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| | 22 hunger games | |
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+3MockingJayForEver elicul25 eliana22 7 participants | |
Auteur | Message |
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eliana22 A pris un tessera
Messages : 97 Date d'inscription : 09/02/2013 Age : 25
| Sujet: 22 hunger games Jeu 2 Mai - 19:08 | |
| Oyé oyé braves gens!! Je vais vous compter l'histoire de Kathy Undersee du Douze et April Trush du Huit. Deux jeunes filles aux caractères différents! Deux jeunes filles qui ne se ressemblent complêtement pas vont être dans la même édition des 22 Hunger Games. Kathy Undersee est mon personnage! Quand à celle de April c'est elicul25 qui l'a faite! Chapitre 1: La moisson - Spoiler:
-C'est elle? -Ouais c'est elle! Je me retourne et je vois deux jeunes de la Veine me pointaient du doigt avec un air accusateur. Normal. Je suis l'une des rares à manger un peu à ma faim tout en étant maigre vu que je viens de la classe marchande. Ce qui me vaut les hurlements de la Veine: ils ont tendance à oublier que mon grand-père avait participé à la rébellion avec eux. De plus, est-ce de ma faute si le district est aussi misérables Je stresse. Je ne tiens plus position dans ma section de quinze ans. Alors je passe ma main sur ma robe blanche qui est entourée par un nœud rose. Et petit à petit ma main entoure ma broche de geai moqueur. Puis viens l'hôtesse de notre district Aela et notre unique vainqueur Kuyt un gros malade mentale qui n'a jamais aidé ses tributs et a envoyé balader les rares sponsors qui sont venus nous aider. Pour couronner le tout, ce gars à des attirances pour les jeunes filles. Inutile de vous dire le nombre de jeunes filles qui l'a envoyé balader en leurs faisant croire qu'il leur trouverais des sponsors en échange d'une nuit dans son lit. -Bienvenue,bienvenue, fait Aela qui porte une perruque blanche avec un sourire, je vais procéder au tirage des jeunes chanceux pour qu'ils participent aux Hunger Games en tant que tributs du district Douze. Et comme d'habitude les dames d'abord. Elle s'approche de la boule ds filles et prend son temps. J'espère que ça ne va pas être moi. Je n'ai jamais pris des tesseraes de ma vie. Je ne peux pas être tirée... Je ne veux pas être tirée! -Kathy Undersee! Non! Non! Pourquoi? Tous les gens de s'écartent devant moi avec un petit sourire. Ils sont contents de s'être débarrassée d'une gosse de riche. Je passe sur l'estrade en tremblant: -Alors ma chérie, tu as l'air très jolie! Quel âge as-tu? -Quinze ans, dis-je d'une voix des plus tremblantes. -Oh! Une main d'applaudissements pour notre tribut féminin Kathy Undersee. Et là tous les jeunes de la Veine se mettent à hurler de joie, à crier. Une larme roule sur ma joue et là je porte mes trois doigts du milieu de ma main gauche sur mes lèvres avant de les lever au-dessus de moi. A mon avis tout Panem doit se demander pourquoi j'ai fait ça. C'est parce que malgré les mépris que je subis j'aime mon district. Le salut du district Douze. Aela a déjà tirée le tribut masculin: un gars de dix-sept ans dénommé Joel Yun qui me crache dessus directement dès qu'il est arrivé sur l'estrade. Je laisse quelques larmes sortir de moi. Puis on nous escorte jusqu'à l'hôtel de justice. J'attends mes parents: -Maman. Je ne veux pas mourir! -Chut ne dis pas ça ma chérie. Tu n'as qu'à te cacher dans l'arène, dit-elle les larmes aux yeux, et puis grâce à la broche du geai moqueur les esprits des rebelles seront avec toi. Et si tu te blesse, tu sauras te soigner, tu as un bon talent de guérisseuse. C'est vrai. Je l'ai appris avec papa car je ne pouvais pas voir des gens souffrir Mon père ne dit rien mais il est trop triste pour parler. -Temps terminé, fait un Pacificateur . Il traine mes parents en dehors de la pièce et je craque. Tout en m'adossant au fauteuil, je pleure. Je suis la tribut du Douze. Et je vais mourir.
Chapitre 2: Voyage en train - Spoiler:
-Entrez, entrez mes petits! Aela pousse Joel et moi dans le train. C'est d'un grand luxe. Des chandeliers en cristaux et j'en passe... Je regarde les caméras par la fenêtre du train d'une expression amicale. Mais j'ai peur. Peur de mourir. Aela me conduit dans ma chambre et me dis: -Enfin,enfin, j'ai une tribut bien élevée vu que tu viens de la classe Marchande, je suppose que tu connais les bonnes manière à table? -Oui madame. -Ah! Super! Je ne te dis pas les derniers tributs que j'avais escorté! Ils étaient mal élevés. Je serre mes poings. Comment-peut elle dire du mal de ses tributs là? Ils étaient pauvres! Pas étonnant qu'ils ne s'étaient pas correctement tenus à table! Pour qui elle se prend? -Mais tu veux voir ta chambre non? Allons-y! Un conseil:douche-toi et change toi! Comme ça à la sortie du Capitole tu verras que grâce à ton physique et tes vêtements, ils seront braqués sur toi! Ma chambre est somptueuse. Même si je viens de la Classe Marchande, j'avais une petite chambre car on ne pouvait pas se permettre grand chose. Je m'en voulais parfois de manger un peu à ma faim alors que certains mourraient pratiquement tous les jours du à ce manque de nourriture. La plupart du temps je donnais aux enfants dans les rues mon repas alors que ceux-ci mourraient de faim. Mes parents me manquent déjà. Pour me changer les idées j'examine ma chambre. La, le lit est en soie,j'ai des produits de beauté,une douche et une télévision. Quand je vois le placard, je l'ouvre et je vois des vêtements. Beaucoup. J'enlève ma robe blanche, j'active ma douche. Elle est chaude, bien plus que la mienne. C'est agréable comme sensation. Je m'habille d'un t-shirt sans manche rose et d'un pantalon bleu et je refais ma queue de cheval. Je suis très jolie comme ça. Je prends ma broche de geai moqueur et juste à ce moment là Aela m'appelle pour dire que le diner est prêt. J'arrive mais pas avant de croiser Joel qui me fait un croche-patte. Là s'en est de trop: -Peux-t-on savoir pourquoi tu t'acharne sur moi? -Oh c'est tout simple. Mademoiselle mangeait avec sa famille avant d'être tirée tandis que d'autres crevaient de faim et allaient à la mine avec un piètre salaire. Ta famille a profité de la rébellion pour s'enrichir,tout en désignant ma broche de geai moqueur. La phrase est de trop! Mon grand-père a été l'un des partisans de la rébellion avec mort. Il en est mort pour ça. -Qu'en sais-tu? Mon grand-père a donné sa vie pour que la rébellion triomphe! Sais-tu au moins ce que cette broche signifie? Elle signifie la liberté! Je me demande bien où est passée la fille timide que j'étais et qui ne répondait pas aux provocations des garçons. -Ohoh! Aurait-on des tributs qui veulent s'entretuer à peine le premier jour? Je me retourne et je vois notre mentor. Kuyt nous regarde avec un air moqueur. -Je suppose que vous allez nous aider,fait Joel. -Mais non! Il faudra que vous prouvez que vous méritez mon aide. -Comment faire,dis-je d'une voix mal-assurée -C'est à vous de le montrer, bon au revoir. Sur ce il nous laisse. A mon avis il doit être dans le wagon bar. Joel et moi allons diner avec Aela. Une salade avec des carottes. Des poulets dans leur sauce orange avec des pommes de terres ainsi que des œufs. Des crustacés. Un fromage fondant. Une crème au chocolat agrémenté avec des cerises. Même moi je n'ai jamais eu le quart de la nourriture contenue dans cette assiette. Je n'imagine même pas ce que ça représente pour Joel. A la fin du diner, j'ai très mal au ventre. Puis nous suivons la transmission des Moissons: Pour le district Un c'est une jeune fille qui a l'air redoutable tout comme son partenaire. District Deux une jeune fille nommée Etna plutôt musclée et un garçon qui a peu d'émotions sont volontaires. District Cinq une jeune fille blonde qui a l'air intelligente monte sur l'estrade fièrement. District Sept, un jeune garçon de treize ans à l'air effrayé. Le pauvre. District Huit, une très belle jeune fille April est tirée au sort et complimente le Capitolien. Elle a l'air intelligente. Je dois me méfier d'elle, elle a l'air calme, et maline. Elle a toutes les qualités d'une survivante. Mon partenaire de district a l'air d'être sous le charme de cette fille. Les commentateurs disent qu'elle sera à suivre. District Neuf, une jeune fille rousse a un regard féroce. Encore une à surveiller. District Dix. La fille n'a pas l'air de sortir du lot mais le garçon a l'air psychopathe. Il a l'air très content de participer aux Hunger Games. Il me fait très peur d'avance. Puis moi. Ouf on ne voit pas que je pleure mais les commentateurs sont intrigués par mon salut typique du Douze alors que tout les jeunes avaient applaudis pour exprimer leur joie que je parte aux Hunger Games. Et on voit Joel effrayé mais qui me crache dessus. J'ai intérêt à trouver une stratégie pour m'en sortir vivante. Je m'enferme dans ma chambre et j'allume la télévision du Capitole. Malgré ma haine pour lui, je décide de mieux le connaître car j'aurais un aperçu de son esprit glauque. Donc ce qu'il nous réserve pour l'arène. Première chaine: qui veut gagner un Muet? C'est horrible d'avance et je laisse tomber ça. Je laisse une larme couler pour ces pauvres muets qui n'ont rien fait . Tiens, voilà la deuxième chaine. L'interviewer Hanz questionne le nouveau Haut-Juge. -Alors, mon ami, c'est votre première année de Haut-Juge. Je suppose que vous allez faire quelque chose d'inoubliable? -Les candidats seront gâtés de ce point là. -Et tiens, en parlant de candidats, que pensez-vous de la Moisson, fait Hanz d'un ton enjoué. -Je peux vous dire que nous sommes tombés sur une récolte inhabituelle cette année. Il est vrai que certains en dehors des carrières qui m'ont l'air beaucoup plus redoutable que jamais, il y a quelques tributs de District en dehors du Un, Deux et Quatre qui m'ont l'air prometteurs dans l'arène, du moins si ils sortent vivants du bain de sang. -Ah oui, je suis tout à fait d'accord avec vous. D'autant plus.... J'éteins immédiatement la télévision. Ce sont de véritables barbares. Et je comprends tout de suite de qui ils parlent. De la fille du Huit April qui a toutes les qualités d'une survivante, du garçon du Dix, et... De moi. Du à mon salut du Douze. Maintenant nous sommes assurés de ne pas être raté dans l'arène. Est-ce que le Capitole peut laisser pour une fois les districts tranquilles? Non évidemment. Bon sang Kathy reprend toi! Est ce que grand-père a baissé les bras une seule fois? Non. Si je me laisse abattre je ne serais plus digne d'être sa petite fille, me dis-je tout en regardant ma broche de geai moqueur. Les Jeux nous changeront tous.
