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| appearances are deceptive | |
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Quel sont vos personnages préférés ? | Eilee | | 25% | [ 2 ] | Maria | | 13% | [ 1 ] | Laelya | | 13% | [ 1 ] | Toora | | 0% | [ 0 ] | Grant | | 13% | [ 1 ] | Ian | | 0% | [ 0 ] | Lowan | | 13% | [ 1 ] | Téowan | | 0% | [ 0 ] | Miss Patias | | 13% | [ 1 ] | Donald | | 13% | [ 1 ] |
| Total des votes : 8 | | |
| Auteur | Message |
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loukat Candidat du District
Messages : 133 Date d'inscription : 24/10/2013 Age : 27
| Sujet: appearances are deceptive Sam 2 Nov - 21:38 | |
| Hola ! Je poste le début de ma fiction, j'espère qu'elle vous plaira. N'hésitez pas à laisser un commentaire pour donnez un avis, bon ou mauvais. J'ai conscience de n'être qu'une débutante en écriture, donc tout conseil est bon à prendre -District Dix-- Spoiler:
J'ai toujours aimé les courses-poursuites. J'adorais l’adrénaline qui s'emparais de moi, lors de cette instant ou ma victoire dépendais de mon endurance et de mon habilitée à esquiver divers obstacles. Mais cette fois ci, je ne ressentais aucun plaisir à me faire courser. Aujourd'hui, je ne devais absolument pas me faire attraper. Pas avec tout les pacificateurs qui grouillaient dans le district.
Allez tu peux le semer ! Ce n'est qu'un vieillard !
-Reviens ici espèce de sale voleur !
Tu peux toujours rêver !
J'ai bondis par dessus un tonneau de vin qui se trouvait sur mon chemin. Voilà un bon moment qu'un timbré d'ivrogne me poursuivait à travers tout le district. C'est qu'il était coriace ce vieux, j'avais beau l’entraîner sur un parcours semé d’embûche, il n'abandonnait pas. Les nombreuses barrières que j'avais sautés, ainsi que la course d'obstacle dans laquelle je l'avais entraîné ne l'avait pas arrêté. Il continuait à me courir après, inlassablement. Il faut dire que lui voler son déjeuner n'était pas forcément l'idée du siècle. Mais c'était tellement tentant...En plus, il faut bien que je rapporte à manger aux autres, tentais-je de me convaincre.
Si voler m'étais devenu naturel, je ressentais toujours un vague sentiment de culpabilité, chaque fois que je commettais cette acte, comme s'il restait un semblant de moral au fond de moi .
BAAAM. Je me suis arrêtée en dérapage, puis retournée, alertée par le bruit de chute qui venait de parvenir à mes oreilles. J'ai aperçu l'ivrogne étalé par terre et une poule qui caquetais furieusement à quelques mètres. Vous pensez qu'on ne peut pas exploser de rire en pleine course poursuite ? Moi je vous dit que c'est possible.
En entendant mon rire si féminin, le vieux schnock à relevé la tête, l'air tellement surpris que j'ai faillit repartir dans une crise de fou rire. Mais cette fois, je me suis contenue, jugeant préférable de reprendre ma course tant que l'ivrogne était encore au sol.
-Eh mais t'est une fille ! M'a t-il lancé, peinant à articuler à cause de sa surconsomassion d'alcool.
J'ai juré silencieusement. D'habitude, mon aspect de garçon manqué me couvrait bien. On cherchait un voleur, sans ce douter que c'était une voleuse qui avait fait le coup. Mais pas cette fois, il allait falloir que je me montre maligne. Miss Patias me soupçonnait déjà assez, je n'avais pas besoin que ce vieux me rajoute des ennuis. J'avais reçu assez de coup de fouet dans ma vie, pour savoir à quel point il était préférable d'éviter les punitions.
Croyant que j'était tirée d'affaire, je me suis mise à marcher d'un pas tranquille pour narguer l'ivrogne toujours au sol, lorsqu'un groupe de pacificateur à débarqué dans la rue, marchant comme de braves petits soldat, en ordre et disciplinés. J'ai aussitôt stoppée ma course, en me traitant mentalement de tout les noms. J'étais vraiment trop stupide de commettre un méfait le jour de la moisson ! J'ai rapidement jeté un coup d'oeil en arrière, l'ivrogne commençait à se relever et n'allait pas tarder à repérer les pacificateurs. Pas bon ça.
J'ai regardé de tout les côtés, essayant désespérément de trouver une issue. Je me trouvais dans une étroite ruelle, entourée de mur de trois mètres. Quelques vieux tonneaux avaient été abandonnés là, ainsi que d'innombrables autres déchets. Cette rue était une vrai poubelle. Et en plus de ça, elle ne possédait vraiment aucun autre débouché . Vers l'avant, les pacificateurs, vers l'arrière, l'ivrogne. J'étais prise a piège.
Et merde ! Comment je fais maintenant ? Il faut que je sois de retour pour midi ! Miss Patias va m'arracher les yeux !
Alors que j'avais cette si émouvante pensée, le vieux à repéré les soldats du Capitole. Aussitôt, il à lancé l'alerte «Attrapez cette gamine ! Elle m'a volé mon déjeuner ! » a t'il crié aux pacificateurs. Heureusement pour moi, ces débiles en uniformes on d'abord cru que j'étais un garçon, et on donc cherché de tout les côtés, tentant d'apercevoir en vain une fille. Ça m'a laissé le temps de former un plan dans ma tête. Je ne pouvais ni aller en avant, ni en arrière. Restait les côtés.
-C'est elle ! Vociféra l'ivrogne en me pointant du doigt.
Alors que les pacificateurs se précipitaient vers moi, j'ai couru vers le mur du côté gauche. J'ai bondit sur un vieux tonneau, priant pour que ce dernier ne cède pas sous le poids de mon impulsion, et tandis que le premier pacificateur arrivait à mon niveau, j'ai sauté le plus haut possible et ai réussi à crocheter le bord du mur. J'ai forcé sur mes bras pour me hisser sur ce dernier, et alors que je me croyais saine et sauve, un soldat à réussi à m'attraper la jambe.
-Ou crois tu aller comme ça ma mignonne ? M'a t-il dit, un sourire sadique aux lèvres.
J'ai serré les dent, et me suis débattue de toute mes forces. Mais malgré ma détermination et les nombreux coups de pieds que je lui envoyait, l'autre crampon ne voulais pas me lâcher. J'ai alors utilisé mon dernier recours, de la poudre que je conservais dans un sachet qui se trouvait dans la poche de ma veste. Je l'ai difficilement attrapée, tandis que le pacificateur me tirait vers le bas. Ainsi maintenue par une seule main au mur, j'ai bien failli tomber. Mais j'ai tenu bon, juste assez de temps pour balancer la poudre dans les yeux de mon agresseur. Aussitôt celui-ci à été pris d'une vilaine quinte de toux, et m'a lâchée en poussant d'affreux jurons, la poudre ayant aussi pour effet de l'aveugler n'arrangeait rien à son cas.
- Bye bye crétin ! Lui ai-je lancé, nargeuse, en me laissant tomber de l'autre côté du mur.
Le temps que tout ces idiots contourne la rue, je serais déjà loin. -District Six-
- Spoiler:
-Maria... Maria... J'ai peur...
Le contact de la main tremblante posée sur mon épaule, me sort de mon songe, qui était pourtant assez agréable pour une fois. J'entrouvre les paupière énervée que mon rêve sois interrompu si soudainement, et l'aperçois qui m'observe sans rien dire. Son visage si semblable au mien, est rongé par l’inquiétude. En la voyant si démunie, mon expression s'adoucie aussitôt. Je lui attrape doucement la main, et la serre fort.
