elicul25 Tue Cato
Messages : 707 Date d'inscription : 10/08/2012
| Sujet: La stratégie du serpent (titre peut-être provisoire) Ven 10 Avr - 17:22 | |
| Bienvenu/Bienvenues chers potentiels lecteurs ! Quand je suis arrivée sur ce forum, j'avais quatorze ans et j'ai posté une fanfic qui fut pour moi une première (première fanfic écrit, première fois que je publiais mes écrits) et que j'ai terminée (oui oui j'ai bien dit terminée ) en deux ans. J'ai bien conscience qu'à l'époque mon niveau d'écriture était... comment dire... assez "précaire". Et aujourd'hui âgée de dix-sept ans, me revoilà avec une nouvelle fanfic, cette fois ci mûrement travaillée. En effet, j'ai déjà écrit l'histoire jusqu'à un niveau avancé, à peu près au niveau de l'arène. Je ne vous en dit pas plus ! Mais en gros, vous pouvez être sur d'avoir un chapitre au moins une fois par semaine pendant un bon bout de temps.
Enfin bref après vous avoir balancé un pavé sur ma vie si passionnante, j'aimerais avoir votre avis, parce que n'étant pas venue ici depuis longtemps, je ne sais pas si le forum est toujours actif, et si vous pouvez toujours intéressés par une fanfic ou pas ? Donnez moi votre avis, parce que je n'aimerais pas poster pour rien ! Si vous êtes pour, je posterais très vite le premier chapitre, sinon et bien... tant pis
J'attends vos avis avec impatience !
Preview : Après un nombre de réponses conséquents - Loul:
une exactement j'ai décidé de poster le début de ma fiction pour que vous puissiez vous en faire une idée. Elle portera sur le dernier Hunger Games et se déroulera donc spatialement après le dernier tome. Donc pour ceux qui n'auraient pas lu les 3 tomes, ATTENTION GROS SPOILER ! Voilà je vous souhaite une bonne lecture ! N'hésiter pas à me donner votre avis ! - Critiques:
(la personne tolérante que je suis acceptant toutes les critiques, même celle absolument pas constructives. J'ai un très haut niveau de tolérance, donc Don't worry) Enjoy !
- Partie Un- Moisson inabituelle:
Je n'aurais jamais cru me trouver à cette place à un jour.
Oh bien sur, je savais que mon grand oncle ne pourrait pas toujours diriger sereinement le pays, qu'il y aurait bien un jour une rébellion, une guerre entre les district et le Capitole. Mais je dois dire que je n'avais pas envisagé une défaite aussi cuisante. Et je n'aurais pas cru que le peuple serait tant assoiffé de sang, de notre sang. Ce n'est que maintenant que je réalisais à quel point je m'étais lourdement trompée. Quelle idiote. C'était pourtant évident que même après la mort de Coin cette dernière édition des jeux de la faim serait maintenue. Les district en avait besoin. Comme ce devait être jouissif pour eux de voir les enfants de ceux qui avaient instauré ces terribles jeux, se retrouver à la place des leurs.
Je sentis un frisson me parcourir alors qu'une vieille femme à l'air méprisant prélevait un peu de sang de mon doigt.
-Aie ! M'exclamais-je en retirant vivement mon doigt alors qu'elle me lançait un sourire sarcastique.
Ce n'était pas la première à me témoigner ainsi de la haine, tout les rebelles qu'on avaient recruté pour assurer la sécurité avait le même air mauvais. Ça devait leur faire les pieds de voir qu'enfin les rôles étaient inversés.
Je laissais un soldat me conduire jusqu'à la rangée des filles de dix-sept ans sans broncher. L'espace était délimité par une grosse corde, et être ainsi serrée contre des jeune filles maquillée comme si elles allaient à un grand gala me donne l'impression d'être parqué dans un enclos de poules.
