La première étincelle

Un doux parfum de lilas flottait dans les airs, c’était le printemps et il commençait à faire chaud. C’était un temps idéal pour aller se baigner et profiter du soleil qui était entrain de s’élever dans le ciel. Mais c'est bien la dernière fois qui me fessait envie. Ce dont je rêvais, c'est de replonger sous mes draps luxueux et pleurer toutes les larmes de mon corps.
- Wilhelmina ! Hurla la voix de ma cousine Ginny. Viens, on doit y aller !
Je descendis les escaliers en nouant mes cheveux avec un ruban bleu assorti à la robe que m'avait choisi Annie, la petite amie de mon frère. Ginny me sourit et glissa sa main au creux de la mienne. Nous n'avons pas beaucoup à parcourir, la maison du maire se situe en face du palais de Justice mais il faut mieux arriver en avance qu'en retard. On nous prélèvent un goutte de sang et je vais me placer au premier rang avec ma cousine Ginny. Nous avons toutes les deux le même âge et nous habitons ensemble, chez mon oncle, depuis ma naissance avec mon frère, Finnick. En parlant de lui, il se tenait droit, le regard fixant l'horizon. J'essayais d'oublier la conversation que j'ai entendu hier soir en passant devant le bureau de mon oncle. Celle où mon frère assurait que Ginny ou moi, sera séléctionnée. Mais j'ai demandé à ma mère de nous aider et j'ai foi en elle : elle nous aidera !
* * *

- Le tribut qui représentera le district 4 aux 73e Hunger Games sera... GINNY ODAIR !
C'était comme si tout l'air t'était sorti de mes poumons et je regardais ma cousine, blème s'avançée vers l'esctrade. Elle ne survrait pas, je le savais. Elle n'avait aucune chance, même avec Finnick comme mentor.
- Ginny ! Hurle-je
Je lui courus après et l'apprapa par le poignet.
- Will', qu'est-ce que tu fais ? Me demanda-t-elle
- Je te sauves la vie.
Ces lèvres formèrent un « non ». Je l'avais lu mais je devais l'ignoré. J'étais plus musclé, plus solide et plus stratégique que ma cousine.
- Je me porte volontaire comme tribut ! Hurle-je
Je leva les yeux vers mon frère et vit son regard déséspéré. Je suis désolé Finnick mais il ne faut.

* * *

Je voulais ouvrir la fenetre et respire l'odeur des lilas, juste une dernière fois. Je vais mourir de toutes façons.
- Tu es folle, Will' ! Hurla Ginny en ouvrant la porte.
- Je sais, Ginny.
- Pourquoi tu m'as sauvée alors ?
- Tu ne comprends pas, Ginny.
- Arrête de me traiter comme une enfant, Will' !
- Nous sommes des enfants et dans une semaine, je serai avec vingt-trois autres enfants et je vais devoir les tuer ou...
Je poussa un profond soupir.
- Ou les tuer, conclu-je