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| Les 27e Jeux de la Faim... | |
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Auteur | Message |
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Warms Tribut
Messages : 170 Date d'inscription : 22/06/2013 Age : 26
| Sujet: Les 27e Jeux de la Faim... Jeu 27 Juin - 23:29 | |
| Bonjour! Je viens de commencer une nouvelle Fiction sur une session des Hunger Games en France! Voilà, bonne lecture! C'est ma première, donc n'hésitez pas à m'envoyer des critiques, vous m'aiderez! Bonne lecture! - Chapitre I - Livre d'Histoire:
Je prend de mes mains moites mon livre. Il était placé discrètement entre mon Drap-housse et mon matelas, coincé au dessus des lattes. Il était caché ici pour éviter que la Police Nationale ne vienne me le prendre à la prochaine visite de routine où ceux-ci fouillent quelques maisons au hasard afin d'éviter tout débordement. Tout objet confisqué pouvant faire penser à un objet de « libre penseur » pouvait amener directement le coupable « A l'emprisonnement ferme sans possibilités de libération ou bien, dans les cas plus grave, à une mise à mort pendu par le cou jusqu'à ce que la mort s'en suive », tel que disait notre nouveau Maire, visiblement très à cheval sur les règlements énoncés par notre Président, une dizaine d'années auparavant. Nous vivions comme de faibles pauvres. Sans un sou, sans un morceau de viande, sans un seul moyen de locomotion. Après tout, pour parcourir les 5 kilomètres de notre village, nos pieds et nos jambes suffisaient nettement !
Je vais toujours au même endroit : la forêt. Elle n'est pas grande mais, elle, elle n'est pas surveillée et elle a le mérite d'être proche de notre bonne vieille maison. Je peux dire et faire ce que je veux. Mais je doit cependant tenir ma langue. Jamais, Ô non jamais je ne pourrai être certain d'être seul. Nous ne sommes jamais à l’abri : quelques gardes de la Police Nationale peuvent apparaître dans cet endroit paisible en un instant et te prendre sur le fait. Je risque vraiment beaucoup, il est d'une importance capitale que je fasse bien attention.
Cependant, je peux toujours sortir mon livre loin des regards indiscrets, mais toujours en vérifiant aussi loin que mes yeux le peuvent que je suis bien seul dans la Forêt. Ce livre est magique : Il parle d'un temps moyenâgeux, où l'homme était remplis de joie, de fête. D'un pays tout entier accueillant des milliers de voyageurs dans le pays des libertés. C'était ça, la France. Aujourd'hui, nous ne sommes plus qu'un champ de ruine, rouillée depuis des siècles par des guerres interminables. Nous les avons regrettés. Oh ça oui ! Nos parents, de par leurs guerres et leurs révoltes, nous ont légué la mort : les Jeux de la Fin, jeux dans lesquels nous, leurs enfants, se battent à mort pour un peu de richesses, un peu de pain, un peu de riz...
La France du Nord – la France du Sud n’existant plus, la guerre ayant tout ravagé - était dispersé en 6 départements, appelés départements périphériques, comme pour nous rappeler que nous étions des moins que rien, et Département Majeur, autrement appelé Capitale. Cette capitale était également le siège du Président : Paris. J'avais lu dans mon livre qu'autrefois Paris était en lui-même était appelé « Île-De-France » et que le nom de Paris venait de la Capitale de France. Pour bien vous situer, aucune ville aujourd'hui ne porte de nom mais le Département en lui-même se nomme Paris.
Je pouvais rester des heures devant mon livre, admirer les images, les mots, les nombreux paragraphes. Me disant avec plaisir qu'un jour je pourrai peux-être, moi aussi, trouver la saveur de la liberté. Nous sommes loin de ce jour en tout cas. Il est presque midi et je dois y aller : aujourd'hui est le jour de la Moisson. Je cours vers nôtre maison – ou ce qu'il en reste – et me prépare. Je me lave, m'habille avec mes plus beaux vêtements et me dirige vers les trains, sans oublier de garder, caché secrètement dans ma malle, mon livre. Des centaines de wagons étaient là, devant nos gros yeux émerveilles, bien que ces wagons nous menaient droit vers la mort et le chaos.
Après les nombreuses révoltes endurées par le Gouvernement, celui-ci avait décidé d'organiser des jeux télévisés obligatoires, dans lesquels les Départements Périphériques offraient en tribut deux filles et deux garçons, âgés chacun de douze à dix-huit ans pour les amener au Département Majeur où ils seront transférés dans une arène, dans le but de se combattre jusqu'à la mort. L'unique vainqueur, couvert de richesse, rappellera ainsi à tous à quel point ce gouvernement est généreux et clément.
Nous arrivâmes au lieu d'appel du Département Périphérique – le mien -. J'ai l'âge de participer aux Jeux de la Faim, cela fait deux ans que j'y participe, je connais parfaitement l'organisation. Je me souviens de la Terreur de ma première Moisson. Nous sommes séparés en 6 groupes par rapport à notre âge et à notre sexe. Les plus jeunes hommes devant, à droite. Les plus jeunes filles devant, à gauche. Les plus vieux hommes au fond, à droite. Les plus vieilles filles au fond, à droite. Nous avons attendus quelques minutes. Tout était étrangement très rapide. L'arrivée des mentors, du maire et de Lucy Saquet – la Dame qui organisait la tournée – s'enchaînent plutôt rapidement. Nous attendons, un peu... Puis enfin, malheureusement, Lucy s'approche du micro, placé au centre de l'estrade et entâme sa triste phrase habituelle : « Bienvenue, bienvenue à la 27e Édition des Jeux de la Faim et puisse le sort vous être favorable ! »
- Chapitre II - Moissonnage:
J'échange un rapide regard complice avec une jeune fille de mon âge à l'opposé de la Place alors que Lucy Saquet continue de lire la feuille, tel que le programme le demandait. Je connais cette jeune fille depuis nos premiers Jeux de la Faim et nous nous parlons que lors de ces « Événements ». Comme chaque année, Lucy commence par lire le traditionnel message de propagande, disant à quel point le Gouvernement est merveilleux et nous sauve de la mort à laquelle nous aurions été convié si la nouvelle loi des Jeux de la Faim n'aurait pas été accepté. Elle continue ensuite en annonçant calmement sous nos yeux mouillés de futurs larmes : « Bien, comme toujours, les Femmes d'abord ». Elle s'approche ensuite des deux grosses boules en verre où sont placés, conformément à la règle, des papiers d'égales longueurs et épaisseurs. Elle place sa main dans celle-ci et mélange l'ensemble des petites feuilles pliées. Elle en sort une seule feuille, retourne au centre de la scène et annonce le nom de la première tribut : « La première tribut du Département Périphérique 4 est... Elise Maillard ! ».