-Ne t'en fait pas Laelya, la rassurais-je d'une voix douce, tout va bien ce passer.
Ma sœur et moi avons toujours eu cette capacité là, à lire dans les pensées l'une de l'autre, c'est pourquoi je sais en cette instant précis qu'elle est effrayée par la moisson approchante. Laelya s'assois à côté de moi, puis pose sa tête contre mon épaule. Le contact de ses cheveux aux couleurs de feuilles d'automne, chatouille mon bras nu. Je frissonne, en songeant qu'il ne fait pas bien chaud pour une nuit d'été. Laelya percevant mon frisson, attrape sa couverture, et le met autour de mes épaules. Elle à toujours été comme ça, attentive aux besoin de autres, mon adorable Laelya.
-Est-ce-que tu pourrais me lire une histoire s'il te plait Maria ? Me demande t-elle.
-Bien sur soeurette, lui répondit-je, si ça te permet de t'endormir. Laquelle ?
-Celle qui parle des animaux extraordinaires, me répond-elle aussitôt l'air ravie.
Je souris, j'étais sure qu'elle me demanderais celle-ci. J'attrape un livre à la devanture abîmée, la couverture représente toutes sortent d'animaux irréels. Normalement nous n'avons pas le droit de conserver des livres comme ça, qui viennent de l'époque ou il existait d'autre continents. Mais grand-mère adore ce genre de bouquins, et n'a jamais tenu compte de la loi, alors qu'elle sait pertinemment qu'elle risque gros en les gardant.
«La licorne est un magnifique équidé, dont le front est orné d'une corne.» Racontais-je d'une voix basse, pour ne pas réveiller grand-mère. « Très intelligent, ce doux quadrupède ne se laisse approcher que par d'innocentes jeunes filles »
Laelya pourrait très bien lire ce livre tout seule, mais nous aimons bien partager des moments comme ça. Je lis, et ma sœur écoute, attentive.
Au bout d'un moment pourtant, son attention décline et je finis par refermer le livre, puis le ranger. Le temps que je me glisse dans le lit que nous partageons Laelya et moi, elle s'est endormie. Elle aborde un visage paisible, et j'en viens à me demander si j'ai la même expression innocente quand je dors. Il est vrai que beaucoup de gens trouvent que nos traits sont exactement similaires. Pourtant, quand on nous connait bien, on en viens à discerner des différences. Les pommettes un peu moins hautes, le visage un peu plus fin, la forme du nez légèrement différente....
Je ferme les yeux, me prenant à songer à ce que serait notre vie à Laelya et moi, si le Capitole n'existait pas. Si demain à deux heures précises, nous ne devions pas nous tenir sur la place principale pour la moisson, sous la chaleur écrasante. Si chaque année depuis maintenant quatre ans, je ne risquais pas de perdre ma jumelle dans les jeux.
Je pousse un soupir, frustrée. À quoi cela me sert de rêver de l'impossible ? Juste à espérer. L'espoir est un sentiment puissant, qui nous maintient en vie. Et il me pousse à espérer que demain, un malheur ne se produise pas.
-District 1-
- Spoiler:
Toora adressa un regard langoureux à son reflet dans le miroir. Elle pouvait apercevoir Enrick , qui regardait avec envie son corps nu, pensant bêtement que qu'elle ne le voyais pas faire. Ce n'était certainement pas le plus beau garçon du district, ni le plus intelligent, mais assurément l'un des plus riches. Assis sur le lit de la jeune fille, il avait l'air a la fois anxieux et impatient.
Après avoir une dernière fois inspecté son corps parfait, Toora s'est approchée de lui, ondulant des hanches.
Il a posé des mains hésitantes sur son bassin, alors qu'elle retenais un soupir agacé. Elle détestait plus que tout les personnes manquant de confiance, ces pitoyables êtres incapables d'agir par eux-même. Son père en était un parfait exemple, incapable de résister à la fureur de ma mère. Inapte à la protéger, lorsqu'elle avais eu tant besoin de lui.
-Toora ? Murmura Enrick l'air déconcerté par la soudaine absence de la jeune fille.
Toora chassa les mauvaises pensées qui menaçaient de l'envahir en se forçant à consacrer son attention au jeune homme, dont elle trouvait l'absence de virilité flagrante. Elle pris une position lascive en se penchant vers lui.
-Alors que veux-tu faire ? Lui chuchota t-elle. ***
Des éclats de rire tirèrent Toora de son sommeil. Enroulée dans une couette de lin blanc, elle écouta longuement les cris de joies et les exclamation, dénotant que des enfants devaient jouer au ballon juste sous sa fenêtre. Quand elle me se sentie prête, elle se releva tout en gardant sa couverture enroulée autour de mon corps. Comme elle s'y attendais, Enrick était partis bien avant son réveil, laissant derrière lui quelques pièces d'or qu'il avait glissé sous l'oreiller de la jeune fille. Une délicate intention de sa part, quand on savait qu'il était tout juste bon à faire le malin pour impressionner les filles et miser de l'argent sur des paris stupides qu'il ne gagnait jamais.
Toora souleva une latte de son parquet, révélant une cache ou était déjà entassé quelques liasses de billets. Elle y glissa les pièces de Enrick, puis remis soigneusement la latte en place. Elle souris en songeant a sa mère qui devait crever d'angoisse à l'idée de ne pas pouvoir se payer une belle robe pour la moisson. Elle, avait de quoi s'en payer une dizaine maintenant. Mais elle gardait son argent pour des projets plus ambitieux.
La jeune fille s'habilla rapidement d'une tunique d'apparence assez simple. Elle noua ses épais cheveux noirs en une queue de cheval et retint les quelques mèches de cheveux qui lui tombait devant les yeux, avec des barrettes.
Elle entrouvrit ensuite sa fenêtre, et se glissa dans l'espace étroit qui lui permettait d'accéder a l'extérieur. Elle se laissa tomber souplement dans la pelouse parfaitement entretenue. Sa mère lui avait toujours dit que le district Un était le plus beau de tout les district, et qu'elle se devait de l'honorer en devenant aussi jolie que les roses délicatement ciselées, qui ornaient la façade de la mairie. À l'époque, Toora était restée émerveillée par leur beauté. Maintenant, elle les trouvaient fades et artificielles. Sans intérêt.
-District Dix-
- Spoiler:
J'arrivais devant le foyer communal à midi pile, comme me l'indiquait l'immense horloge qui ornait sa façade grise. J'avais beau avoir vécu presque toute ma vie ici, je n'arrivais pas à considérer ce bâtiment si terne comme mon foyer.
J'ai tenté de faire pivoter la poignée du portail qui barrait l'entrée de l'imposant édifice, et me suis heurtée à une résistance. Fermé à clé. J'ai esquissé un sourire amusé. Miss Patias pensait peut-être qu'elle avait le pouvoir, mais ce n'était pas un simple portail qui allait m'empêcher de passer.
J'ai entrepris de l'escalader le plus rapidement possible, puis ai couru jusqu'à la grande cour intérieur, ou tous les pensionnaires étaient déjà en rang par ordre d'arrivée.
Je me suis glissée derrière une grande fille de dix-huit ans qui était là depuis toujours, alors que Miss Patias entrait, ses talons claquant contre les dalles en métal froid. Je constatais qu'elle portait encore l'un de ses horribles châles.
Sans dire un mot, elle commença sa tournée annuelle d'inspection, qui consistait à vérifier que nous étions tous présentables pour la moisson. Je réprimais un bâillement alors qu'elle réprimandait un jeune garçon qui portait un t-shirt tout taché. Elle passa devant moi sans s'arrêter, m'accordant juste un petit reniflement méprisant. Elle avait compris depuis longtemps, qu'il était inutile d'essayer de me faire porter une robe. Mon vieux short et ma chemise blanche me convenait très bien. Et je serais venue avec mes habits les plus crasseux -ce qui convenait bien mieux selon moi- si Miss Patias n'était pas là pour vérifier que nous portions tous une tenue convenable.