Chapitre 3: Les oiseaux - Spoiler:
-Debout, debout Kathy, fait Aela d'un ton souriant, aujourd'hui est un grand jour!!! Nous allons arriver au Capitole dans quatre heures. -Bien, je vais m'habiller. Sur ce, elle me quitte pour aller voir Joel. Je m'habille, puis je vais dans le wagon-restaurant. Et là malheur. Certes, il y a Joel qui prend son petit déjeuner, Aela qui se maquille et... Kuyt. J'ai un peu peur là que mon mentor essaie de me nuire. Allez courage Kathy. Tu ne pourras pas contourner le problème indéfiniment songeais-je . Je respire un bon coup, j'appuie sur le bouton pour ouvrir la porte et déjà un sarcasme de Kuyt: -Oh tiens, regardez qui voilà. Mademoiselle de la Classe Marchande. Je l'ignore et je me place à côté de Joel. De toute façon c'est mieux que de s'asseoir à côté de notre unique vainqueur du Douze. A peine que je me glisse sur ma chaise, qu'on me sers un énorme plateau de nourriture: un ragout de chèvre, des œufs, un chocolat chaud, une coupe de fruits posés sur de la glace, du jambon, des pancakes servies sur de la confiture,plusieurs petits pains , un pot de chocolat fumant ainsi que du jus d'orange. Joel regarde son jus avec curiosité. Il n'a jamais du boire ça de sa vie le pauvre. -C'est du jus d'orange, lui dis-je d'un ton neutre. J'en ai bu cinq fois toute ma vie de ma part. Il me regarde avec étonnement puis le boit. Je m'attaque à mon plateau. Mon objectif est de prendre des forces avant que les Jeux démarrent. Je mange mon ragoût d'agneau après avoir bu mon chocolat chaud. A la moitié de mon petit déjeuner je remarque une dispute entre Kuyt et Aela: -Comment ça je mange comme un porc? -Parfaitement mon cher ami. Vous n'utilisez pas les couverts. Vous feriez mieux de prendre exemple sur vos protégés! Joel éclate de rire tout comme moi. Pour une fois qu'on est sur la même longueur d'onde avec lui c'est pas tous les jours. -Ah vous rigolez, fait-il, voyons voir si vous pourrez toujours rire quand je vous en aurait mis une. Il frappe Joel de plein fouet. Je m'attends à m'en recevoir une moi aussi, mais Aela le retient. -Calmez-vous Kuyt. Il se dégage d'elle, puis nous dit: -J'ai hâte que vous soyez effrayés dans l'arène. Je me délecterais de vos morts. Sur ce, il part. -Ne vous en faites pas, fait Aela avec un grand sourire, je vais moi même vous conseiller. Tout d'abord... Je ne l'écoute même plus. Dans une demie-heure nous arriverons au Capitole. La-bas nos stylistes nous imposerons leurs tenues pour la Parade . Chaque année nous sommes habillés d'une horrible tenue de mineure. Une autre année, les tributs étaient couverts de charbon noir. Quoiqu'il en soit, la Parade n'est jamais le point fort du district Douze. -Oh nous arrivons enfin, remarque Aela. Je me redresse pour voir la cité du Capitole. Une immense grandeur. Des monuments qui sont très hauts. Tout est artificiel là-bas. Je regarde ma broche de geai moqueur. Je me dis qu'elle sera ma seule amie dans l'arène. ~ Environ 200 épilations plus tard, je me retrouve en train de serrer les dents pour ne pas hurler . Mon équipe de préparation a horreur des pleurnicheries. -Mais regardez-là! Quelle fille fade et moche, fait une femme qui est en train de me coiffer. -En même temps c'est le district Douze. Il n'y a que des perdants la-bas. -Oui, j'espère que l'année prochaine on aura un autre district. Je suis choquée que des adultes tiennent un tel propos. Mon district n'est pas perdant! -Bon , on va la laisser aux mains d'Octave. Octave. Apparemment ça va être mon styliste. J'espère juste qu'il ne s'amusera pas à dire que mon district est nul. J'attends quelques minutes, puis quelqu'un ouvre la porte. C'est un homme d'une vingtaine d'années. Il est brun et a quelques mèches vertes et bleus. Bah on a vu pire comme look au Capitole. -Je suis Octave ton styliste, enchanté, fait-il avec un accent aigu typique capitolien. -Merci. Il prend même le temps de me serrer la main. -Je suis désolé pour ce que t'as fait mon équipe de préparation. J'espère que tu leur en veut pas trop? -Non. -Bien. Comme tu sais, ce soir c'est la Parade. -Et on va être habillé en costume de mineure. Il me sourit puis il dit: -Oui Kathy. Mais j'ai ajouté une petite touche d'originalité avec ma collège pour qu'on vous remarque. Tu aimes les oiseaux? -Oui. Je les adore. Surtout les geais moqueurs. Ceux qui sont la preuve vivante que le Capitole n'est pas toujours très fort . -Tant mieux, tu vas être servi. Et cela ne te dérange pas si je prends ta broche? -Non pourquoi? -Oh seulement pour que la Commission voit si cette broche ne te procure pas un avantage injuste. L'année dernière, une fille du Sept avait apporté un médaillon. Il contenait un couteau à l'intérieur. Je me demande si Joel va bien. Certes, il ne m'aime pas. Mais au fond, le Capitole a fait des tesseraes pour que la Classe Marchande et celle de la Veine ne s'entendent jamais. Il n'est donc qu'un pion à la merci du Capitole. Comme moi. Deux heures plus tard, je suis sur un char. Je suis habillée d'une tenue mineure qui a le mérite d'être décente et un casque. La fille du Un me regarde d'un air moqueur. Quand à Joel il grommelle quelque chose. La fille du Huit est magnifique dans son costume. Elle porte une robe haute faite en plume ainsi que sa coiffe faite aussi de la même matière que la jupe. Son partenaire fait pâle figure à côté d'elle. Les deux du Dix sont déguisés en vache. Ceux du Trois n'ont que des ampoules sur eux. Et ceux du Neuf comme d'habitude déguisé en épis de blé. -Bon, les enfants, fait Octave, tenez ça . Il nous donne à chacun une cage. A l'intérieur il y a des canaris recouverts de paillette. -Les mineurs ont l'habitude de faire appel aux canaris pour savoir si il y a un danger dans la mine. Quelques minutes après votre apparition, vous ouvrirez les cages des canaris pour vous faire remarquer, puis vous jetterez vos casques aux publics, comme souvenir de votre passage, dit sa collège. Et ne vous en faites pas les oiseaux ont été dressés pour qu'ils reviennent chez eux. J'ai un peu peur que je foire. Puis l'hymne du Capitole se fait entendre et les deux du Un entrent en scène. Ils sont toujours très appréciés. Les deux du Deux sont déguisés en guerriers ils font très bonne impression. Ceux du Trois ne suscite pas l'attention des spectateurs. Quand c'est le tour du Huit, je me surprends à me ronger les ongles. Puis j'entends la fille se faire acclamer. Je perds le fil jusqu'à que ce soit le tour de Joel et moi. Le char démarre et nous passons inaperçus. Et enfin j'ouvre la cage au même moment que Joel. Les oiseaux s'envolent et perdent un peu de leurs paillettes qui tombent vers le public. Ils ont l'air d'apprécié. Maintenant on est un peu le centre d'attention. Nous balançons nos casques à des Capitoliens ravis qu'ils attrapent. J'entends le nom de Joel et le mien à travers la foule. Je fais paraître une figure amicale tout comme Joel. Au mois nous nous sommes fait remarqués. -Tu es magnifique, me chuchote Joel en me le disant d'un ton hargneux. C'est vrai que Octave m'a fait une belle coiffure:Un chignon compliqué constitué d'un assemblage de nombreuses tresses. Puis enfin nous nous arrêtons devant le balcon du vieux président Gerase Jeter. Le responsable de la mort de mon grand-père. Il nous fait un discours puis nous repartons vers notre destination ultime. La mort.
L'entrainement jour 1: Observation - Spoiler:
Je suis dans l'ascenseur en compagnie des deux du Sept et ceux du Huit avec leurs mentors et escortes. Le mentor du Huit est très imposant. Jenvie les autres tributs d'avoir un mentor qui au moins les conseillent. Kuyt, lui nous regarde d'un air sadique. Il est fou. Les deux tributs du Sept n'osent pas nous regarder. En revanche Joel croise le regard de April. J'ai l'impression que cette fille use de son charme. Elle est très maligne et magnifique dans son costume.
Dès que nous arrivons à notre étage et que nous ouvrons la porte Joel et moi retenons un cri. La salle de séjour est beaucoup trop grande! Très spacieuse, il y a plusieurs canapés, un grand téléviseur ultramoderne, une très grande table.
-Vous vous rendez compte de votre chance, souffle Aela, allez voir vos chambres et vous rafraichir avant de diner.
J'ouvre la porte de ma chambre. Elle est beaucoup plus grande que ma maison entière. Un grand lit. Je peux changer ma garde-robe à volonté, je me déshabille de ma tenue de mineure et je vais vers la douche qui contient plusieurs boutons. J'active pour une température de 30 degrés avec savon moussant. Hmm... Que c'est bon! Ensuite j'active ma garde robe pour une simple chemise blanche et un pantalon noire. Je m'habille aussitôt.
Je murmure à l'interphone le nom de sandwich au beurre et au jambon et il me vient en moins d'une minute chaud et fumant. Je le savoure quand Aela m'appelle pour le diner.
Je retrouve Octave et sa collège ainsi que Joel et Aela. Kuyt quand à lui, brille par son absence. Tant mieux. Ce n'est pas moi qui vais m'en plaindre.
Je mange au moins une soupe de morues, trois langues de bœufs et un pudding avant d'avoir une indigestion. Puis après le diner, nous allons voir les rediffusions de Parade. Certes, les deux tributs du Un et du Deux font bonne impression, mais ils n'arrivent pas à la cheville de la fille du Huit. Grâce aux oiseaux et à notre jetage de casques Joel et moi arrivons cinquième dans les favoris costumes. Et les derniers sont ceux du Trois.
Je vais dans ma chambre, met un pyjama et je m'endors très vite dans ce lit douillet.
~
Le lendemain, je retrouve ma broche de geai moqueur. C'est bon, la Comission a dit que cela n'allait pas me procurer un avantage injuste. Je décide de la laisser dans ma chambre. Après avoir mis ma tenue d'entrainement, j'attends Joel. Puis quatre minutes plus tard, il arrive. Nous nous disons rien puis une fois que nous sommes dans l'ascenseur pour que j'appuie sur le bouton rez de chaussée. Joel et moi avons une légère marque de coup sur la joue droite( un petit bleu rien de bien terrible). Du à hier soir lorsque on est allés chercher un verre d'eau. Notre mentor alcoolo nous a carrément frappé en se moquant de nous. Heureusement que les Muets l'ont retenus. Le court trajet de l'ascenseur ne nous permet que de dire deux choses:
-Je déteste Kuyt, grommelle Joel.
J'acquiesce de la tête. Il est vrai que Joel me déteste mais apparemment je deviens sa pire ennemie tout juste après notre mentor et les carrières. L'ascenseur s'ouvre et je vois que nous sommes dans les derniers. Joel et moi rejoignons le cercle et un instructeur plutôt costaud nous rappelle de pas nous battre entre tributs. Il nous dit de ne pas négliger les ateliers de survies sans oublier les stations d'armes. Puis il nous lâche. L'ennui c'est que Aela et Kuyt nous ont pas conseillés sur l'entrainement. Bon, je n'irais pas dans l'atelier qui apprend à soigner, car je sais déjà faire ça. Mon père m'avait dit un jour que j'étais l'une des meilleure guérisseuse du District Douze. Mes parents me manquent..
Puis je vais dans l'atelier de reconnaissance de baies. Je les connais toutes mais je préfère vérifier mes connaissances. Dans l'arène, nous n'auront pas le droit à l'erreur.
Dans cet atelier, il y a la fille du Trois, le garçon du Cinq et du Neuf ainsi que les deux du Dix(le garçon Carl a l'air d'être accroché à sa partenaire d'une manière malsaine, la fille quand à elle a très peur de lui ). C'est bon les carrières ne regardent pas. De toute façon, ce n'est pas comme si cela faisait de moi une adversaire redoutable. La fille du Trois,Aisling, se débrouille bien. Le garçon du Cinq du Neuf et du Dix n'arrivent même pas à retenir la moitié de ce que disent l'instructeur, la fille du Dix fait un niveau honorable et moi... Un sans faute. En même temps, j'ai mémorisé tout ça quand j'étais petite.
Je vais au stand d'escalade ou à ma grande surprise je me débrouille bien. Je suis maigre et j'ai de la technique, cela a joué en ma faveur. Joel quand à lui est concentré au stand des armes où il essaie de manier un bâton de combat. La fille du Neuf ne fait que de s'entrainer à la hache et au couteau. Elle est redoutable. Elle m'a vue que je l'observais:
-T'as quoi?
Son ton n'est pas spécialement amicale. Autant ne pas me la mettre à dos Je lève mes deux mains amicalement et je pars. Je vais vers l'atelier des nœuds qui est désert. Tant mieux. A la fois je vais pouvoir tendre des pièges et observer discrètement les tributs. L'instructeur est plutôt content d'avoir enfin une élève et m'enseigne à tendre des collets. Pendant que je suis en train d'essayer de faire mon piège je remarque que la blonde du Cinq, Eleyne est plutôt débrouillarde à l'atelier du parcours d'obstacle.
J'observe la brune du Un, Kadidja qui lance des couteaux. Elle est très petite pour sa taille mais elle n'en reste pas moins redoutable: elle ne loupe jamais sa cible. Le garçon du Dix, Carl, prend un couteau et s'amuse à décapiter les mannequins avec un grand plaisir.
Je décide d'aller rester dans les ateliers de survies cette matinée :fabrication de poison, animaux vénéneux, faire du feu, construire un abri, le parcours d'obstacle... Je les fais presque tous. Puis viens l'heure du déjeuner. On nous conduit dans un réfectoire, qui contient des nourritures simples, mais riches. Pour ma part, je prends des œufs accompagnés de frites et de steak(je viens d'apprendre l'existence de ces aliments) avec de la salade, une part de gâteau au chocolat et des cerises. Je meurs de faim et je vais dans une table seule. Les carrières mangent entre eux et en faisant du bruit pour nous dire que nous sommes des moins-que-rien. La fille du Huit, April est entourée de tributs. Joel est à deux tables d'elle. Hier soir, il s'est finalement décidé sur conseille de notre hôtesse et de nos stylistes -à contrecœur il faut bien l'avouer- de ne pas faire d'alliance. Il prend un air grave et sérieux. Je me concentre sur mon plat et je mange la moitié quand je vois Joel choqué et je comprends mieux. Sous la table des carrières il y a une demie tonne de nourriture qui est tombé et les carrières s'en fichent. Chez nous au district Douze cette nourriture est tellement rare. Les carrières ont presque tous mangé à leur faim, alors forcément, ils s'en fichent pas mal.