Je regarde partout du côté des filles pour savoir qui était celle venant d'être appelé à mourir. Il se trouve que c'est une petite fille maigrichonne, entourée de quatre ou 5 gardes de la Police Nationale. Elle n'est pas prête pour participer aux jeux. J'en ai presque honte de ne pas courir et ne pas pouvoir me porter volontaire. Un homme ne peut se porter volontaire que si un autre homme vient d'être tiré au sort. Il ne peut pas être à la place d'une fille. Elle paraissait déboussolée lorsqu'elle se dirige vers Lucy pour que celle-ci l'accompagne jusqu'aux siège des tributs où Elise s'assit, l'air triste.
Cette fois, Lucy se dirige vers la deuxième boule. Je suis stressé, comme tous les hommes. J'adresse un dernier regard à la même jeune fille avant le moment final... Lucy approche sa main très doucement. Vous ne pouvez pas vous rendre compte à quel point ce moment est stressant. Vivre ou mourir, après tout, voilà mon raisonnement. Elle met sa main dans la boule et en sort un bout de papier presque aussi rapidement ! Elle l'ouvre et annonce : « Le premier tribut du Département Périphérique 4 est... Vincent Mazé.
Il se passe dès lors un certain moment, je dirais six secondes avant que l'on me pousse par le dos. Cinq gardes de la Police Nationale m'entourent déjà pour m'accompagner vers la scène. C'est fait. Voilà, je suis moissonné. Je suis dès lors prisonnier du Gouvernement. Je suis condamné à la mort. Il est long, très long le moment où je m'avance vers la scène, des centaines de regards impuissants sont tournés vers moi. Je prie le ciel d'avoir un jeune homme qui puisse se porter volontaire pour moi. Je rêve en vain.
Je vois Lucy me tendre la main d'un geste vif pour m'accompagner jusqu'aux sièges des tributs. Le temps paraît long. Je suis en train de vivre mes derniers moments de pauvres libertés. Je ne suis plus rien à ce jour, juste un pion, un chien que l'on condamne à la piqûre fatale.
Il fallu attendre encore un instant pour que tous les gardes de la Police Nationale se remettent en place. Lucy se redirige alors vers la boule de verre des filles et en sortit un bout de papier presque aussi lentement que précédemment. Il s'agissait d'Emma Pole, une jeune fille de quinze ans, plutôt grande mais très maigre. Elle parait cependant intelligente, mais elle a très peur. On peut voir à trois kilomètres que des larmes vont tomber de ses yeux.
Lucy avait hâte de terminer, elle se dépêche à piocher le dernier des tributs du département périphérique 4. A notre grande surprise, et surtout à notre grande tristesse, le tribut sélectionné est Thomas Maillard, le frère d'Elise Maillard. Il suffisait alors de croiser le regard de leur mère pour comprendre rapidement que tout s'est effondré autour d'elle, elle ne mit pas longtemps à verser de vives larmes. Elle voulait cependant éviter le regard de ses enfants. Comment vivre quand on perd l'ensemble de sa famille ? Quant à Lucy, elle se dépêcha de terminer son programme en déclarant : « Eh bien, eh bien... Un dramatique rebondissement... Bien dramatique... Enfin ! Nous tenons dans nos mains nos quatre sélectionnés. Les tributs sont : Elise et Thomas Maillard, Vincent Mazé– Je baisse les yeux en entendant mon nom – et Emma Pole ! »
Les gardes de la Police Nationale nous poussent alors tous les quatre dans la Mairie. Nous étions maintenant pris au piège, moissonnés. S'en était fini. On nous enferma dans de petites salles et j'y reste figé un instant, voyant tous ces objets. Je n'avais jamais vu tant de Luxe, vous verriez ce lit et ces vêtements de soie... Sans parler de toute cette nourriture... La porte s'ouvre, je me tourne, je vois ma mère et ma sœur.
Ma mère a peux-être l'air d'une vieille femme mais elle n'a que quarante ans. Quant à ma sœur, elle est trop jeune pour participer aux jeux, elle n'a encore que dix ans et ne comprend que très peu ce qu'il m'arrive. La porte se ferme et l'un des gardes, toujours présent dans la salle, nous dis : « Vous n'avez qu'une minute ». Je me suis dirigé en premier vers ma sœur. Je lui dis que tout va aller, que tout va très bien aller. Que je vais vivre. Je ne reste que très peu de temps avec elle, assez cependant pour lui prouver que je l'aime. Je reste plus longtemps avec ma mère qui elle est totalement sous le choc. Je lui demande de rester forte, je n'ai pas le temps d'en dire plus, la porte se ferme déjà sur eux. Je ne les verrais plus jamais, jamais.
On me laisse dormir dans la Mairie, la porte fermée à clé et la fenêtre souillée de petits barreaux de fers. Je me dis que demain sera une horrible journée : je vais quitter mon département natal vers la mort. Je prend un certain temps pour regarder les informations du Département Majeur – où il y a légèrement un peu plus de propagande -. Ils parlent des Jeux de la Faim comme un simple événement sportif. L'un des deux présentateurs lance en s'adressant à l'autre présentateur avec un léger sourire aux lèvres : « La pêche a été plutôt bonne cette année. Nous avons beaucoup d'enfants de 12 et 13 ans mais aussi énormément beaucoup de jeunes gens de 16 à 18 ans. Les jeux de cette année vont être féroces, n'est-ce pas ?»...