-Eilee ! A chuchoté une petite voix.
Je me suis tournée vers la fillette qui venait de m'interpeller. Sann. Sann et ses longs cheveux blonds qu'elle refusait obstinément de couper, Sann et ses magnifiques yeux bleus, Sann si jeune et si courageuse, Sann qui s'était tant de fois sacrifiée pour les plus démunis d'entre nous, ma Sann, ma complice de toujours.
«Alors ?» a-t-elle articulé silencieusement. J'ai levé le pouce en l'air, et elle m'a souris de toutes ses dents. J'ai songé amusée, qu'avec sa robe rose pale, et ses cheveux tressés, on était loin de croire qu'elle faisait partie d'une bande de gamins voleur, et qu'elle en était le sous-chef. ***
Sann m'a lancé un dernier coup d’œil inquiet avant de se fondre dans la foule des spectateurs. Elle avait encore un an de répit, avant de devenir éligible. Moi malheureusement, j'étais obligée de me tenir sur la grande place à quatorze heure précise, au cas où ou mon nom sois tirée au sort.
Mais je n'étais pas inquiète. Il y avait très peu de chance que ce soit moi la tribut cette année, sachant qu'il en avait toujours qui mettait des tas de fois leur nom dans l'urne, pour pouvoir se procurer quelques tesserae.
Je chantonnais une chanson qui tournait le Capitole au ridicule, quand Marisa Suka Bercakap tapota le micro et nous demanda le silence. Elle nous déballa le discours habituel, alors que je fixais ses talons aiguille, me demandant si elle souffrait atrocement en ce moment même, ou si elle s'était fait opérer des pieds comme certain le faisait au Capitole, pour qu'ils soient adaptés à ses chaussures incroyablement étroites.
Marisa est passé au tirage au sort des garçons plus rapidement qu'à son habitude, et j'ai commencé à sérieusement stresser, parce que si je n'avais aucune inquiétude quant à la fille qui serait tirée, j'avais peur que ce soit l'un de mes petits protégés qui soit désigné. J'ai prié silencieusement pour que cette année encore, tous soient épargnés, promettant en retour de mieux respecter les lois du foyer communal.
-Téowan Dayeux, tribut masculin de la cinquante-sixième édition des Hunger Games !
Mes yeux se sont écarquillés d'horreur, alors qu'un jeune garçon aux cheveux brun en bataille et au visage blême de terreur montait sur l'estrade. Il fallait croire que Dieu ne m'aimait pas, s'il existait.
Marisa demanda à Téowan quel âge il avait- 12 ans- d’où il venait -du foyer communal- Si à son avis, ses parents seraient fier de lui de le voir représenter son district -Elle n'avait qu'à leur demander puisqu'ils étaient toujours en vie. Marisa préféra passer au tirage des filles, plutôt que poser d'autre question, tout le monde ayant compris que si Téowan s'était retrouvé au foyer communal, c'était soit parce que ces parent l'avaient abandonné, soit parce qu’ils le battaient. Pas une histoire qu'on avait envie d'entendre dans tous les cas.
-Et en tribut féminin, Eilee Davidson !
Alors qu'une rangée de fille s'écartait devant moi, j'ai songé que ma vie était une véritable malédiction.
-District Six-
- Spoiler:
Le courant d'air frais qui pénétrait par la fenêtre entrouverte m'a réveillée. Je suis descendue, vêtue d'une robe verte à bretelle, qui me donnait l’étrange impression de flotter. Laelya en possédait une identique, mais de couleur différente. Grand-mère voulait que nous soyons identifiables, et avait passé des années à tenter de nous différencier, sans grand succès. Nous avions les mêmes goûts, les mêmes avis et quasiment les mêmes réactions, si ce n'est que Laelya étant sans doute un peu plus enfantine que moi, et aussi plus agile.
Grand-mère était assise à notre petite table en chêne, lisant un gros livre. Je me suis assise silencieusement en face d'elle, l'observant attentivement. Ses cheveux argentés étaient attaché en un gros chignon, et son visage marqué par la vieillesse était concentré. Mon cœur s'est noué alors qu'elle levait les yeux vers moi, comme à chaque fois que je constatais que les rides creusaient de plus en plus son visage.
-C'est toi Laelya ? À-t-elle demandé.
À notre naissance, ma jumelle et moi étions tant semblables, que notre mère avait dû nous mettre à chacune un bracelet différent, pour pouvoir nous différencier. Seize ans ont passé, et pourtant, rien n'a changé.
-Non, mois c'est Maria grand-mère.
-Ou est ton double-face ?
J'ai réprimé un sourire. Grand-mère nous désignait toujours ainsi, rapport au fait que nous étions en permanence ensemble.
-Elle dort encore. Je crois que la moisson l'effraie.
-Si l'on m'écoutait, commença Grand-mère dont le visage c'était brusquement assombris à l'évocation de la moisson, on se serait rebellé depuis bien longtemps. Jamais ces serviteurs du diable n’auraient obtenu le pouvoir si on ne s'était pas laissé faire.
Mais personne n'écouterai jamais grand-mère. On la prenait pour une vieille folle, idéaliste et fantasque. Les pacificateurs ne l'exécutait pas pour ses propos qui dépassaient parfois les limites autorisés, car elle les faisait rire, et qu'il la pensait timbrée. Quand à Laelya et moi, nous étions une sorte d'attraction pour la population du district Six. Notre ressemblance les fascinait.
-Je sais grand-mère, je sais.
Quand on connait le passé de notre protectrice, on en vient à comprendre sa haine du Capitole. *** -Attend Maria ! Ton bracelet !
Je me suis tournée vers grand-mère qui me tendait un bracelet fin aux fils verts délicatement entrelacés. Laelya possédait le même en blanc. Le blanc avait toujours était sa couleur de prédilection, comme le vert était la mienne.
-Merci, ai-je murmuré en le glissant à mon poignet.
-J'espère que le sort vous sera favorable, nous souhaita grand-mère l'air grave, je ne voudrais pas revivre ça...
-Il n'y a pas de raison de s'inquiéter, affirma Laelya, d'un air insouciant.
Mais dès que grand-mère fut hors de vue, son visage redevient anxieux, comme ces derniers jours, lorsqu'elle croyait que personne ne l'observait. Alors que nous nous glissions dans la file d'attente, je lui ai pressé la main.
-Ne t'en fait pas, ai-je murmuré, ce ne sera pas toi.
-Ce n'est pas pour moi que je m'inquiète, m'avoua-t-elle.
Nous nous avancés dans la rangée des filles de seize ans, la plupart nous dépassaient d'une tête, et nous devions nous hisser sur la pointe des pieds pour parvenir à voir l'estrade. Amy McDover, une jolie rousse aux formes avantageuses, et le mentor actuel se tenait debout sur l'estrade, la tête haute et le regard méprisant, comme si elle se pensait au-dessus de tout le monde. À ces côté, le maire, un vieil homme sec et sévère, tentait de ramener le calme parmi la foule. Pour compléter le trio, Eclésya l'hôtesse tout droit sortie du Capitole avec ses anglaises roses pâles et sa tenue fantaisie dans les tons beiges, marrons et blanc, attendait calmement qu'on lui apporte un micro .
-Chers habitants du district Six, soyez les bienvenu, commença-t-elle lorsqu'on lui en eu enfin donné un; et aussitôt le silence se fit. Nous avons pris beaucoup de retard à cause d'une panne de train à considérablement ralentit, nous allons donc passer sans tarder au tirage au sort. D'abord les filles, cela va de soi.