Je recontinue de manger, et quand j'ai fini de manger mon plat on nous annonce qu'on doit reprendre l'entrainement.
Puis l'après midi, je décide de me convertir aux armes. Je dois obligatoirement trouver une arme qui me convient. J'essaie le javelot, mais c'est vraiment difficile. De plus ça sera éloignée de la corne d'Abondance. L'arc prend trop de temps à le manier. Finalement je me décide pour le poignard. Rapide et efficace. J'apprends à le lancer. Au bout de six essais ça donne enfin quelque chose. Mon poignard s'est planté dans le ventre et par chance, mais cela m'encourage de réessayer ma chance.
Puis j'entends quelque chose. Une dispute de carrières. Etna la fille du Deux pique une crise contre celle du Huit April.
Cela me fait rappeler pourquoi je suis là. Pour connaître une mort sanglante pour les beaux yeux du Capitole.
Mais qu'il ne compte pas sur moi pour lui offrir le spectacle qu'il voudrait avoir.
Dernière édition par eliana22 le Jeu 16 Mai - 20:51, édité 9 fois | |
| | | elicul25 Tue Cato
Messages : 707 Date d'inscription : 10/08/2012
| Sujet: Re: 22 hunger games Jeu 2 Mai - 19:09 | |
| Ami du jour bonjour, ami du soir bonsoir ! Avec Eliana, on à décidé de faire une fic commune avec nos deux petits personnages dont l'on dévellopera le caractère tout le long de l'histoire. J'espère que vous apprécierai. Pour ma part, ça fait déjà le troisième sujet avec lequel je reprend l'oeuvre de Suzanne Collin, j'espère que vous ne vous lasserez pas. Sur ce, j'arrête de vous saoulez avec mon discours et je vous invite à lire si vous en avez le courage. Bonne Lecture :April- Spoiler:
Il est incroyable de constater comme la simple prononciation d'un nom, peut changer la vie d'une personne à tout jamais. Prenons moi en exemple, il y a quelques instants je n'étais qu'une personne inconnue, parmi tant d'autre. D'accord, pas si inconnue que ça, mais tout de même pas célèbre. Et me voilà qui me retrouve sur une grande estrade, à la vue de tous, en compagnie de la pire bande d’hurluberlu que je connaisse.
-Et bien April, quel âge as-tu ma puce ?
Je me tourne vers Montgomery Own, un homme fin et élancé, dont les yeux - leur couleur âcre évoque tant le vomis, que j'ai une soudaine envie de régurgiter mon repas- sont pourvu de cils tellement immenses, que j'en viens à me demander comment il a réussi à les fixer, et comment il fait pour cligner des yeux. Montgomery penche la tête sur le côté, ses lèvres orangées étirés en un sourire condescend, l'air de se demander si la tribut qu'il a tiré au sort n'est finalement qu'une idiote sans cervelle. Les belles filles on souvent la réputation d'être stupide.
-Combien m'en donnez-vous ? Lui répondit-je d'un ton innocent, hâtive d'être débarrassée de cette imbécile, mais souhaitant faire bonne impression.
Montgomery contemple un instant ma silhouette fine et mes longs cheveux bruns qui m'arrivent aux hanches, puis il s'attarde sur mon visage. Mon visage qui m'a valu d'être choyée et asservie par les garçon pendant seize années, et que la plupart des filles m'envient toujours. Je reste droite sans bouger, bien qu'au fond de moi, mes pensées sois prises d'une agitation sans pareil. L'image de ma mort occupe une grande partie de mon esprit, tandis qu'une toute petite part lutte pour que je conserve bonne figure. Il faut croire que pour l'instant, c'est cette part qui l'emporte, puisque je ne me suis pas mise à hurler comme une hystérique, ni à pleurer toute les larmes de mon corps. À cette simple pensée, mes yeux s'embuent. Apparemment, je ne suis pas aussi forte que je ne le croyais.
-Je dirais dix-sept ans, finit par répondre Montgomery après m'avoir bien observé sous toute mes coutures, me tirant de mes pensées, et m'épargnant l'humiliation d'éclater en sanglot alors que les caméras sont rivées sur moi.
-C'est exactement ça, l'approuvais-je en lâchant un petit rire étranglé, vous êtes doué.
Des murmures choqués se propagent dans le public. Il n'est pas commun qu'un tribut flatte ainsi l'hôte envoyé par le capitole. Ce n'est même jamais arrivé, en tout cas pas au district Huit. J'imagine qu'il n'y aurait pas autant d'indignation dans le Un ou le Deux. Mais ici, les Capitoliens ne sont pas vraiment populaires. On pourrait même dire qu'ils sont détestés. Pas étonnant puisqu'en plus de nous exploiter, ils envoient chaque années deux enfants innocents dans l'arène, avec la promesse qu'au moins l'un d'entre eux ne reviendra pas. Ce qui me ramène à mon cas.
-Merci, merci ! S'exclame Montgomery l'air flatté. Je ne fais qu'utiliser mon sens de la déduction.
Des rires fusent, et Montgomery rougis, l'air offusqué. Pour ma part, je regrette amèrement de me trouver ici, plutôt qu'en bas à rire avec les autres.
-Ne les écoutez pas ils sont jaloux, lui conseillais-je avec un sourire charmeur.
Je suis maintenant sûre que chaque personne présente sur cette place me déteste. Mais je me fiche de leurs opinions, car depuis que mon univers à basculé, je n'ai plus qu'un objectif : Survivre. Et peux m'importe si l'on pense que je suis une garce sans cœur; après tout n'est-ce pas ce que je suis ?
-Il serait temps pour les tributs de se serrer la main, rappelle le maire après avoir jeté un coup d'oeil à l'immense horloge, qui se trouve juste au dessus de nos tête, et dont le cliquetis des aiguilles me rappel qu'à présent mon temps de vie est limité.
Montgomery hoche la tête avec précipitation. Il bredouille son discours, tandis que la population du district Huit commente la moisson. Les deux tributs ont-ils une chance de gagner ? Sur lequel faudra t-il miser ? Cette fille là, April Thrush, ce n'est pas la garce dont on m'avait parlé ? Tout ces colportages m’agacent, mais je ne montre rien, me contentant de prier silencieusement alors que notre hôte demande s'il y à des volontaires.
Seule le silence lui répond.
Alors c'est ainsi. Pas de volontaire pour cette pimbêche d'April Thrush. J'imagine que ça doit leur faire plaisir à la plupart de me voir partir pour les jeux, songeais-je un sourire ironique collé aux lèvres. Quand à mon partenaire, il n'y a personne non plus pour lui. Je ne le connais pas, et ne compte pas faire plus ample connaissance. À partir de maintenant, je ne vais m'intéresser qu'aux personnes qui me seront utiles. Hors, avec sa silhouette frêle et son air de gamin terrifié, il n'est pas de ceux qui vont pouvoir m'aider. La compassion n'a pas lieu d'être quand on participe aux Hunger Games.
Je me suis plutôt intéressée à mon mentor. Il s'agissait d'une jeune homme d'une vingtaine d'année, seul gagnant de notre district jusqu'à présent. Il était baraqué et de grande taille, il avait triomphé dans l'arène par la force. Il regardait au loin, l'air de vouloir se trouver n'importe ou, sauf ici. Oh je le comprenais parfaitement ! Moi aussi j'aurais aimé ne pas être là. Ne pas voir subir les regards noirs de cette foule hostile, et ne pas entendre leurs murmures «April Thrush, cette petite prétentieuse».
J'ai tripoté nerveusement le médaillon que je portais autour du cou. Il représentait une magnifique fleur de muguet, que j'avais peinte en blanc pour que la ressemblance sois encore plus réaliste. April Thrush, April Muguet. Ce médaillon me correspondait vraiment, mais on ne pouvait pas dire qu'il m'ait porté chance.
~
«Eléanor Trush», m'annonça le pacificateur qui gardait la porte de la salle des adieux. Je me suis aussitôt relevée, tentant d'avoir bonne allure face à ma mère, la seule personne qui est vraiment de l'importance pour moi. J'ai dégagé les longues mèches brunes qui me tombaient devant les yeux et ai affiché un faux sourire de circonstance. Je ne voulais pour rien au monde faire de la peine à ma pauvre mère. Elle qui avait déjà eu tant de malheurs dans sa vie, n'avait pas en plus besoin d'avoir une fille unique pleurnicheuse. Je me montrerais courageuse, au moins pour elle.
Ma mère pleurait déjà en entrant dans la salle des adieux. Ses cheveux bruns qu'elle avait coupés court, pour pouvoir travailler plus facilement lorsqu'elle reprisait des vêtements ou qu'elle réparait les machines défaillantes, paraissaient bien moins ordonnés qu'à l'ordinaire. Ses grand yeux marrons chaleureux étaient emplis de tant d’inquiétude, que l’anxiété me pris moi aussi. Sentiment que j'avais jusque là tenté de repousser de toute mes forces, mais voir ma mère dans un tel état semblait m'avoir vidée de toute énergie. Un sanglot fit trembler ses frêles épaules, et je ne pu me retenir plus longtemps.
-Oh maman ! Sanglotais-je en la prenant dans mes bras. Mais comment on va faire ?
Et tandis que je prononçais ses mots, je me rendis compte de l'horreur réelle de la situation. J'avais été désignée pour les jeux. Je n'avais pas les capacités pour survivre. Je ne savais ni me servir d'une arme, ni me nourrir seule. L'entrée dans l'arène signifiait pour moi la mort. Mort que j'imaginais sous toutes les coutures, plus ou moins cruelle, mais décidément affreuse.
-April, ma chérie, souffla ma mère en me caressant les cheveux, c'est tellement injuste tout ça. Je... je ne veux pas qu'ils me prenne ma seule fille. Je ne veux pas te perdre. Ooooh.
Maman se remit à sangloter, et j'en viens à détester le Capitole. Oui le détester. Le haïr même pour ce qu'il avait fait à ma mère, ma pauvre mère, qui n'a pas eu une vie facile. Elle s'était battue pour se sortir des ennuis dans lesquels mon père l'avait fourrée. Elle avait fait de gros sacrifices, de nombreux efforts, et avait même renoncé à être heureuse. Et voilà que maintenant que la vie lui donnait enfin ce qu'elle avait mérité, on lui arrachait sa fille, sa raison de vivre. Je serrais les poings, sentant la rage me gagner. J'aurais tant voulu pouvoir me venger ! Si en cette instant mon père se trouvait devant moi, je crois bien que je l'aurais étripé avec joie. Mais il vivait là-bas maintenant, baignant dans le luxe.
«Et bien qu'il y reste, avais-je d'abord pensé, on n'a pas besoin de lui ». Aujourd'hui, alors qu'on allait m'envoyer au Capitole, j'en venais presque à regretter d'avoir souhaité cela. Bien sur, je haïssait toujours mon père. Mais au moins s'il avait été présent, il aurait pu s'occuper de ma mère. S'assurer qu'elle ne tombe pas en dépression, qu'elle continue à travailler, qu'elle sois heureuse. Il lui devait bien ça, après tout ce qu'il avait fait.
-April, à gémi ma mère, oh April, je suis désolée. Je n'ai jamais vraiment pu m'occuper de toi. Mais quelle jolie jeune fille tu es devenue ma chérie. Pourquoi le destin s'acharne t-il ainsi ?
-C'est faux maman, ai-je protesté, tu a été pour moi la meilleure mère possible. Je n'est toujours était qu'une peste insupportable, et toi tu as toujours été présente et courageuse. Ne les laissent pas t'enlever ta joie de vivre. Je veux que tu sois heureuse maman. Je ne veux que ton bonheur, c'est le plus important.
-Alors revient, m'a dit ma mère en me caressant la joue, revient April.
-Je... Je ne sais pas si j'y arriverais Maman. La vérité, c'est que j'ai peu de chance de m'en sortir vivante. Tu le sais n'est-ce-pas ?
-Tu est ravissante, sert toi de cette atout. Corrompt les gens, ils t'aideront. Personne ne peut te résister, même pas moi April.
J'ai pris les mains tremblantes de ma mère entre les miennes. Un toc à retentit contre la porte -une minute.
-Écoute moi maman, dit-je d'un ton important, je ne veux pas que tu sombre dans la déprime. Je n'en vaut pas la peine. Non attend ! Laisse moi parler. Je veux que tu continue à vivre ta vie, malgré tout. Tu ira travailler demain d'accord ? Et après demain aussi, ainsi que tout les autres jours de la semaine. Tu va te relever et tu va continuer de te battre, comme tu l'a déjà fait. Trouve toi un homme, pour veiller sur toi s'il le faut. Ne t'enfonce pas dans le désespoir Je t'en supplie maman !
