HUNGER GAMES, la 37e édition ;)

Je suis debout devant notre petit bout de miroir, ma mère réajustant le ruban dans mes cheveux. Je lissse les plis de ma robe blanche, appartenant autrefois à ma mère. C'est la seule jolie robe que j'ai, c'est pour cette raison que je la met aujourd'hui, pour la moisson, le tirage au sort des enfants envoyés aux HUNGER GAMES.

Dans notre pays du nom de Panem, construit sur les ruines des Etats-Unis, nous sommes obligés de nous inscrire tant que l'on a entre douze et dix huit ans. Deux personnes sont ensuite tirées au sort, une fille et un garçon appelés "tributs". Ils sont emmenés au Capitole, la capitale, on les lâchera dans une arène naturelle où ils devront s'affronter jusqu'à la mort. Il ne peut y avoir qu'un seul vainqueur, c'est la règle. Elle est injuste car les tributs tirés au sort ne sont issus que des douzes districts de Panem et aucun ne vient du Capitole. Et comme je viens du ditrict Onze, district de l'agriculture, je peux facilement être tirée au sort

Nous nous mettons en route, car nous habitons à une heure de marche de la grande Place, et qu'il faut être là-bas à  quatre pile, heure où la moisson débute. Sur le chemin, nous retrouvons une amie de ma mère qui accompagne ses filles, dont la plus jeune a douze ans, c'est sa première moisson. Moi, c'est ma quatrième, j'ai eu quinze ans le mois dernier.

Nous marchons en silence, la gorge nouée par l'angoisse. Je tiens la main de ma mère. Et si c'était moi cette année? Je me demande comment je réagirais.

Je regarde les vergers au loin. Les reverrais-je un jour? Nous continuons de marcher en silence jusqu'à la grande Place. Je me jette dans les bras de Maman:
     -Je t'aime fort, je lui chuchote à l'oreille.
     -Moi aussi.

Je m'avance vers le bureau où l'on va signer le registre. Le pacificateur, qui fait régner l'ordre dans les districts, me prélève une goutte de sang afin de m'identifier, et je vais m'installer avec les autres filles de  mon âge. nous sommes au millieu, les plus jeunes étant au fond et les plus âgés devant, près de la grande estrade où sont disposés trois fauteuils.

Le maire et sa femme apparaissent et s'assoient à côté de l'hotesse de nôtre district, Daysine Millys, qui vient chaque année tirer les noms. A quatre heure pile, elle se lève:
            -Bienvenue! Joyeux HUNGER GAMES! Et puisse le sort vous être favorable, claironne-t-elle d'une voix aigu. Monsieur le Maire?

Ce dernier s'avance sous les applaudissements et entamme le Traité de la Trahison, comme chaque année. Ils nous rappelle également l'histoire de Panem, notre beau pays qui s'est relevé des cendres de ce qui était autrefois l'Amérique du Nord. Et puis, les jours obscurs sont arrivés, une période durant laquelle les districts se sont rebellés contre le Capitole. Douzes district ont étés vaincus. Le Treizième a été éliminé. Et pour nous rappeler que cela ne devait plus se produire, on nous a donné les HUNGER GAMES.

Son discours terminé, le mairre retourne s'assoir auprès de sa femme. Daisyne Millys se lève et se place près de la grosse boule en verre dans laquelle des milliers de petits papiers de garçons sont inscrits.
     -Il est maintenat temps de tirer au sort les deux personnes qui iront honorer leur district lors de le Trente-septième édition des HUNGER GAMES. Et comme d'habitude, nous commençcons par les garçons.

Elle plonge sa main dans la boule en verre, enfonce lentement sa main, cherche longuement et en ressort- un papier. Elle revient sur l'estrade et lit le nom:
           -Hum, hum... Witles Nwerdle!

Je n'ai jamais entendu ce nom. Je tourne la tête et aperçoit un garçon d'a peu près dix-huit s'avancer, le choc de l'annonce se lit sur son visage, mais il garde son sang froid. On l'applaudit.
    -Et maintenant, passons aux demoiselles!
Elle retourne près des boules, prend le premier papier qui lui tombe sous la main et lit le nom...
C'est moi...