Alors c'est ça que ressentait les enfants des districts, quand ils se tenaient sur la grand place pour la moisson. Étrange sensation, que de sentir son cœur battre tellement fort qu'on a l'impression qu'il va s'échapper de sa cage thoracique. Pas la peine de se mentir, j'étais terrifiée. À côté de moi une fille aux cheveux verts pleurait silencieusement. Je la reconnaissais comme la fille d'un petit artisan, elle ne risquais presque rien, ce n'était pas elle qu'on allait tirer au sort en priorité. Moi par contre...
Ça y est, ça recommençais. Je sentais de nouveau ma vision se flouter comme un nombre incalculable de fois depuis l'annonce des jeux. Je pris de grandes inspirations, et certaines filles autour de moi me lancèrent des regards intrigués, bien que la plupart soit trop paniquée par leur propre sort pour s'intéresser à moi.
Une apparition me fit presque oublier ma soudaine crise de panique. Tout les regard se tournèrent vers la toute jeune fille qui venait d'arriver. Rowena Snow, la petite fille du défunt président Snow, et la seule personne ici présente absolument certaine de finir dans l'arène. Elle ne devait pas avoir plus de treize ans, de constitution fine elle donnait l'impression d'un petit oisillon fragile avec sa robe blanche et ses grand yeux bleus pâles. Ses cheveux auburn, les mêmes que les miens lui descendait jusqu'en bas du dos. Elle abordait un air terrifié, et je dois dire qu'elle me faisait de la peine. Vraiment. Tout le monde ici savais qu'elle ne survivrait pas. Il fallait éradiquer tout les descendant de Snow jusqu'au dernier
Une hôtesse fit son entrée sur la grande estrade dressée en début de matinée. Ah il avait tout fait en grand pour l'occasion, le nouveau gouvernement ! Ça ne servait qu'à rendre les choses encore plus monstrueuse, et c'était d’ailleurs certainement l'effet recherché.
À la tenue jaune fluo tendance et les grand yeux d'un bleu irrationnel de notre hôtesse, je devine qu'elle vient du Capitole. Elle n'a pas l'air franchement ravie de se trouver ici, elle n'a sans doute pas eu le choix.
-Bienvenu bienvenu peuple de l'Amérique, récite t-elle d'un ton mécanique après avoir lancé un regard angoissé à l'assemblée, je me nomme Déborah Trinquet, nous sommes ici aujourd'hui pour hum... célébrer les dernier jeux de la faim, à la demande du peuple...
Lorsque le conseil est parvenu au pouvoir, il à décidé de changer le nom de Panem pour nommer notre territoire comme le précédent : l’Amérique.
-Je... je vais donc procéder au tirage au sort sans tarder, déclare l'hôtesse sous les huées de la foule.
Je trouverais ça presque drôle. N'étais-ce pas les même personnes qui huent maintenant les jeux, qui il y a quelques temps les acclamaient ? Ça me rend malade. Surtout de penser que j'étais exactement comme eux. Hâtive que les jeux commence pour pouvoir parier sur des tributs avec mes amis. C'est tout de suite moins drôle quand on se retrouve à leur place.
-Diore Mackbot, viens ici s'il te plaît ma chérie.
Une jeune fille émerge du rang des seize ans. Je la reconnais immédiatement, c'est la fille du chef des pacificateurs. Elle possède de longs cheveux dorés, tout comme ses yeux qui rappelle ceux d'un félin. Tout est artificiel chez elle bien sur, comme chez la plupart d'entre nous. Elle a l'air profondément choqué, et est d'une pâleur maladive. Je crois me souvenir qu'elle était une grande adepte des combats macabres, je ne suis pas sure que ça lui plaise toujours autant maintenant.
La foule retient son souffle alors que Déborah annonce le nom d'un tribut masculin. Je ne le connais pas, il s'agit d'un jeune homme de seize ans aux cheveux blanc et à la peau mâte. Aux murmures de la foule, je comprend qu'il s'agit du fils d'un important collaborateur du président Snow. Rien d'étonnant jusque là.