Alors qu'elle plongeait la main dans l'urne remplie de papier, J'attrapais la main de Laelya, que je serais de toutes mes forces. Je pouvais sentir son pouls, rapide et régulier, rien qu'en frôlant son poignet. J'ai retenu mon souffle alors qu’Eclésya prélevait délicatement un bulletin de l’urne, incroyable qu’un si petit bout de papier, soit lié à la vie de l'un des adolescents présents sur la Grand-Place.
Quand notre hôtesse annonça le nom de la tribut tiré au sort, la main tremblante de Laelya se referma sur la mienne, comme un étau.[/font]
-District 1-
- Spoiler:
Toora eu un sourire paisible. Allongée dans l’herbe, elle contemplait le ciel, en rêvant d’autres horizons. Puis ses pensées dérivèrent vers sa mère et son visage s’assombrit. Si elle ne faisait pas ce pour quoi elle était censée être née, c’est-à-dire participer aux Hunger Games, elle savait que sa mère était capable du pire.
Dès son plus jeune âge, la jeune fille avait était éduquée comme une carrière. Elle avait suivi des cours auprès d’autres jeunes qui se rassemblaient en meute pour parler ensemble de leurs rêves et espoirs de bataille. Redoutable et impitoyable, voilà comment sa mère voulait qu’elle soit. Une vraie bête sauvage qui se repaisse de meurtre et de sang.
Les meutes ne l’avaient jamais vraiment accepté comme l’une des leurs, sans doute avaient-ils compris qu’elle était trop différente. Depuis son plus jeune âge, Toora était une jeune fille solitaire qui ne se liait pas aux autres. Elle n’avait jamais eu d’amis. Etant enfant, c’était comme si elle était transparente aux yeux de ceux qui l’entouraient. On passait devant elle sans la voir. Parfois on la reconnaissait à sa chevelure noire, si semblable à celle de sa mère, et alors les ragots allaient de bon train.
Puis elle avait grandi, et les regards avaient changés. Elle n’était plus invisible maintenant, et si les filles jalousaient sa grande beauté, les garçons eux, la désirait. Alors elle s’était mise à vendre son corps, pour gagner un peu d’argent se disait-elle. Pour combler cette sensation de vide, en elle. Toora ne voyait pas quel mal il y avait à faire comme sa mère. *** -Aie, murmura Toora.
C’est à peine si la femme l’entendis, trop occupée à ranger l’échantillon de sang qu’elle venait de prélever. Toora alla rejoindre le rang des dix-huit ans, ceux pour qui cette année était la dernière. Pour Toora aussi, mais ça n’avait pas la même signification. Les autres adolescents voulaient échapper à la moisson, elle, voulait échapper à la fureur dévastatrice de sa mère.
Donald Spartlat, le mentor du district Un, un jeune homme blond qui portait un smoking rose pour l’occasion, pris la parole. Il parlait avec une voix excitée et fluette si ridicule, que comme toutes les personnes présentes sur la grand place, Toora ne put retenir un petit rire.
Mais Toora était confrontée à un trop grand dilemme, dont elle repoussait la décision depuis trop longtemps, pour l’écouter d’avantage. Se porter volontaire et partir loin d’ici, ou rester et s’exposer à la fureur de sa mère ? Une image de sa mère la poignardant sous le coup la colère s’insinua à son esprit, et elle dut retenir un gémissement. Elle en était parfaitement capable. Elle l’avait déjà fait.
-Y’a-t-il des volontaires ?
Sursautant, Toora se rendit compte que les tributs avaient déjà étaient tirés au sort. Elle aperçut sur l’estrade une petite fille et un adolescent boutonneux. La fillette pleurait. Toora sentit une grande panique s’abattre sur elle. Que faire ? Ce porter volontaire ? Ne rien dire ? Oui, il valait mieux qu’elle se taise.
Mais en tournant la tête vers les spectateurs, Toora sentit le regard brûlant de sa mère sur elle. Et alors elle sut. Elle sut qu’elle n’aurait jamais la conscience tranquille tant qu’elle vivrait ici. Parce qu’elle serait là pour lui rappelle ce qu’elle n’avait pas fait. Pour faire de son existence un cauchemars.
-Je me porte volontaire ! [/b]
-District 10-
- Spoiler:
Pendant les quelques secondes qui on suivit l'annonce de mon nom, une multitude d'idée quand à la façon dont réagir m'on traversé l'esprit. Mais une seule revenait en boucle, me martelant le crane comme un signal d'alarme. Fuis fuis fuis fuis fuis....
Les yeux fixés sur l'hôtesse, comme une proie devant son prédateur, je restais immobile, tenant de déterminer la meilleure escapade possible. Une pression dans mon dos m'a fait sursauter. Les pacificateurs. Quatre m'entouraient, me poussant à avancer. J'étais prise au piège.
J'ai tenté de les repousser alors qui m'escortait vers l'estrade, me portant presque. Je pouvais marcher toute seule, sans tout ces crétin autour de moi, merci. Croyant que je cherchait à fuir, les pacificateurs on pointé leurs armes contre mes côtes. Message reçu.
-Alors, quel âge a tu Eilee ? Me demanda Marisa une fois qu'on m'eu hissé de force sur l'estrade.
Elle lança un regard courroucé à un des pacificateur, qui tenait toujours son arme pointé sur moi. Il s'empressa de reculer.
-Presque quatorze ans, répondit-je la gorge nouée.
J'entendis des murmures surpris dans la foule. Je faisait bien plus jeune que mon âge. De plus, la plupart des personnes présentes sur la grand-place me connaissait, mais la quasi totalité avait toujours cru que j'étais un jeune garçon insolent. Surprise les gars !
Marisa prit un air peiné. Je me contentais de fixer le sol, surtout pour ne pas voir la réaction de Sann. Elle devait être anéantie.
-Et d'ou viens tu ma chérie ? Demanda t-elle.
J'entendis à peine la question, trop occupée à penser à ce qui m'attendait là-bas. Décapitée, broyée, noyée, électrocutée.... Un tas de vision de ma propre mort ne cessait de défiler dans ma tête. Il me semblait soudain que mon imagination n'avait plus aucune limite.
-De l'orphelinat, comme moi, répondit Téowan à ma place.
On sentait à son ton qu'il était à deux doigt de craquer. Je serrais les poings, sentant soudainement la fureur m'envahir. Ce fut cette fureur qui me permit d'afficher un air impassible, voir ennuyé.
-Nous avons donc deux orphelins cette année, minauda Marisa.
-Comme c'est touchant, marmonnais-je dans ma barbe.
«Heureusement, ce sont deux orphelins. Ils ne manqueront à personne. », «C'est malheureux, mais au moins il n'y aura aucune famille en deuil » Je grinçais de dents, tentant en vain de paraître impassible face aux chuchotements de la foule. Ce qui me mettait le plus en rogne, c'était de savoir que Miss Patias jubilait intérieurement. Deux orphelins en moins, deux bouches à nourrir en moins. De l'argent en plus pour elle. Pour elle et son horrible collection de châles.
«Calme toi Eilee, tout va bien ce passer. Tu ne va pas faire bouffer son micro à l’hôtesse, ni détruire ses saloperies d'enceintes qui transmettent chaque paroles de son foutu discours Non à la place, tu va rester là plantée comme une idiote, en attendant de serrer la main d'un pauvre gosse qui n'avait rien demandé»
Un reniflement c'est fait entendre. J'ai tourné la tête vers Téowan, qui n'arrivait plus à retenir ses larmes. Sans écouter les pacificateurs qui m'ordonnait de rester tranquille, je me suis avancée vers lui pour le prendre dans mes bras. Je lui ai chuchoté des mots réconfortant à l'oreille, alors que Marisa essuyait une larme, imaginaire certainement.