- Chapitre III - Le Mentor:
Je me réveille dans la Mairie sous une chaleur écrasante. On m'a ouvert les fenêtres tout en laissant les barreaux et on m'a poser quelques fruits - pommes, poires et pêches – sur la petite table de chevet accompagnés d'un mot et d'une petite montre à gousset. On reconnaît sur le petit mot l'écriture de Lucy. Elle avait tout appris dans le Département Majeur. On peut reconnaître la différence entre l'écriture d'une personne vivant dans un Département Périphérique d'une personne vivant dans le Département Majeur. On apprend pas à écrire de la même façon partout. Le Gouvernement veut montrer la différence entre les deux mondes. Ça commence par l'écriture, ça continue par la nourriture et ça se termine par les Jeux. Sur ce mot, Lucy a écris le plus proprement possible : « Très cher Vincent, veuillez me retrouver dans la salle de conférence de la Mairie, votre porte est ouverte, quelques gardes vous escorterons jusqu'au lieu d'attente. Veuillez arriver à l'heure, c'est à dire : 10h30 au plus tard. Soyez habillé convenablement, ne jeûnez pas. » Elle l'avait ensuite délicatement signé et parfumé.
Je suis cette lettre mot pour mot. Je regarde la montre à gousset, il est exactement 9h27. J'ai donc assez de temps pour me préparer. Je mange les fruits qui me sont proposés et ouvre l'armoire, placée à côté de la porte de la chambre. J'en sort un costard bleu et blanc, il est déjà 10h15. Il me reste quelques minutes où je m'allonge une dernière fois dans ce bon lit chaud. Je pense à ce qui m'est arrivé la veille, et je pense à ce qu'il va m'arriver dans les jours qui vont suivre. Il est déjà 10h25 et je sors de la pièce. Lucy n'avait pas menti : six gardes de la Police Nationale m'attendaient patiemment. Lorsqu'ils me voient sortir, ils m'entourent et me guident à travers les murs de la Mairie. J'arrive dans la salle de conférence, aménagée pour l'occasion d'une salle de Télévision géante entourée de plusieurs canapés qui m'ont l'air bien confortables. Lucy est là, elle est accompagnée de cinq autres personnes que je ne connais pas, que je n'ai jamais vu. Il y a également les trois autres tributs.
Je suis en retard ! Je salue les adolescents, je remarque les yeux rouges de Thomas qui a visiblement pleuré quelques minutes auparavant. Il protège sa petite sœur qui elle reste serré à son épaule, méfiante. Je salue également Lucy et les autres adultes, je m'assois sur les canapés. Lucy se lève et entame son baratin habituel, celui qu'elle doit lancé à tous les autres tributs morts avant nous : « Bien, je vous explique le programme pour la prochaine semaine, dit-elle en souriant. Nous partirons d'ici à 17 heures. Vous remarquerez que le train n'ira pas vite. Le Gouvernement tiens à ce que tous les tributs arrivent à dix minutes d'intervalle. Vous habitez plutôt loin du Département Majeur et nous devrons être arrivés demain dès 11h. Des questions sur ce point ? » Les différents tributs et moi-même ne bougeons pas d'un centimètre notre bouche. Lucy continua alors sur sa lancée : « Les personnes que vous voyez derrière moi, se sont vos stylistes et votre Mentor. Vous allez mieux faire connaissance après. Vos stylistes vous ont déjà été attribués. Quant à votre Mentor, il est le même pour vous tous. Vous aurez également un deuxième styliste qui vous attendra directement à Paris, des questions ? » Comme pour sa première question, aucun de nous n'a osé prendre la parole. Elle termina : « Bien, je vous laisse avec votre Mentor. Les gardes iront vous chercher pour nous amener jusqu'aux trains dans quelques minutes ».
Lucy sortit de la pièce d'un pas rapide, mais toujours avec sa grande classe habituelle. Nous nous sommes tournés rapidement vers notre Mentor. Celui-ci tenait – si on peut dire le mot « tenait », en fait, c'est à peine s'il tenait sur ses deux jambes – près d'un canapé vide, un verre de Rhum à la main. Il tourne autour de ce canapé en nous dévisageant puis s'assoit sur celui-ci, tout en nous disant : « Mes Félicitations ! ». Croyez-moi, à l'entendre, nous pouvons déjà compter le nombre de verres qu'il venait de s'enfiler, une puanteur atroce sortait de sa bouche. Il continua : « Bien, débutons. Vous allez être vingt, dans quelques jours, il n'en restera qu'un. Vous regardez les Jeux de la Faim depuis votre naissance, vous connaissez le système. Acceptez donc la probabilité de votre mort imminente et acceptez de comprendre au plus profond de vous même que je ne pourrais rien faire pour vous aider. Tout ce que je peux vous conseiller, c'est de ne pas faire de feu et de trouver vite de l'eau et un endroit chaud. »
Les trois autres tributs et moi-même nous sommes envoyés des regards complices. Notre Mentor continua : « Cependant, je prendrais le ou la meilleure de vous lors des notations du Jury. Je vous laisse avec vos stylistes, je vais chercher des rafraîchissements ». En voulant se lever, il trébuche et frôle de peu la table en bois. Les stylistes prennent à part leurs tributs. Je tombe sur une femme charmante, pas trop maquillée. Elle s'approche et me dis « Je suis navrée de ce qui t’arrive ». Elle me mit directement en grande confiance puis m'annonce la couleur : « Je ne veux pas quelque chose de sublime, je ne veux pas quelque chose d'horrible, je ne veux pas de robe, je veux quelque chose de simple. Tu es simple, tu feras sensation. » Nous sommes sur la même longueur d'Onde. Grâce à elle, j'ai peux-être une chance, au moins, de marquer quelques personnes.
Nous parlons encore quelques instants avant que Lucy ne vienne nous demander de la rejoindre. Il était déjà venu le temps d'aller dans les trains. Une dizaine de Gardes nous entourent déjà, prêts à nous escorter vers les trains. Les choses sérieuses commencent ici, l'abattoir est au bout de ce trajet.
- Chapitre IV - La Chaîne de la Faim:
Nous étions rapidement arrivé au train. Il y avait dans celui-ci le même niveau de richesse qu'à la Mairie. Il y avait des gâteaux divers et variés, jamais on ne mangera tout ! Nous avons un wagon par tributs et stylistes. J'occupe le premier wagon avec ma styliste, viens ensuite le deuxième wagon avec Elise, Thomas Maillard et leurs stylistes - ils occupent le même wagon étant donné leurs liens familiaux – suivis du wagon de la jeune Emma Pole et son styliste. Il y avait ensuite deux autres wagons : le wagon-bar et le wagon-restaurant.