J'entends déjà les familles des tributs pleurer, à grand renfort de cris et de lamentation. On ne voyait jamais ça dans les diffusions des moissons, tout était fait pour qu'on ne se rend pas compte du déchirement que c'était de voir partir aux jeux un membre de sa famille.
Rosalia Dorand est appelée, encore la fille de l'un des puissant collaborateur de Snow. Elle ressemble à un bonbon avec sa robe ballon et ses couettes roses foncées. Cette fois ci ses parents tente de s’interposer, quitte à créer un mouvement de foule, mais un coup tiré en l'air par un soldat ramène l'ordre. Tout le monde à bien trop peur des conséquences pour agir.
Un jeune garçon est appelé, le fils de l'ancien directeur des finances et je sent mon cœur se serrer. Il doit avoir douze ans tout au plus. Déborah semble bouleversée, mais elle n'a pas d'autres choix que de continuer. Elle prend la papier suivant d'une main tremblante, et comme toutes les jeunes filles autour de moi je retiens mon souffle.
-Ozora Shacklebot.
Je crois entendre la voix paniquée de ma grande sœur au loin, mais je n'en suis pas sure. Je ne suis plus sure de rien. Mes oreilles siffle et il me semble que le monde tourbillonne autour de moi. J'entends une sorte de halètement bizarre et ce n'est que quand je vois l'une des fille devant moi me lancer un regard franchement inquiet que je me rend compte que c'est moi qui en suis la source.
-Ozora c'est toi, me murmure Galadrielle, une camarade de classe à qui je n'ai presque jamais adressé la parole.
Le contact de sa main sur mon épaule me ramène à la réalité. À voir comment l'hôtesse et les gens autour de moi me regarde, il n'y a pas de doute sur la personne tirée au sort. C'est bel et bien moi. Galadrielle apparemment pleine de sollicitude aujourd'hui me pousse gentiment en avant. Je manque de me prendre les pieds dans la grand tapis rouge qui mène à l'estrade, et finit par retrouver mon équilibre, à grand renfort de mouvement de bras. Pas vraiment le meilleur départ à prendre, mais quelle importance puisque il n'y aura à coup sur pas de sponsor ?
Je ne me souviens pas avoir marché jusqu'à l'estrade. Je me suis retrouvée d'un coup à côté de Rosalia qui sanglotait en silence, sans comprendre comment. Diore elle semblait ne pas se remettre du choc d'avoir était tirée au sort et pour tout dire je la comprenais. Mes mains étaient prise de tremblements incontrôlables, et je tentais de les cacher maladroitement derrière mon dos pour ne pas passer pour une lâche. J'imaginais à quel point ma peau, comme celle de Diore, devait être blanche en ce moment. Quelle poisse d'avoir était tirée au sort à seulement quelques semaines de mes dix-huit ans.
- Partie Deux- Rowena Snow:
De tout de manière j'aurais du me douter que j'allais me retrouver là, mon père était un cousin du président Snow. Et comme je l'ai dit précédemment, il fallait pour le bien du peuple éradiquer les peu nombreux héritiers de l'ancien président. Ma sœur Kassidy trop grande pour se trouver là, allait être effondrée, tout comme ma mère, nous étions si fusionnelles toutes les trois. Mon père lui ne pleurerait pas - il ne versait jamais une larme - mais je savais qu'il serait profondément abattu. Quel malheur de se voir condamner à l'aube de ses dix-huit ans.
Le conseil avait décidé de séparer le Capitole en trois, pour les moissons, soit huit tribut par parties, ainsi il restait encore trois tributs à tirer au sort, mais j'étais trop sonnée pour faire attention à celui qui fut tiré après moi, mon partenaire. Je fermais les yeux sentant de nouveau le monde tanguer, et me rendis compte que j'avais arrêté de respirer. Je pris de nouveau de longues inspiration, tout en tentant de me souvenir d'un moment paisible de ma vie, comme on me l'avait appris. Mais cela semblait peine perdue, des images de tributs gisant sans vie ne cessait de m'assaillir. Alors en dernier recours je pensais à Drew, lui qui peut-être était en train de me pleurer en ce moment même. Me souvenir de son visage rieur me permit de me calmer, du moins de ne pas piquer une crise de nerf en plein publique.