-Et bien ! Ce fut l'une de mes moissons les plus émouvantes , s'exclama t-elle, la clôturant ainsi.
-District Six-
- Spoiler:
Maria Mind. Son nom se lisait sur toute les lèvres des habitants du district Six. Tous connaissaient les jeunes jumelles du district, connues pour les nombreux coups qu'elle avaient commis, abusant de leur ressemblance pour tromper la population. Chacun avait un jour ou l'autre, eu vent de leurs exploit. Escalader l'usine de fabrication de train, se faire passer l'une pour l'autre lors d'un contrôle de la population, tenter d'embarquer dans l'un des convois qui allaient en direction du Capitole, faisaient partis des nombreuses bêtises qu'elles avaient faite. Mais les deux fillettes inséparables avaient toujours une circonstance atténuante, et puis les pacificateurs ainsi que la population du district Six les appréciaient. Elles les amusaient.
Et puis le grand malheur était survenu. Leur parents, de gentils roturiers souvent dépassés par le comportement de leurs filles chéries, étaient mort, brusquement emporté par la maladie. Les jumelles, inconsolables, avaient été adoptée par une vieille dame, et l'on n'avait plus jamais entendue parler d'elles. Elles s'étaient assagis sous le poids du chagrin, disait-on. Et puis voilà qu'elles faisaient leur grand retour, le jour de la moisson. Pas vraiment la meilleure façon de se faire remarquer, se serait dit Laelya, si elle avait pu utiliser correctement son cerveau.
Mais aux lieu de ça, elle articulait silencieusement le nom de sa sœur, les yeux écarquillés d'horreur, sa main emprisonnant celle de Maria. Tout se mélangeait dans sa tête, et seule une certitude subsistait : Ce pouvait pas être Maria la tirée au sort. Pas elle qu'on envoyait à la mort. Parce qu'il était impossible alors, qu'elle reste tranquillement ici, tandis que Maria allait être expédiée enfer . Impossible qu'on la sépare de sa jumelle, sa moitié. Elle avait toujours cru qu'elles ne formait qu'un être, et rien qu'à savoir qu'elle allait lui être arrachée, elle avait l'impression qu'il lui manquait déjà une partie de son âme.
-Maria Mind ? Appela l'hôtesse d'une voix légèrement plus forte.
Cette fois ci, Maria releva la tête, elle leva sa main tremblante pour que Eclésya la repère parmi les adolescentes de seize ans. Laelya compris immédiatement que jamais sa sœur ne pourrait gagner. Elle préférerait mourir, plutôt que de tuer. Et elle aurait de toute façon bien trop peur d'affronter les autres tributs.
Alors que les pacificateurs s'avançaient pour escorter Maria, elle se sentit paniquer. Elle ferma les yeux, cherchant un moyen d'échapper à la réalité. Quand elle les rouvrit, rien n'avait changé, si ce n'est que Maria se trouvait maintenant à mi chemin de l'estrade, presque à la merci des caméras qu'on s'empresserait de braquer sur son visage blême. Et alors ce serait trop tard.
-Attendez ! S'écria t-elle. Je vous en prie attendez !
Eclésya fit signe au pacificateurs de stoppez leur marche, et se tourna vers elle.
-Que ce passe t-il encore ? Demanda t-elle surprise.
Laelya pris une grande inspiration, ignorant le regard suppliant de Maria.
-Vous vous êtes trompés de personne, affirma t-elle, ce n'est pas elle Maria, c'est moi. C'est moi que vous devez emmener. ***
Je tremble de peur. Littéralement.
Les pacificateurs on bien du mal à me ramener à ma place, il me porte plus qu'ils ne me poussent en avant. Il me laisse aux milieux des filles de seize ans qui me soutiennent tant bien que mal. Et ils emmènent Laelya. J'ai envie de hurler.
Ses yeux vert se trouble un instant lorsque son regard croise le mien, mais ma sœur reprend vite ses esprits. Elle se laisse guider par les soldats du Capitole, ses longs cheveux roux se balançant aux rythme de ses grandes enjambées . Et moi je ne peux que la regarder s'éloigner, impuissante.
Bien sur, que j'ai songé à dire la vérité. Que ma jumelle ment, que c'est bien moi Maria, et pas elle. Mais je sais très bien que le Capitole ne l'accepterais pas. Son comportement passerait pour un acte de rébellion, et alors elle serait certainement exécutée. Je préfère encore qu'on l'envoie dans l'arène, là ou elle à une chance de s'en sortir.
Une des adolescentes qui m'entourent me tapote l'épaule, avec un sourire condescend, et je me rend compte que je suis en train de pleurer, alors que des larmes me brouille la vue. Je les essuient rageusement. Laelya ne pleure pas. Et pourtant c'est elle qui se trouve sur l'estrade. Je tente de me calmer, je n'ai pas le droit de me laisser allez alors que ma sœur reste calme. Mais je n'arrive pas à me contenir, et bientôt je me retrouve à sangloter en silence, alors que Laelya répond aux questions de l'hôtesse.
Et puis je me souviens d'une règle . Une règle si vieille, et si peu utilisée qu'on à finit par ne plus la citer. N'importe quel potentiel tribut, âgé de Douze à Dix-huit ans, et souhaitant représenter son district au Hunger Games, à le droit de se porte volontaire.
Tout à coup, je sais ce qu'il me reste à faire. Un léger sourire apparaît sur mes lèvres, déconcertant les filles occupées à me consoler. Je les repousse gentiment et m'avance un peu pour que l'hôtesse et le reste de la foule puisse bien me voir. D'un seul coup d’œil, Laelya à l'air de comprendre ce que je veux faire. Je le vois à l'expression d'horreur qui devient de plus en plus visible sur son visage.
Suivant son regard, toute la population se tourne vers moi
-Je me, commençais-je d'un ton tremblant mais fort , réalisant la portée qu'allait avoir ces paroles sur ma vie, je me porte volon....
BAAAM
Un grand fracas retentit, coupant la fin de ma phrase. Laelya. Laelya venait de renverser le micro de l'hôtesse, plus précisément en lui balançant un coup de pied. Alors que des pacificateurs inquiets entourent ma sœur, elle me lance un regard mauvais et se penche en avant, tentant d'échapper à l'étreinte d'un soldat .
-Tu ne peux pas la fermer Maria !? S'écrie t-elle. Tait toi ! Ne dit plus rien pauvre idiote ! Tu n'y arrivera jamais !
Un pacificateur lui bayonne la bouche de sa main, l'empêchant de parler. Jamais un tribut n'a osé parler comme ça, pour le coup, le maire et dans tous ses états. Quand à Amy McDover la mentor, elle esquisse un sourire amusé.
-La pauvre enfant doit être sous le choc, déclare Eclésya dont on à redresser le micro , je demande à ce qu'on l’emmène directement en salle des adieux.
-District 1-
- Spoiler:
On ne se rend jamais compte d'à quel point de simple mot, peuvent faire basculer votre vie à tout jamais.
Jusqu'à ce que ce soit vous qui prononciez ses terribles paroles. C'est ce que ce disait Toora, alors qu'elle patientait dans la salle de l'hôtel de ville réservée pour les adieux. C'était d'ailleurs incroyablement inutile. Personne ne viendrait la voir. Elle n'avait aucun lien. Ni amis, ni ennemis. Même pas de famille, constata t-elle avec tristesse.
Son partenaire lui, devait recevoir une foule de monde. C'était un séduisant jeune homme de dix-huit ans. Sans doute n'avait-il jamais connu la solitude. Comme elle l'enviait en cette instant, enfermée dans la petite salle comme une prisonnière .