Ma mère m'a lancé un regard effrayé. De toute ma vie, je ne me souvenais pas de l'avoir vue perdre ses moyens comme ça. Même lorsque mon père lui avait annoncé qu'il avait une autre famille, elle n'avait pas réagit ainsi. L’inquiétude à l'idée des bêtises qu'elle pourrait faire et que je ne pourrait pas empêcher, me tordait les tripes. Soudainement, il me semblait que ma mère et moi avions échangé nos rôles. Cette fois ci, ce n'était plus à elle de me protéger.
-Il est l'heure de partir madame Trush, nous annonça le pacificateur qui avait entrouvert la porte, comme s'il ne souhaitait pas nous déranger. Le temps d'adieu est écoulé.
J'ai serré très fort ma mère dans mes bras, tandis que comme un enfant, elle enfouissait son visage dans mes longs cheveux bruns. « Ne te fait pas passer pour une fille forte, cela pourrait t'être fatal » m'a t-elle chuchoté à l'oreille tout en continuant à m'étreindre. Puis elle à posé sa tête sur mon épaule, et n'a plus rien dit. J'imagine qu'elle profitait de notre dernier câlin. J'ai finis par la repousser doucement, et elle s'est redressée sur la pointe des pieds, pour m'embrasser sur le front. Pour moi c'était bien plus qu'une simple marque de tendresse, et pour ma mère aussi. Nous savions toutes deux que c'était une sorte de bénédiction et d'adieu à la fois.
Chancelante et tremblante, ma mère s'est dirigée vers la porte. Pas une fois elle ne s'est retournée. La voir partir si faible m'a brisé le cœur. Le pacificateur qui gardait la porte, m'a lancé un regard désolé, comme s'il ne cautionnait pas tout ça. « Et bien il aurait du y réfléchir à deux fois avant de s'engager auprès du Capitole ! » Ai-je songé de nouveau furieuse. Tout à coup, je me suis mise à les détester, tout ces gens qui te regardait d'un air désolé, mais qui ne faisaient absolument rien. Pire, qui se sentaient même soulagés que tu t'en aille. « Heureusement que c'est pas ma gamine cette année. » « Elle est jolie cette fille, et sournoise. Elle à peut-être une chance de gagner ? ». Voyage- Spoiler:
Autant dire que j'étais de très mauvaise humeur, quand Montgomery est venu me chercher. Je pensais continuer à fulminer jusqu'à que je sois dans ma cabine, où je pourrais enfin relâcher mes nerfs tranquillement, quand je me suis souvenue du conseil de ma mère. Ne te fait pas passer pour une fille forte, cela pourrait t'être fatal . J'ai presque réussi à sourire. Paraître faible, voilà quelque chose qui était dans mes cordes. Pour commencer April tu va pleurer, me suis-je ordonnée mentalement. Pleurer ? Rien de plus facile. Il me suffisait de songer à ma mère, seule et triste, pour que les larmes me montent aux yeux.
-Oh ma chérie ! S'est exclamé Montgomery tandis qu'un sanglot me secouait les épaules. Mais qu'est-ce-qu'il t'arrive ? Toi qui était pourtant si calme tout à l'heure.
-Je... je, ai-je bégayé en essuyant les larmes qui continuaient de couler sur mes joues, je pense à ma mère. Elle n'a que moi au monde.
-Ooooh ma pauvre puce ! À t-il dit dans un soupir tragique, l'air touché qu'il abordait le faisant ressembler à s'y méprendre à une chouette surprise. Je comprend ton chagrin bien sur.
« Ah vraiment ? Ai-je songé railleuse. Alors pourquoi est-ce-que tu ne stoppe pas cette foutue voiture ? Pourquoi est-ce-que tu les laissent m'emmener ? Mieux, pourquoi ne prendrais-tu pas ma place ? »
-Mais tu verra, m'assura t-il visiblement à deux kilomètres de mes véritables pensées, tu va te plaire au Capitole. Et tu aura peut-être même la chance de remporter les jeux. Tu imagine ? Tu rentrerais chez toi couverte de gloire et d'argent ! Tu serais une invitée de marque au Capitole ! Tu aura la chance d'avoir le rôle de mentor, continua t-il surexcité à cette idée et ignorant le discret toussotement de notre mentor, c'est un rôle très intéressant tu sais ?
Alors c'est ça les centre d'intêret de la population du Capitole ? Pour eux, il est intéressant de préparer deux tributs à tuer d'autres adolescents, sachant qu'au moins l'un des deux ne reviendra pas. C'est pitoyable.
-Ah ! On est arrivés, remarqua Montgomery l'air ravi.
Effectivement, la voiture s'était arrêtée devant la petite gare minable du district Huit. Alors qu'un pacificateur m'ouvrait la porte, je me suis préparée mentalement à avoir l'air faible. Pense à ta mère April, pense à ta mère. C'était douloureux, mais ça avait le mérite de m'emplir les yeux de larmes. En passant devant les cameramans, qui ne manqueraient pas de zoomer en gros plan sur mon visage, j'ai lâché un petit reniflement. J'ai pris l'air d'une jeune fille apeurée et toute timide, tout le contraire de ce que je suis réellement. J'espérais que cela pousserais les gens à se prendre de pitié pour moi- en particulier les mentors- même si en réalité, je devais avoir l'air d'une pauvre idiote aux yeux rouges d'avoir pleuré.
~
J'ai regardé le district Huit s'éloigner de la fenêtre du train. De mon point de vue, je n’apercevais guère plus que quelques bâtiments grisâtres, entourés d'une fumée qui semblait s'enrouler autours d'eux, tel un serpent voulant étouffer sa proie. Mon district ne me manquerais pas, voilà une chose dont j'étais certaine. Respirer tout les jours les odeurs de pollution n'était pas un chose agréable, bien qu'à la longue on s'y habitue, et la vue n'offrait rien d'exceptionnelle. Elle était terne et sans intérêt, ne cessant de nous rappeler la pauvreté dans laquelle nous vivions. Bien sur, je savais que le niveau de vie était dix fois pire dans les districts tels que le Douze et le Onze, mais bien meilleur dans ceux du Un et du Deux. Le district Huit devait faire office de milieu. La vie n'y était pas insupportable, mais c'était loin d'être un endroit plaisant à vivre.
Un toquement à retentit contre ma porte, me tirant de mes pensées. J'ai soupiré, en songeant que ce devait encore être cette idiot de Montgomery. Je me suis concentrée quelques minutes histoire d'afficher une mine de circonstance, c'est à dire celle d'une jeune fille effrayée et perdue, puis suis allée ouvrir. Mais à ma grande surprise, c'était mon partenaire qui se tenait sur le pas de la porte. Il avait mis un peu d'ordre dans ses cheveux bruns, et ne semblait pas aussi livide que tout à l'heure, bien qu'il aborde son éternel air tremblotant. Cet aspect devait être habituel, ai-je conclu.
-Salut, ai-je dit d'une voix toute timide en souriant gentiment (mon partenaire m'a souris à son tour, mais de façon beaucoup plus enthousiaste que moi). Tu veux entrer ... euu?
Je me suis rendue compte que je ne me souvenais même pas de son nom, n'ayant pas jugé utile de l'apprendre. Mais réfléxion faite, il pourrait bien me servir à quelque chose. « Toujours garder des atouts dans sa manche April » me suis-je serinée.
-Reylli, m'a t-il dit avec un sourire dégoulinant de compassion.
Bien que ces sourires m'agace, je lui ai fait signe d'entrer, tout en continuant à aborder un air aimable. Ma mère ne m'aurait pas reconnue.
-Alors Reylli, ai-je commencé lorsqu'il eu pénétré dans la chambre que l'on m'avait octroyé, que ce passe t-il ? Tu as besoin de moi ?
-Tu peut m'appeler Rey, m'a t-il dit en me faisant un clin d'œil.
« Jamais de la vie » ai-je aussitôt pensé. Puis je me suis souvenue d'où j'étais, et ce que cela impliquait. Vu que ma propre survie était en cause, je pouvais bien faire des efforts non ?
-D'accord, ai-je répondu d'un ton ravi qui sonnait affreusement faux. Alors, quel est le but de ta visite Rey ?
-Bah, je me demandais si tu allais bien... (évidemment que ça ne va pas bien crétin !) Et je me disais (il s'est subitement mis à rougir comme une tomate), tu sais April, si tu à besoin de réconfort, je serais là.
C'est bien sympathique, mais on ne se connait que depuis deux heures et je n'ai pas envie que tu me réconforte, eu-je envie de répondre. Mais ça n'aurait pas collé avec ma stratégie. Non, je devais répondre mieux. Dire quelque chose de plus gentil, qui lui donnerai envie de me protéger.
-Tu es gentil Rey, ça me touche beaucoup, ai répondu d'une voix horriblement niaise et douce.
Vu ce qui allait suivre, j'aurais mieux fait de m'abstenir.
-C'est... c'est normal April, m'a t-il dit d'une voix bégayante, son teint devenant de plus en plus rouge au fur et à mesure qu'il vidait son sac. Tu sais, je suis fou de toi depuis que je t'ai vu, si belle sur cette estrade. Et.. et je ferais tout pour te protéger !
~
Le jet d'eau brulant de la douche qui frappait avec force mon dos me faisait un bien fou, et semblait bizarrement m'éclaircir les idée. Entourée de vapeur d'eau chaude, j'arrivais bien mieux à réfléchir, mon esprit me semblait plus vif, plus prompt à prendre de bonnes décisions. J'espérais que ce n'était pas qu'une illusion.
J'ai songé à mon partenaire et à sa déclaration idiote. Franchement, comment pouvais t-on tomber amoureux d'une personne au point de jurer de la protéger, en seulement une heure ? C'était ridicule. « Peut-être espère t-il profiter de moi et surtout de mon corps avant de mourir, ai-je songé avec mépris, et bien il peut toujours courir ». Après y avoir longuement réfléchis, il m'avait semblé évident que j'aurais du remballer Reylli le plus méchamment possible, à la place de lui dire merci et de lui avouer que je le trouvais très courageux- ce qui était totalement faux en plus. Dans l'arène, il pourrait bien m'être utile une ou deux fois, mais il était trop faible et mourrait certainement rapidement. De plus, m'afficher avec lui aux vu de tous – autres tributs, public capitolien, sponsors- était une très mauvaise idée. Il me ferait passer pour une fille déjà maquée, qui n'avait pas besoin d'alliée et qui se contentait très bien de son faiblard de partenaire. Non, je devais m'éloigner le plus vite possible de lui.
C'est avec cette certitude que je suis sortie de la salle de bain, enroulée dans une serviette toute chaude et moelleuse. Je me suis allongée sur mon lit, mes cheveux trempés dégoulinaient sur ma couverture aux motifs florales. J'ai fermé les yeux, m'accordant cinq minutes de repos. Je n'en pouvais plus, mon cerveau était au bord de l'implosion, me déconnecter de la réalité m'était devenu urgent. J'ai ressassé des souvenirs heureux. Ma mère m'offrant une jolie fleur blanche pour mes huit ans. «Cette fleur est comme toi April, disait-elle, belle et délicate ». Je me suis entendue rire. À cette époque, j'avais encore un rire léger et cristallin, et il ne sonnait pas aussi faux que celui de ces dernières années. Un autre souvenir m'est revenu en mémoire. Un garçon qui m'offrait une fleur blanche, semblable à celle que m'avait offerte ma mère il y avait cinq ans. «Ne fait pas attention aux autres filles April, c'est toi la plus belle ». Et moi qui souriait enchantée, comme si rien ne pouvait me faire plus plaisir. Si seulement j'avais su...
-April ! Reylli ! On mange !
Nulle doute que cette voix criarde à l'accent ridicule appartenait à Montgomery. J'ai contemplé mon reflet dans le miroir et ai constaté avec surprise que mes yeux étaient secs. Depuis ma petite simulation dans la gare, je n'avais étonnement versé aucune larme. J'étais d'un calme olympien, alors que j'aurais du être folle d'angoisse.Je me surprenais moi même.
Je n'ai pas jugé utile de me coiffer, mes cheveux ayant cette étrange capacité de ne jamais être emmêlés. Mon visage quand à lui n'avait en aucun cas besoin de soin, du moins de ce que disait ma mère. La robe en dentelle que je portais à la moisson n'était pas sale, je l'ai donc remise. Elle m'arrivait un peu en dessous des genoux, j'adorais son col délicatement brodé. Ma mère est une excellente couturière, cette magnifique robe le prouvait bien.