Ce n'ai qu'après avoir à peu près repris le contrôle de mes émotions que je vis qu'on avait appelé Rowena Snow – quelle surprise vraiment !
Elle se tenait toute droite sur l'estrade, et ne tremblait pas, mais de grosses larmes roulaient sur ses joues. Elle devait pourtant s'y être préparé, mais j'imagine qu'il était tout de même dur d'encaisser le coup.
-J'ai presque treize ans, répondit-elle de sa toute petite voix fluette à l'hôtesse qui lui avait posé une question que je n'avais pas entendue.
-Bien mon choux, va rejoindre les autres maintenant.
Rowena hocha silencieusement la tête en essuyant ses larmes, puis elle vient se poster près de moi en reniflant. Voir cette petite fille si triste me brisait le cœur, et je ne pu m'empêcher de passer un bras autour de ses épaules comme pour la réconforter. Je n'y pouvait rien, c'était plus fort que moi, je ne supportais pas de voir une gamine malheureuse comme ça. En plus, m'occuper d'elle me permettait un instant d'oublier que j'étais moi aussi plongée dans la même galère.
Rowena m'a lancé un regard larmoyant plein de gratitude et ç’ait blottit contre moi. J'étais persuadée que rien ne pouvait arriver de pire quand Déborah a prononcé le nom du dernier Tribut.
-Drew Ansel.
Non. Non. Nooon..... C'est pas possible, pas lui. Tout mais pas lui !
Mais je reconnais immédiatement le jeune homme à sa chevelure rouge flamboyante. Il à l'air abattu, vidé de l'incroyable énergie qui le définit. Quand il passe devant moi, il semble ne pas me voir et je dois me retenir à grand peine de tendre la main pour le toucher, rien qu'un instant.
Déborah l'air éreintée, nous demande de serrer la main à celui qui sera notre partenaire. Ce mot n'a pas vraiment de signification puisque nous venons tous du même endroit, et que nous nous connaissons tous à peu près de vue.
Ce n'est que lorsque mon partenaire me tend une main calleuse que je consent enfin à lui adresser un regard. La confiance que je lis dans le sien me surprend. J'observe attentivement son visage angélique et ses mèches dorées, tentant de le reconnaître. Il me dit quelque chose, et vu son air fier il ne fait aucun doute qu'il vient des hautes sphères du Capitole.
Mais peu importe, dans quelques jours il sera mort, comme presque tous, comme moi.
À cette idée mes mains se remettent à trembler.
-Joli tatouage.
-Hein ? Je demande à mon partenaire, surprise qu'il m'adresse la parole.
-Je disais joli tatouage, dit-il en désignant le colibri d'un beau rouge sombre sur mon cou.
-Oh, répondis-je en rougissant, me demandant pourquoi il cherche à engager la conversation. Merci.
Peut-être qu'il cherche à me distraire, mais cela m'étonnerais fortement. Il a un regard perçant, exactement le même que celui des nombreux carrières que j'ai vu défiler lors des différentes éditions.
-Il a une signification spéciale ?
-En fait c'est personnel, répondit-je d'un ton plus sec que prévu, en replaçant une mèche de cheveux auburn pour cacher mon tatouage.
-Je vois pas la peine de le prendre si mal ! S'exclame t-il avec un large sourire. Ne soit pas si sèche chère partenaire. J'ai le droit de t’appeler comme ça au moins ?
Je suis abasourdie qu'il soit capable de sourire et de plaisanter dans un moment pareil, alors que tout le monde autour de lui tire des têtes d'enterrement. D'ailleurs certaines personnes qui l'ont remarqué lui lance un regard noir.
-Je ne le prend pas mal, simplement c'est personnel, je répète décontenancée, et moi c'est Ozora.
-Drôle de prénom.
-La ferme, je réplique piquée au vif.