Pour ma part, je n'allais pas beaucoup dans le wagon-restaurant, si ce n'est que pour entendre notre Mentor radoter et radoter encore les mêmes phrases ridicules : « Comprenez que je ne peux rien faire pour vous sauver. » On devrait lui cacher ses bouteilles pour qu'il nous serve à quelque chose ! Lucy nous a conseillé de nous poser en soirée devant notre télé – nous en avons une par chambre – pour voir les autres tributs. En effet, sur toutes les chaînes passait en boucle l'émission des Jeux de la Fin, présenté par Cyril Lecoq depuis les premiers jeux.
La première émission eut lieu pendant notre première soirée dans le train. Cyril commença le programme par les mêmes phrases : « Bienvenue, bienvenue ! Joyeux Jeux de la Faim et puisse le sort vous être favorable ! » Les premières images étaient celles des Moissons. Certains des élus pleuraient, d'autres cachaient leurs émotions, d'autres sortaient des rangs victorieux et deux autres s'étaient portés volontaires. J'avais peur en voyant leurs rage de vaincre et de tuer, d'avoir en face de moi les pires monstres des jeux. Les premières cibles à abattre...
Ils montrent plusieurs fois l'image des deux frères et sœurs de mon Département, moissonnés en même temps et le visage de la mère de ces deux jeunes gens rediffusée en boucle... Dès que ces images passaient, Cyril, l'air attristé mais toujours dans sa merveilleuse humeur habituelle commentait : « C'est touchant, très touchant. ». C'est alors que j’entends, derrière moi, une faible petite voix : « Tu l'entends parler ? ». Je me retourne, il s'agissait de la petite Elise. Je l'invite à me rejoindre et je lui répond que cet homme ne savait pas la douleur de perdre un enfant. Il a été éduqué comme tel et ne se rend pas compte de l’ampleur de ses phrases.
Nous laissons filer les minutes, puis elle me parle, un peu. « J'ai confiance en toi, Vincent. Mon frère aussi. » Je comprenais directement ce qu'elle voulait dire par cette phrase et je lui fit comprendre que c'était d'accord par un simple regard. J'avais des alliés. Des personnes sur qui compter dans l'arène. « Allez, au lit ! Lui dis-je. Demain sera un jour particulièrement long et difficile... ». Elle me salue avec un très faible sourire et retourne dans sa chambre. Quand à moi, je m'endors plutôt rapidement, au point d'oublier d'éteindre la Télévision.
Je me réveillé assez tôt, sûrement vers huit heures du matin par un énorme coup de canon. Ma télé était resté allumée et l'émission avait repris depuis quelques minutes. Cyril montrait les bains des sangs des différentes saisons et les coups de canons accompagnants la mort des différents jeunes gens morts. Ce qui est appelé Bain de Sang, c'est le début des jeux, devant la corne d'abondance lorsque la sonnerie du début retentis. C'est à ce moment que tuer est le plus simple car les tributs se trouvent proche les uns des autres, c'est à ce moment que le danger est le plus présent.
J’éteins la télévision : Je ne veux pas voir une minute de plus cette partie affreuse des jeux. Me dire que je suis dans l'arène dans une semaine me suffit réellement. Je me dirige vers le wagon-restaurant où tout le monde est réunis autour de l'immense écran, sur la même chaîne – il n'y en a qu'une après tout -. Je n’échapperais jamais à cette maudite émission. Lucy se lève en me voyant arrivé : « Ah, Vincent ! Nous t'attentions ! Nous arriverons à Paris dans quelques minutes, assis-toi ! ».
Cyril avait changé de sujet, il parlait maintenant de la Parade des Tributs qui se tenait dans la soirée même. Il échangeait des idées sur la prochaine arène et ses particularités avec quelques téléspectateurs présents sur le plateau ainsi qu'un invité spécial : Lucas Barks, producteur des 27e Jeux de la Faim. Cyril lui posa la question : « C'est votre sixième année en temps que producteur. Quelle sera votre touche personnelle ? ». La télévision coupe, nous arrivons sous un pont. Nous sommes arrivés dans le Département Majeur. Nous arriverons bientôt à Paris...
- Chapitre V - L'avant-Parade:
Il suffit de tendre légèrement l'oreille, croyez-moi, pour détenir le nombre de décibel. Plusieurs centaines de personnes nous attentent dehors et crient tel un enfant que l'on égorge dans les jeux – cette image me donne la nausée -. Lorsque nous sommes descendu, nous avons derrière nous l'immense Tour Effeil. J'ai toujours rêvé de voir cette immense statue de fer, figée dans le temps. Elle était tel que je la voyait dans le livre : imposante et chargée d'histoire. Autrefois symbole de la France et aujourd'hui symbole de la Dictature opérée par notre Gouvernement, autrefois libre et aujourd'hui prisonnière. Le Champ-de-Mars - qui avait gardé son nom premier – était remplie des habitants du Département Majeur. Étaient-ils là par obligation ? Cela ne fait aucun doute.
Entourés de plusieurs gardes, les tributs entrent à tour de rôle dans les voitures de luxe. Il y avait quarante voitures qui se succèdent tour après tour pour accueillir chacun deux tributs. Ces voitures nous amènent alors jusqu'au Monument des Triomphes.
Le Monument des Triomphes se situe où se situait autrefois l'Arc-de-Triomphe. En effet, l'Arc a été totalement rasé, montré directement du doigt par les autorités Française et par le gouvernement comme Révolutionnaire et libre-penseur. Il était montré comme un livre est montré aujourd'hui, défiant la Justice et défiant toute autorités. On y trouve aujourd'hui à la place un énorme édifice sur plusieurs étages tout en rondeur.