Son regard fut attiré par la minuscule fenêtre qui laissait filtrer un peu de lumière. Elle pourrait s'enfuir si facilement. Elle était assez fine pour se glisser dans l'étroite ouverture. Mais après ? Elle n'avait nulle part ou aller, et les pacificateur la retrouverait surement. Elle ne voulait pas finir comme ses esclaves appelés muets, à qui l'on coupait la langue.
Un sentiment de panique s'insinua en Toora, quand elle compris qu'elle n'avait aucune échappatoire. Elle glissa ses mains sous ses cuisses, pour les empêcher de trembler et ferma les yeux, essayant vainement de ne pas penser aux massacres qui l'attendait. Quoi de plus ridicule qu'une carrière volontaire, qui crevait de peur ? Une pacificatrice annonça la venue d'un visiteur alors qu'elle réalisait l'ironie de la situation. C'était sa mère. Toora était tellement surprise et en colère qu'elle ne dit pas un mot. Elle fit même comme si elle n'avait pas vu sa génitrice, fixant le papier peint d'un air imperturbable. Sa mère s'assit à côté d'elle et lui adressa un sourire rayonnant. Elle était vraiment belle quand elle sourait comme ça, même Toora ne pouvait le nier. -Je suis tellement fière de toi ma chérie, murmura t-elle en posant sa main sur son épaule. Toora ne réagit pas, mettant un point d'honneur à ne pas détourner un instant son regard du mur. -J'étais sure que tu ferais ce que j’attendais de toi, continua sa mère, je t'ai bien élevée. Toora sentit un gout métallique dans sa bouche. Elle s'était mordue la lèvre jusqu'au sang.
-Ton père serait fier de toi, susurra de nouveau mère en lui caressant le bras. -Ne parle pas de mon père ! S'écria t-elle en s'écartant d'un bond. Et ne me touche pas ! Toora sut aussitôt qu'elle aurait du se taire. Le visage de sa mère se ferma et sa main se leva, prête à frapper. La jeune fille se replia instinctivement en position défensive, prête à encaisser des coups. Mais contre toute attente, sa mère baissa la main, et un léger sourire vient flotter sur ses lèvres rouges.
-Allons ma chérie, fit-elle d'un ton condescend, tu sais bien que la meilleur défense est l'attaque. Toujours. Ce n'est que plus tard que Toora comprendrait qu'elles étaient observées, et que sa mère s'en était souvenue à temps.
-District Dix-
- Spoiler:
Je me suis à peine assise sur le canapé de la salle des adieux, qu'une fillette passe en courant devant le pacificateur qui n'a pas le temps de réagir, et se jette dans mes bras. Je serre le petit corps secoué de sanglot de Sann de toute mes force. Je l'embrasse sur le front et lui murmure des mots rassurants, mais rien ne semble la calmer. Alors je lui caresse le dos, et je m'étonne de ne pas sentir le contact de ses longs cheveux blonds. Je repousse doucement la fillette et pousse une exclamation horrifiée.
-Oh Sann ! Soupirais-je les larmes aux yeux. Mais qu'est-ce-que tu as fais ?
Les cheveux de la petite fille sont maintenant aussi cours que les miens, c'est à dire qu'il ne lui arrivent pas plus bas que le cou. Mais même avec cette coupe de garçon, Sann semble toujours aussi délicate qu'à son habitude.
-Je voulais te donnais ça, pleurniche t-elle en tendant la main.
Ce n'est qu'à ce moment là que je me rend compte qu'elle tient serré dans ses poings ses deux longues tresses. Elle a du les couper d'un coup, sans réfléchir au conséquence. C'est du Sann tout craché ça. Je ne peux m'empêcher de sourire devant sa mine coupable.
-C'est pas grave Sannou, c'est pas grave, je murmure alors qu'elle me donne une tresse.
Je la met immédiatement en sûreté, dans la poche de mon short. Ce geste suffit à calmer Sann, qui respire tout à coup plus calmement.
-L'autre c'est pour Toéwan, m'apprend t-elle (Soudainement, les larmes lui montent aux yeux), j'ai pensé qu'il aurait besoin de soutient lui aussi.
-Bien sur, lui répondit-je d'une voix douce, tu fais bien.
-Je ne sais pas comment on va faire sans toi, soupire Sann, c'est quand même toi la chef du groupe.
Et puis tout à coup, elle se remet à sangloter. Je m'accroupis devant elle et lui prend les mains.
-Tout doux Sann, je lui dit, vous pouvez très bien vous débrouillez sans moi. À partir de maintenant, c'est toi qui décide. J'étais plus jeune que toi quand j'ai pris le commandement de la bande, tu sais ? Tu te y arrivera très bien. Appliquez les règles de bases, ne volez que les personnes peu dangereuse pour vous et tout ira bien. Ce sera comme avant.
-Ce ne sera plus jamais comme avant, pas sans toi.
Je prend Sann dans mes bras, et elle pose la tête contre mon épaule. Nous restons comme ça jusqu'à que le pacificateur déclare que la visite et terminée. J'ai le cœur déchiré de laisser partir la petite fille aussi abattue, sans avoir rien pu faire pour la consoler.
S'ensuit la visite de tout les jeune garçon de notre petite bande de voleur. Eux essaye d'être fort et de ne pas pleurer, mais c'est dur. Perdre deux membres du groupe dans la même journée est une rude épreuve, pour ces orphelins qui on déjà perdu leur famille. Ils me font promettre de faire tout mon possible pour gagner et déjà ils doivent s'en aller. J'en entend certain éclater en sanglots en sortant. C'en est trop.
Je me laisse glisser contre le mur, en pleurs, certaine que personne d'autre ne viendra. Mais voilà que Miss Patias débarque. Elle se campe devant moi, l'air déterminée.
-Ça pour une surprise, je lâche avec le peu de morgue qui me reste.
-Ça suffit Eilee, annonce sèchement Miss Patias en resserrant son châle autours de ses épaules, je ne suis pas venue pour me disputer avec toi.
-Vraiment ?
Miss Patias ignore mon commentaire et s’accroupit à mes côtés.
-Je ne t'aime pas Eilee, affirme t-elle, tu ne fais que faire des bêtises, tu passe ton temps à me créer des ennuis à force de voler les gens.
-Je croyais que vous n'étiez pas venu pour vous disputez, je marmonne.
-Je ne t'aime pas, mais je te respecte.
Bouche-bée, je me demande un instant si la directrice de l'orphelinat se moque de moi, pourtant elle à l'air sérieuse. J'éclate de rire , mal à l'aise.
-Ce n'est pas une blague Eilee, je te respecte car malgré tout les malheurs que tu as subit, tu continue à te tenir debout et à te battre. Une battante, voilà ce que tu es. Et c'est pour ça que je sais que tu peux gagner.
Je suis tant surprise que la seule personne qui croit vraiment en moi sois Miss Patias, que je ravale le commentaire sarcastique que je m’apprêtais à lancer. La directrice, seule personne que je craignais vraiment jusqu'alors, me tapote l'épaule, puis se lève et s'éloigne d'une démarche théâtrale.
-Merci, je murmure.
-District Six-
- Spoiler:
Je suis la première visiteuse à arriver à l'hôtel de ville , le pacificateur me demande mon nom pour le noter sur le registre. Je ne savais même pas qu'ils avaient un registre.
-Mar.... Laelya. Laelya Mind.
Prenant mon hésitation pour du trop plein d'émotion, le pacificateur me laisse rentrer, en me lançant tout de même un regard méfiant.
Laelya est assise sur le canapé, les jambes repliées contre elle, le regard dans le vague. J’attends que le pacificateur ai fermé la porte pour me précipiter vers elle. Elle m'adresse un vague sourire avant que je ne la serre fort dans mes bras.