-Je sens qu'on va bien s'amuser, répondit-il souriant encore plus.
-Ce n'est pas un jeu imbécile ! Je m'exclame les dents serrées.
-Oh que si.
Je crois les bras frustrée. Manquait plus que ça. Mon partenaire s'avère être un parfait crétin, comme si le sort ne s'acharnait pas assez sur moi. Déborah annonce que notre mentor va nous rejoindre. Aussitôt l'air de mon partenaire s’aggrave, et je comprend qu'il n'est pas si inconscient que ça. Il essayait peut-être vraiment de détendre l'atmosphère finalement.
C'est avec surprise que je vois l'une des rares anciennes variqueuses nous rejoindre, avançant très difficilement à cause de la fragilité de ses jambes maintenues par des broches en fer. Aleela Meass a bien changé depuis ses Hunger Games, la jeune fille vive et fluette est devenue une femme d'âge mûr aux traits fatigués. Ses longs cheveux noirs sont ramenés en avant en une longue tresse qui n'est pas sans rappeler Katniss Everdeen, le geai moqueur, le symbole de la rébellion. Bien sur cette dernière n'est pas présente, et je sais qu'on ne la verra plus jamais à l'écran. Le choc de la mort de sa sœur l'a anéantie. Quand aux autres vainqueur, la plupart se sont fait tuer pendant la rébellion, et les autres étaient grandement soulagés de pouvoir lâcher leur rôle de mentor. Ce qui explique ma surprise d'avoir le privilège d'avoir pour mentor la grande gagnante des 45ème Hunger Games.
Aleela pose sur nous un regard apitoyé, et soudain une grande lassitude m'envahit. Je suis furieuse quand je sens les larmes envahirent mes yeux, réduisant mes efforts pour ne pas craquer à néant.
-Allez vient ma chérie, me murmure notre mentor en passant un bras autour de mes épaules, comme moi avec Rowena précédemment. Toi aussi Caylus.
Ainsi mon partenaire se prénomme Caylus. Un prénom tout aussi étrange que le mien, mais je m’abstiens du moindre commentaire.
-C'est l'heure des adieu, nous explique Aleela lorsque nous nous sommes un peu éloigné des autres tributs. Écoutez, je sais que c'est dur, mais essayer de ne pas trop pleurer, il faut que les gens pensent que vous êtes forts. Mes paroles peuvent paraître terrible, mais croyez le ou non, les jeux ont commencés pour vous dès l'instant ou vous avez était tiré au sort.
-Il y aura donc des sponsors ? Je demande alors que mon partenaire marmonne un «Je sais ».
-Bien sur, le conseil à décidé de reproduire une réplique exacte des autres jeux. Et il y aura des paris, alors tachez des vous distinguer des autres tributs.
Caylus et moi acquissions tout en échangeant un regard. Nous sommes à peine remis du choc de la moisson et voilà que nous allons devoir nous présenter sous notre meilleur jour au publique. Comme je regrette d'avoir ricané devant des tributs larmoyants !
Faire mes adieux à ma famille est terriblement déchirant, et les conseil de mon mentor me paraisses bien vain. Je ressort de la salle des adieux les yeux rouges et encore plus harassée qu'au début. J'ai envie de m'écrouler, encore plus quand je vois le regard mauvais que me lance mon surveillant, mais il faut que je tienne bon. Me rappeler que ma vie est en jeu me donne un coup de fouet. Je tente d'essuyer mes larmes du mieux que je le peux, mais en voyant le regard désolée que me lance Aleela, je comprend que je ne pourrais pas cacher au public ma crise de larmes. Et bien tant pis, je suis sure qu'il en sera de même pour presque tout les autres tributs.
Et je ne me trompe pas. Diore qui paraissait pourtant solide tremble maintenant comme si elle était frigorifiée. Les tributs masculins n'échappe pas à la règle, et c'est étonnement le plus petit d'entre eux qui affiche la meilleure figure.