Le rez-de-chaussé, c'est une immense salle de Réception toute dorée et d'un restaurant pour tous les employés du bâtiment. En ce qui concerne le premier étage, il s'agit d'une salle d'entraînement communautaire à l'ensemble des tributs. Le troisième étage, c'est l'endroit où est tourné en direct l'émission de Cyril Lecoq, il y séjourne également puisqu'il y a une suite dans le même étage. Ensuite, du quatrième au neuvième étage, il s'agit des appartements occupés par les Tributs. Nous occupons le huitième étage puisque nous avons été moissonnés au quatrième département. Enfin, pour le dernier étage, il s'agit de la salle des Evaluations : endroit où les tributs viennent se faire évaluer par les sponsors et quelques membres importants du gouvernement, avec la présence du Président.
En quelques sortes, ce bâtiment est une machine à torture, nous menottant à la mort.
On nous escorte jusqu'à l'entrée du Monument des Triomphes. Nos stylistes, notre mentor et Lucy étaient déjà présents dans notre étage. Cette dernière nous attendait à l'entrée et se jeta sur nous en guise de bienvenue : « Ah ! Les voilà nos futurs grands vainqueurs ! Bienvenue, bienvenue ! ». J'en étais presque abasourdis. Comment ce petit bout de Dame pouvait-elle supporter de parler ainsi à de jeunes enfants et adolescents qu'elle verra, une semaine plus tard, dans l'entre de la mort...
On arrive très vite dans notre étage. Il y avait le même niveau de richesse que dans le train ou la mairie. Une dizaines d'hommes et de femmes se trouvaient dans toutes les pièces – à part les pièces intimes : salle de bain, toilettes et les chambres – de l'étage. Ils et elles étaient ici pour nous servir comme ils et elles avaient autrefois défié le Gouvernement, eux aussi ne seraient plus jamais libre. Ces servants avaient une particularité : les Autorités du Département Majeur leur avait coupé la langue.
Mon styliste me tapota alors rapidement sur l'épaule et me dis « Dépêchons-nous ». Je n'avais pas fait attention mais c’était resté planté au moins deux minutes dans l'étage et le reste du groupe était partis en bas. Nous devions nous préparer pour le grand défilé.
Ce défilé avait lieu sur de grands chars. Pour chacun d'entre eux, deux chevaux tiraient. Ils étaient affreusement bien dressé : ils parcouraient le chemin des Champs-Majeurs – autrefois les Champs-Élysées – pendant un kilomètre, jusqu'au premier rond-point, aménagé pour l'occasion, afin d'acceuilir notre président à la même vitesse, parfois lorsque nous regardions les Jeux à la télévision avec ma mère et ma sœur, nous nous demandions si ces cheveux n'étaient pas des produits génétiquement modifiés par le Département Majeur... En effet, ceux-ci se permettent souvent de prendre des animaux pour les modifier à leur guise. Ils peuvent ainsi les rendre effroyablement dangereux ou bien énormément disciplinés.
J'étais tout de marron et de blanc vêtu, avec une coupe soignée - Dieu soit loué, quelqu'un avait enfin réussis à me coiffer – et des chaussures tellement belles et neuves que je n'ose même pas demander le prix. Avec ça, rien de quoi attirer réellement l'attention mais au moins, nous sommes certains d'avoir en poche un ou deux sponsors puisque nous avons une armes infaillibles : nous sommes soudés plus que jamais.
Le temps passe vite, nous sommes déjà sur les chars et nous allons nous élancer, les derniers préparatifs et les derniers accessoires nous sont donnés. C'est le moment de tout donner. J'entend déjà Cyril Lecoq annoncer à son émission après – et avant - un rire très maniaque : « Dans quelques secondes, nous allons apercevoir les tributs de cette année ! Profitez bien du spectacle ! »...
Dernière édition par Warms le Mar 2 Juil - 22:21, édité 12 fois | |
| | | Tyrell Pacificateur
Messages : 4965 Date d'inscription : 30/12/2012 Age : 25 Localisation : La prison de Belle Rêve
| Sujet: Re: Les 27e Jeux de la Faim... Jeu 27 Juin - 23:34 | |
| Concept intéressant de faire les Hunger Games aussi en france, quoique sa me chiffone un peu que ça s'appelle pareil qu'aux états-unis, avec les districts et le Capitole ^^ Et sinon il me semble pas avoir vu beaucoup d'erreurs ! | |
| | | Warms Tribut
Messages : 170 Date d'inscription : 22/06/2013 Age : 26
| Sujet: Re: Les 27e Jeux de la Faim... Jeu 27 Juin - 23:36 | |
| J'avais pas d'idées en fait pour ce qui est des noms. J'attend de voir vraiment si l'idée est bonne, si ma façon d'écrire est bonne, avant de me lancer réellement dans le vif du sujet, avec des noms pour la France. Là c'est vraiment qu'un test à ce niveau. Je pense l'améliorer par la suite (si il y a une suite). | |
| | | Tyrell Pacificateur
Messages : 4965 Date d'inscription : 30/12/2012 Age : 25 Localisation : La prison de Belle Rêve
| | | | Warms Tribut
Messages : 170 Date d'inscription : 22/06/2013 Age : 26
| Sujet: Re: Les 27e Jeux de la Faim... Jeu 27 Juin - 23:41 | |
| Merci Gale! (oui, oui, j'aime t’appeler Gale! ) | |
| | | Tyrell Pacificateur
Messages : 4965 Date d'inscription : 30/12/2012 Age : 25 Localisation : La prison de Belle Rêve
| Sujet: Re: Les 27e Jeux de la Faim... Jeu 27 Juin - 23:43 | |
| Non mais sérieusement, appelle moi Alex, ca va me stresser sinon ^^' | |
| | | Impala Vainqueur des Hunger Games
Messages : 835 Date d'inscription : 29/12/2012 Age : 25 Localisation : In the maze, with Newt <3
| Sujet: Re: Les 27e Jeux de la Faim... Ven 28 Juin - 8:17 | |
| Et bah c'est tres bien ca!!! Je suis du meme avis que Alex concernant les noms, peut etre trouver autre chose que Districts et Capitole, et pour le titre, pourquoi pas les Jeux de la Faim tout simplement ^^'? En tout cas je trouve ca cool,jespere que tu feras la suite ! | |
| | | Warms Tribut
Messages : 170 Date d'inscription : 22/06/2013 Age : 26
| Sujet: Re: Les 27e Jeux de la Faim... Ven 28 Juin - 12:26 | |
| Merci!! Oui, je vais trouver autre chose! | |
| | | -Shell- Chante pour Rue
Messages : 536 Date d'inscription : 19/06/2013 Age : 28 Localisation : Dans une Arène, en train de galérer pour survivre
| Sujet: Re: Les 27e Jeux de la Faim... Ven 28 Juin - 12:47 | |
| Oh non le Sud de la France Ma région serait détruite ! Horrible >< Franchement tu t'en sors plutôt pas mal ! J'aime bien comment tu écris, c'est assez fluide ^^ | |
| | | Warms Tribut
Messages : 170 Date d'inscription : 22/06/2013 Age : 26
