Rêve
| Sujet: Re: Le peuple a voté... (Chapitre 2 en ligne ) ! Mer 19 Fév - 22:25 | |
| On verra demain ! | |
| | | loukat Candidat du District
Messages : 133 Date d'inscription : 24/10/2013 Age : 27
| Sujet: Re: Le peuple a voté... (Chapitre 2 en ligne ) ! Jeu 20 Fév - 15:46 | |
| J'ai beaucoup aimé ! La mise en page est excellente, l'écriture est fluide, les personnages sont intéressants et on ressent bien leur sentiments. j'ai hâte que tu poste la suite ! | |
| | | Tyrell Pacificateur
Messages : 4965 Date d'inscription : 30/12/2012 Age : 25 Localisation : La prison de Belle Rêve
| Sujet: Re: Le peuple a voté... (Chapitre 2 en ligne ) ! Jeu 20 Fév - 16:09 | |
| Merci beaucoup | |
| | | Buttercup .# A pris un tessera
Messages : 79 Date d'inscription : 09/02/2014 Age : 24 Localisation : Avec Haymitch, entrain de vider une bouteille....
| Sujet: Re: Le peuple a voté... (Chapitre 2 en ligne ) ! Jeu 20 Fév - 18:22 | |
| J'aime beaucoup ta fiction ! Ton style d'écriture est vraiment agréable à lire, continue comme ça, c'est génial ! | |
| | | Tyrell Pacificateur
Messages : 4965 Date d'inscription : 30/12/2012 Age : 25 Localisation : La prison de Belle Rêve
| Sujet: Re: Le peuple a voté... (Chapitre 2 en ligne ) ! Jeu 20 Fév - 20:10 | |
| | |
| | | Tyrell Pacificateur
Messages : 4965 Date d'inscription : 30/12/2012 Age : 25 Localisation : La prison de Belle Rêve
| | | | loukat Candidat du District
Messages : 133 Date d'inscription : 24/10/2013 Age : 27
| Sujet: Re: Le peuple a voté... (Chapitre 2 en ligne ) ! Ven 21 Fév - 18:02 | |
| Moi je trouve ça cool que tu aille vite ! Oui je comprend ce que tu ressent, La mise en page est vraiment le moment le plus chiant, surtout quand sa beuge Ton seconde chapitre est tout aussi génial que le premier, je trouve que c'est vraiment une bonne idée de présenter les personnages au fur et à mesure, mais de continuer l'histoire en même temps, comme ça on ne s'ennuie pas à lire dix milles moissons | |
| | | Tyrell Pacificateur
Messages : 4965 Date d'inscription : 30/12/2012 Age : 25 Localisation : La prison de Belle Rêve
| Sujet: Re: Le peuple a voté... (Chapitre 2 en ligne ) ! Ven 21 Fév - 19:04 | |
| Merci :)Oui je vais faire ça pour tout ce qui est "Avant-Jeux" : Par exemple, pour la Parade je posterai la vision de chaque District, mais le premier sera pendant une Préparation au tout début, et le dernier aura lieu pendant le dîner, après la soirée ! | |
| | | MockingJayForEver Fait des noeuds avec Finnick
Messages : 3012 Date d'inscription : 15/10/2012 Age : 33 Localisation : Au district 9 3/4 ♥
| Sujet: Re: Le peuple a voté... (Chapitre 2 en ligne ) ! Ven 21 Fév - 23:13 | |
| Wow cette fiction est géniale ! Une écriture très fluide, des personnages très attachants, très peu de fautes ... bref je suis fan Et une bonne surprise pour moi, puisque je connaissais déjà cette fiction sur FanFiction, mais j'ignorais qu'elle était de toi, Alex (et vu que ça fait un petit moment que je ne suis pas venue sur le fow...) En tout cas bravo, c'est super ! Hâte de lire la suite | |
| | | Tyrell Pacificateur
Messages : 4965 Date d'inscription : 30/12/2012 Age : 25 Localisation : La prison de Belle Rêve
| Sujet: Re: Le peuple a voté... (Chapitre 2 en ligne ) ! Ven 21 Fév - 23:18 | |
| Merci beaucoup Jay ! (C'est quoi ton pseudo sur FF.Net ?) | |
| | | MockingJayForEver Fait des noeuds avec Finnick
Messages : 3012 Date d'inscription : 15/10/2012 Age : 33 Localisation : Au district 9 3/4 ♥
| Sujet: Re: Le peuple a voté... (Chapitre 2 en ligne ) ! Ven 21 Fév - 23:25 | |
| Je n'ai pas de compte sur ce site. Mais je pense un jour en créer, ça sera plus pratique pour suivre les auteurs, commenter, etc | |
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| Sujet: Re: Le peuple a voté... (Chapitre 2 en ligne ) ! | |
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