Cette année pas de train à prendre, mais dans un sens c'est encore pire puisque les caméras nous suivent jusqu'au centre d’entraînement, qui paraît à des kilomètre de là ou nous avons été tiré au sort. Rowena ne me quitte pas d'un semelle, et je finis par lui tendre la main. Elle l'attrape et la sert fort, le regard soudain déterminé.
-Tu es ma cousine éloignée, me chuchote t-elle, c'est grand-père qui me l'avait dit.
-C'est vrai, je murmure étonnée de cette soudaine approche.
-On est de la même famille toi et moi, du même sang, ont doit s'entraider. Je hoche la tête, émue par son ton affectueux.
-Tu me promet ? Demande t-elle en me tendant son petit doigt.
-Promis, je répond en le lui crochetant avec le mien. Un large sourire éclaire le visage de Rowena, et je suis surprise par ce brusque changement d'humeur. Mais très vite, son air redevient angoissé.
-On est liées maintenant, me chuchote t-elle avant de passer la porte du centre d’entraînement.
-Ouai, liées jusqu'à la mort, je murmure pour moi même.
Rowena a déjà était entraînée loin de moi par le mouvement de foule.
- Partie Trois- Préparation:
-Aie, aie, AIE !
-Tient toi un peu tranquille Ozora ! S'exclame mon styliste l'air agacé. Tu sais pourtant à quel point il est important que tu sois exceptionnelle tout à l'heure. Et oui les sponsors chérie, reprend t-il en détachant chaque syllabe comme si j'étais débile.
-Peu être que ça leur plaira si j'arrive mal coiffée et pas maquillée, je suggère, espérant stupidement qu'on va arrêter cette torture capillaire.
-Pas question que je bâcle mon travaille poussin.
Je grince des dents a l'entente du surnom "poussin", mais ne fait aucun commentaire.
-Et encore, reprend Scylla ma maquilleuse attitrée, tu a les cheveux en bon état. Tu n'imagine même pas à quel point les tributs venants des districts pouvaient être pouilleux Une vrai horreur.
-On devait entièrement les épiler, déclare Sectus mon styliste, toi on n'aura besoin que de trois petites heures pour te préparer. Tu sais combien de temps on mettait pour ceux du district Huit ? UNE JOURNEE ENTIERE ! Hurle t-il avant que je n'ai pu piper mot. -...désolé, reprend t-il alors que je le fixe avec des yeux rond, je suis un peu... sur les nerfs
Je suis surprise qu'il soit autant stressé que ça. Sectus est pourtant réputé pour être quelqu'un qui garde son calme en toute circonstance. Peut-être qu'il a subit des menaces au cas ou ou le travail soit mal fait, ou quelque chose dans le genre. En tout cas, je reste silencieuse jusqu'à ce que Scylla me permette de m'admirer.
Je porte une longue robe noire possédant une traîne extrêmement longue et mes cheveux bruns pourvu de quelques mèches rouges sont noué en un chignon compliqué. Une imposante chaîne noire me sert de bijoux de cou.
Tout de suite je hait cette tenue si sombre, qui va de pair avec mon sort et fais en plus encore plus ressortir la pâleur de ma peau. Mais on m'a appris la politesse, alors je me contente de dire « C'est assez sobre ».
-On en voulait rien d’extravagant... commence Scylla, mais Sectus lui lance un regard noir et elle s'interrompt.
-C'est comme ça petite grenouille.
J'imagine qu'il y a un message implicite vu les longs regards qu'ils s'échangent entre eux, mais je ne vois vraiment pas lequel.
Aleela vient me chercher accompagnée de Caylus. Il est vêtu d'une tenue du même noir que moi et d'une chaîne identique autour du cou.
-On est assortit, remarque t-il avec un rictus.
-Formidable, je marmonne.
-Ne soit pas si déprimante Ozora.
Je pousse un long soupir mais ne dit rien. Je ne vois vraiment pas quoi répondre à un imbécile heureux tel que mon partenaire. Il ne semble toujours pas avoir capté ou nous sommes et ce que nous y faisons. Il continue de balancer des vannes d'un air sarcastique qui donne envie de lui donner une paire de claques.