| Sujet: Re: Les 27e Jeux de la Faim... Ven 28 Juin - 14:33 | |
| Le premier chapitre est en ligne. J'ai enlever, rajouter et modifier des points. Ca rajoute un peu de longueur! N'hésitez pas à envoyer des critiques, ça m'aidera! :p - Chapitre I - Livre d'Histoire:
Je prend de mes mains moites mon livre. Il était placé discrètement entre mon Drap-housse et mon matelas, coincé au dessus des lattes. Il était caché ici pour éviter que la Police Nationale ne vienne me le prendre à la prochaine visite de routine où ceux-ci fouillent quelques maisons au hasard afin d'éviter tout débordement. Tout objet confisqué pouvant faire penser à un objet de « libre penseur » pouvait amener directement le coupable « A l'emprisonnement ferme sans possibilités de libération ou bien, dans les cas plus grave, à une mise à mort pendu par le cou jusqu'à ce que la mort s'en suive », tel que disait notre nouveau Maire, visiblement très à cheval sur les règlements énoncés par notre Président, une dizaine d'années auparavant. Nous vivions comme de faibles pauvres. Sans un sou, sans un morceau de viande, sans un seul moyen de locomotion. Après tout, pour parcourir les 5 kilomètres de notre village, nos pieds et nos jambes suffisaient nettement !
Je vais toujours au même endroit : la forêt. Elle n'est pas grande mais, elle, elle n'est pas surveillée et elle a le mérite d'être proche de notre bonne vieille maison. Je peux dire et faire ce que je veux. Mais je doit cependant tenir ma langue. Jamais, Ô non jamais je ne pourrai être certain d'être seul. Nous ne sommes jamais à l’abri : quelques gardes de la Police Nationale peuvent apparaître dans cet endroit paisible en un instant et te prendre sur le fait. Je risque vraiment beaucoup, il est d'une importance capitale que je fasse bien attention.
Cependant, je peux toujours sortir mon livre loin des regards indiscrets, mais toujours en vérifiant aussi loin que mes yeux le peuvent que je suis bien seul dans la Forêt. Ce livre est magique : Il parle d'un temps moyenâgeux, où l'homme était remplis de joie, de fête. D'un pays tout entier accueillant des milliers de voyageurs dans le pays des libertés. C'était ça, la France. Aujourd'hui, nous ne sommes plus qu'un champ de ruine, rouillée depuis des siècles par des guerres interminables. Nous les avons regrettés. Oh ça oui ! Nos parents, de par leurs guerres et leurs révoltes, nous ont légué la mort : les Jeux de la Fin, jeux dans lesquels nous, leurs enfants, se battent à mort pour un peu de richesses, un peu de pain, un peu de riz...
La France du Nord – la France du Sud n’existant plus, la guerre ayant tout ravagé - était dispersé en 6 départements, appelés départements périphériques, comme pour nous rappeler que nous étions des moins que rien, et Département Majeur, autrement appelé Capitale. Cette capitale était également le siège du Président : Paris. J'avais lu dans mon livre qu'autrefois Paris était en lui-même était appelé « Île-De-France » et que le nom de Paris venait de la Capitale de France. Pour bien vous situer, aucune ville aujourd'hui ne porte de nom mais le Département en lui-même se nomme Paris.
Je pouvais rester des heures devant mon livre, admirer les images, les mots, les nombreux paragraphes. Me disant avec plaisir qu'un jour je pourrai peux-être, moi aussi, trouver la saveur de la liberté. Nous sommes loin de ce jour en tout cas. Il est presque midi et je dois y aller : aujourd'hui est le jour de la Moisson. Je cours vers nôtre maison – ou ce qu'il en reste – et me prépare. Je me lave, m'habille avec mes plus beaux vêtements et me dirige vers les trains, sans oublier de garder, caché secrètement dans ma malle, mon livre. Des centaines de wagons étaient là, devant nos gros yeux émerveilles, bien que ces wagons nous menaient droit vers la mort et le chaos.
Après les nombreuses révoltes endurées par le Gouvernement, celui-ci avait décidé d'organiser des jeux télévisés obligatoires, dans lesquels les Départements Périphériques offraient en tribut deux filles et deux garçons, âgés chacun de douze à dix-huit ans pour les amener au Département Majeur où ils seront transférés dans une arène, dans le but de se combattre jusqu'à la mort. L'unique vainqueur, couvert de richesse, rappellera ainsi à tous à quel point ce gouvernement est généreux et clément.
Nous arrivâmes au lieu d'appel du Département Périphérique 4 – le mien -. J'ai l'âge de participer aux Jeux de la Faim, cela fait deux ans que j'y participe, je connais parfaitement l'organisation. Je me souviens de la Terreur de ma première Moisson. Nous sommes séparés en 6 groupes par rapport à notre âge et à notre sexe. Les plus jeunes hommes devant, à droite. Les plus jeunes filles devant, à gauche. Les plus vieux hommes au fond, à droite. Les plus vieilles filles au fond, à droite. Nous avons attendus quelques minutes. Tout était étrangement très rapide. L'arrivée des mentors, du maire et de Lucy Saquet – la Dame qui organisait la tournée – s'enchaînent plutôt rapidement. Nous attendons, un peu... Puis enfin, malheureusement, Elmy s'approche du micro, placé au centre de l'estrade et entâme sa triste phrase habituelle : « Bienvenue, bienvenue à la 27e Édition des Jeux de la Faim et puisse le sort vous être favorable ! »
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| | | Primrose09 Se fait interwiewer par Caesar Flickerman
Messages : 264 Date d'inscription : 07/05/2013 Age : 31
| Sujet: Re: Les 27e Jeux de la Faim... Ven 28 Juin - 16:12 | |
| J'aime beaucoup ton écriture! C'est particulier de les faire en France... Selon ce que tu dit moi je serais de la Capitale: j'habite en Ile de France! o.O
J'ai hâte de lire le suite, voir comme tu développe tout ça! Par contre, dans les derniers paragraphes il reste le terme de district au lieu de département, ça fait bizarre. Le mieux est de garder département non? Et si j'ai bien compris, il y a 6 département, donc seulement 12 tributs? ça va être rapide ces jeux! O. O | |
| | | Warms Tribut
Messages : 170 Date d'inscription : 22/06/2013 Age : 26
| Sujet: Re: Les 27e Jeux de la Faim... Ven 28 Juin - 16:46 | |
| Ah oui pardon! Une inattention! Je change ça! Il y a 6 départements: les départements périphériques qui participent au jeu et le département Majeur qui est la Capitale et dont les enfants ne participent pas.