Je me suis engagée dans le couloir richement décoré, priant pour ne pas tomber sur mon partenaire. Je n'ai pu m'empêcher de caresser le mur recouvert d'un papier peint doré, comme pour me prouver qu'il était bien réel. Que tout était bien vrai, que je ne délirais pas. Son contact froid m'a assuré que je ne rêvais pas. «Dans quelle galère me suis-je fourrée... » ai-je murmuré en levant les yeux vers le plafond, lui aussi peint de petites paillettes dorées. J'ai continué à avancer, essayant de m'imprégner de la beauté des lieux, et surtout de ne pas songer à la suite.
-Eh bien April chérie on ne t'attendait plus ! S'est esclaffé Montgomery tandis que je pénétrais dans la salle à manger ou Reylli mon mentor et lui savouraient un délicieux repas.
J'ai sentis une bouffée de colère monter en moi, quand j'ai réalisé qu'ils ne m'avaient pas attendus. Mais je l'ai bien vite refoulée, pour sourire d'un air désolé à notre hôte, comme si mon retard m'emplissait de honte. Je me suis assise entre lui et mon mentor, voulant me tenir le plus loin possible de mon partenaire, ce dernier semblait déçu. J'ai commencé à manger en silence, tandis que Montgomery s'enthousiasmait sur le Capitole et sa grandeur. Il nous à aussi parlé des stylistes qui nous habilleraient pour la grande parade, et qui étaient tellement tellement merveilleux. «Avec toi comme tribut, Aro fera un travail exceptionnel ! » M'assura t-il. J'étais loin d'être aussi convaincue que lui, sachant que les stylistes rendaient les tributs plus souvent ridicule que magnifique. De plus, savoir que mon styliste serait un homme ne m'enthousiasmait guère. Je détestait l'idée qu'il pose ses yeux sur mon corps nu.
Un serviteur a apporté un écran télé, après que la table eu été débarrassée, pour que nous puissions voir les rediffusions des moissons. Ce qui pour moi était une sorte de forme de torture. Pourquoi fallait-il que l'on connaisse nos futur adversaire dès le début ? Les voir à l'entrainement me suffisait bien, je n'avais pas envie de connaître le visage des au moins vingt-deux futures victimes.
Alors que l'hymne retentissait, Reylli qui s'était installé à côté de moi dès le repas finit, à passé son bras autour de mes épaules, l'air de vouloir me réconforter. Je l'ai repoussé fermement, et me suis éloignée jusqu'à me retrouver le plus loin possible de lui, c'est à dire à l'extrémité de la table. J'ai essayé d'éviter son regard blessé, en me concentrant sur l'écran.
J'ai tenté de prêter attention aux moissons, mais bien vite les pensées ont envahit mon cerveau, m'empêchant de me concentrer. J'ai songé à ma mère, qui avait du diner seule ce soir là. Je l'ai imaginée dans notre petite cuisine, un bol de soupe encore plein posé sur la table, et elle le regard dans le vague, les yeux rouges d'avoir pleuré. Il fallait que j'arrête de penser à elle. Là ou j'allais, je ne pouvais plus rien pour ma mère.
Je me suis reconcentrée sur l'écran, et me suis rendue compte que l'on en étaient déjà à la moisson du district Sept. Le garçon tiré au sort ressemblait à s'y méprendre à mon partenaire avec son teint pâle et ses allures de gamin terrifié. Seulement lui était plus jeune -13 ans au plus. J'ai détourné le regard lorsque ça à été le tour du district Huit, je ne voulait pas me voir, moi et mon allure idiote dans ma robe en dentelle. Je me suis retenue de justesse de gémir, en m'entendant flatter Montgomery. Mais qu'est-ce-qui m'avait pris ?
Dans le district Neuf une jeune fille rousse à l'air méchant est tirée au sort, puis je perd le compte des moissons jusqu'au district Douze. Là-bas, une jeune fille brune est tirée au sort. Elle à l'air douce et craintive, j'espère avoir réussi à faire le même effet qu'elle. Alors que la fille monte sur l'estrade, j'entends des acclamations de joie et même des huées. Sois elle est surentrainée, sois comme moi elle est détestée. Qu'à t-elle bien pu faire pour ? Le garçon à l'air assez solide. Peut-être pourrait-il me protéger ?
L'hymne retentit de nouveau, puis la présentatrice passe à l'arrivée en gare. Je me lève sous les regards surpris, et me dépêche de regagner ma chambre. J'en ai assez vu pour aujourd'hui. Présentation au Capitole- Spoiler:
Des rayons de soleils qui filtrent par ma fenêtre, pourtant couverte d'un rideau de soie, me réveille. Les quelques secondes que je met à reconnaître le lieu dans lequel je me trouve, me plonge dans un état de panique totale. Tout à coup, je suis parfaitement réveillée et en alerte. Je tourne la tête de tout les côtés, et ainsi faisant, aperçois une belle robe bleue délicatement posée sur une chaise à mon attention. Un collier argenté au bout duquel se trouve une délicate fleur blanche, est suspendu au sommier de mon lit. Je me souviens l'avoir enlevé hier soir, juste avant de me glisser sous mes draps. J’attrape mon porte bonheur et serre fort dans mon poing, la fleur de muguet qui me rappelle tant ma mère. J'ignore pourquoi, mais la sentir comme ça dans le creux de ma main me redonne de la force et du courage.
Je baille longuement, avant de me lever. Le sommeil n'a pas réussi à faire disparaître tout le stresse accumulé lors de la journée d'hier, mais je me sens tout de même nettement mieux. Je n'ai plus le besoin de m'apitoyer sur mon sort, je me sens pleine d'un regain d'énergie qui me donne la motivation pour continuer à jouer la comédie. Après tout, j'ai encore une chance de survivre, bien qu'elle reste minime.
« Pour commencer il faut que je plaise au Capitole », songeais-je en me traînant jusqu'à la douche. J'avais découvert hier un shampoing qui avait la particularité de donner aux cheveux une consistance soyeuse et brillante. J''ai donc savonné avec ma longue chevelure brune qui s'est mise à reluire, alors que je me lavais le corps avec une baume qui sentais la rose. Une fois propre et sèche, j'ai réfléchi soigneusement à l'apparence à adopter. Jeune fille sage ? Non, pas assez au goût du Capitole. Excentrique ? Cette fois-ci, ce serait aux districts de détester mon apparence.
J'ai finalement fini par trouver la façon dont j'allais me présenter au Capitole, après avoir interrogé Montgomery. Je n'aurais pas cru qu'il pouvait se révéler si utile, mais après tout, de nous tous c'était lui qui comprenait le mieux les Capitoliens. Quand j'ai rejoint mon équipe dans le salon un peu avant notre arrivée au Capitole, j'étais vêtue d'une robe bleu toute simple, mais qui mettait admirablement ma silhouette en valeur. J'avais laissé Montgomery nouer mes cheveux en un chignon tressé compliqué, dont il était très fier. Il m'avait promis que cette coiffure permettrait de mettre mes fines épaules en valeur, et il ne s'était pas trompé.
Cette tenue était très bien, mais il manquait quelque chose. Une petite étincelle qui me permettrait de me démarquer des autres tributs. Après y avoir réfléchis, mon hôte et moi avions trouvé la solution. D'une main légère et rapide, il avait tracé un léger trait d'eye-liner rose sur chacune des mes paupières et avait recouvert mes lèvres d'une poudre brillante. Un maquillage discret, mais qui me mettait en valeur. Il plairait aux Capitoliens, sans pour autant que je m'attire les foudres de mon district. De plus, il ne me semble pas avoir déjà vu des tributs se maquiller, mis à part dans les districts à Carrière.
Alors que je pénétrais dans la salle commune ou Reylli, Montgomery et notre mentor patientait, le wagon s'est brusquement retrouvé dans le noir. Nous passions sous le tunnel qui déboucherais sur le Capitole. Je me suis approchée des fenêtre, pour pouvoir le contempler à mon aise. Je n'ai pas été déçue.
J'ai d'abord entraperçu de gigantesque bâtiments, puis la ville qui s'étendait sur plusieurs kilomètres. J'ai été soufflée par sa beauté et sa modernité. Comme pour le district Huit, le paysage était plutôt urbain, mais ici, tout était mille fois mieux. La ville était propre et resplendissais à travers ses constructions toutes plus originales les unes que les autres. Dans mon district, tout les bâtiments se ressemblaient, étaient sales et l'air était carrément iréspirable. Ici, tout paraissez sain bien qu'un peu étrange.
En tournant la tête, j'ai pu constater que Reylli aussi contemplait la ville d'un air soufflé. Et même notre mentor paraissait impressionné, bien que ce ne soit pas la première fois qu'il vienne ici. Je dois avouer que toute cette splendeur m'a tournée la tête, et que j'en suis venue à me demander ce que cela faisait de vivre ici. Mue par cette interrogation, j'ai tournée la tête vers Montgomery qui nous regardait d'un petit air satisfait.
-Impressionnant n'est-ce-pas ? A t-il demandé d'un ton fier.
-Incroyable tu veux dire, ai-je soufflé toujours stupéfaite.
Le train commençait à ralentir et j'en ai déduis que nous allions bientôt entrer en gare. Mais ce n'est pas pour autant que j'ai décollé mon visage de la vitre, je voulais voir à quoi ressemblait réellement les Capitoliens. J'ai aperçu le premier alors que notre train pénétrer dans l’immense gare. Il était vêtu d'un chapeau haut de forme vert, mais mise à part ça était plutôt banal avec ses cheveux poivre et sel et son costume bleu. J'en suis venue à me demander si les portraits des Capitoliens montré à la télé n'étaient pas un peu exagérés. Oh, comme je me trompais !
Car les Capitoliens suivant qui on surgit étaient eux bien plus loufoques et dingues que le premier. Ça partait dans tout les sens, une ribambelle de couleur défilait devant mes yeux. Il y avait cette femme aux cheveux multicolores stupéfiant, et cette homme et ses tatouages qui pulsaient en même temps que son cœur battait – ce qui donnait un effet assez effrayant. Une petite fille aux cheveux blond éparses et eux yeux roses, accompagnée d'une dame aux cils encore plus longs que ceux de Montgomery. Une femme ressemblait à s'y méprendre à un oiseau avec son nez crochu et son nid de cheveux, tandis que son compagnon lui avait un air vaguement félin et abordait des dents pointu, ce qui lui donnait un air vorace lorsqu'il souriait.
Toutes ces couleurs me donnait mal aux yeux. Je n'étais pas habituée à autant d'éclat dans mon district, qui était bien terne en comparaison. Après avoir adressé quelques signes de main à la foule, j'ai détourné le regard pour me concentrer sur Montgomery. Lui saurait ce qu'il fallait que je fasse. Notre hôte à haussé un sourcil, l'air d'attendre que je parle.
-Que faut-il que je fasse pour plaire ? Lui ai-je demandé.
-Tu es très bien comme ça April, m'a t-il dit en souriant. Donne l'impression que tu est heureuse d'être sous les feux du projecteur, a t-il continué sous mon regard insistant, que malgré tout ce qui arrive, tu garde la tête haute. Et surtout, fait passez une émotion, n'importe laquelle. Les Capitoliens détestent les tributs qui reste de marbre, ils les trouvent fades et inintéressants.
J'ai hoché la tête, assimilant les informations. J'ai choisis de me centrer sur deux émotion : La peur et la fierté. Elles n'allaient pas du tout ensemble, mais si je réussissait ce serait parfait. J'ai mentalement préparé une expression sur mon visage, tandis que je marchais à la suite de mon escorte. J'ai soufflé un bon coup alors que la porte du train coulissait. Courage April ! ~ -C'était parfait April, me confia Montgomery tandis que nous nous dirigions vers le centre de préparation, un grand bâtiment aux couleurs multicolores.
Je ne pu m'empêcher de laisser transparaître un petit sourire satisfait. Les Capitoliens m'avaient acclamée de plus en plus fort, et j'avais parfaitement réussi à jouer la comédie. Presque personne n'avait prêté attention à mon partenaire, mais du moment que moi j'étais bien vue, je m'en fichais. Après tout, il ne pouvait y avoir qu'un vainqueur. Et ce ne serais certainement pas lui.
Trois femmes que Montgomery désigna comme mon équipe de préparation, nous attendaient devant une salle. Je reconnu la femme aux cheveux multicolore venue m’accueillir à la gare, elle s’appelait Scylla et possédait une voix très enfantine. Les deux autres Mavy et Yvely, étaient des jumelles à la ressemblance frappante, dont les cheveux dorés semblaient scintillait continuellement. La seule différence que je notais était que les tatouages violet de Mavy semblaient s'enroulaient autour de son corps, alors que ceux de Yvely lui faisait comme des rayures de tigre.
Les trois jeunes femmes furent à ma grande surprise, très gentilles avec moi. Scylla m’appelait ma puce ou mon cœur, et ne cessait de me complimenter sur mon comportement docile. Mavy et Yvely elles, papotaient gentiment tout en valorisant par des propos mon visage et mon corps. Toutes trois prenaient grand soin de moi à manière de crème, d'épilation ou de maquillage léger. Jamais je n'aurais pu me faire belle comme ça dans mon district, je ne disposais pas de tels produit de luxe, et surtout je n'étais pas aussi habile de mes mains. Mais il y avait un mauvais revers à toutes ces attentions : Ma probable mort.