-Tu es folle, je lui murmure, complètement dingue.
-Non, me contredit-elle, absolument pas. J'aurais était folle, si je t'avais laissée partir.
Je me détache d'elle, les sourcils froncés.
-Bien sur que non ! M'exclamais-je en croisant les bras, tentant de camoufler mes mains tremblantes. Tu n'aurais jamais du t'interposer !
-Tu ne survivrais pas une minute, affirme Laelya d'un ton calme, pas avec les machines à tuer qu'ils lâchent dans l'arène.
-Toi non plus ! On est pareil Laelya ! On à la même force physique, la même agilité !
Mes yeux se remplissent de larmes, et tout à coup, je ne peux plus supporter la vision de ma jumelle, si calme et si sure d'elle, alors que dans mon esprit règne un chaos sans pareil. Je lui agrippe le bras, la forçant à me regarder dans les yeux, et lui dit :
-Tu as de grande chances de mourir, tu en es consciente au moins ?
-Bien sur, me répond-elle avec un sourire triste.
Je pousse un cri de frustration alors que des larmes amères coulent sur mes joues. J'aurais voulu que Laelya se mette à pleurer, qu'elle regrette son acte stupide. À la place de quoi elle reste zen, l'air même assez fière de son geste. Je ne peux pas la laisser faire. Elle va droit à la boucherie et ne s'en rend même pas compte. Je me redresse soudain, une idée nouvelle dans la tête.
-Écoute Laelya, on va échanger nos vêtements. Ils n'y verront que du feu, je te le promet.
Toujours avec cet air de confiance tranquille que je ne lui connaissais pas, ma sœur secoue la tête.
-Non Maria, je n'ai tout de même pas fait tout ça pour rien. Et puis nous sommes filmés de tout de manière, continue t-elle, coupant cour à mes protestations.
Je tourne la tête vers l'endroit qu'elle m'indique. En effet, une camera est camouflée dans un coin de la pièce, tellement minuscule qu'elle en est presque invisible. Je serre les poings de rage, on ne peut même pas se dire en revoir sans être espionnées.
-Il va falloir t'y faire Maria, me dit Laelya d'un ton condescend, ce qui va sans dire, fut le clou de ma crise de nerf.
-Je ne les laisseraient pas ces tarés te détruire ! M'emportais-je. Jamais !
-Il ne me détruiront pas, affirma t-elle, je suis trop forte pour ça. Et puis toi Maria, tu pourra toujours avoir d'autres relations, continua t-elle calmement, mais moi je n'aime que toi. Les autres ne sont que des hypocrites.
Ces mots me firent un choc,
-Et grand-mère ? Protestais-je.
-Et grand-mère aussi bien sur, mais nous savons toute les deux qu'elle va mourir dans peu de temps. Toi tu est encore jeune.
-Mais toi aussi ! On à exactement le même âge au cas ou ou tu l'aurais oublié !
Laelya n’eut pas le temps de répondre, le pacificateur passa sa tête par la porte entrouverte pour nous annoncer qu'il restait cinq minutes. Tremblant de tout mes membres, je me serrais contre Laelya, qui posa sa tête contre mon épaule, serrant ma main avec force.
-Je suis désolée, je murmure précipitamment, je voulais pas m'énerver, je voulais pas, je te jure. Mais je ne veux pas que tu meurt, je...
Je m'interrompt, sentant un larme glisser sur mon cou, et me rend compte que Laelya pleure en silence. Je me met à sangloter, alors que le pacificateur nous demande de nous séparer car le temps des adieux est écoulé.
-Dit moi que tu va faire tout ton possible pour rester en vie ! Je la supplie. Promet le moi !
Laelya plante ses yeux verts dans les miens.
-Je te promet.
Prise d'une impulsivité soudaine, je détache mon bracelet vert de mon poignet et le noue au sien. Laelya fait de même avec le sien, délicatement tressé de fils blancs. Alors que le pacificateur me pousse vers la sortie, je lui souris une dernière fois et lui crie :
-Bonne chance ! N'oublie pas que je t'aimerais toujours, quoi que tu fasse !
SUITE P 4
à toi qui a lu, ce serait gentil de laisser un commentaire, même tout pourri. J'ai posté cette fiction pour la partager, mais aussi pour avoir des avis, même négatif. Je préfère un lecteur qui me dis que j'écris comme un m**** plutôt qu'un lecteur invisible. Mon but n'est pas d'avoir 20 000 commentaires, je veux juste des avis
Dernière édition par loukat le Dim 11 Mai - 12:53, édité 32 fois | |
| | | elicul25 Tue Cato
Messages : 707 Date d'inscription : 10/08/2012
| Sujet: Re: appearances are deceptive Lun 4 Nov - 18:07 | |
| J'aime beaucoup ! Je viendrais lire la suite | |
| | | loukat Candidat du District
Messages : 133 Date d'inscription : 24/10/2013 Age : 27
| Sujet: Re: appearances are deceptive Lun 4 Nov - 20:50 | |
| Merci ! | |
| | | -Shell- Chante pour Rue
Messages : 536 Date d'inscription : 19/06/2013 Age : 28 Localisation : Dans une Arène, en train de galérer pour survivre
| Sujet: Re: appearances are deceptive Lun 4 Nov - 21:59 | |
| J'aime beaucoup aussi, une petite préférence pour la fillette du District Dix, pour une fois que les héroïnes ne sont pas des bombes atomiques ! Par contre, j'ai moins accroché pour celle du District Six, bien que ce soit bien écrit ça m'a rappelé la relation Katniss-Primrose, du coup ça fait un peu déjà vu ! Je lirais la suite en tout cas, envie de savoir ce qu'il va se passer | |
| | | -Shell- Chante pour Rue
Messages : 536 Date d'inscription : 19/06/2013 Age : 28 Localisation : Dans une Arène, en train de galérer pour survivre
| Sujet: Re: appearances are deceptive Lun 4 Nov - 22:01 | |
| J'aime beaucoup aussi, une petite préférence pour la fillette du District Dix, pour une fois que les héroïnes ne sont pas des bombes atomiques ! Par contre, j'ai moins accroché pour celle du District Six, bien que ce soit bien écrit ça m'a rappelé la relation Katniss-Primrose, du coup ça fait un peu déjà vu ! Je lirais la suite en tout cas, envie de savoir ce qu'il va se passer | |
| | | loukat Candidat du District
Messages : 133 Date d'inscription : 24/10/2013 Age : 27
| Sujet: Re: appearances are deceptive Mar 5 Nov - 17:28 | |
| Merci ! Oui j'avais peur que ça fasse cette effet là, mais je pense que tu va être surprise par la tournure que va prendre l'histoire | |
| | | loukat Candidat du District
Messages : 133 Date d'inscription : 24/10/2013 Age : 27
| Sujet: Re: appearances are deceptive Mar 3 Déc - 19:11 | |
| Moissons postées ! | |
| | | -Shell- Chante pour Rue
Messages : 536 Date d'inscription : 19/06/2013 Age : 28 Localisation : Dans une Arène, en train de galérer pour survivre
| Sujet: Re: appearances are deceptive Mar 3 Déc - 20:45 | |
| - District 10:
J'aime vraiment beaucoup son personnage, enfin même si pour l'instant on ne connaît pas grand chose d'elle, déjà j'ai toujours aimé les filles aux cheveux courts, alors si en plus de ça c'est une voleuse ... :3
- District 6:
J'ai bien aimé le rapprochement que tu as fait entre le petit bout de papier qui contient une vie entière, c'est joliment dit. Je peux pas encore dire grand chose sur les jumelles, mais bon je pense que tu te doute que les personnages principaux féminins n'ont jamais été ma tasse de thé :PJ'attends la suite !