Dans les départements périphériques, 2 filles et 2 garçons sont moissonnés à chaque fois. Donc: 4x5 = 20. Donc 20 tributs. | |
| | | Primrose09 Se fait interwiewer par Caesar Flickerman
Messages : 264 Date d'inscription : 07/05/2013 Age : 31
| Sujet: Re: Les 27e Jeux de la Faim... Ven 28 Juin - 16:48 | |
| Aaaah j'avais pas capter qu'il y avait 4 tributs par département! O. O Oulalalah. Et moi je regardais ça tranquille depuis chez moi *joke* | |
| | | Warms Tribut
Messages : 170 Date d'inscription : 22/06/2013 Age : 26
| Sujet: Re: Les 27e Jeux de la Faim... Ven 28 Juin - 17:59 | |
| Le deuxième Chapitre est prêt, j'l'ai écris dans l'après-midi et ce matin, pendant 1h du brevet d'Histoire x). J'le met en ligne quand? :p | |
| | | Primrose09 Se fait interwiewer par Caesar Flickerman
Messages : 264 Date d'inscription : 07/05/2013 Age : 31
| Sujet: Re: Les 27e Jeux de la Faim... Ven 28 Juin - 18:01 | |
| Quand tu veux xD Moi j'attends la suiiiiite | |
| | | Warms Tribut
Messages : 170 Date d'inscription : 22/06/2013 Age : 26
| Sujet: Re: Les 27e Jeux de la Faim... Ven 28 Juin - 18:27 | |
| Je vais attendre un peu, muahahah! :p | |
| | | Primrose09 Se fait interwiewer par Caesar Flickerman
Messages : 264 Date d'inscription : 07/05/2013 Age : 31
| Sujet: Re: Les 27e Jeux de la Faim... Ven 28 Juin - 18:28 | |
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| | | Warms Tribut
Messages : 170 Date d'inscription : 22/06/2013 Age : 26
| Sujet: Re: Les 27e Jeux de la Faim... Ven 28 Juin - 21:06 | |
| Nouveau Chapitre!! - "Chapitre 2 - Moissonnage!" Surtout n'hésitez pas à donner vos avis/critiques. Ça m'aidera :p Et si y'a des fautes ou des incohérences/fautes, n'hésitez pas à le faire remarquer! - Chapitre II - Moissonnage:
J'échange un rapide regard complice avec une jeune fille de mon âge à l'opposé de la Place alors que Lucy Saquet continue de lire la feuille, tel que le programme le demandait. Je connais cette jeune fille depuis nos premiers Jeux de la Faim et nous nous parlons que lors de ces « Événements ». Comme chaque année, Lucy commence par lire le traditionnel message de propagande, disant à quel point le Gouvernement est merveilleux et nous sauve de la mort à laquelle nous aurions été convié si la nouvelle loi des Jeux de la Faim n'aurait pas été accepté. Elle continue ensuite en annonçant calmement sous nos yeux mouillés de futurs larmes : « Bien, comme toujours, les Femmes d'abord ». Elle s'approche ensuite des deux grosses boules en verre où sont placés, conformément à la règle, des papiers d'égales longueurs et épaisseurs. Elle place sa main dans celle-ci et mélange l'ensemble des petites feuilles pliées. Elle en sort une seule feuille, retourne au centre de la scène et annonce le nom de la première tribut : « La première tribut du Département Périphérique 4 est... Elise Maillard ! ».
Je regarde partout du côté des filles pour savoir qui était celle venant d'être appelé à mourir. Il se trouve que c'est une petite fille maigrichonne, entourée de quatre ou 5 gardes de la Police Nationale. Elle n'est pas prête pour participer aux jeux. J'en ai presque honte de ne pas courir et ne pas pouvoir me porter volontaire. Un homme ne peut se porter volontaire que si un autre homme vient d'être tiré au sort. Il ne peut pas être à la place d'une fille. Elle paraissait déboussolée lorsqu'elle se dirige vers Lucy pour que celle-ci l'accompagne jusqu'aux siège des tributs où Elise s'assit, l'air triste.
Cette fois, Lucy se dirige vers la deuxième boule. Je suis stressé, comme tous les hommes. J'adresse un dernier regard à la même jeune fille avant le moment final... Lucy approche sa main très doucement. Vous ne pouvez pas vous rendre compte à quel point ce moment est stressant. Vivre ou mourir, après tout, voilà mon raisonnement. Elle met sa main dans la boule et en sort un bout de papier presque aussi rapidement ! Elle l'ouvre et annonce : « Le premier tribut du Département Périphérique 4 est... Vincent Mazé.
Il se passe dès lors un certain moment, je dirais six secondes avant que l'on me pousse par le dos. Cinq gardes de la Police Nationale m'entourent déjà pour m'accompagner vers la scène. C'est fait. Voilà, je suis moissonné. Je suis dès lors prisonnier du Gouvernement. Je suis condamné à la mort. Il est long, très long le moment où je m'avance vers la scène, des centaines de regards impuissants sont tournés vers moi. Je prie le ciel d'avoir un jeune homme qui puisse se porter volontaire pour moi. Je rêve en vain.