-Voilà c'est finit mon cœur, finit par dire Scylla au bout d'une heure, regarde toi dans le miroir, tu est magnifique, Je n'ai jamais eu une aussi belle tribut à préparer que toi. Ton teint est presque parfait, tu a de beau traits fins, et tes poils ne sont pas épais.
-On aurait presque pu ne pas t'épiler, plaisanta Yvely.
-Quand même pas ! S'exclama Mavy, mais en voyait bien qu'elle rigolait elle aussi. Aro nous auraient tuées.
Je ne pus m'empêcher de rire. Mes préparatrices étaient certes stupides, mais gentilles et insouciantes. Et ces côtés de leurs personnalités me faisait du bien. Grâce à elles, mon moral était remonté en flèche. Je n'appréhendais presque plus ma rencontre avec mon styliste si réputé : Aro. Je n'aimais toujours pas l'idée qu'il me voit nue, mais tant pis, après tout je n'avais pas le choix.
-On te laisse avec Aro ma puce, m'informa Scylla, tu va voir il est très sympa. À tout à l'heure !
En attendant mon styliste, je remet mon peignoir. Je n'aime pas l'idée de déambuler nue. Je me balade dans la salle d'entretiens, sans vraiment faire attention à rien. J'attrape parfois certain flacon pour les jauger du regard, avant de le reposer. J'entends soudain des cris de protestation dans la salle d'à côté. Intriguée, je m'approche discrètement de la porte qui coexiste avec la salle, et l’entrouvre légèrement. J'entraperçois la fille rousse du Neuf, qui hurle quelque chose à une femme qui semble être sa styliste. En collant mon oreille contre la porte, je parviens à entendre quelques paroles.
-Pas question que je mette cette chose !
-Tu n'as pas le choix ! Et cette robe est très bien ! Tu n'imagine pas le temps que j'ai passé à travailler dessus !
-C'est mal d'espionner, chuchote une voix à mon oreille.
Je sursaute et me retourne brusquement, manquant de percuter celui qui m'a prise en flagrant délit. Je me recule de quelques pas, et me rend compte que je dois avoir à faire à mon styliste. Il s'agit d'un homme assez jeune, dont les cheveux bleus turquoise montent en spirale sur sa tête. Ses yeux verts pétillent d'excitation et son sourire découvre des dents parfaitement blanches. Il me regarde d'un air bienveillant, j'en conclu donc qu'il n'est pas fâché.
-Désolée, murmurais-je d'un air penaud.
-Allons ce n'est pas bien grave, m'assure t-il en me faisant un clin d'œil, ça reste entre nous.
Je hoche la tête, esquissant un petit sourire. Mon styliste éclate de rire. Quelle drôle d’hurluberlu.
-Alors, et si on parlait de ta tenue ? (j’acquisse). Suis moi, tu dois avoir faim après tout ces préparatifs.
Il me conduit jusque une petite salle ou deux assiettes fumantes posées sur une table nous attendent. La bonne odeur qui s’immisce jusqu'à mes narines fait monter un grondement d'impatience de la part de mon estomac. Je rougis, mais mon styliste ne s'en formalise pas. Nous nous asseyons et commençons à manger en silence.
-Ne t'empiffres pas trop April, dit-il en me sortant un sourire éclatant, il ne faudrait pas que tu ne puisse plus rentrer dans ton costume.
Devant mon air d’incompréhension, il éclate de rire.
-Je plaisante bien sur, au faite j'ai oublié de me présenter ! Je m'appelle Aronian Cazal, mais appel moi Aro, comme tout le monde.
-D'accord, fit-je, dites Aro ? Comment sera mon costume alors ?
-Oh, tu est impatiente de le découvrir hein ? C'est bien, c'est bien. Et bien pour l'instant, je peux juste te dire qu'il te rendra sublime. Oui, c'est certain, tu à une silhouette et un visage magnifique April.
Eh bien ! Aujourd'hui les compliments pleuvaient sur moi. Malgré tout, je ne devais pas oublier la vrai raison de ma présence au Capitole. Je n'étais pas venue ici pour m'empiffrer et parader dans de beaux vêtement. La seule raison de ma présence, était qu'on allait me lâcher dans une arène pour me voir m'entretuer avec d'autres gamins. ~ -Tu est incroyable April ! Aro, je dois encore une fois faire honneur à ton génie !
-Ce n'est rien, répondit humblement Aro, bien que ça se voit comme le nez au milieu de la figure qu'il était très satisfait de lui. April est tellement jolie, c'était facile.
-C'est vrai, mais quel travaille époustouflant ! Repris Montgomery, apparemment surexcité.
Je tourne la tête vers le miroir. Une nouvelle fois, il me semble que la personne qui s'y reflète n'est pas moi. Cette April là est bien trop grande, bien trop classe. Son visage ressemble à s'y méprendre à celui d'une poupée, d'un petit ange innocent. Ses longs cheveux bruns clairs sont rassemblés sur sa tête en une queue de cheval haute, sur laquelle on a fixé de magnifiques plumes multicolores. Ses yeux bleus semblent briller de mille feux, tout comme chaque partie de son corps nu constellé de paillette de toutes les couleurs. Une robe haute, qui découvre ses épaules fines et dont la partie supérieure est délicatement brodée d'or allonge sa mince silhouette. La partie inférieur est elle constituée de grandes plumes, elles aussi multicolores. La plus longue atteint presque son genou, la robe est courte. Les escarpins roses flashes qu'elle à chaussé contribue à rendre sa silhouette longiligne. Pour parfaire le tout, on lui à appliqué un maquillage léger rose, et on à fixé sur ses oreilles à moyen d'aimants, des boucles qui brillent comme des petits soleils.
Cette fille là est magnifique. Et puis, elle a l'air si douce et si angélique. Ce ne peut pas être moi, c'est impossible.
-Oh là ! S'exclame soudain Montgomery après un regard sur sa montre, il serait temps d'y aller jeune gens, ou nous allons être en retard !
J'entends mon partenaire grommeler. Lui aussi est couvert de plume, mais l'effet paillette multicolores marchent moins bien sur lui et son teint blafard. Les préparateurs on pourtant tout fait pour arriver à un résultat convenable. J'imagine que même les tonnes de crèmes et d’onguents qu'ils utilisent ne parviennent pas toujours à faire des miracles.
Je m'avance près de mon char tiré par de magnifiques chevaux blancs, incroyablement bien dressés. J'adore les animaux, ainsi je ne peux m'empêcher de m'approcher du premier et de le caresser. Tandis qu'il frotte son museau contre ma main, je laisse mon regard porter au loin, vers les autres tributs qui montent eux aussi sur leurs chars. Ceux du district Deux on l'air de véritable guerrier, mais la fille n'est pas très jolie avec ses bras trop musclés. Malheureusement, c'est surtout ces détails qui compte dans l'arène. Ma silhouette frêle ne me servira que pour la parade.
Les tributs du Trois ont l'air de guignols avec leurs costumes uniquement constitués d'ampoules électriques. La fille du Neuf a finalement enfilé sa robe de paille et patiente d'un air renfrogné, les bras croisés. Je regarde en arrière tandis que Montgomery nous dit de nous presser, et aperçois la fille du Douze qui s'avance, une cage d'oiseau à la main. Je la trouve très mignonne malgré sa tenue de mineur assez basique. En observant le canari plus attentivement, je me rend compte que nous sommes exactement dans la même situation lui et moi. Enfermés dans une cage doré, dont nous ne pouvons pas nous libérer.
-Aller April, Reylli c'est l'heure ! Chantonne Aro.
Décidément quel zouave celui-là. Je grimpe sur le char, regrettant de n'avoir que pour soutien mon partenaire. Un sifflement retentit, et nous voilà partit. Tandis que nous passons la grande porte qui donne sur l'extérieur, je retient mon souffle. Je constate d'un rapide coup d'œil, que Reylli à fait de même. Puis, nous débouchons sur l'extérieur...
La folie. C'est la folie totale tout autour de nous. Les gens crient déjà d'avance, certain scandent nos noms avec impatience. Je me surprend à en saluer certain, et à ma grande surprise, ils me répondent par de grands cris. Tout à coup, la plupart du public ce met à scander mon nom. On m'envoie des roses et toutes sortes de fleurs que je ne reconnais pas. J'en glisse quelques une dans ma queue de cheval tout en continuant à saluer d'une main. Je prend de plus en plus d'assurance, je me met même à adresser de grand sourire aux plus audacieux. Certains tendent la main vers moi pour pouvoir me toucher. C'est complètement dingue !
Quand nous nous arrêtons enfin, j'ai la tête gonflée d’orgueil après toute cette amour de la part du peuple. Mais la vue du président me fait immédiatement redescendre sur terre. Mon enthousiasme disparaît aussitôt, et mon expression devient angoissée. Il commence par les habituels salutations, puis continue par son habituel discours. Je m'en veux soudain d'avoir été si dispersée. N'oublie pas pourquoi tu est ici April. Préparation à l'arène- Spoiler:
-Wahou April ! S'exclame Aro. Tu était étincelante, bravo vraiment ! Je suis très très satisfait !
J'esquisse un sourire timide, tandis que Montgomery me tapote l'épaule affectueusement.
-Allez ma chérie, tu dois être fatiguée, et toi aussi Reylli mon chou. On monte.
Il nous entraîne à sa suite dans un dédale de couloirs, jusqu'à arriver devant un ascenseur ou patientes déjà quelques personnes. Je suis soulagée que Montgomery nous emmène enfin nous reposer, je n'en peux plus de tout ce brouhaha et de cette angoisse que je ressent depuis que le président à finit son discours. Le luxe du Capitole à presque réussi à me faire oublier que dans cinq jours, je serais peut-être morte, tuée d'un coup de couteau dès que le gong aura retentit. Un frisson me parcourt le dos, ces tributs avec qui je vais prendre l'ascenseur seront peut-être mes meurtriers. On peut s'attendre à tout.
Alors que l'ascenseur monte jusqu'au septième pour déposer les tributs du sept, deux pauvres gosses qui on l'air d'être à deux doigt de faire une crise de panique, je repère la fille du Douze et son partenaire à l'autre bout de la cabine. Tenant toujours sa cage d'oiseau à la main, elle me lance de temps en temps des regards en coin. L'autre tribut du douze est un type brun assez musclé, je me demande si il ne me serait pas utile comme partenaire. Résolue à mieux le connaître, je le fixe avec un sourire mi timide mi sensuel. Il me fixe d'un air intéressé. Décidément, les hommes sont tous les mêmes, ou qu'on se trouve. En me voyant faire, la fille du Douze me lance un regard méfiant. Oui, et bien on se bat avec les armes qu'on a. Moi je ne sais ni me nourrir, ni me battre, mais je peux toujours manipuler. Et ça m'est très utile.
-April ? demande Montgomery. On y est, voici votre étage.
Je me détourne du tribut, et sort prudemment de la cage d'ascenseur. J'ai à peine le temps de jeter un dernier coup d'œil aux tributs du Douze, que la porte se referme et que l'ascenseur repart à toute vitesse. C'est incroyable comme la vie est facile ici. Et puis tout est tellement classe et somptueux. J'en viens à jalouser mon père, qui vit dans tout ce luxe depuis maintenant plus de sept ans.
La suite qui m'est attribué dépasse les limites de ce que mon imagination aurait pu concevoir. Elle est gigantesque, on pourrait y loger facilement deux ou trois familles. Ma chambre dispose de toutes les nouveautés, que ce soit en électronique ou en produit de beauté. «Tu te rend compte ! Tu possède certains produits qui ne sont même pas encore en vente ! » m'avait dit Montgomery. Oh oui quelle chance ! Mais à quoi bon vivre dans tout ce luxe, si c'était pour crever après n'en avoir profité qu'une semaine ? Avais-je songé ironiquement.
Après m'être lavée et avoir enfilé une sorte de tunique à la texture douce et confortable, je me suis rendue dans la salle à manger pour dîner. La table était déjà dressée et regorgeait de plats à l'air tout aussi délicieux les uns que les autres. Je me suis assise à côté de mon partenaire. Le pauvre avait l'air tant abattu, que je ne pouvais me résoudre à me montrer méchante ce soir là. En me voyant, il m'a sourit faiblement. Je lui ai tapoté gentiment la main avant de commencer à manger.
Je me suis empiffrée de poulet, gratin de pomme de terre, crème au chocolat... Si bien qu'à la fin du repas, mon ventre s'était arrondi, et ressemblait à s'y méprendre à celui d'une femme enceinte. Reylli avait repris de la consistance et dévorait comme quatre. Pour ma part, j'avais avalé tout ce que j'avais pu, mon estomac ne pourrait pas supporter d'autre nourriture. Je n'étais pas habituée à manger autant.