- District 1:
Une Carrière, ça, j'aime ! Par contre, Est-ce normal que tout le personnages principaux soient des filles ? une question de préférence je suppose, non ? enfin je dis ça, en ce qui concerne il s'agit toujours de garçons donc bon ... J'apprécie vraiment le fait que tes personnages ne soient pas des héros, qui n'ont rien à se reprocher. L'effet inverse est tellement barbant à lire !
| |
| | | loukat Candidat du District
Messages : 133 Date d'inscription : 24/10/2013 Age : 27
| Sujet: Re: appearances are deceptive Mer 4 Déc - 19:12 | |
| Merci ! Oui, Eilee est le personnage dont j'ai le plus de "plaisir" à écrire l'histoire. Je comprend pour les jumelles, mais tu verra que leur histoire n'est finalement pas tant à l'eau de rose que ça. Pour les personnages, j'ai vraiment du mal à écrire les points de vue de garçons, j'arrive plus facilement à créer des personnages féminins, mais ce n'est pas pour autant que mes histoires sont niaises. Oui je suis totalement d'accord ! Je trouve ça insupportable les personnages parfait | |
| | | JamesBond007Skyfall Chasse avec Gale
Messages : 27 Date d'inscription : 26/01/2013 Age : 25 Localisation : Sur le dos de Smaug, à hurler comme une imbécile
| Sujet: Re: appearances are deceptive Mer 4 Déc - 20:07 | |
| J'aime beaucoup ! Tu écris super bien, mais pour le coup, j'ai préféré Eilee, j'adore les voleuses ^^. En tout cas je viendrais lire la suite/fin... Juste une question, vas tu faire les autres tributs ou t'intéressera-tu juste a ceux là ? | |
| | | loukat Candidat du District
Messages : 133 Date d'inscription : 24/10/2013 Age : 27
| Sujet: Re: appearances are deceptive Mer 4 Déc - 20:31 | |
| Merci beaucoup ! Et bien ils y aura d'autres personnages centraux, mais pas forcément des tributs, et c'est tout de même ces trois là qui seront les plus importantes | |
| | | -Shell- Chante pour Rue
Messages : 536 Date d'inscription : 19/06/2013 Age : 28 Localisation : Dans une Arène, en train de galérer pour survivre
| Sujet: Re: appearances are deceptive Mer 4 Déc - 23:34 | |
| Bien sur, je garde mon point de vue subjectif pour moi, tout peut changer ! Oui, ce serait bien que les personnages aient tous une petite place, sans avoir forcément d'importance (car je sais à quel point c'est compliqué d'impliquer 24 :3) Mais ouala quoi ! *argumentation de choc !* Bref, à quand la suite ? | |
| | | loukat Candidat du District
Messages : 133 Date d'inscription : 24/10/2013 Age : 27
| Sujet: Re: appearances are deceptive Jeu 5 Déc - 17:58 | |
| Et bien, dès que j'ai le temps, c'est à dire certainement ce week-end (: | |
| | | -Shell- Chante pour Rue
Messages : 536 Date d'inscription : 19/06/2013 Age : 28 Localisation : Dans une Arène, en train de galérer pour survivre
| Sujet: Re: appearances are deceptive Lun 9 Déc - 20:48 | |
| J'ai attendu ce week-end, ça va pas le faire hein ! | |
| | | loukat Candidat du District
Messages : 133 Date d'inscription : 24/10/2013 Age : 27
| Sujet: Re: appearances are deceptive Mar 10 Déc - 17:19 | |
| Tu veux te battre c'est ça !!? - Spoiler:
Je rigole ma petite Shell :3 Je suis vraiment désolée, mais le dimanche je me suis levée avec un sale mal de crane ouuuh on se demande pourquoi et j'ai vraiment pas eu le temps d'écrire avec tout les devoirs que j'ai. Mais promis je poste le plus vite possible !
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| | | -Shell- Chante pour Rue
Messages : 536 Date d'inscription : 19/06/2013 Age : 28 Localisation : Dans une Arène, en train de galérer pour survivre
| Sujet: Re: appearances are deceptive Mar 10 Déc - 18:28 | |
| Mal de tête le dimanche matin ? Huuum ça sent la soirée arrosée ça ! Tu assume pas, c'pas bien Pas de soucis, je serai là pour lire quand ça sera posté | |
| | | loukat Candidat du District
Messages : 133 Date d'inscription : 24/10/2013 Age : 27
| Sujet: Re: appearances are deceptive Mar 10 Déc - 18:35 | |
| Ce n'est absolument pas mon genre ok ? :p Ooooh merci t'est un amour | |
| | | -Shell- Chante pour Rue
Messages : 536 Date d'inscription : 19/06/2013 Age : 28 Localisation : Dans une Arène, en train de galérer pour survivre
| Sujet: Re: appearances are deceptive Mar 10 Déc - 18:57 | |
| Je sais je sais (mais j'espère que ça sera bientôt quand même) | |
| | | loukat Candidat du District
Messages : 133 Date d'inscription : 24/10/2013 Age : 27
| Sujet: Re: appearances are deceptive Mar 10 Déc - 21:50 | |
| Oui oui, là je suis en train d'écrire la suite de Toora Mais les moissons sont vraiment un chapitre important pour plusieurs des filles, donc je veux que ce soit bien fait | |
| | | -Shell- Chante pour Rue
Messages : 536 Date d'inscription : 19/06/2013 Age : 28 Localisation : Dans une Arène, en train de galérer pour survivre
| Sujet: Re: appearances are deceptive Mar 10 Déc - 21:57 | |
| Je comprend ! Si t'as besoin d'aide hein ... :3 | |
| | | loukat Candidat du District
Messages : 133 Date d'inscription : 24/10/2013 Age : 27
| Sujet: Re: appearances are deceptive Ven 13 Déc - 23:49 | |
| Suite de la moisson d'Eilee postée ! | |
| | | -Shell- Chante pour Rue
Messages : 536 Date d'inscription : 19/06/2013 Age : 28 Localisation : Dans une Arène, en train de galérer pour survivre
| Sujet: Re: appearances are deceptive Sam 14 Déc - 10:56 | |
| J'aime beaucoup Eilee, son personnage est très complexe et je le dirais jamais assez: j'adore le fait qu'elle soit garçon manquée ! de plus elle n'a aucune pensée "cheucheute" de petite fille fragile comme il y en a beaucoup ici. Son partenaire a l'air aussi intéressant, j'attends de voir comment tu le fais évoluer ! | |
| | | loukat Candidat du District
Messages : 133 Date d'inscription : 24/10/2013 Age : 27
| Sujet: Re: appearances are deceptive Sam 14 Déc - 12:05 | |
| Merci ! Oui, je dirais qu'elle est le contraire de la petite fille gnangnan toute mignonne, et je te rassure, ce n'est pas non plus l’héroïne parfaite | |
| | | -Shell- Chante pour Rue
Messages : 536 Date d'inscription : 19/06/2013 Age : 28 Localisation : Dans une Arène, en train de galérer pour survivre
| Sujet: Re: appearances are deceptive Sam 14 Déc - 14:30 | |
| J'ai remarqué aussi ! J'arrive bien à me la représenter, pourtant il me semble pas que tu ais fait de description physique :') Dis, vas-tu raconter d'autres Moissons ? | |
| | | loukat Candidat du District
Messages : 133 Date d'inscription : 24/10/2013 Age : 27
| Sujet: Re: appearances are deceptive Dim 15 Déc - 13:59 | |
| Non, pas encore En fait c'est parce que je sais toujours pas comment il sera physiquement Oui, celle des jumelles aussi, parce que pour l'instant on ne sait pas qui a était tirée au sort | |
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| Sujet: Re: appearances are deceptive | |
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