Je vois Lucy me tendre la main d'un geste vif pour m'accompagner jusqu'aux sièges des tributs. Le temps paraît long. Je suis en train de vivre mes derniers moments de pauvres libertés. Je ne suis plus rien à ce jour, juste un pion, un chien que l'on condamne à la piqûre fatale.
Il fallu attendre encore un instant pour que tous les gardes de la Police Nationale se remettent en place. Lucy se redirige alors vers la boule de verre des filles et en sortit un bout de papier presque aussi lentement que précédemment. Il s'agissait d'Emma Pole, une jeune fille de quinze ans, plutôt grande mais très maigre. Elle parait cependant intelligente, mais elle a très peur. On peut voir à trois kilomètres que des larmes vont tomber de ses yeux.
Lucy avait hâte de terminer, elle se dépêche à piocher le dernier des tributs du département périphérique 4. A notre grande surprise, et surtout à notre grande tristesse, le tribut sélectionné est Thomas Maillard, le frère d'Elise Maillard. Il suffisait alors de croiser le regard de leur mère pour comprendre rapidement que tout s'est effondré autour d'elle, elle ne mit pas longtemps à verser de vives larmes. Elle voulait cependant éviter le regard de ses enfants. Comment vivre quand on perd l'ensemble de sa famille ? Quant à Lucy, elle se dépêcha de terminer son programme en déclarant : « Eh bien, eh bien... Un dramatique rebondissement... Bien dramatique... Enfin ! Nous tenons dans nos mains nos quatre sélectionnés. Les tributs sont : Elise et Thomas Maillard, Vincent Mazé– Je baisse les yeux en entendant mon nom – et Emma Pole ! »
Les gardes de la Police Nationale nous poussent alors tous les quatre dans la Mairie. Nous étions maintenant pris au piège, moissonnés. S'en était fini. On nous enferma dans de petites salles et j'y reste figé un instant, voyant tous ces objets. Je n'avais jamais vu tant de Luxe, vous verriez ce lit et ces vêtements de soie... Sans parler de toute cette nourriture... La porte s'ouvre, je me tourne, je vois ma mère et ma sœur.
Ma mère a peux-être l'air d'une vieille femme mais elle n'a que quarante ans. Quant à ma sœur, elle est trop jeune pour participer aux jeux, elle n'a encore que dix ans et ne comprend que très peu ce qu'il m'arrive. La porte se ferme et l'un des gardes, toujours présent dans la salle, nous dis : « Vous n'avez qu'une minute ». Je me suis dirigé en premier vers ma sœur. Je lui dis que tout va aller, que tout va très bien aller. Que je vais vivre. Je ne reste que très peu de temps avec elle, assez cependant pour lui prouver que je l'aime. Je reste plus longtemps avec ma mère qui elle est totalement sous le choc. Je lui demande de rester forte, je n'ai pas le temps d'en dire plus, la porte se ferme déjà sur eux. Je ne les verrais plus jamais, jamais.
On me laisse dormir dans la Mairie, la porte fermée à clé et la fenêtre souillée de petits barreaux de fers. Je me dis que demain sera une horrible journée : je vais quitter mon département natal vers la mort. Je prend un certain temps pour regarder les informations du Département Majeur – où il y a légèrement un peu plus de propagande -. Ils parlent des Jeux de la Faim comme un simple événement sportif. L'un des deux présentateurs lance en s'adressant à l'autre présentateur avec un léger sourire aux lèvres : « La pêche a été plutôt bonne cette année. Nous avons beaucoup d'enfants de 12 et 13 ans mais aussi énormément beaucoup de jeunes gens de 16 à 18 ans. Les jeux de cette année vont être féroces, n'est-ce pas ?»...
Dernière édition par Warms le Ven 28 Juin - 21:18, édité 1 fois | |
| | | Primrose09 Se fait interwiewer par Caesar Flickerman
Messages : 264 Date d'inscription : 07/05/2013 Age : 31
| Sujet: Re: Les 27e Jeux de la Faim... Ven 28 Juin - 21:15 | |
| Si ton but était de me faire pleurer, tu as réussit!!!!!!!
Sinon, dans les premiers paragraphes tu as écrit Jeux de la Fin au lieu de "Faim"! ^^ | |
| | | Warms Tribut
Messages : 170 Date d'inscription : 22/06/2013 Age : 26
| Sujet: Re: Les 27e Jeux de la Faim... Ven 28 Juin - 21:19 | |
| Eheh! Si tu pleures maintenant je me demande ce que se sera après! x) C'est modifié pour les fautes, merci!
Dernière édition par Warms le Ven 28 Juin - 21:21, édité 1 fois | |
| | | Primrose09 Se fait interwiewer par Caesar Flickerman
Messages : 264 Date d'inscription : 07/05/2013 Age : 31
| Sujet: Re: Les 27e Jeux de la Faim... Ven 28 Juin - 21:20 | |
| Nah mais c'est méchant là! Tu me dois un cadeau pour la peine T. T | |
| | | Warms Tribut
Messages : 170 Date d'inscription : 22/06/2013 Age : 26
| Sujet: Re: Les 27e Jeux de la Faim... Ven 28 Juin - 21:23 | |
| Ton cadeau se sera... Euuuuhm... - Clique pour ton KDDOOOOO!!:
Un B! Comme dans Primrose09 Euh y'a pas de B dans Primrose09... Ah, merde... UN E! Nickel.
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| | | Primrose09 Se fait interwiewer par Caesar Flickerman
Messages : 264 Date d'inscription : 07/05/2013 Age : 31
| Sujet: Re: Les 27e Jeux de la Faim... Ven 28 Juin - 21:25 | |
| Mai mais.... mais... c'est nul! O. O *sors* | |
| | | Warms Tribut
Messages : 170 Date d'inscription : 22/06/2013 Age : 26
| Sujet: Re: Les 27e Jeux de la Faim... Ven 28 Juin - 21:30 | |
| Le cadeau ou la vanne? mddddr! | |
| | | Primrose09 Se fait interwiewer par Caesar Flickerman
Messages : 264 Date d'inscription : 07/05/2013 Age : 31
| Sujet: Re: Les 27e Jeux de la Faim... Ven 28 Juin - 21:31 | |
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| Sujet: Re: Les 27e Jeux de la Faim... | |
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