À la fin du repas, notre mentor qui jusqu'à là n'avait rien fait de spécial, nous à réuni dans le salon pour discuter tactique. J'étais à vrai dire, assez impatiente d'avoir des instructions, pour enfin arrêter d'improviser seule.
-Je n'ai pas été très présent jusqu'à là et je m'en excuse, commença t-il, mais vous devez comprendre que je n'aurais rien pu faire pour vous aider. Je ne suis pas un très bon tactique pour la communication avec le peuple du Capitole. Heureusement, Montgomery était là pour vous apporter des conseils.
À l'entente de son nom, Montgomery releva la tête d'un air fier.
-Mais, reprit-il, l'entrainement est mon point fort, si je puis dire. C'est grâce à lui que j'ai pu triompher, car j'y est appris beaucoup. Je sais que vous êtes certainement découragés d'avance, mais sachez que la force physique ne fait pas tout. La survie est le point le plus important. Si vous ne savez pas vous nourrir, quel que soit l'arène dans laquelle on vous lâchera, vous êtes condamnés. À moins d'avoir beaucoup de chance, ou de faire alliance avec les carrières. Vous comprenez ?
Mon partenaire et moi hochons la tête. Mes doigts fébriles, ne cessent de triturer mon collier. Je ne sais absolument pas trouver de la nourriture seule, il va vraiment falloir que je sois très attentive au cour de ses trois prochains jours.
-Bien. Avant de vous conseillez sur les ateliers, j'aimerais savoir quels sont vos atouts.
-On ne dirait pas comme ça, commence Reylli l'air incertain, mais j'ai de la force quand je suis en colère.
Je jauge ses bras frêles et sa silhouette tremblotante. C'est triste à dire, mais il n'a aucune chance face aux carrières, aucune.
-D'accord, répond notre mentor qui n'a pas l'air très convaincu lui aussi. Autre chose ?
Reylli baisse la tête, dépité.
-Non rien. Et toi April ?
-Je ne sais rien faire du tout non plus, avouais-je.
-Aller, je suis sur que tu à bien un point fort, m'encourage notre mentor.
Oui, il est vrai que j'en ai un très utile : La manipulation. Mais je n'oserais jamais l'avouer. D'abord, ça ruinerais toute mes chances de me servir d'eux, et en plus, comment me considérerait-il après cette aveu ? Il me prendrait pour une garce, assurément. Peut-être même que notre mentor ne voudrait plus me conseiller. Non, je devais me taire sur ce point.
-J'ai un contact facile avec les gens, mentis-je à moitié, car il était vrai que j'arrivais facilement à sympathiser si j'en avais envie.
-Et bien voilà ! S'exclama t-il l'air soudain enthousiaste. Tu sais April, je ne vais pas te mentir. Toute seule, tu n'a pratiquement aucune chance, à moins que tu te révèle douée au maniement d'arme. Ce qu'il te faut, c'est un ou plusieurs alliés. N'hésite pas à les laisser se battre à ta place, et choisis au moins une personne qui sache se nourrir. Ensuite, tu n'aura plus qu'à survivre jusqu'à la fin des jeux.
Reylli fixe notre mentor l'air surpris par son ton direct. Pour ma part, je l'apprécie de plus en plus. Lui et moi avons exactement la même façon de penser. Utiliser les autres tributs pour survivre, voilà une idée qui me trotte dans la tête depuis un bon bout de temps. Que mon mentor l'approuve, me montre que j'ai très certainement raison de penser ainsi.
-Oui, je vais tenter de nouer des liens, murmurais-je, réfléchissant déjà à un plan d'approche et à quels tributs sélectionner.
-Parfait, quand à toi Reylli, essaie tout les ateliers. Apprend à trouver de la nourriture et à te battre d'accord ?
Reylli acquisse avec un petit sourire mal à l'aise. Satisfaite, je me lève le cerveau en ébullition. Arrivée à ma suite, je ne prend même pas le temps de me mettre en pyjamas, je me glisse tout habillée sous mes draps. Et alors que je pensais réfléchir une bonne partie de la nuit à qui prendre dans mon équipe, je sombre directement dans le sommeil.
Dans mes songes agités, je rêve de mon père. Je visionne des scène comme dans un film. Spectatrice, je vois une petite fille de huit ans aux cheveux bruns, courir vers un grand homme possédant un très beau visage. Il est robuste et est habillé de la traditionnelle tenue des pacificateurs.
-Papa ! S'exclame la gamine. Tu es enfin revenu !
-Doucement April, lui répond l'homme avec un grand sourire, tu va finir par tomber.
Comme pour souligner ces paroles, la petite fille trébuche et finit sa chute en roulé-boulé au sol. L'homme se précipite pour l'aider à se relever, tandis qu'elle gémit sur sa jambe écorchée. Son père la remet debout, puis l'embrasse sur le front.
-Ce n'est rien petit muguet, lui dit-il, juste une éraflure.
Réaction étrange, la petite éclate soudain de rire, tout en pointant du doigt une personne qui se tient dans le dos de l'homme, et qui vient vraisemblablement d'arriver. Une jeune femme tenant un panier d'osier remplis de nourriture.
-Maman ! S'exclame t-elle l'air ravie.
Je la reconnais alors. Ses cheveux bruns sont encore long, et son visage n'est pas marqué par les traits d'inquiétude et de chagrin qui lui sont propre. Avec sa robe à fleur et son air joyeux, elle est tout simplement sublime. La petite fille court vers elle et s'accroche à sa jambe en riant. L'homme s'approche à son tour, et l'embrasse affectueusement.
-Bienvenue, lui dit ma mère, un magnifique sourire éclairant son beau visage aux traits fins.
La vision change. Je me trouve maintenant devant ma maison. La jeune femme aux cheveux bruns et la petite fille brune qui à l'air d'avoir grandit de deux ans, se tiennent sur le pas de la porte, toutes deux ont une expression incrédule. Le père de la fillette se tient entre elles et un autre groupe : Une femme aux cheveux roses, tenant un petit garçon aux cheveux bleus et une autre petite fille. Cette dernière a le teint vert vif et s'accroche à la femme en pleurnichant.
-Je veux pas les voir maman, se plaint t-elle en désignant du doigt les deux brunes. Je veux pas qu'il s'en occupe.
-Ne t'en fait pas mon cœur, lui répond la femme aux cheveux roses d'une voix aiguë, il va venir avec nous au Capitole et il ne les reverra jamais. N'est-ce-pas ? Demande t-elle à l'homme.
-Oui, lâche t-il en esquivant le regard emplis de larme de sa femme.
À l'instant ou il prononce ces paroles, la petite fille brune éclate en sanglot.
-Pourquoi tu nous abandonne ? Pleurniche t-elle. Tu nous aime plus ?
Sa mère la prend dans ses bras et la berce doucement. Le père honteux, détourne la tête. La femme aux cheveux roses tape du pied, impatiente.
-Vient April, dit la jeune femme brune d'une voix forte et décidée, on n'a plus rien à lui dire. Il est à la botte du Capitole maintenant.
-Nooooooooooon, je hurle en me redressant brusquement.
Je cligne des yeux, mes cheveux bruns collent sur ma peau suante. Ce n'était qu'un souvenir, songeais-je en inspirant longuement, rien de plus. Mon cœur bat toujours la chamade, bien que je me sois calmée. Je pose ma main sur ma poitrine, tentant de l'apaiser. Au loin, un toc retentit.
-Tout va bien April ? Demande une voix, et je crois reconnaître celle de mon styliste.
-Oui c'était rien, ai-je répondu d'une voix tremblante. ~ Finalement, je n'ai pas réussi à me rendormir. Je me suis donc levée, après plusieurs heures à chercher le sommeil. Il était sept heure du matin, mais tout le monde dormait encore, mis à part les domestiques. L'un d'entre eu m'apporta un bol de chocolat chaud et des tartines grillées à tremper dedans, un délice. Je me suis assise sur un sofa, devant la gigantesque télé. Toutes les chaines était braqués sur les festivités qui se déroulaient en ce moment, à cause des Hunger Games. J'en ai choisi une et ai fini par m'assoupir alors que les présentateurs commentaient la parade.
Montgomery m'a réveillé d'un air affolé. Ils avaient passé un bon bout de temps à me chercher dans mes appartements, et nous étions maintenant en retard. Tandis que nous filions dans l'ascenseur après que j'ai enfilé ma tenue d'entrainement -un pantalon noir et un tee-shirt rouge moulant- j'ai demandé à Montgomery pourquoi il n'avait pas demandé aux domestiques ou je me trouvait. Il m'a répondu comme si c'était évident : «Mais enfin April, ils ne peuvent pas parler. Ce sont des muets ». Mon père m'en avait déjà parlé. C'était des criminels auxquels le Capitole avait coupé la langue, pour les punir de leurs crimes. J'ignorais qu'on les utilisaient comme domestiques. Peut-être était-ce pour montrer au tributs ce qui leurs arriveraient si ils tentaient de se rebeller.
Nous sommes arrivés juste avant que le discours de l’entraîneur en chef commence. J'ai écouté attentivement chacun de ses conseils. Comme notre mentor, il conseillait avant tout les ateliers de survie. Lorsqu'il nous à laissé choisir nos activités, je me suis dirigée vers l'atelier qui permettait de reconnaître les baies. La fille du Douze y était déjà et a passé l'épreuve sans ciller. Je me demandais bien ou elle avait appris tout ça. J'ai à mon tour passé le test, mais je ne faisais que me tromper. Résolue à reconnaître chaque baie, j'ai passé une partie de la matinée à refaire le test encore et encore, jusqu'à ce que l’entraîneur me dise d'aller voir ailleurs, car d'autres tributs attendaient depuis longtemps. Je me suis donc dirigée vers l'instructeur qui montrait comment dépecer des bêtes, et ai constaté avec agacement que Reylli me suivait.
J'ai appris entre autre à faire un feu et à trouver des herbes pour me nourrir. Tandis que j'allais d'atelier en atelier, quelques autres tributs se sont mis à me suivre, en majorité des garçon. Les deux tributs du Cinq, la garçon du Sept, celui du Neuf et celui du Onze. Je me demandais bien ce qu'il leur prenaient. Les carrières bien sur, étalaient leurs connaissance des armes. En les voyants faire, je me suis dit qu'il fallait absolument que j'essaie d'intégrer leur alliance cette après-midi. Le garçon Dix est un vrai taré. Il passe son temps à se défouler sur des mannequins, en poussant des grognements de plaisir. J'espérais ne jamais me retrouver sur son chemin.
La cloche de midi sonne, et je vais m'assoir à une table. Alors que je pensais être tranquille, les cinq/six tributs qui me suivaient s'installent tous avec moi. Personne ne dit rien, mais je sens les regards des tributs braqués sur moi. Peut-être que je pourraient les prendre dans l'alliance. La fille du Cinq se débrouillait bien pour dépecer des animaux et le garçon du Onze a l'air assez adroit au lancer d'épieu. Celui du Sept sais bien se servir d'une machette, et celui de Neuf est baraqué. Je décide de les prendre comme alliés, si mon projet d'alliance avec les carrières échoue.
Dès mon repas finit, je me dirige directement vers l'atelier de lancer de couteau, ou la fille du Un et le garçon du Deux s'entrainent déjà. Ils m'ont l'air d'être les carrières les plus abordables. La fille me lance un regard méprisant tandis que j'attrape un couteau, mais je fais comme si je n'avais rien vu. Je me concentre et lance le couteau qui atteint la cible, bien qu'avec un impact assez faible. Je dois avouer que je suis assez satisfaite de moi.
La fille éclate de rire, puis attrape plusieurs couteau, et appui sur le bouton cible mouvantes. Alors que les mannequins de mousse se mettent à bouger, elle lance rapidement les armes mortelles. Quand les cibles cessent enfin de bouger, je retient un hoquet de stupeur. Chaque, et je dis bien, absolument chaque couteau a atteint sa cible. La carrière me fixe d'un air suffisant, attendant ma réaction.
-Ok, un point pour toi, lâchais-je.
À mon tour, j'appuyais sur le même bouton. Les cibles bougeaient trop vite et j'étais loin d'avoir la dextérité de la fille du Un. J'ai a peine réussi à toucher trois cibles, et je ne les aient mêmes pas atteintes en plein cœur. J'ai appuyé sur le bouton arrêt, m'attendant à subir toutes sortes de railleries de la par des carrières. Mais la fille du Un a juste haussé un sourcil, tandis que le tribut du Deux esquissait un petit sourire.
-Pas mal, a lâché la fille, enfin, pour un tribut du Huit. T'en pense quoi Otan ?
-Ton poignet n'est pas assez souple quand tu envoie tes couteaux, m'a dit directement le garçon du Deux.