-Pourquoi sommes nous aussi sombres ? Je chuchote à l'attention d'Aleela.
-Tu va comprendre, me répond t-elle à mis-mot.
Effectivement en observant la vingtaine d'autres tributs je commence à piger. Nous semblons tous avoir débarqué ici pour une veillée funèbres. Et certaines tributs sont carrément enchaînés entre eux. Apparemment nos stylistes ont un message à faire passer, ils ne sont pas content.
Je remarque que Sia Devon, la fille du célèbre styliste Octas Devon porte une lourde chaîne métallique autour de son corps et que la seule touche de couleur dans sa tenue sont ses cheveux turquoises. À son air malheureux qu’accentue son maquillage on pourrait croire qu'elle porte tout le malheur du monde sur ses épaules. Pas de doute, son père a bien fait son travail.
Alors que je vais monter sur mon char, je me rend compte que la styliste de Rowena est l'une des lointaines cousine de ma mère. Je lui fait signe et ses grand yeux jaunes s'arrondissent de surprise en me voyant.
-Quel malheur, soupire t-elle en posant une main sur mon épaule, je suis tellement triste qu'une chouette fille comme toi finisse là.
Je hoche la tête, déglutissant difficilement. C'est bête mais je n'arrive plus à me rappeler de son prénom, et maintenant voilà que cette femme qui quand je ne savais même pas encore parler s'occupait de moi et de ma sœur quand mes parents s'absentait est devenue la styliste de l'une des mes concurrentes. Et pas n'importe laquelle : Rowena Snow, l'une de mes petites cousine.
La voilà d'ailleurs qui arrive de sa démarche légère. Tout de suite tout le monde se tourne vers elle, et pas pour rien; elle brille comme un petit soleil dans sa robe flottante bleu claire. Elle n'est presque pas maquillée et ses cheveux sont coiffés en deux tresses qui dégagent son visage enfantin. Elle paraît encore plus jeune qu'elle ne l'est et est en décalage totale a avec le thème gothique qui semble imposé cette année.
-Son styliste à raté le message ou quoi ? Je ne peux m'empêcher de demander à mon partenaire.
-Pas du tout, me répondit-il en plissant ses yeux verts, je pense qu'au contraire il cherche à la démarquer des autres tributs. Il lui a donné un visage innocent, le message me semble clair, il veut que les district se sentent coupables d'envoyer au massacre une gamine pour des crimes commis par son grand-père. J'observe mon partenaire, qui m'adresse un grand sourire l'air fier de sa théorie. Je l'ai visiblement mal jugé, c'est bien un crétin, mais un crétin intelligent. Peut-être que jouer à l'idiot fait partie de sa stratégie pour qu'on le juge faible. Peut-être qu'il pense ainsi gagner facilement ma confiance, pour mieux pouvoir me trahir ensuite.
-Tu recommence à aborder un air flippant, me fait remarquer Caylus, tu sais Ozora si j'ai bien un conseil à te donner, c'est d'arrêter avec cet air blasé voir mauvais que tu as constamment. Le challenge à changé ma belle, maintenant il faut émouvoir. Et tu n'es pas ce que je pourrais qualifier d'émouvante.
-Je me passe de tes conseils.
-Et pourtant il a raison, surenchérit Aleela en me lançant un regard déçu, tu ne devrais pas réagir comme ça, il essaye de t'aider.
Je suis furieuse qu'elle se mêle de notre conversation et encore plus qu'elle aborde cette air déçu. Je serait certainement morte dans quelques jours et je déteste l'idée qu'on attende de moi que je me comporte bien. Et puis je ne veux pas qu'on emporte une dernière image de moi aussi mauvaise, je ne suis pas si hargneuse que ça habituellement. Seulement je suis dans un milieu hostile et pour moi la meilleure façon de survivre est de me montrer agressive.
Dernière édition par elicul25 le Jeu 7 Mai - 16:13, édité 7 fois | |
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