Et là, incroyable ! Il s'est mis à me conseiller sur la façon de lancer les couteaux, il allait même jusqu'à corriger lui même ma position. La fille du Un lâchait parfois quelques commentaires méprisants, ou au contraire me donnait des indications. Elle a finit par partir. Au bout d'un moment, je suis passée à un autre atelier qui apprenait cette fois à manier l'épieu, cette dernière était d'ailleurs une arme trop lourde pour moi. Otan m'a suivie et à continué à m'aider et à me prodiguer des conseils . J'étais surprise, mais réjouie car la chance me souriait enfin. Tout les deux, nous avions un bon feelling. Il était probable qu'il m'aiderait à entrer dans l'alliance des carrières.
Sauf que Etna s'en ai mêlée.
La tribut du Deux aux bras archimusclée à finit par venir s'interposer. Elle abordait un air furieux, ses cheveux noirs en bataillent se dressaient presque sur sa tête. Alors que Otan me montrait comment tenir un arc, elle à balancé un coup de pied dans l'arme, s'attirant le regard furieux de l'instructeur.
-Mais qu'est-ce-que tu fous avec cette fille Otan !? A t-elle sifflée, furieuse. C'est une moins-que-rien, une tribut du Huit ! Elle est faible, elle ne fait que t'handicaper !
-Hé ! Ai-je protesté, mais Etna m'a ignorée, son regard noir rivé sur Otan.
-Je l'aide juste, a grommelé ce dernier.
-Tu l'aide !? Mais enfin, ça va bien ou quoi !? Ce n'est même pas une carrière, elle va vite mourir! Elle n'en vaut pas la peine ! Je te préviens, pas question de l'accepter dans l'alliance !
-Ok elle ne s'alliera pas avec nous, a cédé Otan.
-J'espère bien ! a geins Etna d'une voix d'enfant capricieuse.
-Très bien espèce de lâche ! Me suis-je écriée hors-de-moi. Je te laisse faire joujoux avec cette gamine alors ! N'espère rien d'autre de moi !
Furieuse, je me suis ruée vers l'atelier le plus loin possible de ces deux crétins. Pour qui ils se prenaient au juste !? Des dieux surpuissants ? Et cette fille là, Etna, c'était vraiment une espèce de sale petite garce pleurnicheuse ! Je les détestaient tout autant qu'ils étaient! Oui, je les haïssaient même ! Comment pouvaient-ils traiter ainsi les autres tributs ? On aurait dit qu'ils les prenaient pour... pour du bétail ! [/spoil
Dernière édition par elicul25 le Jeu 16 Mai - 21:56, édité 14 fois | |
| | | elicul25 Tue Cato
Messages : 707 Date d'inscription : 10/08/2012
| Sujet: Re: 22 hunger games Jeu 2 Mai - 19:11 | |
| Suite- Spoiler:
J'ai réussi à retrouver mon calme, en nouant des nombreux nœud, à l'atelier qui enseignait comment fabriquer des pièges. Tandis que l'instructeur me félicitait pour mon habilitée, la façon dont je m'étais comportée m'est revenue en pleine face. Mais qu'est-ce-qui m'avait pris ? J'étais censé être une fille faible et pleurnicharde, et voilà que je me mettais à hurler sur les carrières, me les mettant à dos. Il fallait absolument que je rectifie le tir.
Dernière édition par elicul25 le Jeu 16 Mai - 21:59, édité 2 fois | |
| | | eliana22 A pris un tessera
Messages : 97 Date d'inscription : 09/02/2013 Age : 25
| Sujet: Re: 22 hunger games Jeu 2 Mai - 19:18 | |
| Par mp! Mais ça avant tout c'était pour qu'on poste à une horaire commune!! | |
| | | MockingJayForEver Fait des noeuds avec Finnick
Messages : 3012 Date d'inscription : 15/10/2012 Age : 32 Localisation : Au district 9 3/4 ♥
| Sujet: Re: 22 hunger games Ven 3 Mai - 14:13 | |
| Hey, bravo les filles!! Super idée la fiction à deux, vos héroines sont très attachantes, j'adore! Pauvre Kathy, ça m'a rappellé Silver. Et le mentor .. tu as repris le concept d'Ekhart. April, je suis sure qu'elle n'est pas aussi "garce" que ça.. Bref, vivement la suite!!!! | |
| | | elicul25 Tue Cato
Messages : 707 Date d'inscription : 10/08/2012
| Sujet: Re: 22 hunger games Ven 3 Mai - 14:19 | |
| Merci Jay | |
| | | eliana22 A pris un tessera
Messages : 97 Date d'inscription : 09/02/2013 Age : 25
| Sujet: Re: 22 hunger games Ven 3 Mai - 14:26 | |
| En faite , Jay je ne connais que Ekhart dans survivre! J'ai inventé le fait pour qu'il soit un groc porc pour les jeunes filles!! Merci beaucoup Jay! Ca nous fait plaisir! Oui Kathy rappelle Silver même si Kathy est plus détestée du fait qu'elle vient de la classe marchande! Encore merci pour ton com ça fait plasir!! | |
| | | MockingJayForEver Fait des noeuds avec Finnick
Messages : 3012 Date d'inscription : 15/10/2012 Age : 32 Localisation : Au district 9 3/4 ♥
| Sujet: Re: 22 hunger games Ven 3 Mai - 15:33 | |
| Ah je croyais que tu avais lu aussi Sacrifiés.^^ De rien! | |
| | | lilijity Candidat du District
Messages : 147 Date d'inscription : 30/12/2012 Age : 25
| Sujet: Re: 22 hunger games Ven 3 Mai - 19:31 | |
| Salut!!! Je tiens d'abord à vous dire que cette fic est 100% cool et que je vous soutiens. Si vous en avez envie je peux être votre correctrice!!! Ensuite Kathy m'a l'air d’être une jeune fille douce et intelligente et en plus elle a la broche du geai moqueur. La pauvre ne méritait pas ça. Mais après tout les tesseraes sont faits pour que les 'riches'(j'emploie ce terme alors que la classe marchande du douze ne mange pas trop à sa faim même si c'est moins pire que les mineurs) ne s'entendent pas avec les pauvres. J'espère qu'elle ira loin dans l'arène. De toute façon comme dit-on la broche va la protéger(enfin je dis ça dans le sens ou elle va la mener loin dans l'arène). April au tout premier abord on a envie de l'étriper quoi! Mais au fond on l'adore!!! Son adieu avec sa mère était touchant. J'ai l'impression qu'elle va manipuler son partenaire. En tout bravo les filles vous êtes des fabuleuses écrivaines vivement la suite!!! | |
| | | elicul25 Tue Cato
Messages : 707 Date d'inscription : 10/08/2012
| Sujet: Re: 22 hunger games Ven 3 Mai - 21:10 | |
| Merci beaucoup Lily | |
| | | eliana22 A pris un tessera
Messages : 97 Date d'inscription : 09/02/2013 Age : 25
| Sujet: Re: 22 hunger games Ven 3 Mai - 21:16 | |
| Merci beaucoup lili!!!! Ça nous touche!! | |
| | | Tyrell Pacificateur
Messages : 4965 Date d'inscription : 30/12/2012 Age : 24 Localisation : La prison de Belle Rêve
| Sujet: Re: 22 hunger games Sam 4 Mai - 1:09 | |
| J'ai lu les deux Moissons, elle sont super et les filles sont très attachantes... Et dire qu'au moins une va mourir :/ | |
| | | Linda43 Candidat du District
Messages : 134 Date d'inscription : 11/02/2013 Age : 26
| Sujet: Re: 22 hunger games Sam 4 Mai - 10:56 | |
| J'ai adoré le début de la Moisson!! Kathy tout comme April sont très attachante! Vivement la suite eliana et elicul25. Et très bonne idée la fic à deux! | |
| | | elicul25 Tue Cato
Messages : 707 Date d'inscription : 10/08/2012
| Sujet: Re: 22 hunger games Sam 4 Mai - 13:24 | |
| Merci Gale (; Peut-être même... les deux. Merci beaucoup Linda | |
| | | Tyrell Pacificateur
Messages : 4965 Date d'inscription : 30/12/2012 Age : 24 Localisation : La prison de Belle Rêve
| Sujet: Re: 22 hunger games Sam 4 Mai - 13:59 | |
| Eli oui je sais d'où mon "au moins"... Mais ça serait dommage. Au fait tu peut m'appeler Alex ^^ | |
| | | elicul25 Tue Cato
Messages : 707 Date d'inscription : 10/08/2012
| Sujet: Re: 22 hunger games Sam 4 Mai - 14:01 | |
| D'accord | |
| | | eliana22 A pris un tessera
Messages : 97 Date d'inscription : 09/02/2013 Age : 25
| Sujet: Re: 22 hunger games Sam 4 Mai - 14:07 | |
| Merci beaucoup alex! Oui, c'est dur de voir mourir des persos auxquels on s'était attachés! | |
| | | MockingJayForEver Fait des noeuds avec Finnick
Messages : 3012 Date d'inscription : 15/10/2012 Age : 32 Localisation : Au district 9 3/4 ♥
| Sujet: Re: 22 hunger games Sam 4 Mai - 16:33 | |
| Et ben les filles c'est super!!! Franchement c'est de mieux en mieux. Je trouve que vous vous améliorez à chaque fois. J'adore, voilà il n'y a rien d'autre à dire. J'adore vos héroines. Kathy me plait de plus en plus. Elle commence à se réveiller. Et April, manipulatrice et sournoise..je kiffe! ^^ Bref continuez comme ça et comme d'hab'...VIVEMENT LA SUITE!!!! | |
| | | Linda43 Candidat du District
Messages : 134 Date d'inscription : 11/02/2013 Age : 26
| Sujet: Re: 22 hunger games Sam 4 Mai - 16:39 | |
| Wow Kathy qui sort ses griffes un peu c'est incroyable. Par contre le gars du Dix je ne le sens pas!!! April la manipulatrice! Elle soit on a envie d'être sa meilleure amie(pour les filles) soit les gars veut se marier avec elle, soit on la hait! Je l'adore tout comme Kathy! Bravo les filles vous avez fait du bon travail! Vivement la suite! | |
| | | elicul25 Tue Cato
Messages : 707 Date d'inscription : 10/08/2012
| Sujet: Re: 22 hunger games Sam 4 Mai - 17:28 | |
| Merci beaucoup les filles | |
| | | Tyrell Pacificateur
Messages : 4965 Date d'inscription : 30/12/2012 Age : 24 Localisation : La prison de Belle Rêve
| Sujet: Re: 22 hunger games Sam 4 Mai - 17:36 | |
| Pendant le voyage en train Kathy à l'air plus sûre d'elle !! Et le partenaire d'April est touchant, c'est dommage qu'elle soit méchante avec lui vers la fin... | |
| | | eliana22 A pris un tessera
Messages : 97 Date d'inscription : 09/02/2013 Age : 25
| Sujet: Re: 22 hunger games Sam 4 Mai - 17:42 | |
| Wa merci alex d'avoir pris le temps de commenter ça nous touche! C'est normal que Kathy soit plus sure d'elle car elle s'estime que si elle s'effondre d'un coup elle estime qu'elle ne sera pas digne d'être la petite fille d'un rebelle. | |
| | | legrandmalade Candidat du District
Messages : 144 Date d'inscription : 09/02/2013 Age : 27 Localisation : Sur l'hopital pour avoir relevé le défi de se jeter sur le pont
| Sujet: Re: 22 hunger games Sam 4 Mai - 18:27 | |
| Salut les filles Je viens vous commenter sinon je me fais fusiller par lili*regarde le fusil qui est pointé sur lui* J'adore Kathy! Surtout lorsqu'on apprend qu'elle donnait ses repas aux pauvres! Au départ j'avais peur qu'elle soit une PomelineII (n perso dans survivre qui pleure tout le temps) mais elle me fait rappeler Sylver(un autre tribut de survivre) car elle est au fond mâture et courageuse même si ça ne se voit pas au premier abord et prête à endurer à tout. De plus c'est la petite fille d'un rebelle! ET APRIL JE LA KIFFE mystérieuse sournoise! Vivement la suite! | |
| | | lilijity Candidat du District
Messages : 147 Date d'inscription : 30/12/2012 Age : 25
| Sujet: Re: 22 hunger games Sam 4 Mai - 20:28 | |
| Salut les filles! J'ai adoré ce chapitre! Je trouve que vous avez eu une bonne imagination pour inventer les chaines! Alors Kathy je l'ai adorée, dès le début je savais qu'elle était douce mais très courageuse et déterminée. April aussi une garçe sans cœur prête à tout pour survivre et comme le dit bien Kathy c'est une survivante. J'ai adoré, vivement la suite!!! | |
| | | elicul25 Tue Cato
Messages : 707 Date d'inscription : 10/08/2012
| Sujet: Re: 22 hunger games Sam 4 Mai - 21:47 | |
| Merci | |
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| Sujet: Re: 22 hunger games | |
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